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Etude de la commande d’un ascenseur

Sujet : ETUDE DE LA COMMANDE D’UN ASCENSEUR

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Etude de la commande d’un ascenseur

REMERCIEMENTS :

Mr BAMAR DIOUF : professeur au CNQP (électrotechnique)

Mr MAWDO MALICK DIA : professeur au CNQP(électrotechnique)

Mr ARONA GUEYE : professeur au CNQP(électrotechnique)

Mr ELHADJ GUEYE : Doyen au CNQP

Mr BOYE : professeur au CNQP (électrotechnique)

Mr SEYE : professeur au CNQP (menuiserie)

Mr OMAR DIA : (chef du département automatisme du CNQP)

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DEDICACE:

AU NOM DE D’ALLAH, LE TOUT MISERICORDIEUX, LE TRES MISERICORDIEUX


Nous dédions ce travail à nos parents qui ont été présent à nos côtés pour nous encourager
et nous faciliter la réalisation de ce travail. Les mots ne seront jamais assez suffisants pour
traduire tous l’amour qu’on vous porte. Grâce à votre travail et à vos prières nous avons pu
arriver à ce résultat aujourd’hui. Nous vous en serons reconnaissants pour toujours.

A nos défunts grands parents c’est avec le cœur lourd qu’on ce rappel des bons moments
passé avec vous et nous aurions souhaité éterniser ces moments. Sachez que nous nous
montrerons dignes d’être vos petits fils et nous nous rappellerons toujours des valeurs que
vous nous aviez inculquées.

Nous dédions également ce travail à nos professeurs toujours présents à nos cotés pour un
encadrement de qualité. Nous serons toujours sensibles à ces efforts que vous avez
consenties pour nous.

Nous dédions aussi ce travail à nos chers camarades de classe, à nos frères et sœurs, à nos
amis qui nous ont toujours accompagnés.

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TABLE DES MATIERES


ETUDE DE LA COMMANDE D’UN ASCENSEUR

Liste des figures…………………………………………………………………………8


Liste des tableaux…………………………………………………………………….....9
Introduction Générale………………………………………………………………..10
CHAPITRE I : Généralités sur les Systèmes automatisés et
microcontrôleurs :…………………………………………………………….13
I-1 Introduction…………………………………………………………………….........13
I-2 Partie opérative………………………………………………………………………14
I-1-1 Pré-actionneurs……………………………………………………………………...14
I-1-2 Actionneurs…………………………………………………………………….........14
I-1-3 Capteurs…………………………………………….……………………………….14
I-2 Partie commande……………………………………………………………………15
I-3 Le microcontrôleur………………………………………………………………….16
I-3-1 Architecture d’un microcontrôleur…………………………………………………..16
I-3-2 Choix d’un microcontrôleur…………………………………………………………18
I-3-3 Les langages de programmation………………………………………………..……19
I-4 IMH………………………………………………………………………………......19
I-5 Conclusion……………………………………………………………………………19
CHAPITRE II : Généralités sur les ascenseurs……………………………… …20
II-1 Introduction………………………………………………………………………..20
II-2 Description de l’installation……………………………………………………….20
II-3 Les types d’ascenseur……………………………………………………………..20
II-3-1 L’ascenseur hydraulique………………………………………………………….20
II-3-2 L’ascenseur à traction câble………………………………………………………23
II-3-3 Partie puissance…………………………………………………………………...24
II-3-3-1 Gaine………………………………………………………………………………24
II-3-3-2 Cabine……………………………………………………………………………..24
II-3-3-3 Motorisation……………………………………………………………………….25
II-3-3-4 Treuil………………………………………………………………………………29
II-3-3-5 Frein………………………………………………………………………………30
II-3-3-6 Contrepoids……………………………………………………………………….30
II-3-3-7 Câbles……………………………………………………………………………..31
II-3-3-8 Les guides latéraux……………………………………………………………….31
II-3-3-9 Calcul de la puissance nécessaire au moteur……………………………………..31
II-3-3-10 Vitesse……………………………………………………………………………33
II-4 Partie commande…………………………………………………………………33
II-5 Sécurité…………………………………………………………………………...33
II-6 Commande d’un ascenseur……………………………………………………….34
II-6-1 Armoire de manœuvre…………………………………………………………….34
II-6-2 Logique câblée…………………………………………………………………..35
II-6-2-1 Système de contrôle à relais…………………………………………………….35
II-6-2-2 Présentation système……………………………………………………………35
II-6-2-2 Fonctionnement ………………………………………………………………...36

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II-6-2-3 Avantages/ Inconvénients………………………………………………………40


II-6-3 Commande par carte à microprocesseur/microcontrôleur……………………....40
II-6-3-1 Présentation Système……………………………………………………………40
II-6-3-2 Le signal numérique…………………………………………………………….42
II-6-3-3 Le signal analogique…………………………………………………………….43
II-6-3-4 Architecture de base d’un ordinateur…………………………………………....43
II-6-3-5 Le microprocesseur……………………………………………………………...44
II-6-3-6 Structures………………………………………………………………………..44
II-6-3-7 Organisations de la mémoire centrale…………………………………………...45
II-6-3-8 Fonctionnement du microprocesseur………………………………………….....46
II-6-3-9 Ordinateur à carte unique……………………………………………………..…46
II-6-3-10 Définitions……………………………………………………………………....46
II-6-3-11 Applications……………………………………………………………………..47
II-6-3-12 Avantages /inconvénients………………………………………………………..47
II-6-3-13 Variateur de vitesse électronique ……………………………………………….48
II-6-3-14 Les capteurs photoélectriques…………………………………………………....49
II-8 Conclusion……………………………………………………………………………..50
Chapitre III: Présentation du système ascenseur a 3 niveaux………51
III-1 Introduction………………………………………………………………………..51
III-2 Cahier des charges…………………………………………………………………51
III-3 Choix des appareillages et moteur………………………………………………...52
III-4 Paramétrage Variateur de vitesse………………………………………………….55
III-5 Le microcontrôleur arduino………………………………………………………57
III-5-1 Entrée et sortie numérique………………………………………………………...58
III-5-2 L’alimentation…………………………………………………………………….58
III-5-3 Entrée et sortie analogique……………………………………………………..…58
III-5-4 L’arduino Due…………………………………………………………………….59
III-5-5 Le port USB………………………………………………………………………60
III-11 Conclusion…………………………………………………………………………..60
Chapitre IV : Conception et réalisation de notre prototype à 3…………
niveaux(R+2)…………………………………………………………………61
IV-1 Introduction………………………………………………………………………..61
IV-2 Conception…………………………………………………………………………61
IV-2-1 Partie puissance……………………………………………………………………61
IV-2-2 Schéma de branchement carte arduino……………………………………………63
IV-2-3 Mise en place de l’organigramme simplifié……………………………………….64
IV-2-4 Elaboration du programme en langage arduino………………………………..66
IV-3 Réalisation…………………………………………………………………………72
IV-3-1 Présentation prototype ………………………………………………………….....72
IV-3-2 Transfert de programme…………………………………………………………...73
IV-3-3 Liste et coût des matériels…………………………………………………………74
IV-4 Conclusion………………………………………………………………………....75
Conclusion générale……………………………………………………………………....76
Webographie………………………………………………………………………………77

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Liste des figures :


Fig 1.1 Schéma système automatisé
Fig 1.2 Prés actionneur électrique
Fig 1.3 Prés actionneur pneumatique
Fig 1.4 Actionneur électrique
Fig 1.5 Actionneur pneumatique
Fig 1.6 capteur fin de course pneumatique et électrique
Fig 1.7 automate S7 1200
Fig 1.8 Module logique zelio
Fig 1.9 Arduino Atmega 2560
Fig 1.10 PIC16F877A
Fig 1.11 architecture générale d’un microcontrôleur
Fig 2.1 ascenseur hydraulique
Fig 2.2 Schéma ascenseur hydraulique
Fig 2.3 types d’installation hydraulique
Fig 2.4 ascenseur à traction
Fig 2.5 cabine
Fig 2.6 boutons intérieurs cabine
Fig 2.7 Treuil ascenseur
Fig 2.8 Type de motorisation et rendement
Fig 2.9 commande par variateur de vitesse
Fig 2.10 consommation d’énergie
Fig 2.11 réducteur
Fig 2.12 Frein moteur
Fig 2.13 Ascenseur à traction
Fig 2.14 Armoire de commande a relais électromécaniques
Fig 2.15 Sélecteur d’étage
Fig 2.16 Carte à microprocesseur
Fig 2.17 architecture simplifié d’un ordinateur
Fig 2.18 Structure d’un calculateur
Fig 2.19 organisation mémoire
Fig 2.20 fonctionnement d’un calculateur
Fig 2.21 Carte de contrôle YPU-A3 22 étage
Fig 2.22 étage de variateur de vitesse
Fig 2.23 altivar Schneider Electric dans une armoire de commande
Fig 2.24 capteur photoélectrique
Fig 2.25 étage capteur photoélectrique
Fig 3.1 entrée digital Arduino
Fig 3.2 alimentation Arduino
Fig 3.3 entrée analogique arduino
Fig 3.4 PWM
Fig 3.5 Arduino Atmega2560 et ses caractéristiques
Fig 4.1 Schéma de câblage a réalisé sous fritzing

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Liste des Tableaux :

Fig 2.1 comparaison entre traction classique et Gearless

Fig 3.1 plaque signalétique moteur asynchrone

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INTRODUCTION GENERALE

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Depuis l’antiquité les hommes ne cessent de faire des progrès remarquables dans les
innovations techniques et cela dans le dessin d’améliorer leurs modes de vie et d’accroître
leur contrôle sur l’environnement. De nombreuses machines ont vu le jour pour faciliter les
tâches les plus simples. Dans l’antiquité les égyptiens et les Romains utilisaient des monts de
charge qui étaient construits de façon grossière et fonctionnaient à l’aide d‘effort humain ou
animal. Ce qui permettait de transporter des personnes ou des vivres à des endroits situés en
hauteur, Ce sont en quelque sorte des <<ascenseurs>> . Le mot ascenseur a été créé par Leon
Edoux en 1867 pour désigner un système de levage de marchandise inventé à l’époque. Mais
c’est en 1853 qu’est né l’ascenseur que nous connaissons aujourd’hui avec le lancement de
l’entreprise OTISE ,son créateur est Elisha Otis qui en 1853 a fait un meeting à New York
et présenté son projet c’est-à-dire , une cabine associée à un contre poids puis une personne
coupe la corde sur le toit de la cabine cette dernière ne s’écrase pas au sol ; c’est ce que l’on
appelle un (Système parachute) qui est le premier système de sécurité à être employé dans les
ascenseurs. De nos jours avec le développement de l’automatisme ces machines sont de plus
en plus efficaces.

C’est pendant les révolutions industrielles qu’on assistait dans les industries de l’époque à la
mécanisation du travail qui était assuré par des machines dont la majeure partie était tout
mécanique. Ceux la étaient conçues pour réaliser un seul et même type d’opération, qu’elles
répétaient inlassablement .Ces machines peu évolutives sont souvent mises au rebut ou
remplacées par d’autres chaque fois que de nouvelles pièces étaient fabriquées. Ce
renouvellement représente un investissement très couteux pour les entreprises. La concurrence
entre les grandes entreprises en terme de qualité de produit, de rapidité de production,
d’économie et de rendement ont conduit à une modernisation des usines et à l’introduction
des premiers systèmes automatisés.

La partie commande de ces systèmes était mise au point suivant la logique câblée qui était
efficace mais n’était pas adaptée à des systèmes évolutives. Si nous prenons par exemple une
installation dont la partie commande est constituée par des schémas à relais comme des
contacteurs, des voyants , des blocs de temporisation, si on désire ajouter une machine, il faut
revoir tout le circuit électrique, non seulement les armoires électriques de l’époque étaient
encombrantes, mais aussi il en résultait d’énormes pertes de temps lors des modifications.
C’est plus tard dans les années 70-80 avec l’évolution des sciences techniques telles que
l’électronique entre autres, que naissent les systèmes embarqués à base de microcontrôleur
comme les PIC16F877 ces éléments combinés avec des microprocesseurs pour plus de
rapidité dans les calculs ont permis de mettre au point des éléments de commande beaucoup
plus efficaces pour simplifier les tâches. Et plus tard les automates programmables industriels
font leur entrée dans le monde de l’industrie. Grâce à leur robustesse et leur simplicité de
programmation ils ont apporté un profond changement dans les usines, ils peuvent être
compacts ou modulables. C’est de 2008 à 2011 qu’est née la carte électronique ARDUINO
qui ouvre au grand public les portes de la programmation informatique et de facilité des
projets électroniques pour les jeunes entrepreneurs. L’avantage de ces systèmes est que pour
modifier le fonctionnement de l’installation on agit juste sur le programme de l’organe de
commande .Ainsi, ces systèmes ont permis de gagner en temps, en énergie, en espaces, et
enfin ils permettent une meilleur flexibilité dans le pilotage des installations industrielles. Ces
nouveaux systèmes automatisés sont utilisés dans pas mal de domaine d’application tel que :
les industries manufacturières, l’aéronautique, les transports terrestres et aussi dans les
installations de bâtiments publiques. Mais le cadre qui nous intéresse est l’utilisation de ces
nouveaux types de système dans la commande d’un ascenseur. L’ascenseur moderne que

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Etude de la commande d’un ascenseur

nous connaissons est une machine de transport vertical très utilisée dans le monde et qui est
automatisé C’est dans ce sillage que :

L’objectif de notre mémoire sera l’étude de la commande d’un ascenseur piloté par une carte
Arduino Due, notre sujet sera composé de 4 chapitres.

