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UE 4TSI506U : TP _ Matériaux de
construction
Bastien LASSERRE
bastien.lasserre@u-bordeaux.fr
CONSIGNES CONCERNANT LES COMPTES-RENDUS
Pour chaque TP, vous devez établir un compte-rendu par groupe (qui sera noté…) à rendre à la fin de
la séance. Pour tous les TP, pensez à :
Introduire (2 points) :
Rappeler sommairement les essais (photos ou schémas commentés) et présenter les résultats sous
forme de tableau et de graphe si nécessaire.
Tableaux : les tableaux doivent avoir un titre, les grandeurs mesurées et les différentes variables
doivent être identifiées (noms) et les unités mentionnées ;
Courbes/représentations graphiques : elles sont tracées sur papier millimétré ou directement à partir
de l’ordinateur ; elles doivent avoir un titre, les échelles des abscisses et ordonnées doivent indiquer
les grandeurs et les unités ; les courbes seront lissées et lorsque la grandeur représentée
graphiquement sera une moyenne de résultats, il faudra faire apparaître la dispersion ;
Les valeurs aberrantes devront être éliminées après justification (lorsque dans une série de valeurs
mesurées l'une d'entre elles s'écarte au-delà de 20% par rapport à la moyenne, cette valeur sera
considérée comme "aberrante" et exclue de l'utilisation. Une recherche d’explication du résultat
aberrant sera effectuée ;
Il s'agit de confronter vos résultats avec le prévisionnel, la théorie. Argumentez pour expliquer et
justifier les écarts éventuels.
Conclure (2 points)
Dans l’ensemble, soyez brefs, clairs et précis. Préférez les tableaux ou des schémas aux longs discours…
Ne recopiez pas le cahier de TP et surtout relisez-vous !
Matériaux de construction Université de Bordeaux
Objectifs :
• Comprendre le fonctionnement des matériaux de construction,
• Comprendre les propriétés et sollicitations qui orientent le choix des matériaux de
construction,
• Comprendre les bases de la chimie, de la physique et de la microstructure qui sont
responsable de leur comportement,
• Sensibiliser aux questions environnementales et à la notion l’analyse de cycle de vie.
Introduction :
Lors de ce TP vous allez découvrir les méthodes expérimentales permettant de caractériser
les indicateurs de durabilité des bétons : 3 ateliers sont proposés lors de ce TP (1h par
atelier).
• Atelier 1 : Mesure de la vitesse des ultrasons,
• Atelier 2 : Mesure de l’absorption par remontée capillaire,
• Atelier 3 : Mesure de la porosité accessible à l’eau.
• Par type de ciment (CEM I et II), récupérer 2 éprouvettes humides dans le bac d’eau
et 2 éprouvettes sèches dans le four.
• Vérifier l’étalonnage de l’appareil avant la série d’essais.
• Réaliser 3 mesures de vitesse du son et de distance par échantillon (une dans chaque
direction) et en déduire la vitesse du son moyenne en (m/s) pour les 4 échantillons (à
inscrire dans le tableau ci-dessous).
• En déduire le module d’élasticité dynamique, Ed. Prendre une valeur de = 0,2 pour le
coefficient de poisson (Avec la formule donnée ci-dessous).
• Quel est l’effet du type de ciment et la porosité sur la vitesse, v, et sur Ed. Est-ce que
cette mesure pourrait être considérée comme un indicateur de durabilité (non
destructif). Si oui, quel indicateur de durabilité, justifier vos réponses ?
L’absorption d’eau d’un béton est un facteur important qui représente un indicateur de
durabilité vis-à-vis de la plupart des pathologies dans les structures en béton armé (corrosion,
gel-dégel, réaction alcali-granulats, etc.). Cette caractéristique représente la quantité d’eau
absorbée par un béton divisée par la masse sèche en pourcentage. La procédure normalisée
pour évaluer l’absorption est décrite ci-après.
Travail à réaliser pour chacune des 2 éprouvettes (1 sèche par type de ciment)
• Par type de ciment (CEM I et II) récupérer 2 éprouvettes sèches dans le four
• Récupérer la valeur de la masse sèche dans le tableau en annexe
• Peser les éprouvettes sèches comparer la masse obtenue à celle indiquée dans le
tableau.
• Immerger les échantillons dans l’eau
• Toutes les 2m30s, déterminer la masse humide et le coefficient d’absorption (cf.
image ci-contre). On pourra s’aider d’un tableur Excel
• Tracer l’évolution du coefficient d’absorption 𝐴𝑏𝑠 en fonction du temps
• Calculer le coefficient d’absorption des éprouvettes complètement saturées
• Déterminer la pente dans la zone linéaire pour chaque courbe
• Quel est l’effet du type de ciment sur l’absorption ?
• Est-ce que cette mesure est corrélée à la vitesse des ultrasons ou la porosité ?
Objectifs :
• Comprendre le fonctionnement des matériaux de construction,
• Comprendre les propriétés et sollicitations qui orientent le choix des matériaux de
construction,
• Comprendre les bases de la chimie, de la physique et de la microstructure qui sont
responsable de leur comportement,
• Sensibiliser aux questions environnementales et à la notion l’analyse de cycle de vie.
Introduction :
Déterminer les caractéristiques physiques des granulats nécessaires à la formulation
d’un béton et les comparer aux fiches techniques du fabricant. Appréhender la notion
d’arrangement granulaire.
