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SOMMAIRE
DEDICACE
REMERCIEMENT
INTRODUCTION GENERALE…………………………………………………………………
CHAPITRE I : PRESENTATION DU GROUPE OCP &APERCU SUR LE LIEU DE STAGE :
I.Présentation du Groupe OCP…………………………………………………………………
I.1. Introduction………………………………………………………………………………
I.2. Historique……………………………………………………………………………….…
I.3. Carte géographique des mines de phosphates au Maroc…………………………………
I.4. Domaine d‟activités………………………………………………………………………
I.5. Caractère juridique de L‟OCP……………………………………………………………
I.5.1. Des organes de conception, de gestion et de contrôle……………………………
I.5.2.Des organes d‟exécution……………………………………………………………
I.5.3.Les filiales …………………………………………………………………………
I.6. Les chiffre clés…………………………………………………………………………
I.7. Personnel du groupe OCP…………………………………………………………………
I.8. Fiche d‟identité…………………………………………………………………………
II. Périmètre de travail …………………………………………………………………………
CHAPITRE II : DESCRIPTION DE LA CHAUDIERE :
I. Introduction……………………………………………………………………………………
II. Chaîne de déminéralisation……………………………………………………………………
III. Description de la chaudière……………………………………………………………………
III .1. Constitutions de la chaudière……………………………………………………………
III .2. Processus de contrôle de sécurité………………………………………………………
III .2.1. Les sécurités principales…………………………………………………………
III .2.2. Les sécurités secondaires…………………………………………………………
III .2.3. Contrôle et régulation du circuit eau-vapeur……………………………………
III .2.4. Contrôle et régulation de la combustion…………………………………………
III.2.5. Le ramonage………………………………………………………………………
III.3. Les chaines de retour……………………………………………………………………
III .4. Les paramètres de marche de la chaudière……………………………………………
III.5. Conduite de la chaudière………………………………………………………………
III .6. Fiche technique de la chaudière………………………………………………………
IV. Principe de Fonctionnement…………………………………………………………………
IV.1. L‟aspect de la combustion……………………………………………………………
IV.2. Triangle du feu…………………………………………………………………………
IV. Conclusion……………………………………………………………………………
CHAPITRE III : CAHIER DE CHARGES :
I. Introduction……………………………………………………………………………………
I.1. Contexte du projet…………………………………………………………………………
I.2. Objectif du projet…………………………………………………………………………
II. Analyse fonctionnelle…………………………………………………………………………
II.1. Diagramme Bête à corne………………………………………………………………
II.2. Diagramme "Pieuvre" ou graphe des interactions………………………………………
II.3. Fonctions de service……………………………………………………………………
III. Diagramme FAST (Function Analysis System Technique) ……………………………………
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Rapport de stage de fin d’étude
IV. Conclusion……………………………………………………………………………………
CHAPITRE IV : étude critique de la chaudière BENI-IDIR.
I. Etude critique de la chaudière……………………………………………………………
I.1. Introduction……………………………………………………………………………
I.2.Etude des boucles de régulation………………………………………………………
I.2.1.Détermination de grandeurs commandées dans la chaudière……………………
I.2.2.Détermination des grandeurs à commander dans la chaudière…………………
I. 3.Etudes de l‟ancien Automate TSX 47/20……………………………………………
I.3.1.Les principaux caractéristique de la partie contrôle commande…………………
I.4.répartition des pannes par équipement et l‟analyse des causes des anomalies…………
I.4.1. Répartition des pannes par équipements…………………………………………
I.4.2. Analyse des causes des pannes……………………………………………………
I.5.Conclusion……………………………………………………………………………
CHAPITRE V : Automatisation des installation a superviser
I. Introduction……………………………………………………………………………
II. Actions de rénovations des automatismes de la chaudière………………………………
III. Elaboration des chaînes de régulations……………………………………………………
III.1.Les chaines de régulation proposés……………………………………………………
III.2. Capteurs & Actionneurs proposés……………………………………………………
III.3. La sécurité des pompes………………………………………………………………
IV. Automatisation des installations à superviser………………………………………………
IV.1. Introduction……………………………………………………………………………
IV.2. Grafcets de fonctionnements réalisés…………………………………………………
IV.2.1. Démarrage de chaudière………………………………………………………
IV.2.2. Grafcet principal………………………………………………………………
IV.2.3. Inventaire des entrées sorties…………………………………………………
IV.3.Choix de l‟automate programmable……………………………………………………
IV.3.1. Etude de la partie supervision prévue…………………………………………
IV.3.1.1. Description du système de supervision………………………………
IV.3.1.2. Choix du matériel……………………………………………………
IV.4. Réingénierie de la partie contrôle et commande de la chaudière d‟UB………………
IV.4.1. Présentation du système………………………………………………………
IV.4.1.1. STEP 7…………………………………………………………
IV.4.1.2. La supervision…………………………………………………………
IV.4.1.3. La communication avec le logiciel WINCC…………………………
IV.4.1.4. Réseau de communication de la chaudière……………………………
IV.5. Liste du matériel nécessaire à la rénovation de l‟automatisme………………………
IV.6. Evaluation économique du projet……………………………………………………
IV.6.1. Introduction…………………………………………………………………
IV.6.2 Coût du matériel……………………………………………………………
IV.6.3. Le coût de développement (Cd) ………………………………………………
IV.6.4. Le coût total du projet…………………………………………………………
IV.7 Gains escomptés suite à la réalisation du projet de supervision………………………
IV.8. Conclusion……………………………………………………………………………
CONCLUSION ET SUGGESTIONS……………………………………………………………
CONCLUSION GENERALE……………………………………………………………………
WEBOGRAPHIE………………………………………………………………………………
BIBLIOGRAPHIE……………………………………………………………………………
ANNEXE………………………………………………………………………………………
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Rapport de stage de fin d’étude
DEDICACE
REMERCIEMENT
Avant d’aborder le développement de ce rapport, nous avons
l’honneur de présenter nos sincères remerciements à Mr. le Directeur de
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Rapport de stage de fin d’étude
l’OCP de nous avoir permis d'effectuer notre stage au sein d'une entreprise
de taille telle que OCP.
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Rapport de stage de fin d’étude
L‟industrie occupe une place prépondérante et joue un rôle crucial dans l‟économie
des nations, grâce aux offres d‟emplois qu‟elle procure, à sa valeur ajoutée ainsi que sa
participation dans le produit intérieur brut. C‟est pour cela que les pays accordent plus
d‟importance à ce secteur vital par le truchement d‟efforts logistiques et humains.
Le Maroc n‟échappe pas à cette règle même s‟il a une industrie émergente dont le groupe
Office Chérifien des Phosphates tire la locomotive, vu la valeur du phosphate dans les
marchés internationaux. De ce fait, notre Projet de Fin d‟Etude s‟est déroulé au sein de
l‟unité de BENI-IDIR du groupe OCP.
Cette unité s‟occupe de sécher le phosphate grâce aux fours sécheurs. Il utilise le
Fuel pour produire la chaleur nécessaire au séchage. La production de la vapeur utilisée
pour le conditionnement du fuel dans l‟usine de BENI-IDIR, est assurée par deux
chaudières à tubes d‟eau d‟une capacité nominale de 10T/H, d‟une température de 175°C
et d‟une pression de 7 bars chacune.
Pour mener à bien ce projet, nous avons scindé notre travail en cinq chapitres. Dans
le premier, nous avons présenté le Groupe OCP et donné un aperçu sur le périmètre de
travail: l‟unité de BENI-IDIR. Ensuite, nous avons décrit la chaudière ainsi que ses
équipements. Puis, nous avons fait une étude théorique pour établir le cahier de
charges. Le quatrième chapitre présente l’étude critique des boucles de
régulation et de l’ancien automate installé dans la chaudière la chaudière, et Enfin,
nous avons abordé à la proposition des améliorations par l’élaboration des chaines de
régulation, l’automatisation & la supervision de la chaudière.