• Dans le premier chapitre nous allons faire une étude scientifique il s’agira de la généralité
sur les systèmes automatisés et des microcontrôleurs.
 Dans le deuxième chapitre nous allons voir les composants les plus importants des
ascenseurs, nous n’allons pas trop parler de l’aspect mécanique du système.
 Le troisième chapitre sera le chapitre dans lequel nous allons faire la présentation du
système à réaliser. C’est dans ce chapitre que nous allons définir le cahier de charge de
notre ascenseur à 3 niveaux.
 Et enfin notre quatrième chapitre qui parlera de la conception et la réalisation de notre
maquette, un ascenseur de 3 niveaux piloté par une carte arduino DUE.

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Chapitre I : Généralité sur les Systèmes automatisé


microcontrôleurs :
I-1 Introduction :
L’homme a toujours eu l’envie de créer des systèmes techniques pour satisfaire les
besoins de la vie courante, par exemple : distributeur automatique de boisson, bras
robotiques, ascenseur…..etc. , tous ces systèmes que l’on vient de citer sont ce que l’on
appelle des systèmes automatisés. Un système automatisé est un système capable de faire
une action sans ou presque sans intervention humaine. Pour mieux comprendre un
système automatisé on le représente par le schéma suivant :

Fig 1.1 schéma d’un système automatisé

I-2 partie opérative :


La partie opérative représente l’ensemble des moyens techniques qui permettent d’apporter
une valeur ajoutée à la matière d’œuvre, elle est composée par :
● Les pré-actionneurs
● Les actionneurs
● Les effecteurs

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● Les capteurs

I-1-1 Les pré-actionneurs :

Les prés actionneurs sont des éléments qui distribuent l’énergie disponible sur ordre de la
commande ; exemple : le pré-actionneurs pour moteur électrique est le contacteur, pour les
vérins pneumatiques ou hydrauliques on a les distributeurs pneumatiques ou hydrauliques.

fig1.2 près actionneur électrique fig1.3 prés actionneur pneumatique


I-1-2 Les actionneurs :

Dans une machine, un actionneur est un objet qui transforme l’énergie qui lui est fournie en
une autre forme pour effectuer un travail utile, quant aux effecteurs ce sont des outils mis en
mouvement par les actionneurs (ressort, vérins, moteur….etc.) dans une chaine cinématique.

Fig1.4 actionneur électrique Fig1.5 actionneur pneumatique


I-1-3 Les capteurs :

Entre la partie commande et la partie opérative, on retrouve les éléments d’interface, leur rôle
est d’assurer le dialogue entre la partie commande et la partie opérative, Les capteurs sont des
appareils mécaniques ou électriques. Ce sont eux qui informent la partie commande de l’état
de la partie opérative et de l’avancement des tâches à effectuer.

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Fig1.6 capteur fin de course pneumatique et éléctrique

I-2 Partie commande :


La partie commande est l’ensemble des moyens de traitement de l’information. C’est elle qui
assure le pilotage et la coordination des actions en tâches souhaitées, elle représente le
cerveau et réfléchit pour donner des ordres à la partie opérative. Donc la partie commande
élabore les ordres pour la partie opérative à partir des consignes de l’opérateur et des comptes
rendus des capteurs et un programme bien défini dans la majorité des cas dans les systèmes
automatisés modernes. La partie commande est composée de :

 Soit d’un automate programmable industriel (API) on parlera de logique programmé Un


automate programmable est un appareil électronique robuste dont l’architecture interne est
semblable à celui d’un ordinateur. c’est une sorte de boitier avec des entrées et sorties, il
reçoit des consignes sous la forme d’un programme et fourni un signal grâce à ces sorties
pour commander des actionneurs L’avantage de ces systèmes de commande est qu’ils sont
robustes et adaptés aux environnements difficiles. Le seul inconvénient de ces systèmes
est qu’ils sont très coûteux.

Fig1.7 automate S7-1200 siemens fig1.8 module zelio logic


 Soit d’un microcontrôleur, c’est un circuit intégré dont l’architecture interne est presque
similaire à celui d’un ordinateur avec une CPU, une Horloge de cadence et des mémoires
.Les avantages de ces systèmes sont qu’ils sont moins couteux, ils offrent un
environnement de programmation simple avec beaucoup plus de flexibilité dans le
programme. leurs inconvénients sont qu’ils doivent être inclus dans des cartes
électroniques pour qu’ils puissent fonctionner, leurs entrées et sorties n’acceptent que de
faibles tensions et pour qu’ils puissent commander des actionneurs il va falloir utiliser des
relais.

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Fig1.9 Arduino mega 2560 fig1.10 pic 16f887a


I-3 le microcontrôleur :
L'évolution des systèmes électroniques a conduit à remplacer l'électronique en logique
combinatoire à base de nombreux circuits intégrés par un circuit programmable qui
remplit à lui seul toutes les fonctions. Les microcontrôleurs appartiennent à cette famille
de circuits. Le microcontrôleur est implanté sur le système technique et relié aux
différents capteurs et actionneurs avec éventuellement des circuits d'interfaçages
appropriés. Une liaison avec un ordinateur permet de programmer le circuit et de le tester.
Le microcontrôleur est un véritable petit ordinateur dans un module hybride. Outre le
processeur, le module dispose d'une horloge, d'une mémoire de travail (RAM), d'une
mémoire pour le programme non volatile (EEPROM), de lignes d'entrées sorties binaires
et analogiques et d'un port de communication avec un ordinateur (PC)

I-3-1 architectures d’un microcontrôleur :

Fig1.11 architecture général microcontrôleur


Le microcontrôleur est un circuit intégré qui contient un petit système informatique. Son
architecture interne est presque semblable à celui d’un ordinateur avec un processeur, une
mémoire RAM, ROM et des entrées et sorties. Il existe plusieurs types de microcontrôleur :

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Microcontrôleurs 8, 16, 32 bits . Cette quantité renvoie à la taille des données manipulées par
l'unité centrale, et corollairement à la taille des données qui circulent entre elle et les autres
éléments internes (mémoire, ou périphériques internes). Un microcontrôleur 8 bits peut faire
des calculs sur des données de taille 32 bits, mais il lui faudra exécuter plusieurs instructions ;
là où un microcontrôleur 32 bits pourrait le faire en une seule.
 Les mémoires

C'est le support final des programmes et données. Il en existe de nombreuses variantes, que
l'on peut catégoriser ainsi :

 RAM : volatile
 ROM : contenu défini à la fabrication
 PROM : contenu défini une seule fois lors du développement
 EPROM ou UVPROM : programmable électriquement, et effaçable aux U.V.
 EEPROM ou FLASH RAM : programmable et effaçable électriquement.

 Les périphériques internes

Interface parallèle
 Permet de communiquer des états logiques via des broches externes, en entrée, et/ou en
sortie
 Ces broches sont généralement organisées en ports, souvent 8 ou 16 bits, ce qui permet la
communication de mots
 Peut être associée à un gestionnaire de bus externe, de façon à pouvoir adresser des
composants extérieurs comme s'ils faisaient partie de la RAM interne.
Interface série
 contrairement à l'interface parallèle, les mots sont envoyés séquentiellement sur une seule
ligne
 mode Half-Duplex (1 émetteur et 1 récepteur, les rôles pouvant changer) ou Full-Duplex
(2 émetteurs/récepteurs)
 synchrone ou asynchrone
Convertisseur Analogique Numérique (CAN)
 Périphérique interne destiné à faire des mesures de tension (entre 0 et 5V)
 Généralement plusieurs entrées multiplexées sur l'interface parallèle

Timer
 Mesure des évènements

o si tops d'horloge : temporisateur

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o si impulsions externes : compteur


 Il sert donc à :

o mesurer des temps


o exécuter des tâches périodiquement
o générer des signaux périodiques
o compter des évènements.

Watchdog (chien de garde)


 Dispositif anti-plantage du microcontrôleur
 Il détecte les séquences d'instructions trop longues
 Basé sur un timer qui mesure le temps écoulé depuis son dernier rechargement
 Si l'instruction de rechargement n'arrive pas à temps (situation de plantage), il provoque
un reset du microcontrôleur.
Capture-Comparaison
 Associé à un ensemble de timers
 Capture : mémorisation instantanée de la valeur d'un timer dans un registre dédié
 Comparaison : génération d'un événement (impulsion, interruption) dès que la valeur
courante d'un timer atteint celle du registre associé.
Générateur de signaux MLI (PWM en anglais)
 MLI : Modulation à Largeur d'Impulsion
 Signal numérique périodique, dont le rapport cyclique varie
 La moyenne temporelle du signal, entre 0 et 5V, est déterminée par ce rapport cyclique
 On peut donc moduler un signal analogique en le filtrant, et ainsi réaliser un Convertisseur
Numérique Analogique.
Interruptions externes
 Elles permettent d’interrompre le programme en cours d'exécution, en réaction à un
évènement extérieur, perçu sur une broche d'entrée du circuit.
 Chaque broche d'interruption externe dispose de sa source d’interruption.
I-3-2 choix d’un microcontrôleur :
Il existe un très grand nombre de modèle de microcontrôleur. De nombreux fabricants
proposent chacun plusieurs familles de microcontrôleur comptant parfois chacune parfois des
centaines de modèle. On trouve des microcontrôleurs allant de petit circuit a 6 pattes peu
couteux a d’autre plus grand avec des centaines de patte plus couteux. Les critères de choix
d’un microcontrôleur sont :
 Nombre de patte d’entrée et de sorties
 Taille de la mémoire de programme (ROM)
 Taille de la mémoire vive (RAM)
 Consommation électriques
 Le prix de l’achat
 L’environnement de développement
 La puissance du processeur

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Etude de la commande d’un ascenseur

I-3-3 Les langages de programmation :


La principale différence entre le microcontrôleur et le microprocesseur est qu'en plus de
posséder une unité de calcul, le microcontrôleur possède en interne le programme qu'il
devra effectuer en fonction de l'application pour lequel il a été conçu. Ce mode de
fonctionnement convient particulièrement bien aux applications dites "embarquées" où
l'Homme ne pourra pas intervenir directement et ou le comportement souhaité de la machine
est défini à l'avance. Ainsi pour programmer le microcontrôleur, il est possible d'utiliser
différents langages de programmations tels que le:

 BASIC,
 C,
 C++,
 JAVA.
 l’assembleur
 et le langage Python qui est de plus en plus intégré dans le développement de
système embarqué pour intelligence artificiel

I-4 Interface homme machine(IMH) :


Dans le domaine de l'automatisation, les écrans tactiles sont des IHM très populaire afin de
centraliser le contrôle d'un procédé sur un seul écran. Ainsi, il est possible d'afficher plusieurs
informations et de mettre à la disposition de l'opérateur des commandes qui affecteront le
procédé. Les IHM permettent aussi de remplacer des stations de boutons. Ils sont surtout
utilisés en complément avec un API . Les microcontrôleurs quant a leur informations sont
requis sur un écran LCD pour avoir un affichage des états des entrées/sorties, des alarmes du
système Et du contrôle des procédés .En informatique industrielle, les microcontrôleurs sont
encore très souvent pilotés par des claviers (KEYPAD…..) ou des Smartphones pour leur
donner des consignes.
I-5 Conclusion :
Dans ce chapitre nous avons vu une présentation générale de ce que c’est que un système
automatisé et de ces différentes parties .et que les principaux sont la partie commande et la
partie opérative. Et aussi nous avons vu la conception général d’un microcontrôleur et de ces
parties les plus importantes tel que la RAM, ROM la CPU, ces entrées/sorties maintenant
nous allons procéder à l’étude du chapitre suivant qui est une présentation général des
ascenseurs.

