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8. « importance de la négociation interpersonnelle, du débat
d’interprétation, et dans ce débat, de l’étayage » du PE
9. différents dévoilements progressifs
10. chaque dispositif doit être adapté et construit en fonction de chaque
texte, car ils sont tous différents et présentent des situations problème
différentes
11. ÉCRITS DE TRAVAIL = « Accueillir des appropriations des textes non
dogmatiques, non académiques, souvent perçues comme incultes ou
primaires ou vulgaires, mais manifestement riches de convictions et de
promesses parce que intensément vécues, fût-ce dans l’illusion
référentielle » (J.M. Privat, 1996) .
Fonctions de ces écrits :
- Faire repérer et identifier le problème de compréhension ou
d’interprétation posé volontairement par un texte piégé ;
- Faire repérer une mauvaise posture de lecture ;
- Aider à l’explicitation (pour soi) et à l’explication (pour les autres) de
son cadre interprétatif ; ce faisant aider à la formulation du cadre
interprétatif des autres, permettre la confrontation ou la mise en
résonance des interprétations individuelles et leur éventuelle auto /
hétéro reformulation ;
- Faire argumenter sur des propositions interprétatives contradictoires
(ce qui alimentera ensuite le débat oral) ;
- Reconstituer plus consciemment l’univers imaginaire du récit et en
affiner la perception ;
- Rendre les élèves témoins de leur propre lecture et de son
évolution, en d’autres termes, permettre d’opérer un retour évaluatif
sur le chemin parcouru entre son interprétation spontanée initiale et
son interprétation finale ;
- Exprimer un jugement évaluatif et les critères qui le fondent ;
- Saisir et mettre en discussion les représentations que les élèves se
font des objectifs de la séance...
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LEBRUN Monique, « Expérience esthétique et développement cognitif
par la “réponse” à la littérature de jeunesse », in Repères, recherches en didactique
du français langue maternelle, n° 13, 1996, Lecture et écriture littéraires à l’école,
numéro coordonné par Catherine Tauveron et Yves Reuter, pp. 69-85.
1. explicite une « version transactionnelle de la réponse dans laquelle le
lecteur se construit par ses interactions avec ses pairs et avec les
œuvres »
2. elle entend par réponse = « celle par laquelle l’élève transmet son point de
vue personnel relativement à un texte »
3. « le lecteur fait des découvertes sur le texte et sur lui-même »
4. l’interprétation : selon Rosenblatt = les discussions entre lecteurs dans la
classe [permettent] d’ajuster les interprétations tout en se construisant soi-
même ;
5. Tâche énorme du PE = « fournir un corpus adapté et reflétant différentes
cultures, varier ses méthodes pédagogiques et faire vivre avec doigté
l’expérience esthétique »
« l’enseignant choisit des œuvres significatives, riches de possibilités
interprétatives [...] laisse émerger, sans censure, les diverses possibilités
de signification [...] apportera son expérience structurée sur le savoir
littéraire, les incitant ainsi à poursuivre plus loin la réflexion et l’analyse. »
6. sur la difficulté d’évaluation de ce rapport au texte : « niveaux
d’imprégnation par le texte » (c’est-à-dire : contact, immersion, projection
personnelle et distanciation)
7. « une véritable conversation avec le texte : il y a appropriation, recontage,
paraphrase, retours sur des détails, devinettes, questions, associations
personnelles, décodage culturel. »
8. « les contrats de lecture figés ennuient, il lui faut des balises souples. »
9. attention à « la surabondance des objectifs cognitifs reliés à la lecture dans
les programmes »
10. approche pédagogique = d’abord = « on explore ensemble des parties de
roman afin de susciter l’appétence. »
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- le questionnement réciproque
- la discussion en grand groupe
- la discussion en petit groupe
- le croquis
- le roman apprivoisé (analyse intensive en classe)
- le journal dialogué
11. : indicateurs d’apprentissage empruntés à Langer (1990) :
- l’infiltration = « examen des indices textuels »
- la promenade dans le texte = « analyse des motivations des
personnages, relations logiques... »
- le rapport à soi et l’appropriation = « réflexion sur sa vie, celle des
autres »
- l’objectivation de l’expérience esthétique
12. RÉSULTATS = « changements significatifs d’attitudes dans le sens d’une
amélioration », « les perceptions [...] s’affinent »
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f. Écueil de la production écrite vraiment fragile chez mes
élèves. = « les jeunes lecteurs doivent se voir offrir différentes
façons de réagir au texte lu, entre autres des modalités
orales »
g. Attention à l’évaluation = « l’élève ne doit pas considérer le
journal dialogué comme une version plus traîtresse de la
dictée ou de la composition »
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2. objectif de la lecture littéraire : « vise le rapport à la littérature, l’ouverture à la
diversité et l’acquisition de référents et de prototypes. Elle suppose une
attention à l’activité de l’élève lecteur et une conception de la classe comme
communauté interprétative. C’est une manière de lire à installer et pas une
compétence. »
3. « stimuler la participation affective et le rapport imaginaire au texte » + « travail
réflexif sur le processus de lecture, une initiation au repérage des genres et à
l’évaluation des textes. »
4. =>dévoilement progressif
5. => manipuler les genres
EDUSCOL, Des modalités pour lire une œuvre longue en prenant en compte
l’hétérogénéité des classes
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Lecture d’œuvres longues avec classe hétérogène :
itinéraires de lecture différents,
lecture en autonomie pour passages faciles
résumés pour les plus fragiles
passages lus par PE pour passages complexes
ménager des amorces (extraits accrocheurs, bande-annonce de film,
bande dessinée...).
durée raisonnable
échanges collectifs alternés avec lecture silencieuse (hypothèses,
rappels,...)
préférer reformulations et débats aux questionnaires
aide à la lecture : fiches d’aide ou fiches pour aller plus loin (relever de
procédures stylistiques, ouverture à d’autres textes avec point
commun...)
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https://www.education.gouv.fr/bo/21/Hebdo44/MENE2133905N.htm
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