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Rapport de stage de fin d’étude
Chapitre N°1 :
PRESENTATION
DU GROUPE OCP &
APERCU SUR LE LIEU
DE STAGE
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Rapport de stage de fin d’étude
I. Présentation du Groupe OCP :
I.1. Introduction :
Les origines de L‟Office Chérifien des Phosphates remontent à 1920 et depuis lors il détient
le monopole de la recherche, de l‟exploitation, de la valorisation, de la commercialisation des
phosphates et de leurs dérivées au Maroc. Les besoins mondiaux en phosphates et la rude
concurrence des autres pays ont poussé l‟OCP à se doter des moyens de production et des
technologies de pointe ; ainsi il se hisse aujourd‟hui au rang de premier exportateur mondial de
phosphates.
Le groupe OCP est une entreprise semi-publique sous contrôle de l‟état, mais il agit avec le
même dynamisme et la même souplesse qu‟une grande entreprise privée servant a l‟état
marocain tous les droits de recherche et d‟exploitation des phosphates. Il est géré par un
directeur général et contrôlé par un conseil d‟administration présidé par le premier ministre.
Le groupe OCP est inscrit au registre de commerce et soumis sous le plan fiscal aux mêmes
obligations que n‟importe qu‟elle entreprise privée (impôts sur les salaires, taxes sur
l‟exportation…), et chaque année, le groupe OCP participe au budget de l‟état par versement de
ses dividendes.
I.2. Historique :
Les phosphates marocains sont exploités dans le cadre d‟un monopole d‟État confié dès
1920 à l‟Office Chérifien des Phosphates, devenu Groupe OCP en 1975 et Société Anonyme le
22 janvier 2008. Mais c‟est le 1er mars 1921 que l‟activité d‟extraction et de traitement démarre
à Boujniba, dans la région de Khouribga.
En 1965, avec la mise en service de Maroc Chimie à Safi, le Groupe devient également
exportateur de produits dérivés. En 1998, il franchit une nouvelle étape en lançant la fabrication
et l‟exportation d‟acide phosphorique purifié.
Depuis sa création, le groupe OCP a connu une large évolution. Les étapes les plus
importantes dans son évolution sont :
1920 : Création du groupe OCP le 7 Août.
1921 : Début des exploitations en souterrain dans la région d‟Oued-Zem sur le gisement des
Oulad Abdoun le 3 Mars.
1931 : Début des exploitations en souterrain à Youssoufia.
1954 : Démarrage des premières installations de séchage Youssoufia.
1961 : Mise en service de la première laverie à Khouribga.
1962 : Introduction de la mécanisation de souterrain à Youssoufia le 19 septembre.
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Rapport de stage de fin d’étude
1965 : Création de MAROC CHIMIE et Extension de l‟extraction à ciel ouvert à la mine de
MERAH- EL AHRACH (Khouribga).
1965 : Démarrage du complexe de séchage de BENI-IDIR.
1967 : Introduction de la mécanisation du souterrain à Khouribga.
1969 : Entrée en exploitation de la première recette de phosphate noir à Youssoufia.
1974 : Lancement des travaux pour la réalisation du centre minier de Benguérir.
1975 : Création du groupe OCP.
1981 : L‟OCP entre dans le capital de la société PRAYON (Belgique).
1982 : Démarrage du complexe de séchage d‟Oued-Zem.
1994 : Démarrage du projet minier de Sidi Chennane.
1997 : Accord « OCP-Grande Paroisse » pour l‟utilisation de l‟usine de Rouen.
1998 : Le groupe OCP obtient le Prix National de la Qualité.
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Rapport de stage de fin d’étude
I.4. Domaine d’activités :
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Rapport de stage de fin d’étude
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Rapport de stage de fin d’étude
I.5.1. Des organes de conception, de gestion et de contrôle :
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Rapport de stage de fin d’étude
Marphocéan : Créé en 1973, Marphocéan est parmi les grands transporteurs d'acide
phosphorique au monde. S'appuyant sur une flotte de quatre navires chimiques d'une capacité
totale de 96.350 TPL, il assure actuellement le transport d'environ 11% des exportations du
groupe OCP.
Cerphos : Centre d‟Études et de Recherches des Phosphates Minéraux, Créé en 1975, le
CERPHOS mène des recherches sur les minerais, et en particulier les phosphates. Ses activités
portent aussi bien sur la connaissance, l‟exploitation et la valorisation des gisements, que sur les
produits et procédés mis en œuvre dans l‟industrie. Au fil des années, ces activités se sont
élargies à des domaines liés à la corrosion, à l‟assistance en matière de qualité et à la
préservation de l‟environnement...
Star : Société de Transport et d‟Affrètement Réunis , La Star a été créée en 1932, mais est
devenue une filiale de l‟OCP en 1960. Elle participe aux affrètements des navires pour les
exportations du Groupe OCP et pour ses importations de matières premières (soufre,
ammoniaque et potasse). Son volume d‟activité annuel dépasse les 5 millions de tonnes.
Société de Transports Régionaux : La Sotreg assure le transport du personnel du Groupe
OCP. Elle dispose pour cela d‟une importante flotte de cars.
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Rapport de stage de fin d’étude
Catégories Effectifs Structure en %
OE (Ouvriers et Employés) 12 810 69 %
TAMCA (Techniciens, 4760 26 %
Agents de Maîtrise et Cadres
administratifs.)
Hors-cadre (ingénieurs et 857 5%
assimilés)
Total 18427 100 %
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Rapport de stage de fin d’étude
Après stockage au niveau du parc humide, le phosphate est déstocké par les roues pelle
pour alimenter les 8 fours de l‟usine de séchage. Le produit séché et criblé est ensuite acheminé
vers les stocks secs ou directement vers la station de chargement de trains, tandis que le refus
empreint les axes de mise à terril. Une partie du produit séché est enrichi au niveau de l‟usine
d‟enrichissement à sec.
Le synoptique suivant montre les différents secteurs constituant l‟usine de séchage de BENI-
IDIR. Ces secteurs sont équipés de plusieurs installations, comme le montre la figure N°4:
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Rapport de stage de fin d’étude
Le produit brut traité au sein de l‟unité de séchage est fourni par la zone centrale, le parc
EL WAFI et le carreau TS du secteur DAOUI.
Le produit humide est criblé à une maille de 15x50 mm avant d‟être stocké au parc humide
constitué de quatre stocks. La capacité totale du stockage est de 200 000 tonnes. Par le biais de
quatre roues-pelles R1, R2, R3 et R4, le produit est acheminé vers l‟atelier de séchage à travers
les convoyeurs RH1, RH2, RH‟1, RH‟2, RH3, RH4, P1 et P2, en passant par les trois trémies
TH1, TH2 et TH3 dotées des extracteurs A1, A2, A3 et A4 et A5.
Le produit est acheminé ensuite vers les huit fours sécheurs, via les convoyeurs QF, KC,
QG1 à QG7 et KD1 à KD7. Chaque four est équipé d‟une trémie de capacité 100 m3. Le
phosphate humide est soutiré de la trémie d‟alimentation à l‟aide d‟un extracteur à débit réglable
par variateur de vitesse KE1 à KE8 et introduit directement dans le tube sécheur.
Le produit séché est manutentionné par deux axes, axe Q (QH et QI) et axe K (KG et KH),
pour être criblé à la maille 6x6 mm au niveau de la station de criblage constituée de 4 cribles
KL1 à KL4, alors que les fines sont transportées directement vers la mise en stock par le biais
des convoyeurs KF1-KF8 et RP1-RP2.
Le produit criblé rejoint la mise en stock du circuit sec via les bandes transporteuses QM,
KN, QM1, KN1, QR et KV pour un stockage dans l‟un des trois stocks du sec disponible QO,
QS ou KP. Tandis que le refus est acheminé vers la mise à terril, via le convoyeur MA, où les
stériles sont stockés.
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Rapport de stage de fin d’étude
Chapitre N°2 :
DESCRIPTION
DE LA CHAUDIERE
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Rapport de stage de fin d’étude
I. Introduction :
La chaudière est au cœur de tout réseau de vapeur, d‟une manière générale, la chaudière
transforme l‟eau en vapeur par l‟intermédiaire d‟un faisceau tubulaire lui-même chauffé par la
combustion d‟un carburant (gaz, fuel,…) et d‟un comburant (air,...).