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Etude de la commande d’un ascenseur

Chapitre II : Généralité sur les Ascenseurs

II-1Introduction :
Un ascenseur est une merveille d’ingénierie qui nous permet d’atteindre des sommets grâce à
une impulsion sur un simple bouton. Comment cette machine nous permet de monter et de
descendre en toute sécurité grâce a la coordination de dizaine de millier de pièces et qu’elle
est l’élément qui gère les traitements de signaux ? C’est ce que nous allons voir dans la suite
des chapitres.

II-2 Description de l’installation :


La différence entre un ascenseur et un mont de charge est au niveau des caractéristiques
technique. Un mont de charge peut transporter des masses assez importantes, il généralement
plus gros qu’un ascenseur. L’ascenseur qu’en a lui fonctionne suivant le principe du système a
contrepoids, ce système est constitué d’une cabine qui se déplace verticale grâce a la
différence de masse causé par le contre poids.

II-3 Les types d’ascenseur :


Il existe deux familles d’ascenseurs différentes selon la source qui fournit le travail pour
déplacer la cabine à l’intérieur de la gaine :
 Les ascenseurs hydrauliques.
 Les ascenseurs à traction câble .
En règle générale, ces deux types utilisent l’énergie (électrique ou hydraulique) pour déplacer
la cabines verticalement .

II-3-1 L’ascenseur hydraulique :

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Etude de la commande d’un ascenseur

fig 2.1 ascenseur hydraulique

Il s’agit des tous premiers ascenseurs et leur utilisation date du 19me siècle. Les ascenseurs
hydrauliques fonctionnent grâce à des pistons, dans ces pistons est injecté un fluide sous
pression généralement de l’huile .La cabine est posé sur le haut de la tige du piston, quand le
piston se remplie de fluide la cabine monte et quand le piston se vide la cabine descend
.L’huile est envoyé vers les pistons grâce à une pompe à partir d’une cuve. Les électrovannes
permettent d’envoyer plus ou moins d’huile dans la chambre du piston.

fig2.2 schema ascenseur hydraulique

L’inconvénient majeur de ce système est la taille du piston lorsque la distance a parcourir est
élevé. Pour résoudre se problème les ingénieurs de l’époque ont mis au point le système a
mouflage. Ce système permet d’augmenter la hauteur de parcours de la cabine qu’on
multiplie nfois en fonction du nombre de mouflage ce qui permet à la cabine de parcourir une
plus longue distance donc d’aller plus haut , ce qui évite d’enterrer d’énormes pistons au sol.
Ce système est utilisé en France pour les ascenseurs de la Tour Eiffel pour servir les 2

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Etude de la commande d’un ascenseur

premier étage .Les ascenseurs hydrauliques sont utilisés en général pour satisfaire des
déplacements relativement courts de l’ordre de 15 à 18 m maximum. Plusieurs modèles
existent sur le marché. On citera les ascenseurs hydrauliques :

 à cylindre de surface,
 à cylindre enterré,
 télescopiques à cylindre de surface.

fig2.3 types d’installation hydraulique

Les ascenseurs hydrauliques se composent principalement de :

 d’une cabine,
 de guides,
 d’un ensemble pistons-cylindres hydrauliques placé sous la cabine de l’ascenseur,

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Etude de la commande d’un ascenseur

 d’un réservoir d’huile,


 d’un moteur électrique accouplé à une pompe hydraulique,
 d’un contrôleur,

Les différents modèles permettent de tenir compte de critères :

 de place,
 de hauteur d’immeuble à desservir,
 de stabilité de sol et de sous-sol,
 de risque de pollution par rapport au sol et plus spécifiquement aux nappes
phréatiques,
 d’esthétique,
 …

Énergie

Énergétiquement parlant les ascenseurs hydrauliques posent un problème dans le sens où il


n’y a pas de contrepoids qui équilibre la cabine comme dans les systèmes à traction à câble
par exemple.

II-3-2 L’ascenseur a traction câble :

Les ascenseurs à traction à câbles sont les types d’ascenseurs que l’on rencontre le plus,

notamment dans les bâtiments tertiaires. fig2.4 ascenseur a cable

Ces ascenseurs à traction fonctionnent suivant un principe physique appelée le système a


contrepoids. Ce système est constitué principalement pour la cabine d’ascenseur qui se
déplace indépendamment et verticalement grâce à la différence de masse causé par le
contrepoids, le système est mis en mouvement grâce à un moteur asynchrone triphasé
alimenté généralement en 400v triphasé. C’est cette partie et l’assemble des composant
mécanique qui constituent la partie puissance de l’ascenseur que nous voulons étudier.
Chaque pièce qui le compose joue un rôle particulier dans le fonctionnement de l’assemble
nous allons en étudier quelques-unes tout en évitant de trop parler de la partie mécanique de
l’ascenseur.

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Etude de la commande d’un ascenseur

II-3-3 partie puissance :

II-3-3-1 La gaine :

La gaine d’un ascenseur n’est autre que le coffrage vertical dans lequel évolue la cabine. À
l’intérieur, sont fixés les guides du contrepoids et les rails verticaux que suit la cabine à la
montée et à la descente. Dans les constructions actuelles, la gaine est, la plupart du temps
maçonnée en béton . Dans les immeubles anciens, elle est souvent grillagée. On parle aussi de
pylône quand elle est tôlée. Le pylône peut être aussi vitré, en remplacement d’un ancien
pylône métallique, ou bien quand l’architecture du bâtiment prévoit des ascenseurs
panoramiques. Tout le mécanisme de l’ascenseur est alors visible de l’extérieur :

 les pattes qui supportent les guides, le limiteur de vitesse, le contrepoids constitué
d’un empilement de « gueuses », le système parachute… Chacun peut ainsi admirer la
belle mécanique qui fait marcher les ascenseurs.

II-3-3-2 La cabine :

fig 2.5 cabine

La cabine est l'élément principal de l'ascenseur. Les passagers voyagent à l'intérieur en


position debout, et c'est le seul endroit du système où peuvent accéder les passagers. Elle
comporte plusieurs éléments :

- Des portes coulissantes automatiques

Afin d'assurer la sécurité des passagers, les portes sont doubles lorsque la cabine est en face
d'un étage : une porte coulissante extérieure fixe est installée à chaque étage, isolant les
personnes extérieures sur le palier du puits de gaine et de la cabine éventuellement en
mouvement ; une porte coulissante intérieure à la cabine permet notamment d'éviter de
coincer ses doigts ou autre objet dans les grilles ou sur la paroi durant le trajet. Ces porte
garantissent la sécurité et sont en métal .A l’intérieur des portent des capteurs tracent des
faisceaux de lumière infrarouge et évitent d’écraser une personne qui entre dans la cabine au
dernier moment, tout ce qui le traverse déclenche un signal au niveau des moteurs des portes
lorsque ces derniers sont en marche ils activent une croix en caoutchouc qui actionne
l’ouverture des portes en fraction de seconde.

-Des systèmes d’alerte

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Etude de la commande d’un ascenseur

Ils sont utilisés notamment en cas de blocage de la cabine entre les étages. Une alarme de
sécurité fut installée dès les premiers ascenseurs, au départ sous forme de cloche mécanique.
Puis les alarmes électriques de type sirène apparaissent. Les ascenseurs furent équipés de
téléphones d'urgence à partir des années 1970. Aujourd'hui, un bouton d'alarme inclut les
deux systèmes, où il est nécessaire d'appuyer plusieurs secondes pour lancer l'appel d'urgence.
-Des caméras de surveillance
Plusieurs cabines sont équipées de telles caméras, parfois masquées derrière l'afficheur et
enregistrant en continu, permettant notamment de visualiser en cas de blocage de la cabine.
-bouton d’appel et de sélection d’étage
A l’extérieur de la cabine se trouvent les boutons d’appel permettant aux usager de faire venir
la cabine a leur niveaux et a l’intérieur se trouvent des boutons de sélection d’étage lesquels
permettent aux usagers de choisir l’étage auquel ils veulent accéder mais aussi des systèmes
de communication avec le centre de maintenance en cas de panne

Fig2.6 boutons intérieur cabine

II-3-3-3 Motorisation :
Sur le plan des performances de confort et de trafic, les différents types de motorisation
conviennent dans la plupart des cas. En effet, le dimensionnement de l’installation dépendant
surtout de la charge et de la vitesse à atteindre, la gamme disponible sur le marché est assez
large pour

fig 2. 7 treuil acenseur


Satisfaire l’ensemble des performances souhaitées, quel que soit le type de motorisation.

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Etude de la commande d’un ascenseur

Pour cette raison, on différentie plutôt les motorisations à traction en fonction des critères
principaux suivants :

 le rendement global,
 la performance énergétique,
 l’encombrement des équipements.

Les critères secondaires, mais néanmoins importants, prennent en compte le poids, , le niveau
acoustique, …Le rendement global de la motorisation influence le dimensionnement de
l’installation et les consommations futures. En effet, à puissance mécanique égale (pour
déplacer la charge), meilleur sera le rendement de la motorisation, moins :

 le surdimensionnement du moteur et de l’installation électrique sera important,


 les consommations énergétiques durant la vie de l’ascenseur seront grandes,
 les chutes de tension en ligne perturberont le réseau électrique interne voire externe.

On adopte une règle immuable en terme de rendement, plus les équipements de la


motorisation sont nombreux, moins bon est le rendement !

On sait que :

Pélectrique = Pmécanique / η global de motorisation


Où :

 Pmécanique est la puissance mécanique à l’arbre du treuil,


 η global de motorisation est le rendement de la motorisation. Le rendement global
de la motorisation :

η global = ηélectr_commande x ηélectr_moteur x ηmécan_réducteur x ηmécan_treuil


Le cas des moteurs à traction avec réducteur de vitesse, par rapport à la même motorisation
sans réducteur, montre que les intermédiaires occasionnent des pertes et, par conséquent,
réduisent la puissance mécanique disponible à la roue de traction pour une même puissance
électrique absorbée. Le tableau suivant permet de comparer les différents rendements globaux
en fonction du type de motorisation et en présence ou non d’un variateur de vitesse
électronique.

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Etude de la commande d’un ascenseur

fig2.8type de motorisation et rendement

Indépendamment du rendement global de la motorisation, la maîtrise de la performance


énergétique passe surtout par l’optimisation des courants de démarrage. En effet, le
fonctionnement des ascenseurs est plus une succession de démarrages et d’arrêts, où le
courant absorbé peut être très important, que de longues courses à courant nominal plus
réduit. Ceci est d’autant plus vrai que le trafic est intense; ce qui est le cas des bâtiments du
secteur tertiaire. Il va de soi, qu’à l’heure actuelle, le variateur de vitesse devient un gage de
performance énergétique certain et que de prévoir un nouveau projet de conception sans cet
équipement :

 priverait les utilisateurs d’un confort renforcé (démarrage progressif, mise à niveau
précise, …),
 occasionnerait des consommations inutiles et des appels de puissance pénalisants au
niveau de la pointe quart-horaire.

Le marché s’oriente vers les motorisations avec ou sans réducteur (“gearless”) mais équipés
d’un variateur de vitesse statique cumulant différents avantages comme :

 le contrôle permanent du couple et de la puissance en optimisant les courants de


démarrage et les consommations,
 la possibilité de renvoyer de l’énergie sur le réseau électrique durant le freinage,

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Etude de la commande d’un ascenseur

fig2.9 COMMANDE PAR VARIATEUR DE FREQUENCE

Sans tenir compte du rendement de la motorisation, la performance énergétique est en fait liée
principalement à la gestion des démarrages et des arrêts par le variateur de vitesse.

L’analyse effectuée par le CADDET (Centre for the Analysis and Dissémination of
Demonstrated Energy Technologies) sur les consommations d’une motorisation classique par
rapport à une motorisation innovante, a mis en évidence des différences énergétiques
importantes :

Type de motorisation
Paramètres
Traction classique Gearless
Vitesse de déplacement de la
1 1
cabine [m/s]
Charge de l’ascenseur [kg] 630 630
Puissance du moteur
5,5 3,3
électrique [kW]
Calibre de la protection
35 16
moteur [A]
Nombre de courses pour
27 444
3 mois

Consommation électrique
958 447
pour 3 mois [kWh/3 mois]

Fig 2.1 comparaison entre traction classique et gearless

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Etude de la commande d’un ascenseur

fig2.10 consommation d’énergie

Il est clair que l’économie est importante (53 %). Toutefois, pour être tout à fait neutre dans
l’étude, la motorisation sans réducteur de vitesse et équipée d’un variateur de fréquence,
devrait être comparée à une motorisation classique avec réducteur à vis sans fin, équipée aussi
d’un variateur de fréquence. Les économies seraient moins importantes mais tout de même en
faveur de la motorisation sans réducteur(GEARLESS), de par le meilleur rendement. Si on
reprend le graphique des rendements et qu’à la motorisation classique on adjoint un variateur
de vitesse de caractéristiques similaires (au niveau énergétique) à celles du “gearless”,
l’économie réalisée sur la gestion énergétique optimale du variateur de vitesse est de l’ordre
de 31 %. On a donc tout intérêt à envisager une motorisation sans réducteur.