Etude granulométrique :
• Prélever des échantillons aussi représentatifs que possible. Les masses minimales de
granulats à prélever sont : sable : 1 kg gravillon : 2 kg
Continuité – discontinuité : on dit que la courbe granulométrique d'un granulat est continue
si entre deux granulats élémentaires consécutifs présents dans le granulat, il manque au plus
3 granulats élémentaires. Il y a discontinuité si l'absence porte sur plus de 3 granulats
élémentaires.
La granularité peut être caractérisée par le coefficient de Hazen, appelé aussi coefficient
d'uniformité : Cu=d60/d10 et par le coefficient de forme : Cc = d30²/(d60 x d10) où dn est la
dimension du tamis au travers lequel passe n% de la masse des grains.
Si Cu > 2, on dit que la granulométrie est étalée. Si Cu < 2 la granulométrie est dite serrée.
Module de finesse : Le module de finesse d'un granulat est égal à la somme des refus
cumulés, exprimés en pourcentage divisé par 100, sur les différents tamis de la série
suivante: 0,16 - 0,315 - 0,63 - 1,25 - 2,5 - 5 - 10 - 20 - 40 - 80
Le module de finesse est plus particulièrement employé pour qualifier les sables utilisés
dans le béton. Pour un bon sable à béton il faut: 2,2 < Mf < 2,8.
Norme EN 933-2
Tamis (mm) :
0 – 0,063 – 0,08 – 0,1 – 0,125 – 0,160 – 0,2 – 0,25 – 0,315 – 0,4 – 0,5 – 0,63 – 0,8
– 1 – 1,25 – 1,6 – 2 – 2,5 – 3,15 – 4 – 5 – 6,3 – 8 – 10 – 12,5 – 14 – 16 - 20 – 25 –
31,5 – 40 – 50 – 63 – 80 – 100 – 125
Les tamis indiqués en gras sont ceux préconisés par la norme (on utilisera
ceux-là).
Objectifs :
• Comprendre le fonctionnement des matériaux de construction,
• Comprendre les propriétés et sollicitations qui orientent le choix des matériaux de
construction,
• Comprendre les bases de la chimie, de la physique et de la microstructure qui sont
responsable de leur comportement,
• Sensibiliser aux questions environnementales et à la notion l’analyse de cycle de vie.
Définitions :
Tous les granulats contiennent plus ou moins d'impuretés. Celles-ci peuvent avoir un
effet néfaste sur les quantités essentielles du béton (résistance, imperméabilité, durabilité). Il
est donc indispensable que les granulats n'en contiennent que dans la mesure où ces
quantités ne sont pas affectées au-delà de limites tolérables. Certaines impuretés perturbent
les résultats au-delà des limites admissibles : elles sont prohibées. D'autres ont un effet moins
puissant : elles sont tolérées dans certaines limites. Nous nous limiterons ici à la mesure de la
teneur en carbonate de calcium (calcimétrie) et à la mesure de la teneur en éléments fins
(essai d’équivalent de sable) (ou à l’activité des éléments fins argileux contenus dans le
granulat bleu de méthylène).
L'essai se pratique sur un sable sec et tamisé à 5 mm. Les deux sables à essayer sont déjà
préparés.
Matériel :
Mode opératoire :
Mesures et résultats :
Introduction :
Les minéraux argileux présents dans les sols sont principalement issus de l’altération
physicochimique des roches. La structure cristalline feuilletée des argiles leur confère un
ensemble propriétés de comportement lié à leur affinité pour l’eau (appelée activité), ce qui
entraine les phénomènes de gonflements, de plasticité et de cohésion constatés sur ces sols.
Equipement nécessaire :
Préparation de l’échantillon :
Conduite de l’essai :
La prise d’essai, de masse sèche M1, est introduite dans un bécher contenant (500 +/- 5) ml
d’eau distillée, puis le tout est agitée à l’aide d’un agitateur rotatif à ailettes à raison de 600
tr/min pendant 5min puis à raison de 400tr/min pendant tout le reste de l’essai.
Licence 3 Université de Bordeaux TP – Matériaux de construction 5
Deux cas peuvent se présenter :
• Le matériau est riche en éléments fins, ce qui signifie qu’il est probablement pollué par
des éléments argileux. Dans ce cas, l’essai est conduit jusqu’à l’obtention persistante
d’une auréole bleue.
• Le matériau est pauvre en éléments fins et il n’est pas possible de réaliser l’essai la
saturation en bleu étant immédiate dès le premier ajout de bleu. On ajoute alors 30 g
de kaolinite, sécher à 105°C dont on aura au préalable déterminé la valeur de bleu. On
ajoute alors V’ ml de solution de bleu de méthylène (qui correspond au volume de
solution de bleu absorbé par la kaolinite seule).
Dans le bécher contenant la prise d’essai (plus éventuellement les 30 g de kaolinite dont on
connaît la valeur de bleu MBK) on introduit le bleu de méthylène par fractions successives de
5 ml.
Après chaque ajout de bleu, on prélève une goutte de liquide dans le bécher contenant le sol
imbibé de bleu et on dépose celle-ci sur le papier filtre maintenu horizontalement en l’air
(diamètre du dépôt compris entre 8 et 12 mm).
V1= volume total (en ml) de la solution de bleu agissant sur les fillers contenus dans la
fraction 0/2 mm.
V’= volume de la solution (en ml) agissant sur la kaolinite seule
M1= masse de la prise d’essai (en g)
La valeur de bleu du sol (VBS) est généralement exprimée en grammes de bleu pour 100 g
de matériau sec.
Travail demandé :
L’essai sera réalisé sur l’échantillon de sable le plus pollué, selon les résultats de
l’essai d’équivalent de sable.