Pour tirer pleinement profit de la chaudière, et obtenir le maximum d‟énergie tout en
minimisant la corrosion du générateur de vapeur et des conduites, l‟eau doit être préalablement
traitée.
A L‟usine de séchage de BENI-IDIR, l‟eau est traitée grâce à deux chaines de
déminéralisation (fonctionnant en alternance), cette déminéralisation a pour but principal d‟éviter
au niveau des chaudières les phénomènes de la précipitation de certains sels peu solubles, la
corrosion et le primage(l‟entraînement d‟eau et de matières minérales dans la vapeur).
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Rapport de stage de fin d’étude
fragilité caustique. Cette corrosion se caractérise par une attaque préférentielle des tôles aux
endroits sensibles tels les points de soudure et les mandrinages.
Le primage :
Le primage est l‟entraînement d‟eau et de matières minérales dans la vapeur. Il est
d‟autant plus dangereux :
– Que le poids des gouttelettes contenues dans la vapeur est élevé
– Que les gouttelettes sont initialement plus chargées en sels. Autrement dit. Que l‟eau de
chaudière a une salinité totale ou un taux de matières en suspension plus élevé.
Le primage occasionne des chocs thermiques dans les surchauffeurs, c‟est ainsi qu‟on
procède à des purges dans les chaudières pour éviter ce phénomène. Mais il y a, en contre partie,
une perte d‟énergie qui accompagne ces purges.
Collecteur de
vapeur
Chambre de combustion
ou foyer
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Rapport de stage de fin d’étude
Figure N°6: Schéma représentatif de la chaudière
L‟usine de séchage de BENI-IDIR a besoin de la vapeur pour assurer le réchauffage du
fuel. Pour cela l‟usine dispose d‟une chaufferie équipée de deux chaudières à tube d‟eau.
Cette chaudière est de type multitubulaires dans lesquelles l'eau circule à l'intérieur des
tubes qui sont chauffés extérieurement par la chaleur produite par la combustion du fuel
pulvérisé.
La chaudière à vapeur d‟eau se compose généralement de quatre parties principales :
Chambre de combustion ou foyer.
Générateur de vapeur (ballon supérieur, ballon inférieur et faisceaux tubulaires).
Appareils auxiliaires.
Appareils de sécurité.
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Rapport de stage de fin d’étude
Allumage par torche
ventilateur de soufflage pour le ramoneur (nettoyage des tubes vaporisateurs)
Manomètre de contrôle de pression
Manostat vapeur
Thermomètres de contrôle de température de fuel d‟alimentation et de la cheminée
Contrôleur de niveau
Brûleur à pulvérisation mécanique
Deux soupapes de sécurité
Portes de visite pour accès au foyer
ventilateur de balayage
Fin de course retour fuel
Fin de course rapport air-fuel
pressostat
Appareils de sécurité :
2 soupapes de sécurité (quand la pression atteint un maximum fixé (le premier taré sur
11.5 bar et le deuxième taré sur 12 bar), la soupape laisse échapper la vapeur).
Deux contrôleurs de niveau de l‟eau (magne-trole et régulateur pneumatique).
Deux pressostats pour la pression vapeur d‟eau(si P>10.7 bar la chaudière déclenche).
Un thermomètre pour la température fuel.(si T°>120°C les 3 vannes (by-pass)
réchauffeurs fermer manuellement)
Un pressostat pour la pression fuel.
Un signal d‟alarme.
Détecteur de flamme (cellule photo-électrique).
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Rapport de stage de fin d’étude
Ventilateur de balayage : balaye la flamme, c'est-à-dire elle la rend centrée et
horizontale.
Ventilateur de soufflage : commande le débit d‟air nécessaire à la combustion du fuel,
ainsi que l‟évacuation des gaz qui se trouvent à l‟intérieur du foyer.
Cyclone : c‟est un appareil permettant de séparer la vapeur et les gouttelettes d‟eau.
Vue la différence de la masse volumique de l‟eau et celle de la vapeur, les gouttelettes d‟eau
descendent et la vapeur reste dans le niveau supérieur du cyclone avant qu‟elle ne soit acheminée
vers le collecteur vapeur.
Le niveau d‟eau : par manque d‟eau (contrôlé par un Magnétrol ME1et par le
régulateur pneumatique de niveau ME2).
La pression du fuel au niveau du bruleur : Par les manostats de pression gavage (mPG)
et fuel (mPF).
La sécurité à l‟allumage :
- Contact fin de course : Pour la vanne de retour fuel, permettant de limiter le débit du
bruleur au minimum à l‟allumage.
- Contrôle maxi pression et mini pression vapeur : Par des pressostats-soupapes de sécurité.
Après un arrêt causé par la sécurité principale, un nouvel allumage n‟est possible qu‟après
avoir remédié au défaut, et sur intervention manuelle par un réarment du système.
III.3.2. Les sécurités secondaires :
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Rapport de stage de fin d’étude
Donnant simplement une alarme sonore et lumineuse. Elles portent sur le niveau d‟eau
(niveau bas NB, et niveau haut NH) repéré par rapport à un niveau normal moyen (à peu prêt la
moitié du réservoir supérieur) et sur la température de fuel pour contrôler la viscosité.
Comme autre mesure de sécurité, nous citons la qualité de l‟eau d‟alimentation de la
chaudière, elle doit être traitée au préalable par un ensemble d‟échangeurs d‟ions constituant la
chaine de déminéralisation de l‟eau brute. Cela pour éviter l‟entartage et le primage, pouvant
causer des explosions. Un dégazeur thermique permet aussi de compléter l‟épuration de l‟eau de
l‟O2 que contient l‟eau afin d‟éviter la corrosion des tubes d‟eau.
Le contrôle et la régulation du niveau d‟eau dans le ballon supérieur se fait par une double
sécurité réalisée par :
le contrôleur de niveau à trois mécanismes et à commande magnétique, il est
constitué de deux flotteurs permettant d‟assurer trois fonctions :
- signalisation d‟une alarme sonore et visualisation des niveaux bas(NB), niveau haut (NH) et
manque eau (ME).
- Arrêt de la chaudière en cas du manque eau.
- Commande marche (NB) ou arrêt (NH) des pompes alimentaire.
Le régulateur pneumatique Masoneilan 12812-2C : Il permet de régler le niveau
d‟eau dans le réservoir en commandant les vannes électropneumatiques, et permet d‟arrêter la
chaudière en cas du manque eau (ME).
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Rapport de stage de fin d’étude
Surveillance visuelle de la fumée.
III.2.5. Le ramonage :
Si la température de cheminée dépasse 200°C, il y a mauvais échange thermique entre la
masse gazeuse et les tubes de la chaudière.
Ce Phénomène est du au dépôt d‟une couche isolante de suies qu‟on doit éliminer, le
ramonage consiste à injecter la vapeur à l‟aide d‟une vanne afin d‟enlever les suies déposées
dans les conduites, cette opération doit être effectuées au moins une fois par poste.
Niveau d‟eau :
Premier souci d‟un conducteur de chaudière avant de démarrer, ou, à la reprise de son
poste est de vérifier si le niveau d‟eau dans le ballon supérieur de la chaudière est
convenable.
Il ne doit pour cela se fier supplément aux indicateurs donnés par les montures.
Il doit au paravent purger les niveaux de façon à s‟assurer que l‟indication est correcte,
il faut vérifier également les indications fournies par les autres appareils flotteurs,
indicateurs électriques, sifflet d‟alarmes, toutes les indications doivent concorder.
En marche, purger les niveaux une fois par poste et assurer leur éclairage d‟une
manière suffisante.
Etablissement du rapport d‟incident de la marche de la chaudière.
Soupape de sécurité :
Vérifier périodiquement le bon fonctionnement, soulager chaque fois par poste, leur
conduite d‟échappement doit dégager à l‟extérieur du bâtiment de la chaudière.