II-3-3-4 Le Treuil :
Le treuil est le moteur de l’ascenseur. Il le fait bouger grâce à un système de câbles et de
poulies. Sur les anciens équipements le treuil était situé au-dessus de la gaine dans un local de
machinerie. Les treuils sur les ascenseurs récents sont installés à l’intérieur de la gaine et sont
de type « gearless »: L’arbre du moteur est en prise directe avec la poulie de traction. Les
pièces d’un treuil sont :

 Le réducteur

Motoréducteur : pour les « ascenseurs électrique à adhérence », il actionne la poulie et est


composé d’une roue hélicoïdale, d’une vis sans fin et d’un arbre lent

 de freins
 la poulie : elle engendre par adhérence l’action des câbles
 le moteur

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Etude de la commande d’un ascenseur

fig2.11 réducteur

Le treuil est constitué d’un cylindre appelé tambour qui est actionné par le moteur, d’un câble
qui s’enroule autour d’un cylindre (tambour) et qui est actionné par un moteur, il est fixé a
une de ces extrémités a l’étrier qui soutient la cabine, il passe sur la poulie du treuil et relié a
son autre extrémité relié au contre poids. Des calculs sont effectués pur déterminé le
contrepoids le plus adapté, pour ça on prend compte le poids de la cabine noté PCA et de la
charge maximale admissible PCH cela donne le poids du contrepoids PDU selon la formule
suivante :
PDU=PCA+(PCH/2)

II-3-3-5 Le Frein :
Le frein permet de d’arrêter le tambour, ce frein est constitué d’une mâchoire articulé qui
vient serrer le tambour, Lors d’un fonctionnement normal, il est commandé par un électro-
aimant. En cas de panne, nous pouvons le débloquer manuellement à l’aide d’un levier, ce qui
permet de déplacer la cabine lorsque des usagers sont bloqués dans celle-ci, par exemple en
cas de coupure de courant.

2.12 Frein moteur

II-3-3-6 Le contrepoids :

Le contrepoids est une charge mobile qui se situe à l’extrémité des câbles de traction et
permettant de contre balancer la cabine. En gros lorsque la cabine monte, le contrepoids

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Etude de la commande d’un ascenseur

descend et inversement lorsque la cabine descend le contrepoids monte. Il représente


l’équivalent du poids de la cabine et la moitié de sa charge maximale. Il permet de soulager le
moteur en diminuant l’effort fourni par celui-ci.

II-3-3-7 Les câbles :

Les câbles de traction des ascenseurs sont composés en général de fil d’acier très fin ou de
fibres synthétiques tressées en groupes de plusieurs fils, ces groupes peuvent même être
tressés ensemble pour former des câbles encore plus épais et donc résistants.

II-3-3-8 Les guides latéraux :

Ce sont des sortes de rail permettant de guider la cabine, cela évite la collision avec les murs.
Ils permet de bien guider la cabine et le contrepoids. Ces guides latéraux se trouvent tout au
long de la gaine.

II-3-3-9 calcul de la puissance nécessaire au moteur pour un


ascenseur :

Prenons par exemple le cas d’un ascenseur à traction au hasards voici les données :

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Etude de la commande d’un ascenseur

fig 2.13 ascenseur a traction

Chaine fonctionnelle
430v triphasé

Formule :
P=F x V

(Watt) (Newton) (m/s)


On calcule le poids de la cabine et de la charge moins celle du contrepoids pour connaître la
charge que le moteur doit mettre en mouvement :

m=m1-m2 = (670+630)-850=450kg

Nous convertissons alors cette masse en Newton; pour cela nous avons eu besoin d'utiliser la
formule suivante:

F(N)=m(Kg) x g
g est la constante de gravité terrestre (inutilisable pour les très hautes
altitudes)=9.81N/kg.

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Etude de la commande d’un ascenseur

Ce qui nous donne : 450 x 9,81 = 4414,5 N

On peut alors calculer la puissance nécessaire au moteur pour supporter la charge de


l’ascenseur rempli par 8 personnes:

4414,5 x 1,00=4414,5 Watts

II-3-3-10 vitesse :
Les ascenseurs résidentiels d'immeubles classiques ont des vitesses typiques de 0,6 m/s à 2,5
m/s, soit 2 à 9 km/h. Au-delà, les ascenseurs ont des vitesses relativement proportionnelles à
la hauteur des tours ou gratte-ciels :

 3 m/s, soit 1 étage/s (12 km/h) entre 15 et 30 étages


 4,5 m/s, soit 1,5 étage/s (16 km/h) entre 30 et 40 étages
 6 m/s, soit 1,8 étage/s (22 km/h) entre 40 et 100 étages (Tour Montparnasse 56 étages)
 9 m/s, soit 2,7 étage/s (33 km/h) entre 50 et 110 étages (Chicago,Toronto,Tour
Q1,Melbourne)

La vitesse ascensionnelle maximale peut atteindre 17 à 18 mètres par seconde, soit 60 km/h,
pour les ascenseurs équipant les tours les plus hautes telles que la tour 101 à Taipei, ou celle
de la nouvelle tour de Bürj à Dubaï. Mais dans ces cas les cabines doivent être pressurisées,
car au-delà de 11 m/s il y a des risques pour la santé. L'accélération nécessaire pour atteindre
la vitesse, est bien souvent constante et calibrée autour de +/- 1 mètre par seconde carré (1
m/s2), soit +/- 0,1 G, et d'autant plus durable que la vitesse est importante.

II-4- La partie commande :


L’armoire de commande est le cerveau de l’ascenseur. Elle est à la fois récepteur
d’informations et transmetteur d’ordres. Des capteurs présents sur la cabine lui indiquent, par
exemple, quand la cabine arrive à proximité de l’étage de sa destination afin qu’elle
commande au moteur de ralentir la course de la cabine avant son arrêt à l’étage prévu. Très
proche du moteur, elle est constituée d’une grosse boîte scindée en deux parties. La première,
destinée à la gestion des informations, fonctionne en basse tension, à 12 ou 24 V. La
deuxième, qui commande le moteur, fonctionne en triphasé à 380 V. Toutes les portes et tous
les organes de sécurité de l’ascenseur sont reliés en série à l’armoire de commande. Chacun
de ces éléments représente ainsi le maillon d’une chaîne : si l’un d’entre eux se bloque, tout le
système de l’ascenseur se place en arrêt complet d’urgence, ce qui constitue une sécurité en
cas d’anomalie dans le fonctionnement de l’appareil.

II-5 sécurité:

Les règlementations des ascenseurs ont évolué en fonction des technologies des différentes
époques depuis le XIXe siècle. Les ascenseurs ont en moyenne 25 ans d’âge. De ce fait, les
nouvelles règlementations actuelles transforment en grande partie les installations et les la loi

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Etude de la commande d’un ascenseur

impose qu’un ascenseur doit remplir plusieurs obligations au niveau de la sécurité de


l’appareil telles que :

- La fermeture des portes palières.

- L'accès sans danger des personnes à la cabine.

- La protection des utilisateurs contre les chocs provoqués par la fermeture des portes.

- La prévention des risques de chute et d'écrasement de la cabine.

- La protection contre les dérèglements de la vitesse de la cabine.

- La mise à la disposition des utilisateurs de moyens d'alerte et de communication avec un


service d'intervention.

- L'accès sans danger des personnels d'intervention aux locaux des machines, aux
équipements associés et aux espaces parcourus par la cabine.

- L'impossibilité pour toute personne autre que les personnels d'intervention d'accéder aux
locaux des machines, aux équipements associés et aux espaces parcourus par la cabine. Un
ascenseur a pour obligation de répondre à des dizaines de reformes de sécurité. En cas de non-
respect à l’une d’elles, des travaux de rénovation sont imposés au propriétaire.

les contrôles des ascenseurs sont imposés, ayant pour but de vérifier s’il y a respect de la
réglementation et si les travaux recommandés auparavant ont bien été effectué. Si ce n'est pas
le cas, le propriétaire est susceptible d'avoir des risques de pénalités. Ces normes de sécurité
sont donc à ne pas négliger, d’autant plus qu’elles sont indispensables pour la sécurité des
usagers.

II-6 COMMANDE D’UN ASCENSEUR :

II-6-1 Armoire de manœuvre :


Le contrôleur ou armoire de manœuvre:
Le contrôleur est un des composants les plus importants d'un ascenseur. C'est lui qui se charge
de mémoriser les appels et envoie la cabine ; c'est lui qui commande le démarrage et l'arrêt du
moteur, de l'ouverture de la porte cabine, etc. En fait, c'est le cerveau de l'ascenseur. Dans les
anciens model d’ascenseur il était constitué d’un assemblage de relais électromécaniques, et
de blocs de temporisation, et un appareille appeler sélecteur ; le tout étant assemblé suivant la

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Etude de la commande d’un ascenseur

logique câblée. Les ascenseurs modernes ont leurs armoires de manœuvre qui est constitué
de matériel électriques (des cartes électroniques et des relais).
II-6-2 La logique câblée :
La logique câblée permet de réaliser des conditions de fonctionnement dans un système
électrique. Elle est réalisée avec des composants reliés entre eux électriquement (fil ou circuit
imprimé) selon un schéma conforme au fonctionnement de l’équipement .La logique câblée
permet de définir la manière dont les contacts, capteurs relais électromécaniques devront être
branchés (en série et/ou en parallèle) afin que le système fonctionne dans les conditions
voulues.

II-6-2 système de control a relais :

II-6-2-1 Présentation système :

Fig 2.13 armoire de commande a relais électromécaniques

Ces systèmes électromécaniques utilisaient des contrôleurs logiques à relais de complexité


croissante pour contrôler la vitesse, la position de la cabine et l’ouverture et fermeture des
portes d'un ascenseur ou d'une rangée d'ascenseurs. Les ascenseurs avec des contrôleurs
logiques à relais ont un dispositif appelé "sélecteur". Les sélecteurs mécaniques utilisent des
systèmes d’interrupteur et de nombreuses pièces mobiles pour déterminer la position de la
cabine. Le sélecteur utilise des bandes magnétiques (souvent appelées ruban sélecteur) qui
sont fixées en haut de la cabine. Lorsque l'ascenseur se déplace, il en va de même pour la
bande, qui déplace les engrenages mécaniques sur le sélecteur. C’est un dispositif
électromécanique se trouvant dans la machinerie et qui montre la position de la cabine dans
la gaine. En utilisant les circuits électriques elle est reliée au capteur dans chaque étage. Et
joue un rôle important dans le transport de la cabine vers le niveau sélectionné.

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Etude de la commande d’un ascenseur

Fig 2.15 Sélecteur d’étage .

II-6-2-2 Fonctionnement :
Le circuit du contrôleur a relais est un peu complexe mais son fonctionnement est simple. Par
exemple dans le cas d’un ascenseur a 4 étages nous avons d’une part le circuit de puissance
constituer d’un moteur 2 sens de marche à deux vitesses et de l’autre nous avons le
circuit de commande constitué d’un transformateur qui abaisse la tension et d’un assemble
de contact et de relais relier chacune au boutons d’appel de la cabine (extérieur comme
intérieur), et aux interrupteur du sélecteur, chaque relais joue un rôle spécifique dans le
fonctionnement du système.

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Etude de la commande d’un ascenseur

Dans notre exemple la cabine doit monter jusqu’au 4eme étage .Lorsque le circuit de
commande est alimenté en courant, les relais RS et SC sont activés si les portes de la cabine
sont fermées.

Quand on appuie sur le bouton qui mène au 4eme étage (I4) , le contacteur de requête est
activé . Le contacteur de direction U et le contacteur de vitesse SR sont tous les deux excités,
le contacteur d’initialisation RS reste activé pendant des secondes à cause du condensateur
qui joue le rôle de temporisateur.