Eau d‟alimentation :
Il est strictement interdit d‟alimenter la chaudière par l‟eau brute non déminéralisée
Surveiller la qualité de l‟eau d‟alimentation par des analyses régulières.
Ne jamais introduire de l‟eau froide dans la chaudière encore chaude , la différence
entre la température de l‟eau utilisée et celle de la chaudière ne doit pas dépasser 40°C.
Lorsqu‟on arrête la chaudière ne jamais vidanger tant que les maçonneries sont encore
chaudes.
Veiller à ce que le niveau d‟eau du ballon inférieur doit être au plein complet.
Nettoyage et entretien :
Tenir très propres de l‟intérieur et de l‟extérieur toutes les parties de surface de chauffe.
Effectuer ramonage une fois par poste pour éliminer les suies collectées aux parois de
tubes afin d‟obtenir une meilleure conduite et entretien de la chaudière.
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Rapport de stage de fin d’étude
CIRCUIT DE VAPORISATION :
FAISCEAU TUBULAIRE :
Nombre de tubes : 53
Longueur moyenne des tubes : 5426 mm
Diamètre extérieur de tubes : 63,5 mm
Epaisseur des tubes : 2,9 mm
RESERVOIR SUPERIEUR :
La chaudière à vapeur d‟eau possède deux réservoirs appelés ballon inferieur et ballon
supérieur (Ou encore ballon de vaporisation), ils sont reliés par un faisceau de tubes
vaporisateurs. Le niveau d‟eau dans le ballon supérieur est de 2/3.
La flamme se développe dans un foyer tapissé de ces tubes. Ces derniers absorbent la
chaleur par rayonnement, un second faisceau des tubes reçoit sa chaleur par convection, à
l‟intérieur de ceux-ci se produit la vaporisation.
l‟eau excédentaire est ramenée vers le ballon inférieur par des tubes de chute non soumis à
la chaleur, La vapeur ainsi générée est collectée dans le ballon supérieur et regagne par la suite
une clarinette de distribution vers les points suivants :
L`atelier de séchage (conditionnement du fuel).
Station de dépotage du fuel (préchauffage des tanks et citernes sur roues).
Le dégazeur thermique (élimination de l`oxygène de l`eau d`alimentation des chaudières).
Les réchauffeurs
Le ramoneur
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Rapport de stage de fin d’étude
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Rapport de stage de fin d’étude
La réaction chimique de combustion ne peut se produire que si l'on réunit trois éléments :
un combustible, un comburant, une énergie d'activation en quantités suffisantes. On représente
de façon symbolique cette association par le triangle du feu. De la même manière, la combustion
cesse dès qu'un élément du triangle est enlevé.
La quantité d‟énergie produite par la combustion est exprimée en joules (J) ; il s'agit de
l'enthalpie de réaction. Dans les domaines d'application (fours, brûleurs, moteurs à combustion
interne), on utilise souvent la notion de pouvoir calorifique, qui est l'enthalpie de réaction par
unité de masse de combustible ou l'énergie obtenue par la combustion d'un kilogramme de
combustible, exprimée en général en kJ/kg.
Les combustions d'hydrocarbures dégagent de l'eau sous forme de vapeur. Cette vapeur
d'eau contient une grande quantité d'énergie. Ce paramètre est pris en compte de manière
spécifique pour l'évaluation du pouvoir calorifique. On définit :
le pouvoir calorifique supérieur (PCS) : Quantité d'énergie dégagée par la combustion
complète d'une unité de combustible, la vapeur d'eau étant supposée condensée et la chaleur
récupérée.
le pouvoir calorifique inférieur (PCI) : Quantité de chaleur dégagée par la combustion
complète d'une unité de combustible, la vapeur d'eau étant supposée non condensée et la chaleur
non récupérée.
Pour obtenir la vapeur nous avons besoin d‟une énergie de l‟ordre de 2500 KJ /Kg.
V. Conclusion :
Dans ce chapitre nous avons établi une étude descriptive en citant les différents
équipements du procédé .Cette étude nous a permis de comprendre le fonctionnement de la
chaudière et ses annexes, et aussi les sécurités installées actuellement pour assurer son
fonctionnement.
Cette étude descriptive nous servira aussi dans l‟établissement du cahier des charges que
nous allons détailler dans le chapitre suivant.
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Rapport de stage de fin d’étude
Chapitre N°3 :
CAHIER DE CHARGES
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Rapport de stage de fin d’étude
I. Introduction :
I.1. Contexte du projet :
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Rapport de stage de fin d’étude
2. Exprimer les fonctions : cette étape consiste à qualifier les fonctions à l‟aide d‟un verbe
d‟action et d‟un complément.
3. Caractériser les fonctions : cette étape consiste à quantifier les fonctions à l‟aide de critères et
de valeurs.
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Rapport de stage de fin d’étude
II.2. Diagramme "Pieuvre" ou graphe des interactions :
Ce graphe permet de visualiser les relations du produit avec les éléments réels du milieu
extérieur.
Voici le graphe d‟interaction (incomplet) de la production de la vapeur dans la situation
« Utilisation »:
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Rapport de stage de fin d’étude
« utilisation » :
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Rapport de stage de fin d’étude
FT11 Alimenter la FT111 Démarrer les
Chaudière pompes alimentaires
Par l‟eau traitée
FT231 Implantation du
système de supervision
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Rapport de stage de fin d’étude
La fonction contrainte FC1 «Etre gérée par l‟opérateur» est assurée par une fonction
technique.
FC1 Etre gérée par FT11 Améliorer les compétences FT111 Assurer une
l’Opérateur du personnel formation aux
Opérateurs de la
Chaufferie
La fonction contrainte FC2 «Démarrer en Gas-oil» est assurée par deux fonctions techniques.
La fonction contrainte FC4 «Protéger l‟Opérateur» est assurée par deux fonctions techniques.
FT41 Mettre des arrêts d’urgence
FC4 Protéger l’Opérateur
FT42 Mettre un transfo d’allumage
Figure N°18: FAST partiel de la fonction contrainte FC4
IV. Conclusion :
L‟analyse fonctionnelle que nous avons établie nous a permet de fixer les objectifs à atteindre:
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Rapport de stage de fin d’étude
Chapitre N°4 :
ETUDE CRITIQUE DE
LA CHAUDIERE
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Rapport de stage de fin d’étude
I. Etude critique de la chaudière :
I.1. Introduction :
Pour avoir critiqué les boucles de régulation existe dans la chaudière la première chose
qu‟on a fait c‟est la détermination des grandeurs commandés et non commandés dans la
chaudière.
I.2.1.Détermination de grandeurs commandées dans la chaudière :
D‟après ce qu‟on a vu on a découvert que la seule grandeur commandée actuellement dans la
chaudière est :
– le niveau d‟eau dans le ballon supérieure.
I.2.2.Détermination des grandeurs à commander dans la chaudière :
Pour les différentes grandeurs à commander dans la chaudière sont :
La température de fuel :
La température du fuel doit être comprise entre 110°C et 120°C pour assurer un bon
fonctionnement des fours sécheurs.
Pour l‟instant pour contrôler cette grandeur les agents de la chaudière agie sur des vannes
qui ont le rôle d‟injecter la vapeur dans les réchauffeurs pour assurer le réchauffement du
fuel, par exemple si la T° de fuel dépasse 120°C ils ferment ces vannes et vise versa dans le
cas ou si la T° de fuel diminue à 110°C.
37
Rapport de stage de fin d’étude
Pression du fuel :
La pression du fuel doit être comprise entre 18 et 20 bar, pour l‟instant pour contrôler
cette grandeur les agents de la chaudière agie sur une vanne by-pass.
Pression de vapeur :
La pression de vapeur doit être comprise entre 7 et 10.7 bar.
Pour avoir une pression de vapeur entre 7 et 10.7 bar les agents de la chaudière agissent pour
l‟instant sur le rapport air fuel ce qui implique un mauvais réglage du rapport air-fuel provoque
un mal réglage de la pression vapeur alors un mauvais réchauffement de fuel.