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Etude de la commande d’un ascenseur

Le contacteur de direction excite aussi la bobine qui active la fermeture des portes de la
cabine ; une fois que les portes de la cabine sont fermées, le relais grande vitesse HS est
activé et la cabine monte.

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Etude de la commande d’un ascenseur

Le capteur du niveau sélectionné est activé et l’interrupteur du sélecteur d’étage est fermé.
lorsque la cabine est presque arrivé au 4eme étage (il se trouve au 3eme étage), un
interrupteur dans le sélecteur d’étage s’ouvre . le contacteur de direction monté U continue
d’être alimenté en courant et le contacteur de grande vitesse HS est désactivé tandis que le
contacteur petite vitesse est LS est activé.

Une fois que la cabine a atteint le 4eme niveau, le capteur relié au sélecteur est activé, ce qui
provoque l’ouverture du contact du 4eme étage dans le sélecteur. Le moteur s’arrête et les
contacteurs de verrouillage des portes sont désactivés.

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Etude de la commande d’un ascenseur

II-6-2-3 Avantages/inconvénients :
Les avantages d’un armoire de manœuvre avec un système de contrôle a relais
électromécaniques :

 La robustesse d’un telle système de commande en effet ces systèmes ont vue le jour
depuis 1960 avec Otis qui la adapté dans certains immeubles bon nombre d’ascenseur
avec pour commande la logique câblée continue de fonctionner aujourd’hui
 Aussi l’environnement (température, poussière…etc) n’a presque aucun n’impact sur
le mécanisme de contrôle

Les seuls inconvénients d’un tel système sont :

 C’est un système très couteux et trop encombrant surtout si le nombre de niveau a


servir est important, par exemple si on a un ascenseur qui parcourt un immeuble de 50
étages le nombre de contacteur peut dépasser les 100 et il faudra une deuxième salle
de contrôle.
 Et aussi c’est un système peut flexible c’est-à-dire que si par exemple dans un
immeuble de 20 étages le client désir faire une extension et ajouté 10 étages de plus. il
faudra revoir tous le circuit de commande et apporté des modifications ce qui demande
beaucoup de temps et de ressources.

II-6-3 Commande par carte à microprocesseur/microcontrôleur :

II-6-3-1 Présentation système :

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Etude de la commande d’un ascenseur

Les ascenseurs dotés de contrôleurs à microprocesseur sont apparus pour la première fois en
1979 lorsqu’Otis a introduit l'ascenseur "Elevonic 101". Ce système d'ascenseur utilise un
microprocesseur pour contrôler tous les aspects du fonctionnement de l'ascenseur. Plus tard en
1981, Otis introduit un autre système d'ascenseur entièrement informatisé appelé ‘’Elevonic
401 ‘’.Au-delà de l'interaction avec les passagers, il existe une série de capteurs, de
contrôleurs, de séquences de fonctionnement et de calculs ou algorithmes en temps réel qui
équilibrent la demande des passagers et la disponibilité des cabines. Les capteurs d'ascenseur
fournissent des données sur les positions de la cabine, la direction de déplacement de la
cabine, la charge, l'état des portes, les appels de hall, les appels de cabine, les appels en attente
dans le hall et dans le couloir, le nombre de courses par cabine, les alarmes, etc. Les
contrôleurs d'ascenseur fabriqués dans les années 2000 ou avant sont généralement des
contrôleurs logiques programmables (API) qui peuvent être configurés pour une seule ou
plusieurs cabines en fonction du nombre d'arrêts et prenant en compte des interfaces de
surveillance, des synthétiseurs vocaux, etc. Le contrôleur peut également avoir une fonction
permettant de tester les systèmes sans arrêt de l'ascenseur.

fig 2.16 carte a microprocesseur

Les éléments composants cette carte de contrôle varient en fonction du type de mont de
charge et de la société fabricants la carte. En général il se compose :

 D’un microprocesseur qui effectue les calculs, dans ce cas dans la carte il est prévu
d’autre circuit intégré dont certains représentent les mémoires (RAM, EEPROM,
REGISTRE) et timer.
 Ou D’un microcontrôleur pour plus d’économie et de simplicité
 De résistance de protection et de tirage
 De LEDs indicateurs
 Des relais pour commander les éléments nécessitant un fort courant

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Etude de la commande d’un ascenseur

 Et un connecteur DB-9 pour utiliser des connections série de transmission de donnée


tel que le RS232/RS485 pouvant être utilisé pour communiquer avec la carte ou faire
du monitoring
 Et dans certains cas d’écran de visualisation LCD

Le langage utiliser pour programmer ces cartes de control est à la base le C mais pour plus de
simplicité et de facilité dans la maintenance certaines carte de contrôle sont fournis avec leur
propre logiciel de mise en service qui utilise les ports série RS232/RS485 et ne nécessitant de
connaissances en algorithme de programmation ce qui facilite le travail des ascensoristes
comme c’est le cas pour la carte de control ZERO MAX avec le logiciel LIFT 232.

II-6-3-2 Signal numérique :


Une des particularités des systèmes informatiques est que toute information est représentée
par des nombres, particulièrement par des nombres binaires. Il a été découvert dans les années
30 que l’état des relais électromécaniques pouvait être représenté par « vrais » active ou par
« faux » non active, il était possible d'effectuer des opérations logiques en associant le
nombre " 1 " pour "vrai" et "0" pour "faux". Ce codage de l'information est nommé base
binaire. C’est avec ce codage que fonctionnent les ordinateurs. Il consiste à utiliser deux états
(représentés par le chiffre 0 et 1 pour coder les informations. L'homme travaille quant à lui
avec 10 chiffres (0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8,9), on parle alors de base décimale.

 Le bit
Bit signifie "binary digit", c'est-à-dire 0 ou 1 en numérotation binaire. C'est la plus petite unité
d'information manipulable par une machine numérique. Il est possible de représenter
physiquement cette information binaire : - par un signal électrique ou magnétique, qui,
lorsqu'elle atteint une certaine valeur, correspond à la valeur 1. - grâce à des bistables, c'est-à-
dire des composants électroniques qui ont deux états d'équilibre (un correspond à l'état 1,
l'autre à 0) Avec un bit il est ainsi possible d'obtenir deux états: soit 1, soit 0. 2 bits rendent
possible l'obtention de quatre états différents (2*2). Suivant ce procédé on peut obtenir
plusieurs combinaisons avec de nombreux bits

 L’octet
L'octet est une unité d'information composée de 8 bits. Il permet de stocker un caractère, telle
qu'une lettre, un chiffre ... Ce regroupement de nombres par série de 8 permet une lisibilité
plus grande, au même titre que l'on apprécie, en base décimale, de regrouper les nombres par
trois pour pouvoir distinguer les milliers. Par exemple le nombre 1 256 245 est plus lisible que
1256245. Une unité d'information composée de 16 bits est généralement appelée mot (en
anglais word). Une unité d'information de 32 bits de longueur est appelée double mot (en
anglais double word, d'où l'appellation dword). Pour un octet, le plus petit nombre est 0

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Etude de la commande d’un ascenseur

(représenté par huit zéros 00000000), le plus grand est 255 (représenté par huit chiffre "un"
11111111), ce qui représente 256 possibilités de valeurs différentes.

Un kilo-octet (Ko) = 1000 octets

Un méga-octet (Mo) = 1000 Ko = 1 000 000 octets

Un giga-octet (Go) = 1000 Mo = 1 000 000 000 octets

Un téraoctet (To) = 1000 Go = 1 000 000 000 000 octets

 Les opérations
Les opérations arithmétiques simples telles que l'addition, la soustraction et la multiplication
sont faciles à effectuer en binaire.

II-6-3-3Le signal analogique :


Le monde physique est par nature analogique (dans la quasi-totalité des cas). Il est perçu via
des signaux analogiques (température, vitesse, etc.) qui peuvent être traités par des systèmes
analogiques, les grandeurs analogiques varient à l’intérieur d’une gamme ou un intervalle de
valeur. Ces signaux sont beaucoup plus utiliser en asservissement pour Controller la réponse
d’un système en fonction des consignes ou de variables externes. Les signaux analogiques
sont traités a l’intérieur d’un ordinateur après avoir été convertis en signal numériques grâce a
des CAN (convertisseur analogique numérique),

II-6-3-4 Architecture de base d’un ordinateur :

fig2.17 architecture simplifié ordinateur

Tous appareils électroniques fonctionnant a base de microprocesseur présente l’architecture


ci-dessus c’est l’architecture de base d’un ordinateur. elle est a la base des système
automatiques qui utilisent les données fournis par la consigne sous formes codé en numérique
pour effectuer des opérations logiques binaires et fournir des résultats qui seront exploiter
pour réaliser une taches spécifique nous distinguons 3 éléments majeurs :

 La CPU (central processing unit ) c’est le cerveau de l’ordinateur c’est elle qui
effectue les calculs logiques elle comprend :

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Etude de la commande d’un ascenseur

L’unité de commande : Elle permet de "séquencer" le déroulement des instructions.


Elle effectue la recherche en mémoire de l'instruction, le décodage, l'exécution et la
préparation de l'instruction suivante. L'unité de commande élabore tous les signaux de
synchronisation internes ou externes (bus des commandes) au microprocesseur.
L’unité arithmétique et logique (UAL) : C'est l'organe qui effectue les opérations:
Arithmétiques : addition, soustraction, multiplication, ... Logiques : et, ou, non,
décalage, rotation, .... Deux registres sont associés à l'UAL : l'accumulateur et le
registre d'état..
Le registres d’état :c’est grâce a elle que a chaque opération, le microprocesseur
positionne un certain nombre de bascules d'état. Ces bascules sont appelées aussi
indicateurs d'état ou drapeaux (status, flags). Par exemple, si une soustraction donne
un résultat nul, l'indicateur de zéro (Z) sera mis à 1. Ces bascules sont regroupées dans
le registre d'état On peut citer comme indicateurs: - retenue (carry : C) - retenue
intermédiaire (Auxiliary-Carry : AC) - signe (Sign : S) - débordement (Overflow : O) -
zéro (Z) - parité (Parity : P)

 La RAM : La mémoire vive, généralement appelée RAM (Random Access Memory,


mémoire à accès aléatoire), est la mémoire principale du système, c'est-à-dire qu'il
s'agit d'un espace permettant de stocker de manière temporaire des données lors de
l'exécution d'un programme. En effet le stockage de données dans la mémoire vive est
temporaire, contrairement au stockage de données sur une mémoire de masse telle que
le disque dur, car elle permet uniquement de stocker des données tant qu'elle est
alimentée électriquement. Ainsi, à chaque fois que l'ordinateur est éteint, toutes les
données présentes en mémoire sont irrémédiablement effacées.
 La ROM : La mémoire morte, appelée ROM pour Read Only Memory (mémoire à
lecture seulement) est un type de mémoire permettant de conserver les informations
qui y sont contenues même lorsque la mémoire n'est plus alimentée électriquement. A
la base ce type de mémoire ne peut être accédé qu'en lecture. Toutefois il est
désormais possible d'enregistrer des informations dans certaines mémoires de type
ROM.
 Les BUS : On appelle Bus, en informatique, un ensemble de liaisons physiques
(câbles, pistes de circuits imprimés, ...) pouvant être exploitées en commun par
plusieurs éléments matériels afin de communiquer. Les Bus ont pour but de réduire le
nombre de traces nécessaires à la communication des différents composants en
mutualisant les communications sur une seule voie de données. Dans le cas où la ligne
sert uniquement à la communication de deux composants matériels, on parle parfois de
port (port série, port parallèle, ...).
 Des entrées et sorties I/0 ( input/output) : qui permet au système de dialoguer avec
l’extérieur dont il reçoit des consigne et fournit des réponses.

II-6-3-5 Le microprocesseur :
II-6-3-6 Structure :

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Etude de la commande d’un ascenseur

Fig2.18 Structure d’un calculateur

L’élément de base d’un calculateur est constitué par l’unité centrale de traitement (UCT, CPU
: Central Processing Unit). L’UCT est constituée :
• d’une unité arithmétique et logique (UAL, ALU : Arithmetic and Logic Unit) : c’est
l’organe de calcul du calculateur ;
• de registres : zones de stockage des données de travail de l’UAL (opérandes, résultats
intermédiaires) ;
• d’une unité de contrôle (UC, CU : Control Unit) : elle envoie les ordres (ou commandes) `a
tous les autres ´éléments du calculateur afin d’exécuter un programme.
La mémoire centrale contient :
• le programme `a exécuter : suite d’instructions ´élémentaires ;
• les données à traiter.
L’unité d’entrées/sorties (E/S) est un intermédiaire entre le calculateur et le monde
extérieur. L’unité de transfert est le support matériel de la circulation des données. Les
´échanges d’ordres et de données dans le calculateur sont synchronises par une horloge qui
délivre des impulsions (signal d’horloge) `a des intervalles de temps fixes.
un microprocesseur consiste en une unité centrale de traitement (UAL + registres + unité de
contrôle) entièrement contenue dans un seul circuit intègre. Un calculateur construit autour
d’un microprocesseur est un microcalculateur ou un microordinateur.