Pour assurer un réchauffement exacte du fuel il faut que la pression ne dépasse pas la valeur
limite car cela provoque une augmentation de la température (T°vapeur= ((Pvapeur)^
(1/4))*100) (relation donné par les agents de la chaudière)) donc un mauvais réchauffement du
fuel ce qui amène a un mauvais fonctionnent des fours sécheurs.
rapport air/fuel :
Le rapport air/fuel joue le rôle de limiter le débit de l‟air par rapport au fuel pour assurer
une bonne combustion.
Pour l‟instant pour régler ce rapport les agents de la chaudière agie sur un levier afin
d‟obtenir une proportionnalité entre l‟air et le fuel.
température de la fumé de la chaudière :
La température de cheminée ne doit pas dépasser 200°C, car il y aura un mauvais
échange thermique entre la masse gazeuse et les tubes de la chaudière.
Ce Phénomène est du au dépôt d‟une couche isolante de suies qu‟on doit éliminer, pour
l‟instant pour éliminer ces suie les agents de la chaudière fait ce qu‟il appelle le ramonage .
Le ramonage consiste à injecter la vapeur à l‟aide d‟une vanne afin d‟enlever les suies
déposées dans les conduites jusqu'à que la température de cheminé prend la valeur 180°C à
peu prés, cette opération doit être effectuées au moins une fois par poste.
Synthèse et position du problème :
Les majorités des pannes se situe au niveau de la seul grandeur commandé (niveau d‟eau
dans le ballon supérieure) par exemple le niveau d‟eau dépasse le niveau normale, et d‟après
l‟analyse de ce problème on a découvert que ce problème est provoqué par l‟ancien régulateur
pneumatique Masoneilan 12812-2C ce qui nécessite le changement de ce régulateur par un autre.
Le contrôle des différentes grandeurs (pression vapeur, température fuel, Pression fuel etc..)
nécessite l‟intervention directe de l‟opérateur à l‟aide des indicateurs situé dans la salle de
contrôle, ce qui nécessite l‟amélioration du fonctionnement de la chaudière par la régulation de
ces grandeurs pour gagner du temps.
38
Rapport de stage de fin d’étude
39
Rapport de stage de fin d’étude
Il présente cependant, les inconvénients suivants :
Temps de réparation élevé du à la difficulté de dépannage, donc une perte
financière.
Pièces de rechange ne sont plus disponibles sur le marché.
Ne réalise pas les fonctions complexes telles que la régulation.
Caractéristiques générales
De plus La supervision est très utile, surtout que la complexité et l‟étendue des systèmes
rendent difficile la prévision de leurs comportements dans des situations critiques : (défaillances,
mauvaises conditions d‟utilisation, etc.).
40
Rapport de stage de fin d’étude
D‟une part la complexité et la multitude des fonctionnalités dans les systèmes industriels
ne facilitent pas sur le terrain ni leur pilotage ni les tâches de maintenance. Ceci génère plus de
dépense et plus de temps alloué aux interventions. D‟où la nécessité de suivre une politique de
maintenance et de mettre en œuvre un moyen de pilotage plus précis et de suivi en temps réel du
fonctionnement des installations.
Pour être sur de l‟étude critique qu‟on a fait on a suivi avec les agents de service les
différentes pannes de la chaufferie, ce qui a nous permit de faire une répartition des pannes par
équipement ainsi que l‟analyse des causes des anomalies.
41
Rapport de stage de fin d’étude
Table N°2 : Durée et fréquence annuel des pannes et leurs pourcentages cumulés
Nous constatons que les automatismes de la chaudière ont cumulé 368 heures d‟arrêt
multiples à une fréquence de 31 pannes annuelles, alors Les automatismes de la chaudière sont
caractérisés par une fréquence des pannes faible, mais la durée de ces pannes est relativement
élevée.
I.4.2. Analyse des causes des pannes :
Le tableau suivant récapitule les causses principaux des pannes qui arrêtent les différentes
installations de la chaudière:
42
Rapport de stage de fin d’étude
I.5. CONCLUSION :
A la lecture de ce qui précède, on remarque que, bien que la chaudière de l‟usine de
BENI-IDIR ait fonctionné avec ces systèmes pendant pas mal d‟années, à l‟ère de la concurrence
grandissante et du concept de l‟amélioration continue, il se pose un sérieux problème, celui de
savoir comment réduire le temps de réparation ou comment être plus disponible et produire de la
qualité au moindre coût , Il est donc le temps de réfléchir à la rénovation de l‟automatisme
actuel, afin de créer de la valeur ajoutée à l‟entreprise.
L‟arrêt de la chaudière implique l‟arrêt des huit fours, des deux broyeurs et aussi de la
pomperie (dépotage). Ces arrêts engendrent des pertes considérables au terme de tonnage du
phosphate, et du coût de main d‟œuvre.
Dans le chapitre suivant, nous allons procéder à la proposition des chaines de régulation
pour contrôler les différentes grandeurs non commander dans la chaudière, l‟automatisation et la
supervision de cette dernier afin de réduire la durée des arrêts et de limiter l‟intervention de
l‟opérateur.
43
Rapport de stage de fin d’étude
Chapitre N°5 :
AUTOMATISATION
& SUPERVISION
DE LA CHAUDIERE
44
Rapport de stage de fin d’étude
I. Introduction :
D‟après notre étude de fonctionnement et l‟analyse critique de la chaudière nous avons pu
proposer des actions d‟améliorations pour limiter l‟intervention de l‟opérateur, ainsi pour
améliorer la disponibilité de la chaudière, on a proposé des nouveaux capteurs et actionneurs. et
finalement on a élaboré un grafcet du fonctionnement qui tient compte de toutes les conditions
de sécurité.
Le fonctionnement de la chaudière de l‟usine de BENI-IDIR est assuré par l‟automate
programmable Télémécanique TSX 47et les installations auxiliaires. Ces équipements ne
permettent pas de:
Suivre les paramètres de la production en temps réel.
Archiver et éditer les événements.
Garantir une intervention rapide, utile et efficace des services de la maintenance.
Éditer les rapports journaliers de production.
Suivre et piloter la consommation électrique.
Les limitations techniques de l‟automate installé(Télémécanique) nous amènent à
concevoir un nouveau réseau d‟automates en vue de mettre en place un système de supervision
performant. Ces limitations sont dues principalement au fait que les automatismes actuels sont
abandonnés en fabrication, au manque de pièces de rechange sur le marché, à leur faible capacité
de traitement et à leur vitesse de traitement lente.
Afin d‟élaborer le nouveau système de supervision nous avons suivi les étapes suivantes:
Actions de rénovations des automatismes de la chaudière :
Elaboration des chaînes de régulations ;
Automatisation des installations à superviser ;
Inventaire des Entrées/Sorties ;
Architecture du réseau ;
Réalisation des vues de supervision.
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Rapport de stage de fin d’étude
Équipements Actions d’améliorations Causes
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Rapport de stage de fin d’étude
Chaine de
l’eau brute
- Installation d‟un débitmètre pour la - Contrôler la
mesure du débit eau alimentant la consommation de l‟eau
chaudière et son transmetteur dans la chaudière
47
Rapport de stage de fin d’étude
Un capteur de pression situé à la sortie de vapeur, le régulateur agit sur la pression du fuel
car si la pression vapeur diminue, le régulateur augmente la pression du fuel pour augmenter le
débit du fuel entrant dans la chaudière.
Régulation de rapport air-fuel :
Notre but de l‟opération de la combustion est de réaliser une combustion complète, la
combustion partielle peut être obtenue suite au mauvais réglage de l‟air de combustion avec le
débit fuel dans la chaudière.
Pour dépasser ce problème On va utiliser un servomoteur mécanique qui va commander la
vanne d‟alimentation fuel et la pompe de soufflage (pompe d‟air de combustion).
Pour réaliser les chaînes de régulation prévue nous avons proposé des équipements afin
de rendre le système plus fiable, en se basant sur les critères de choix suivant :
Résistivité contre les vibrations au niveau de la chaudière et au niveau des conduites.
Facilité d‟utilisation et d‟installation
Temps de réponse court
Fonctionnement au milieu industriel (température et pression élevées, poussière etc.…)
Concernons les fournisseurs, nous avons choisi notre matériel des sociétés dont les quelles l‟ocp
fait ses transactions fréquemment.
48
Rapport de stage de fin d’étude
(Voir annexe ).
III.3. La sécurité des pompes :
Indicateur de surcharge
Temporisateur de déclenchement
49
Rapport de stage de fin d’étude
IV.2.1. Démarrage de chaudière :
Lire avec soin les cosignes, pour s‟assurer quelle chaudière doit en démarrer.
S‟assurer la disponibilité de l‟ensemble chaudières et annexes.
Faire une tournée générale et vérifier :
Stock du gas-oil
Fuel
Eau traitée
Circuit vapeur fuel et eau
Ainsi que les organes tels que pompes, ventilateurs.
Faire un rond autour de la chaudière, examiner l‟extérieur et l‟intérieur de la chambre
de combustion par regard.
S‟assurer la présence d‟air comprimé pour fonctionnement des vannes pneumatiques
et des appareils de régulation.
Ouvrir les vannes qui doivent être ouvertes et fermer celles qui être fermées.
Mettre la chaudière au niveau d‟allumage.
ouverture de la vanne de recyclage de gas-oil.
Appuyer sur le bouton poussoir du gas-oil.
Démarrer la pompe de gavage basse pression 2.5 à 3 bars.
Démarrer la pompe de haute pression 18 à 20 bars.
Démarrer le ventilateur de soufflage afin d‟effectuer une ventilation pour évacuer les
gaz à l‟intérieur du foyer.
Ouvrir la vanne de ramoneur.
Mettre la chaudière en service en manœuvrant le bouton de commande.
Le programmeur démarre grâce à l‟impulsion reçue
L‟allumage par des électrodes ou à défaut se fait par la torche de butane
50
Rapport de stage de fin d’étude
Ouvrir la vanne de départ vapeur vers citerne fuel et les réchauffeurs progressivement.
Après avoir atteint une température de 100 à 110°C, isolé le circuit du gas-oil et lancer
complètement le fuel-oil N2.
Enfin respecter les paramètres de marche de la chaudière.
IV.2.2. Grafcet principal:
Le Grafcet principal que nous avons élaboré décrit le fonctionnement de la chaudière, il
est basé sur des Grafcets secondaires qui réalisent les différentes fonctions de :
Démarrages de la chaudière ;
Sécurité principale et secondaire ;
Alimentation de la chaudière en eau traité et en fuel ;
Les Grafcets secondaires de fonctionnement (Voir Annexe) de la chaudière sont les
suivants :
GPA {50} : Grafcet des pompes alimentaires (Etape initiale {50}).
EA : étape d‟attente
GPG {57} : Grafcet des pompes gavages (Etape initiale {57}).
GEVR {62} : Grafcet des électrovannes Fuel (Etape initiale {62}).
GPF {66} : Grafcet des pompes Fuel (Etape initiale {66}).
GSS1 {80} : Grafcet Sécurité secondaire (Etape initiale {80}).
GSP {77} : Grafcet Sécurité principale (Etape initiale {77}).
GBR{86} : Grafcet de bruleur (Etape initiale {86}).
GVB {82} : Grafcet ventilateur de balayage (Etape initiale {82}).
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Rapport de stage de fin d’étude
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Rapport de stage de fin d’étude
Entrées Sorties
Nombre 65 14 79 0
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Rapport de stage de fin d’étude
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Rapport de stage de fin d’étude
IV.3.2. Etude de la partie supervision prévue :
Le système de supervision s‟avère être l‟un des outils indispensables du contrôle
commande ouvrant la voie à une maîtrise optimale de la production. Il constitue le carrefour de
rencontres et de liens entre les différents niveaux des fonctions d‟une entreprise d‟une part, entre
les opérateurs aux intérêts différents, les données binaires, numériques et structurées d‟autre part.
IV.3.2.1. Description du système de supervision:
La supervision de la production permet à l‟exploitant de réaliser rapidement des
gains de productivité. Cela se fait par la maîtrise de la surveillance et de la conduite des
processus, mais aussi la maîtrise des défaillances et du non qualité.
55
Rapport de stage de fin d’étude
La concrétisation de cet investissement est indispensable en vue d‟augmenter la
productivité, améliorer la qualité du réchauffement du fuel et satisfaire ainsi aux exigences des
clients.
IV.3.2.2. Progiciel de conception et configuration d’interface Win CC flexible:
Win CC flexible, est un progiciel partage dans l‟environnement STEP7, et propose pour la
configuration de divers pupitres operateurs, une famille de systèmes d'ingénierie évolutifs
adaptes aux taches de configuration.
Créer l'interface graphique et les variables, c‟est pouvoir lire les valeurs du processus via
L‟automate, les afficher pour que l‟operateur puisse les interpréter, et ajuster, éventuellement, le
Processus, toujours via l‟automate voir figure7.
IV.3.3.réseau de communication:
IV.3.3.1Introduction :
Dans le cadre d‟une évolution conduisant une automatisation globale, l‟automate est de
Moins en moins achète. et même si c‟est le cas, il doit pouvoir être connecter a d‟autres
Matériels a processeur, et pouvoir dialoguer avec les agents d‟exploitation.
Il faut donc se pencher sur ses liens avec son environnement et les fonctions qu‟il doit assurer,
Outre son rôle premier de commande d‟un dispositif de production.
IV.3.3.2 Définitions élémentaires :
Terrain : indique une espace délimité géographiquement (usine, atelier, voiture...)
BUS : au sens informatique industriel, conducteur ou ensemble de conducteurs communs a
Plusieurs circuits permettant l‟échangé de données entre eux avec :
Liaisons communes.
56
Rapport de stage de fin d’étude
Plusieurs circuits.
Référence à la topologie de la configuration.
RESEAU : ensemble de ligne de communication qui desservent une même unité
géographique .
BUS / RESEAU DE TERRAIN : Terme générique d‟un nouveau réseau de communication
Numérique, bidirectionnel, multi branche (multi drop), série reliant différents types
D‟équipements d‟automatisme :
• E/S déportées.
• Capteur / Actionneur.
• Automate programmable.
• Calculateur.
IV.3.3.3 Profibus :
PROFIBUS (Process Field Bus) est un réseau de terrain ouvert, permettant de répondre a
un large éventail d‟applications dans les domaines concernant :
les procèdes manufacturiers (conduite des procèdes séquentiels, procèdes discontinus par
lots < batch >).
les procèdes continus (conduite, régulation).
57
Rapport de stage de fin d’étude
Elle est utilisée pour le raccordement des stations de programmation (PG ou PC), les
pupitres opérateurs, ainsi que pour d‟autres appareils appartenant à la famille SIMATIC. C‟est
cette technologie qui a inspiré le développement du protocole Profibus.
IV.3.3.4 réseau ETHERNET :
Ethernet (aussi connu sous le nom de norme IEEE 802.3) est un standard de transmission de
données pour réseau local basé sur le principe suivant :
Toutes les machines du réseau Ethernet sont connectées à une même ligne de communication,
constituée de câbles cylindriques.
IV.3.3.4 schéma de réseau de communication :
58
Rapport de stage de fin d’étude
IV.4.1. Présentation du système :
59
Rapport de stage de fin d’étude
Applications requises pour le traitement des données sélectionnées.
b) Editeur de programme et les langages de programmation:
Les langages de programmation CONT, LIST et LOG, font partie intégrante du logiciel
de base.