II-6-3-7 Organisation de la mémoire centrale :

CNQP Page 43
Etude de la commande d’un ascenseur

fig2.19 organisation mémoire

La mémoire peut ˆêtre vue comme un ensemble de cellules ou cases contenant chacune une
information : une instruction ou une donnée. Chaque case mémoire est repérée par un numéro
d’ordre unique : son adresse.

II-6-3-8 Fonctionnement du microprocesseur :


Un microprocesseur exécute un programme. Le programme est une suite d’instructions
stockées dans la mémoire. Une instruction peut être codée sur un ou plusieurs octets. Format
d’une instruction :

Fig2.20 fonctionnement calculateur

II-6-3-9 Ordinateur a carte unique :


II-6-3-10 définition :
Un ordinateur à carte unique ou ordinateur mono carte ou ordinateur mono-carte (abrégé
parfois SBC, de l'anglais single-board computer) est un ordinateur complet construit sur
un circuit imprimé, avec un ou plusieurs microprocesseur(s), de la mémoire, des lignes
d'entrée/sortie (notée parfois I/O de l'anglais Input/Output) et d'autres éléments pour en faire
un ordinateur fonctionnel.
Contrairement à un ordinateur personnel classique, un ordinateur mono-carte ne possède
généralement pas d'emplacements dans lesquels on enfiche des cartes périphériques (carte
fille). Un ordinateur mono-carte peut être construit sur quasiment n'importe quel

CNQP Page 44
Etude de la commande d’un ascenseur

microprocesseur existant, et peut être construit à l'aide de composants logiques discrets ou à


l'aide de circuit logique programmable. Les modèles les plus simples, tels que ceux construits
par des amateurs de l'informatique et l'électronique, utilisent souvent de la mémoire RAM
statique et des processeurs à 8 ou 16 bits à faible coût.
II-6-3-11 applications :
Les ordinateurs mono carte sont rendus possibles par une haute densité en circuits intégrés sur
la carte. Une configuration mono carte est efficace économiquement car elle nécessite une
faible surface de circuit imprimé, peu de connecteurs et de circuits de gestion de bus qui
seraient nécessaires dans une configuration standard.Les ordinateurs à carte unique sont
séparés en deux catégories :
ceux équipés de slots entre autres connecteurs permettant d'ajouter des périphériques et
améliorations et les autres totalement intégrés (réellement mono carte) qui peuvent même être
équipés d'interfaces de communication avec l'utilisateur (écran, clavier, haut-parleurs, ...)
intégrés (certains Tablet PC ou ordi phones très intégrés entrent dans cette
catégorie).Embarquées, ces machines ne permettent pas l'ajout de cartes d'extensions
enfichables ( cartes filles, extensions de mémoire, ...). Leurs applications sont diverses,
les bornes de réservation de billets, les bornes d'arcade, les machines à sous, les DAB sont
quelques exemples communs, ces cartes jouent aussi un rôle dans l'industrie permettant de
faire communiquer les hommes et les machines (gestion de processus industriel, machines à
commande numérique, ...). Les ordinateurs à carte unique sont les aussi utilisés dans des
situations industrielles où ils sont utilisés en rack dans un format de contrôle de processus ou
dans un système embarqué au sein d'autres appareils pour assurer le contrôle et l'interfaçage
entre les différents périphériques. En raison du niveau très élevé d'intégration, et de la
réduction du nombre de composants et celui de connecteurs réduits, les SBCs sont souvent
plus petits, plus légers, plus économes en énergie et plus fiables qu'un système multicarte.
Dans les ascenseurs leurs rôles est de recevoir les informations venant des boutons de la
cabine (bouton de sélection d’étages, appel extérieur) et les signaux fournis par les capteurs
dans la gaine pour traiter de façon séquentiel et servir les clients dans la cabine au bon niveau
il joue aussi le rôle de régulateur de vitesse de la cabine a la monté ou a la descente avec une
manière beaucoup plus souple et efficace puisque certaine de ces sortie sont relier a un
Variateur de vitesse
II-6-3-12 avantages/inconvénients :
Les avantages d’un contrôleur à base de microprocesseur sont :
 D’un côté ils ne sont pas très couteux
 La maintenance est facile à effectuer
 En cas d’extension de l’immeuble il suffit juste de modifier le programme
 Ils ne prennent pas beaucoup d’espace
Les seuls inconvénients sont :
 Ils ne sont pas très résistant et ne peuvent pas durer 30ans ou plus
 ils sont très sensibles au variation des températures pour éviter cela ils sont montés sur
des boitiers de protection a l’intérieur desquels il y a tout un système de
refroidissement pour permettre le bon fonctionnement de la carte.

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Etude de la commande d’un ascenseur

fig 2.21 carte de contrôle YPU-A3

II-6-3-13 Variateur de vitesse électronique :

Un variateur électronique de vitesse est un dispositif convertisseur d’énergie électrique il


transforme une énergie électrique de fréquence fixe en une énergie électrique de fréquence
variable. il contrôle la vitesse d’un moteur électrique à courant alternatif en faisant varier
la fréquence et la tension, respectivement le courant, délivrées à la sortie de celui-ci. Leurs
applications vont des plus petits aux plus grands moteurs. ils permettent d'importantes
réductions de consommation d'énergie. Les progrès de l'électronique de puissance ont permis
de réduire le coût et la taille des variateurs de vitesse ces quatre dernières décennies. Les
variateurs de vitesse peuvent être soit basse tension, soit moyenne tension. Certains
fonctionnent en onduleurs, d'autres en redresseur/onduleur. Dans les armoires de commande
des ascenseurs, le variateur de vitesses est associé a certaine sortie de la carte de contrôle dans
l’armoire de commande. Des réglages sont effectuer dans le menue tel que la sélection de
vitesse du moteur d’entrainement a partir de certains niveau dans la gaine. Elle permet de
réguler la vitesse avec laquelle la cabine se déplace dans la gaine en fonction des données que
reçoit la carte de contrôle grâce aux différents capteurs placés tous le long de la gaine.

Fig 2.22 étage variateur de vitesse

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Etude de la commande d’un ascenseur

Fig 2.23 Altivar schneider dans armoire de commande d’ascenseur

II-6-3-14 capteur photoélectrique d’ascenseur :

Les détecteurs photoélectriques permettent la détection d'objets de toutes natures


(opaques, transparents, réfléchissants…) dans des applications industrielles et tertiaires les
plus diverses. La détection s’appuie sur les cinq systèmes de base suivants : barrage, reflex,
reflex polarisé, proximité, proximité avec effacement de l'arrière-plan. Les appareils
existent sous différentes formes : compacts, miniatures, su miniatures, à fibres optiques,
rectangulaires avec boîtier plastique ou métallique, ou cylindriques avec corps en plastique,
métal ou inox. La conjugaison des systèmes et des formes assure une adaptation optimale à
la nature de l'objet à détecter, à la place disponible et aux conditions d'environnement.

Fig 2.24 capteur photoélectrique

La détection est effective quand la cible pénètre dans le faisceau lumineux et modifie
suffisamment la quantité de lumière reçue par le récepteur pour provoquer un changement
d'état de la sortie. Elle s’effectue selon deux procédés : c blocage du faisceau par la cible, c
renvoi du faisceau sur le récepteur par la cible. Tous les détecteurs photoélectriques ont un
émetteur à diode électroluminescente (DEL) et un récepteur à phototransistor. Selon les
modèles de détecteurs et les impératifs applicatifs, l'émission se fait en lumière non visible
CNQP Page 47
Etude de la commande d’un ascenseur

infrarouge (cas le plus courant), en ultraviolet (détection de matériaux luminescents), en


lumière visible rouge ou verte (lecteurs de repères) et en laser rouge (grande portée et petite
focale). Pour insensibiliser les systèmes à la lumière ambiante, le courant traversant la DEL
émettrice est modulé de façon à obtenir une émission de lumière pulsée. Seul le signal pulsé
sera utilisé par le phototransistor et traité pour commander la charge.

fig 2.25 étage capteur photoélectrique


Ce sont ces capteurs qui permettront de détecter la position de la cabine dans la gaine et dans
certain système beaucoup plus complexe et luxueux, ils permettront de calculer la vitesse de
déplacement de la cabine dans la gaine .

II-8 Conclusion :

Nous avons finis l’étude scientifique dans notre deuxième chapitre qui est une étude générale
sur l’ascenseur nous avons retenue qu’ils existent plusieurs catégories d’ascenseur et que tous
n’ont pas le même mode fonctionnement .et le plus important de tous c’est la partie
commande qui est l’objet de notre étude , ils en existent deux catégories , les système de
commande a relais plus ancien et robuste mais encombrants et les système a de commande
par carte a microprocesseur (ordinateur a carte unique) plus efficace que les anciens armoires
a relais électromécaniques . Ceci nous aura permis d’acquérir de nouvelle notion dans les
technologies de l’automatisme.

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Etude de la commande d’un ascenseur

Chapitre III : Présentation de notre


système ascenseur 3 niveaux
III-1 Introduction :

Maintenant que nous avons terminé notre étude scientifique, nous avons maintenant les
notions essentiels sur le fonctionnement des ascenseurs et de la manière dont les actionneurs
obéissent à la partie commande du système cela va nous servir dans les chapitre suivant
notamment dans celui-ci. Nous allons procéder à la conception de notre ascenseur a 4
niveaux. Dans notre étude nous désirons seulement étudier la partie commande de l’ascenseur
nous supposerons que l’entreprise dans laquelle nous travaillons a un département mécanique
qui s’occupera de tous ce qui est aspect mécanique du système
(Dimensionnement du treuil et des câbles de traction etc…..) .

III-2 Cahier des charges :

Le système que nous allons étudier est simple notre ascenseur doit pouvoir parcourir 3
niveaux soit un bâtiment de 2 étages plus le raid de chaussée. Son fonctionnement nécessite
un assemble de mécanismes qui fonctionnent de façon coordonnée et automatique afin de
déplacer la cabine de l’ascenseur. Plusieurs fonctions devront être remplies :
 L’ascenseur doit prendre en compte les appels extérieurs et les mémorisent pour servir
l’étage correspondant.
 En fonction de la position de la cabine dans la gaine ascenseur notre doit indiquer la
position de la cabine à chaque niveau. Grace a groupe de 3 voyants sur chaque niveau.
 Les portes de la cabine doivent s’ouvrir et se fermer normalement et éviter de blesser
les passager pour ça une temporisation de 15s est lancé après chaque ouverture.

Si un <<usagers>> veut accéder a un étage il lui suffit d’appuyer sur un des boutons d’appel
monté ou descente (BM ET BD) situer a l’extérieur de la cabine. Par exemple une personne
veut a partir du raid de chaussée accéder au 2eme étage. Pour cela il lui suffit d’appuyer sur
un bouton d’appel monté BM0, si la cabine ne se trouve pas aux niveaux raid chaussée le
relais qui commande l’entrée logique L2 du variateur s’active pour faire descendre la cabine
jusqu’au niveau raid chaussée. Puis une fois que les portes de la cabine sont ouvertes une
temporisation de 12s est lancé le temps que la personne entre dans la cabine après les portes
se ferment. si le client sélectionne un étage ici le buttons 2eme étage l’ensemble treuil-moteur
entraine la cabine vers le haut par un système de traction a câble. Lorsque la cabine aura
atteint le 2eme étage le moteur s’arrête et les portes de la cabine s’ouvrent pour une même
durée de 12s avant d’attendre un autre appel.si il n’y pas d’autre appel la cabine reste au
niveau de son dernier parcourt. La commande de notre ascenseur sera gérer par une carte
arduino DUE par l’intermédiaire de relais vers le variateur de vitesse ATV31.
Les différents types d'ascenseurs publics

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Etude de la commande d’un ascenseur

 L'ascenseur de niveau 1 : la dimension de la cabine est de 1m × 1,25m - le poids


maximal autorisé est de 450 kg. Ce type d'ascenseur public ne peut accueil qu'un seul
fauteuil roulant.
 L'ascenseur de niveau 2 : la dimension de la cabine est de 1,10m × 1,40m - le poids
maximal autorisé est de 650 kg. Ce type d'ascenseur public permet d’accueillir 1
fauteuil roulant et d’autres usagers.
 L'ascenseur de niveau 3 : la dimension de la cabine est de 2m × 1,40m - le poids
maximal autorisé est de 1275 kg. Ce type d'ascenseur public peut accueillir 1 fauteuil
roulant ou 2, et plusieurs autres usagers.