Le schéma a contacts (CONT) est un langage de programmation graphique. La
syntaxe des instructions fait penser aux schémas de circuits électriques. Le
langage CONT permet de suivre facilement le trajet du courant entre les barres
d'alimentation en passant par les contacts, les éléments complexes et les bobines
La liste d'instructions (LIST) est un langage de programmation textuel proche de
la machine. Dans un programme LIST, les différentes instructions correspondent,
dans une large mesure, aux étapes par lesquelles la CPU traite le programme
Le logigramme (LOG) est un langage de programmation graphique qui utilise les
boites de l'algèbre de Boole pour représenter les opérations logiques. Les
fonctions complexes, comme par exemple les fonctions mathématiques, peuvent
être représentées directement combinées avec les boites logiques
c) Paramétrage de l’interface PG-PC:
Cet outil sert a paramétrer l‟adresse locale des PG/PC, la vitesse de transmission dans le
Réseau MPI ou PROFIBUS en vue d‟une communication avec l‟automate et le transfert du
projet.
d) Le simulateur des programmes PLCSIM:
L'application de simulation de modules S7-PLCSIM permet d'exécuter et de tester le
Programme dans un automate programmable (AP) qu‟on simule dans un ordinateur ou dans une
Console de programmation. La simulation étant complètement réalisée au sein du logiciel
STEP7, il n'est pas nécessaire qu'une liaison soit établie avec un matériel S7 quelconque (CPU
ou module de signaux). L'AP S7 de simulation permet de tester des programmes destines aux
CPU S7-300 et aux CPU S7-400, et de remédier a d'éventuelles erreurs.
60
Rapport de stage de fin d’étude
Afin de créer un nouveau projet STEP7, il nous est possible d‟utiliser << l‟assistance de
création de projet >>, ou bien créer le projet soi même et le configurer directement, cette
dernière est un peu plus complexe, mais nous permet aisément de gérer notre projet. En
sélectionnant l‟icone SIMATIC Manager, on aura la fenêtre principale qui s‟affiche, pour
sélectionner un nouveau projet et valider.
Comme le projet est vide il nous faut insérer une station SIMATC 300/400.
Deux approches sont possibles. Soit on commence par la création du programme puis la
Configuration matérielle ou bien l‟inverse.
b) Configuration matérielle :
C‟est une étape importante, qui correspond a l‟agencement des châssis, des modules et de la
Périphérie décentralisée.
61
Rapport de stage de fin d’étude
Les modules sont fournis avec des paramètres définis par défaut en usine. Une configuration
Matérielle est nécessaire pour :
modifier les paramètres ou les adresses prérègles d‟un module.
configurer les liaisons de communication.
Le choix du matériel SIMATIC S300 avec une CPU314-2DP nous conduit a introduire
Hiérarchisée suivante :
On commence par le choix du châssis selon la station choisie auparavant, Pour la station
SIMATIC S300, on aura le châssis <<RACK-300 >> qui comprend un rail profile.
Sur ce profile, l‟alimentation préalablement sélectionnée se trouve dans l‟emplacement n°1.
Parmi celles proposées notre choix s‟est porte sur la << PS-307 10A >>.
La <<CPU 314-2DP >>est impérativement mise a l‟emplacement n°2.
L‟emplacement n°3 est réserve comme adresse logique pour un coupleur dans une configuration
Multi châssis.
A partir de l‟emplacement 4, il est possible de monter au choix jusqu'a 8 modules de signaux
(SM), processeurs de communication (CP) ou modules fonctionnels (FM). Apres cela il ne nous
Reste qu‟à enregistrer et compiler.
La configuration matérielle étant terminée, un dossier <<Programme S7 >> est
automatiquement insère dans le projet, comme indique dans la figure suivante :
62
Rapport de stage de fin d’étude
Dans tout programme il faut définir la liste des variables qui vont être utilisées lors de
Notre programmation. Pour cela la table des mnémoniques est crée. L‟utilisation des noms
Appropries rend le programme plus compréhensible est plus facile a manipuler. Ce type
D‟adressage est appelé <<relatif >> (voir Figure)
Pour créer cette table, on suit le cheminement suivant :
Insérer nouvel objet _ table des mnémoniques
On édite la table des mnémoniques en respectant notre cahier de charge, pour les entrées et les
Sorties. (Voir annexe).
d) Elaboration du programme S7 (Partie Software) :
Le dossier bloc, cite auparavant, contient les blocs que l‟on doit charger dans la CPU pour
Réaliser la tache d‟automatisation, il englobe :
les blocs de code (OB, FB, SFB, FC, SFC) qui contiennent les programmes,
les blocs de données DB d‟instance et DB globaux qui contiennent les paramètres du
programme.
1) Les blocs d‟organisation (OB)
Les OB sont appelés par le système d‟exploitation, on distingue plusieurs types :
ceux qui gèrent le traitement de programmes cycliques.
ceux qui sont déclenches par un événement.
ceux qui gèrent le comportement a la mise en route de l‟automate programmable.
et en fin, ceux qui traitent les erreurs.
63
Rapport de stage de fin d’étude
Le bloc OB1 est génère automatiquement lors de la création d‟un projet. C‟est le programme
cyclique appelé par le système d‟exploitation.
2) Les fonction (FC) :
La FC contient des routines pour les fonctions fréquemment utilisees. Elle est sans mémoire
et sauvegarde ses variables temporaires dans la pile de données locales. Cependant elle peut faire
Appel a des blocs de données globaux pour la sauvegarde de ses donnés.
Figure N°30: Vue d’ensemble des blocs programme dans SIMATIC Manager
IV.4.1.2. La supervision :
La supervision est un système informatique interactif qui se situe entre les automatismes
d‟atelier et la gestion de la production. Elle est conçue pour fournir aux opérateurs les
informations leurs permettant de prendre, au bon moment, les bonnes décisions pour assurer la
conduite d‟une production complexe.
Elle permet aussi de contrôler et de surveiller l‟exécution d‟une opération ou d‟un travail
effectué par d‟autres sans rentrer dans les détails de cette exécution.
Elle devient prépondérante par rapport à la commande et à la surveillance.
Certaines de ces fonctionnalités entraînent une action directe sur le procédé, d‟autres ne
concernent que la transformation d‟information et enfin que d‟autres sont caractérisés par la mise
en œuvre d‟un processus décisionnel et une modification des objectifs au cours du
fonctionnement.
64
Rapport de stage de fin d’étude
La commande :
Son rôle est de faire exécuter un ensemble d‟opérations au procédé en fixant des consignes
de fonctionnement en réponse à des ordres d‟exécution. Il peut s‟agir de réaliser :
Une séquence d‟opérations constituant une gamme de fabrication dans le but de fabriquer un
produit en réponse à une demande d‟un client
Une séquence d‟action corrective destinée à rendre au système de production toutes ou une
partie des fonctionnalités requise pour assurer sa mission.
Des actions prioritaires et souvent prédéfinies sur le procédé dans le but d‟assurer la sécurité
de l‟installation et du personnel.
Des opérations de test, de réglage, de nettoyage permettant de garantir que le système de
production pourra continuer d‟assurer sa mission.
Dans cette définition, la commande regroupe toutes les fonctions qui agissent directement sur
les actionneurs du procédé.
La surveillance :
Recueillir en permanence tous les signaux du procédé, reconstituer l‟état réel du système
commandé:
pour dresser des historiques de fonctionnement
pour mettre en œuvre un processus de traitement de défaillance.
Dans cette définition, la surveillance est limitée aux fonctions qui collectent des
informations, les archivent, etc.… sans agir réellement ni sur le procédé ni sur la commande. La
surveillance a donc un rôle passif vis- à- vis du système de commande et du procédé.
Logiciel de supervision wincc flexible :
Le logiciel Wincc flexible fonctionne dans un ensemble intégré utilisé pour développer et
exécuter des projets HMI (Man Machine Interface) :
Compatibilité avec les standards ouverts de l‟industrie
Fournit des outils de productivité
Permet de développer des projets avec des fonctionnalités sophistiquées
65
Rapport de stage de fin d’étude
- Fournit un environnement familier si vous utilisez déjà d‟autres applications Windows
Microsoft.
Outils de Productivité :
Fonctionnalités sophistiquées :
66
Rapport de stage de fin d’étude
- Création d‟affichages de courbes montrant des variables procédés évoluant en fonction
du temps.
- Affichage de données en temps réel ou en historiques en utilisant une grande variété de
couleurs et de symboles de traçage.
- Création de courbes transparentes et superposables pour comparaisons de données
temps réel et historiques.
Recettes :
- Création d‟affichages de recettes que l‟opérateur peut utiliser pour charger ou
sauvegarder des groupes de variables procédé (recettes) depuis ou vers les automates
programmables.