Nous étudions un ascenseur de niveau 2.

III-3 choix des appareillages moteur :


 Plaque signalétique

Le moteur mis a disposition pour notre étude a les caractéristique suivante :

Puissance utile(pu en KW) 5,5

Fréquence(Hz) 50

Pôles 4

Nr ( tr/min) 1460

UΔ/UΥ(V) 400/660

IΔ/IΥ(A) 10,5/6,09

Protection IP55

Cos(ϕ) 0,86

Rendement(%) 87,7

Fig 3.1 plaque signalétique moteur asynchrone

 Couplage
Le moteur doit être adapté a une réseaux triphasé 230/400 donc le couplage adéquat
est un couplage triangle(Δ) .

 Puissance absorbée par le moteur :

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Etude de la commande d’un ascenseur

, .
ɳ = p= ɳ p= = 6321
.

p= 6321 w

ɳ : Rendement
pu : puissance utile
pa : puissance absorbée

 Puissance apparente réactive :


𝑸
tan(𝝋) = Q=p tan (𝜑) → Q= 6321 x tan(𝑐𝑜𝑠 (0,86))
𝑷

Q= 3751 VAR

 Puissance apparente :

S= UI x 400 x 10 ,5 = 7256

S=7274 VA

Maintenant que nous avons les données qu’il nous faut nous pouvons maintenant
choisir nos appareils de protection, pour cela nous allons nous référer au catalogue du
fabriquant.

 Choix du sectionneur
𝑷𝒂
L’intensité absorbée d’après nos calcul est : Ia =
√𝟑 𝒙𝑼𝒙𝑪𝑶𝑺(𝝋)
An :
Ia= = 10,60A
√ ,

Il faut alors un sectionneur qui peut supporter ce courant .

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Etude de la commande d’un ascenseur

La référence a choisir est le : LS1 D323

Maintenant que nous avons choisis notre sectionneur il reste à choisir les fusibles de
protection

La référence choisie est le : DF2 CA12

 Choix du contacteur de puissance

Nous avons besoin de contacteur pour moteur asynchrone a cage le contacteur sera de
type AC4

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Etude de la commande d’un ascenseur

Ce contacteur sera commandé par une tension de 24v alternative

La référence choisie est le LC1 D12B7.

 Choix du variateur
Le choix du variateur doit se faire en prenant en compte la tension du réseau et l’intensité
nominale du moteur et la puissance utile du moteur
Pu Variateur≥ Pu moteur

La référence du variateur adéquat pour le moteur est l’ATV31HU55N4.

III-4 paramétrage variateur:

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Etude de la commande d’un ascenseur

Le variateur mis a notre disposition est un ATV31 les paramètres que nous allons effectuer
sont :
RDY

SEt-

ACC

0,75

RDY

SEt-

DEC

0,75

RDY

I_/0-

tcc

2C

RDY

SEt-

HSP

45

Rdy

SEt-

LSP

25

Rdy

Fun-

PSS

PS4

LI4

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Etude de la commande d’un ascenseur

Rdy

Fun-

PSS

PS2

LI3

Rdy

Fun-

PSS

SP2

10

Rdy

Fun-

PSS

SP3

35

Rdy

Fun-

PSS

SP4

50

Rdy

SEt-

Ith

10,5

III-5 Le microcontrôleur arduino :


Arduino est la marque d'une plateforme de prototypage open-source qui permet aux
utilisateurs de créer des objets électroniques interactifs à partir de cartes
électroniques matériellement libres sur lesquelles se trouve
un microcontrôleur (d'architecture Atmel AVR comme l'Atmega328p, et d'architecture
ARM comme le Cortex-M3 pour l'Arduino Due). Les schémas de ces cartes électroniques
sont publiés en licence libre. Cependant, certaines composantes, comme le microcontrôleur
par exemple, ne sont pas sous licence libre. Le microcontrôleur peut être programmé pour
analyser et produire des signaux électriques, de manière à effectuer des tâches très diverses

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Etude de la commande d’un ascenseur

comme la domotique (le contrôle des appareils domestiques — éclairage, chauffage…), le


pilotage d'un robot, de l'informatique embarquée, etc.
III-5-1 entrées et sorties
Les entrées / sorties (I/O – input/output) représentent le moyen qu’a la carte arduino
d’interagir avec l’extérieur. Les sorties sont contrôlées par la carte, cela permet au programme
du microcontrôleur de déclencher des actions (allumer ou d’éteindre une LED, un ventilateur,
un moteur). Les entrées sont lues par le microcontrôleur, ce qui lui permet de connaitre l’état
du système auquel il est relié. Il y a deux sortes d’I/O : les I/O numériques, et les I/O
analogiques.

fig3.1 entrée digital arduino

Les entrées / sorties numériques ne peuvent prendre que deux valeurs, la valeur LOW (~
GND, 0 V), et la valeur HIGH (~ 5 V). La valeur d’un port numérique peut donc être codée
sur un bit, 0 ou 1, true ou false. Attention, le courant que peut délivrer un port digital en
sortie est limité à 40 mA : en demander plus peut endommager la carte ! Ce genre de situation
peut arriver si un port, déclaré comme une sortie, est directement relié à la masse (port GND)
avec une résistance très faible (un fil), et que le programme bascule la sortie en HIGH (5 V).
L’inverse est également dangereux (une sortie numérique reliée au port 5 V et basculée sur la
valeur LOW). Les sorties numériques ne peuvent pas fournir une grande puissance électrique
(40 mA max sur 5 V). On les utilise pour échanger des informations (par exemple les ports
D0 et D1 servent à la communication série avec l’ordinateur), ou pour déclencher des actions
: par exemple allumer une LED.

III-5-2 l’alimentations :
La carte arduino fournit des ports permettant d’accéder à certaines tensions de référence.
GND est la référence de la carte arduino par rapport à laquelle toutes les différences de
tension sont mesurées. Si la carte est reliée à l’ordinateur par un câble USB, cette tension est
celle de la terre. Les ports 5V et 3V3 donnent accès aux tensions de 5 V et de 3.3 V. Ces
tensions sont normalement régulées et précises. Une exception : quand la carte est branchée
sur un port USB sans alimentation externe, le port 5 V ne provient plus de la carte arduino
mais directement du câble USB, la tension de référence 5 V n’est alors plus aussi bien
régulée. VIN est la tension de l’alimentation externe, quand il y en a une. Attention : si vous
reliez directement le port 5 V au port GND (ou le port 3V3 au port GND, ou le port 5V au
port 3V3), vous provoquerez un court-circuit qui endommagera la carte !

fig3.2 alimentation arduino

III-5-3 entrées et sorties analogiques

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Etude de la commande d’un ascenseur

Une entrée analogique est une sorte de voltmètre : la carte lit la tension qui est appliquée sur
le port. Cependant le microcontrôleur ne travaille qu’avec des chiffres : il faut donc
transformer la tension appliquée en sa valeur numérique. C’est le travail du convertisseur
analogue/digital, dit « CAD ». Le CAD de la carte arduino travaille sur 10 bits : il accepte en
entrée une tension comprise entre 0 V et Vref une tension de référence, et fournit au
microcontrôleur un chiffre entier compris entre 0 et 1023 ( = 210 - 1). Une tension inférieure à
0 V est lue comme 0, une tension supérieure à Vref est lue comme 1023, une tension
intermédiaire est lue comme un entier entre 0 et 1023, avec une relation linéaire. La tension
Vref est 5 V par défaut, mais cette valeur peut être changée dans le programme.

fig3.3 entrée analogique arduino

La carte arduino ne possède pas de vraie sortie analogique, capable de produire une tension
d’une valeur arbitraire choisie par l’utilisateur. Certains ports numériques peuvent cependant
servir de sortie analogique en utilisant la technique de PWM (Pulse Width Modulation) : il
s’agit des ports 3, 5, 6, 9, 10 et 11 (signalés par un ~ sur la carte). Ces ports peuvent simuler
une tension entre 0 et 5 V en basculant rapidement entre leur état LOW (O V) et HIGH (5 V).
La valeur moyenne de la tension est alors 2.5 V si le port passe autant de temps dans un état
que dans l’autre, mais en changeant ce rapport, la valeur moyenne de la tension peut être
contrôlée de 0 à 5 V. La carte arduino est capable de faire varier la valeur moyenne de ces
ports avec une sensibilité de 8 bits : on fournit un chiffre entier compris entre 0 et 255 ( = 28 -
1), et le port délivre une tension moyenne entre 0 et 5 V (0 = 0 V, 255 = 5 V)

fig3.4 PWM

III-5-4 l’arduino Due :


L'Arduino Due est une carte microcontrôleur basée sur le processeur Atmel SAM3X8E ARM
Cortex-M3. Il s'agit de la première carte Arduino basée sur un microcontrôleur ARM core 32
bits. Il dispose de 54 broches d'entrée / sortie numériques (dont 12 peuvent être utilisées
comme sorties PWM), 12 entrées analogiques, 4 UART (ports série matériels), une horloge
84 MHz, une connexion compatible USB OTG, 2 DAC (numérique-analogique) , 2 TWI, une
prise d'alimentation, un en-tête SPI, un en-tête JTAG, un bouton de réinitialisation et un
bouton d'effacement. Avertissement: contrairement à la plupart des cartes Arduino, la
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Etude de la commande d’un ascenseur

carte Arduino Due fonctionne à 3,3V. La tension maximale que les broches d'E / S peuvent
tolérer est de 3,3 V. L'application de tensions supérieures à 3,3 V à n'importe quelle broche
d'E / S peut endommager la carte. La carte contient tout le nécessaire pour prendre en charge
le microcontrôleur; connectez-le simplement à un ordinateur avec un câble micro-USB ou
alimentez-le avec un adaptateur CA / CC ou une batterie pour commencer. Le Due est
compatible avec tous les boucliers Arduino qui fonctionnent à 3,3 V et sont compatibles avec
le brochage Arduino 1.0.

Fig 3.5 arduino atmega2560 et ses caractéristiques

III-5-5 le port USB :


Le port USB permet à la fois l’alimentation de la carte Arduino et la communication série
entre la carte et l’ordinateur. Une fois connectée, la carte Arduino apparaît dans le
gestionnaire de matériel de l’ordinateur, connecté à un port série (COM1, COM4, …). On
vérifie que l’IDE (le programme fourni par Arduino) est bien configuré pour dialoguer sur le
bon port COM (et pour le bon type de carte Arduino !). L’IDE permet de scanner le port
COM et de récupérer les messages éventuels de la carte.

III-11 Conclusion :

Nous venons de terminer la présentation de notre système dans ce chapitre et nous savons a
qu’elle démarche à suivre dans la réalisation des besoins tout en nous limitant a l’aspect
électrique de notre système l’aspect mécanique est gérer par un autre département. Dans ce
chapitre nous avons procéder au dimensionnement et au choix des appareillages moteurs.et
aussi nous avons présenté le microcontrôleur arduino qui sera utiliser pour piloter la partie
commande de notre système.

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Etude de la commande d’un ascenseur

CHAPITRE IV : conception et réalisation


d’un prototype à 3 niveaux (R+2)

IV-1 Introduction :
Dans ce chapitre nous allons procéder à la conception et réalisation de notre prototype
d’ascenseur. Il s’agit d’un prototype a 3 niveaux raid chaussée plus 2. La cabine sera
entrainée par un moteur asynchrone par l’intermédiaire d’un système moteur et de petits
câbles de traction. Dans la réalisation de ce prototype nous allons utiliser un variateur de
vitesse ATV11 .