Alarmes :
- Visualisation des alarmes, incidents, du procédé avec de multiples niveaux de sévérité.
- Configuration d‟alarmes pour l‟affichage sur l‟écran, l‟archivage sur le disque ou les
deux.
Détection d’événement :
- Déclenche des commandes dés que des événements apparaissent.
- Les événements sont définis par l‟utilisateur et peuvent inclure par exemple le
dépassement d‟un seuil par une variable, une action de l‟opérateur ou une heure
particulière chaque jour.
Archivage de données :
- Consigne des Données de variables (TAGS) ou des données système vers le disque à
une fréquence particulière, quand un événement particulier apparaît ou sur demande.
Sécurité :
- Protège votre système en assignant des codes de sécurité à des commandes système,
des Macros, des synoptiques et des tags.
Editeur d’Expressions :
- Création d‟expressions logiques pour contrôler les fonctions du système par
l‟utilisation d‟une syntaxe de type BASIC.
Un projet réussi aide à optimiser les opérations industrielles. En travaillant avec les
exploitants, vous devriez déterminer les besoins prioritaires en suivant les phases suivantes :
Gagner une compréhension des points critiques du procédé par le point de vue des
opérateurs.
déterminer quelles données doivent être collectées
construire une Base de Données efficace
déterminer quelles conditions vont déclencher les alarmes
déterminer l‟intérêt de l‟apport potentiel d‟autres caractéristiques comme la détection
d‟événements ou l‟archivage de données.
67
Rapport de stage de fin d’étude
préparer une hiérarchie logique des synoptiques
construire des synoptiques utiles, clairs et complet fournir le niveau approprié de sécurité
du système.
b) Création de la station HMI
Dans le projet automatisation de la chaudière on introduit un nouvel objet qui est la
station HMI en choisissant le type de pupitre sur lequel, les informations serons transmises, pour
notre application on utilise un Multi Panel MP 377 19‟‟ en liaison avec l‟automate qui a
l‟adresse 1.Pour la gestion de cette station on crée la vue suivante.
-Une vue nomme « chaudière » pour la gestion des composants de la
De la chaudière, et la visualisation.
Le synoptique de la chaudière est composé d‟objets graphiques présente une vue globale
de l‟atelier, chaque objet représente un équipement contenu dans ce dernier, cette vue offre un
environnement convivial pour l‟opérateur, elle lui permet de visualiser l‟état de chaque machine
en temps réel et lui donne l‟accès à chacun de ces équipements pour commander et en même
temps repérer les pannes et anomalies susceptibles de causer un arrêt de l‟atelier ainsi que de
gérer tous les défauts.
68
Rapport de stage de fin d’étude
La liaison est etablie en choisissant le protocole de communication qui est dans notre cas
MPI/DP.
Le projet qui a été confié à la société SIEMENS pour l‟élaboration d‟un nouveau système
de contrôle commande de l‟usine de BENI-IDIR (voir Annexe) a pour but d‟assurer la continuité
de service et garantir la sécurité des personnes, des installations et des informations aussi, pour
intégrer la chaudière dans ce nouveau réseau nous proposons l‟architecture suivante :
69
Rapport de stage de fin d’étude
Editer le programme de tous les automates du réseau.
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Rapport de stage de fin d’étude
Pc conduite 1 80.000 80.000
Bruleur WEISHAUPT mixte 2 311.640 623.280
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Rapport de stage de fin d’étude
Afin de pouvoir évaluer la rentabilité du projet de supervision de l‟usine de séchage de BENI-IDIR,
on procède au calcul de la durée de récupération du coût de l‟investissement (DRCI) :
DRCI= (cout global d‟investissement)/ (gain annuel global)
=1.308MDH/18.3MDH
=0.85 mois=26jours
La durée de récupération de l‟investissement est alors évaluée presque à un mois. Ce qui justifie la
rentabilité du projet de supervision de l‟usine de séchage de BENI-IDIR.
IV.2.4. Formation du personnel:
72
Rapport de stage de fin d’étude
Dans le but de minimiser la durée des pannes d‟un pourcentage de 70%, nous avons
procéder à l‟élaboration des chaines de régulation, à l‟automatisation et la supervision de la
chaudière. Cette action nécessite un investissement de 1.308MDH et engendre un gain escompté
en tonnage et en coût de maintenance qui vaut 18.3 MDH/an. La durée de récupération de cet
investissement est d‟environ un mois, ce qui justifie la rentabilité économique de notre projet.
Ceci d‟une part et d‟autre part nous avons travaillé avec Travailler avec le système
d‟automatisation STEP7 de SIEMENS, qui s‟est avéré très agréable et instructif, il présente une
prise en main facile. C‟est une solution efficace et un investissement durable capable de faire
face aux évolutions actuelles.
Dans les suggestions nous proposons :
73
Rapport de stage de fin d’étude
L‟installation d‟un registre d‟air qui doit etre placé sur le refoulement du ventilateur de
soufflage et un servomoteur électrique pour bien contrôler le rapport air-fuel.
Réduire au maximum le nombre de commandes (boutons poussoirs, commutateurs,…)
présentes actuellement à la salle de contrôle de la chaudière et les intégrer totalement
dans le système de supervision que ce soit en mode manuel ou automatique. Ceci va
permettre de réduire l‟encombrement et aussi de minimiser le nombre de cartes d‟entrées
sorties de l‟automate programmable.
L‟installation d‟un nouveau foyer contenant un Brûleur pour automatiser le démarrage.
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Rapport de stage de fin d’étude
Le stage vous oblige d‟être un homme ponctuel aux horaires du travail, responsable de
ce que vous faîtes et capable de travailler et de s‟organiser avec des techniciens et des cadre
administratif de différentes services. C‟est ça l‟importance du stage ; vous découvrez un autre
monde du travail plein de responsabilité.
Finalement, nous pouvons dire que le stage que nous l‟avons effectué à L’Office
Chérifien de Phosphate nous a permis de changer la façon de travail et la responsabilité qui est
tout à fait différente à la responsabilité d‟étude.
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Rapport de stage de fin d’étude
http://www.automation.siemens.com/mcms/automation/en/Pages/automation-
technology.aspx
http://btscira.perso.sfr.fr/page1/page64/page64.html
http://pedagogie.ac-toulouse.fr/sti/2_filieres/2isi/conc99/souillac/bruleur.ht
http://www.scribd.com/doc/31696836/Rapport-Finale-t.
http://www.yopdf.in/la-supervision-industrielle-pdf.html#a1
http://www.energieplus-lesite.be/energieplus/page_1000.htm
76
Rapport de stage de fin d’étude
[5]Lamnaouar
“Etude critique de l’automatisation de la chaudière ”
Projet de Fin d‟Etude en 2009.
77
Rapport de stage de fin d’étude
ANNEXES
ANNEXE „A‟
-Grafcet Pompes alimentaires
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Rapport de stage de fin d’étude
Th : Relais thermique
FP : Fermeture de Platine
FF : Fusion fusi
Pompes
d‟alimentation
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Rapport de stage de fin d’étude
Pompes de gavage
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Rapport de stage de fin d’étude
Les réchauffeurs
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Rapport de stage de fin d’étude
Avec :
IPF1: (t/X53/4s+ t/X56/4s).CPF1./CPF2./CPF3.JPF1
IPF2: (t/X53/4s+ t/X56/4s)./CPF1.CPF2./CPF3.JPF2
IPF3: (t/X53/4s+ t/X56/4s)./CPF1./CPF2.CPF3.JPF3
Pompes de hotte
pression
Pompe fuel
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Rapport de stage de fin d’étude
-Grafcet bruleur :
83
Rapport de stage de fin d’étude
84
Rapport de stage de fin d’étude
ANNEXE „B‟
Table Mnémonique :
85
Rapport de stage de fin d’étude
86
Rapport de stage de fin d’étude
87
Rapport de stage de fin d’étude
88
Rapport de stage de fin d’étude
ANNEXE „C‟
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Rapport de stage de fin d’étude
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