IV-2 conception :

IV-2-1 Partie puissance :


La partie puissance de notre prototype sera composée d’une alimentation monophasée 220V Cette
alimentation monophasé va alimenter un variateur de vitesse ATV11 de notre prototype mais aussi la
partie

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Etude de la commande d’un ascenseur

220v

AD ARM arduino
due

R1 R2 R3 R4 R5 R6

KM1

ATV11

MAS

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Etude de la commande d’un ascenseur

IV-2-2 schéma de branchement carte arduino :


 Identification entrée et sortie
BM0 pin 13 Bouton Appel monté 0
BM1 pin 12 Bouton Appel monté 1
BD1 pin 11 Boutons appel descente étage 1
BD2 pin 10 Bouton appel descente étage 2
S0 pin 9 Bouton sélection raid chaussée
S1 pin 8 Bouton sélection étage 1
S2 pin 7 Bouton sélection étage 2
C0 pin 6 Capteur raid chaussée
C1 pin 5 Capteur 1er niveau
C2 pin 4 Capteur 2eme niveau
RL1 pin 22 Relais sens avant et contacteur freinage L1
RL2 pin 23 Relais sens arrière variateur L2
RL3 pin 24 Relais lampe H0
RL4 pin 25 Relais lampe H1
RL5 pin 25 Relais lampe H2
RL6 pin 27 Relais contacteur KM1

Schéma câblage carte arduino

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Etude de la commande d’un ascenseur

Capteur

Relais de connexion Vers


Buttons variateur et voyants
poussoirs
Carte Arduino
Dueleminanove

Fig 4.1 schéma de câblage entrée et sortie réalisé sous fritzing

IV-2-3 mise en place de l’organigramme simplifié:

Début

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Etude de la commande d’un ascenseur

Initialisation des entrées et


sorties et des bibliothèques

KM1=1

C0 C1 C2

H1=0 H2=0
H0=0

H0=1 H1=1 H2=1

Bm0 BD2
Bm1||Bd1
NOP
NOP
NOP

L1=1
L2=1

L1||L2=1

C2=1
C0=1 C1=1

NOP NOP NOP

L1=0 L1||L2=0
L2=0

S1 S2 S0 S2 S0 S1

NOP NOP NOP NOP NOP NOP

PORTE PORTE PORTE PORTE PORTE PORTE

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Etude de la commande d’un ascenseur

tempo tempo tempo tempo tempo tempo

L1=1 L1=1 L2=1 L1=1 L2=1 L2=1

VITESSE VITESSE VITESSE VITESSE VITESSE VITESSE

C1=1 C2=1 C0=1 C2=1 C0=1 C1=1

NOP NOP NOP NOP NOP


NOP

H1=1 H2=1 H0=1 H2=1 H0=1 H1=1

L1=0 L1=0 L2=0 L1=0 L2=0 L2=0

TEMPO TEMPO TEMPO TEMPO TEMPO TEMPO

PORTE PORTE PORTE PORTE PORTE PORTE

FIN

IV-2-4 élaboration du programme en langage C :

#define BM0 13 // déclaration des broches de capteur et button poussoir


#define BM1 12

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Etude de la commande d’un ascenseur

#define BD1 11
#define BD2 10
#define S0 9
#define S1 8
#define S2 7
#define C0 6
#define C1 5
#define C2 4
#define RL1 22 // L1
#define RL2 23 // L2
#define RL3 24 // LAMPE0
#define RL4 25 // LAMPE1
#define RL5 26 // LAMPE2
#define RL6_KM1 27 // KM1
boolean a ; // déclaration des variables de stockage d'état
boolean b;
boolean c ;
unsigned int x0 ;
unsigned int x1 ;
unsigned int x2;
unsigned int X0_BM0;
unsigned int X1_BM1;
unsigned int X1_BD1;
unsigned int X2_BD2;
unsigned int i ;
unsigned int k;
void fonction_appel_cabine();
void fonction_selection_etage();
void setup() // fonction d'initialisation
{

pinMode(BM0 , INPUT); // configuration des entrées et sorties


pinMode(BM1 , INPUT);
pinMode(BD1 , INPUT);
pinMode(BD2 , INPUT);
pinMode(S0 , INPUT);
pinMode(S1 , INPUT);
pinMode(S2 , INPUT);
pinMode(C0, INPUT);
pinMode(C1, INPUT);

CNQP Page 65
Etude de la commande d’un ascenseur

pinMode(C2, INPUT);
pinMode(RL1 , OUTPUT);
pinMode(RL2 , OUTPUT);
pinMode(RL3 , OUTPUT);
pinMode(RL4 , OUTPUT);
pinMode(RL5 , OUTPUT);
pinMode(RL6_KM1 , OUTPUT);
Serial.begin(9600);

}
void loop() // fonction principale programme boucle
{
digitalWrite(RL6_KM1, HIGH);
int VAR1 = digitalRead(RL1);
int VAR2 = digitalRead(RL2);
a = digitalRead(C0);
b = digitalRead(C1);
c = digitalRead(C2);
x0 = digitalRead(S0);
x1 = digitalRead(S1);
x2 = digitalRead(S2);
X0_BM0 = digitalRead(BM0);
X1_BM1 = digitalRead(BM1);
X1_BD1 = digitalRead(BD1);
X2_BD2 = digitalRead(BD2);

if (a == LOW)
{
digitalWrite(RL3, HIGH);
}
else
digitalWrite(RL3, LOW);

if (b == LOW)
{
digitalWrite(RL4, HIGH);
}

CNQP Page 66
Etude de la commande d’un ascenseur

else
digitalWrite(RL4, LOW);

if (c == LOW)
{
digitalWrite(RL5, HIGH);

}
else
{
digitalWrite(RL5, LOW);
}

fonction_appel_cabine() ;

fonction_selection_etage();
}
void fonction_appel_cabine()
{
if(X0_BM0==1)
{
i=1;
}
if(X2_BD2==1)
{
i=2;
}
if(X1_BM1==1)
{
i=3;
}
if(X1_BD1==1)
{
i=4;
}
delay(1);
switch(i)
{

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Etude de la commande d’un ascenseur

case 1 :
{
digitalWrite(RL2,HIGH);

if(a==LOW)
{
digitalWrite(RL2,LOW);
i=0;
}
}break;
case 2 :
{
digitalWrite(RL1,HIGH);
if(c==LOW)
{
digitalWrite(RL1,LOW);
i=0;
}
}break;
case 3 :
{
digitalWrite(RL1,HIGH);
if(b==LOW)
{
digitalWrite(RL1,LOW);
i=0;
}
}break;
case 4 :
{
digitalWrite(RL2,HIGH);
if(b==LOW)
{
digitalWrite(RL2,LOW);
i=0;
}
}break;
}
}

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Etude de la commande d’un ascenseur

void fonction_selection_etage()
{
if(x0==1)
{
k=30;
}
if((x1==1)&&(a==LOW))
{
k=31;
}
if((x1==1)&&(c==LOW))
{
k=32;
}
if(x2==1)
{
k=33;
}
delay(5);
switch(k)
{
case 30:
{
digitalWrite(RL2,HIGH);
digitalWrite(RL1,LOW);
if(a==LOW)
{
delay(100);
digitalWrite(RL2,LOW);
k=0;
}
}break;
case 31:
{
digitalWrite(RL1,HIGH);
if(b==LOW)
{
digitalWrite(RL2,LOW);
digitalWrite(RL1,LOW);
k=0;

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Etude de la commande d’un ascenseur

}
}break;
case 32:
{
digitalWrite(RL2,HIGH);
if(b==LOW)
{
digitalWrite(RL2,LOW);
k=0;
}
} break;
case 33:
{
digitalWrite(RL1,HIGH);
if(c==LOW)
{
digitalWrite(RL1,LOW);
k=0;
}

} break;
}
}

IV-3 Réalisation :
IV-3-1 Présentation prototype :
Maintenant que nous avons terminé la conception de notre prototype et que nous avons mis en
place l’organigramme et que nous avons acquis notre variateur de vitesse ATV11. Nous
pouvons passer au montage de notre maquette d’ascenseur a 3 niveau. Ce prototype est une
cabine en bois qui glisse dans une gaine en bois il a été réalisée par des étudiants de la

CNQP Page 70
Etude de la commande d’un ascenseur

promotion précédente mais ils n’ont pas pu le terminer.

Nous allons donc prendre ce même prototype et l’adapter a notre système de commande Le
moteur mis à notre disposition a les caractéristiques suivantes :
Tension(v) 230/400
Puissance (KW) 0,75

Cos(ɸ) 0,81

Intensité nominal(A) 3,3-3,35/1,9-1,92


Vitesse (tr/min) 1395
IP 55

Le variateur de vitesse ATV11 mis à notre disposition pour notre étude fonctionne en
monophasé et fournie une tension de 230 v entre phase. notre moteur devra donc être couplé
en triangle. Nous allons modifier le type d’entrainement qu’ils avaient choisi pour ce système.
 La partie puissance de notre système sera composée de la gaine et cabine en bois qui
sera complétée par un moteur asynchrone a cage de 0,75 kw.
 La partie commande de notre système sera composé d’une carte arduino atmega2560

CNQP Page 71
Etude de la commande d’un ascenseur

Les signaux d’entrées seront envoyés dans les broche de 4-13 ; quant aux sorties , elles
seront pris en compte par les broches de 22 -27 . les signaux de provenant de ces sortie
vont alimenté 6 relais de 5v/230v pour commander les prés actionneurs et voyants

Les Relais RL1 et RL2 vont etre relier respectivement aux bornes L1 et L2 du variateur de
vitesse , la borne 15+ va etre connecté au borne com des deux relais , lorsque le relais RL1
sera active il va commandé la borne L1 , notre variateur qui est configuré pour fonctionner en
2 fils (2C) dans le menu FUN →tCC →AtC →2C va faire tourne le moteur vers le sens
avant ce qui va faire monter la cabine . Dans le cas où l’on veut la descente de la cabine L2

CNQP Page 72
Etude de la commande d’un ascenseur

(active) le moteur va tourner dans le sens contraire ce qui entraine la descente de la cabine
vers le niveau voulue. Tout en respectant le programme établit. Des capteurs photoélectriques
seront placé dans les 3 niveaux de la gaine .

IV-3-2 Transfert du programme :


Avant de fixer la carte arduino sur le panneau de commande nous devons d’abord lui
envoyer le programme de commande conforme a l’organigramme que nous avons élaborer
en IV-2-3. Le chargement du programme en arduino est très facile la seul chose dont nous
avons besoins est d’un câble USB que nous allons connecter a notre ordinateur l’autre
bout sera connecter au port USB de la carte arduino une fois fait , il suffit juste de cliquer
le logiciel de programmation de cliquer en haut sur la flèche(televerser) qui envoie le
programme .

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Etude de la commande d’un ascenseur

IV-3-3 Liste et cout des matériels :


Kit arduino atmega2560 37500frc cfa
Carte arduino due 12500frc+livraison
4 capteurs photoélectriques 4000frc+livraison = 6000frc cfa
6 relais 5v/230v 6000frc+livraison= 8000frc cfa
Cabine + gaine en bois Fabriquer dans le département
menuiserie du CNQP
Paquet de fils male femelle 3000frc
impression 12500
Total du matériel acheté 79000frc cfa

IV-4 Conclusion :

Nous venons de finir l’étude de notre dernier chapitre qui porte sur la conception et la
réalisation de notre prototype a 3 niveaux. Il ne reste plus qu’à aller le mettre en marche pour
voir le résultat.

CNQP Page 74
Etude de la commande d’un ascenseur

Conclusion générale

L’objectif principale de ce mémoire était l’étude de la commande des ascenseurs en général


nous ne sommes pas entré dans les détails purement mécaniques et électroniques. Nous avons
vu que l’ascenseur est un exemple parfait d’un système automatisé avec les différentes parties
tel que la partie opérative composée de la gaine, la cabine, le treuil, et le contrepoids. Et aussi
les deux types de commande circuit a relais et la commande par microprocesseur ce qui nous
renvoie aux deux types de logique que nous connaissons en automatisme ; la logique câblée et
la logique programmée. C’est ainsi que se termine notre étude sur la commande des ascenseur
qui sont des moyens de transport dont la conception technologique ne cesse d’être amélioré
surtout en ce qui concerne la commande. Mais tous cela c’est pour bien sur augmenter le
confort des clients. Cette étude nous aura permis de mieux appliquer les notion que l’on a
appris au cours de notre formation en BTS ,la seul difficulté que nous avons rencontré c’est le
fonctionnement de la carte à microprocesseur , raison pour laquelle dans notre programme
arduino nous avons pas inclus la gestion des priorité, c’est pourquoi qu’on se demande si il
n’est pas possible de le remplacer par un automate programmable industriel(API) tout en y
ajoutant une fonction de gestion des priorité d’appel .

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Etude de la commande d’un ascenseur

Webographie :

https://klervithuault.wixsite.com/tpe-ascenseurs/ascenseurs-lectriques.................page1
https://www.baticopro.com/guides/le-fonctionnement-d-un-ascenseur.html............page1
https://energieplus-lesite.be/techniques/ascenseurs7 ............................................page1
https://www.youtube.com/................................chaine kone
https://www.researchgate.net/post/What_programming_language_is_used_for_control_of_ele
vator_VVVF_drives

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