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Département Génie Civil

LABORATOIRE DES SOLS, MATERIAUX ET GEOSCIENCE

TRAVAUX PRATIQUE N°1 AU LABORATOIRE 3 : BETON ET RDM

DEUXIEME ANNEE DUT2

PRINCIPE DE BASE DE LA STATIQUE TM 110


La statique est une science qui a pour Object premier l’étude des forces agissant sur un corps.
Objectif : étudier l’intensité dans les barres.
Matériels utilisés :
- Un bâti de montage TM 110
EXERCICE

REALISATION DE L’EXPERIENCE
Département Génie Civil

TRAVAUX PRATIQUES N°3 : ESSAI PROCTOR

But : l’essai permet, en compactant le matériau à des teneurs en eau différentes, de


déterminer la densité maximale atteinte pour une énergie de compactage donnée, ainsi
que la teneur en eau optimale correspondante.
Appareillages :

Tamis 5 mm balance étuve Moule et dames

Mode opératoire :

1- Exécution de l'essai
Les choix du type de moule et de la nature de l'essai à exécuter étant faits, on procède au
compactage des éprouvettes humidifiées en respectant les modalités indiquées dans le tableau 1.
Avant introduction du matériau dans le moule il y a lieu de :
 Solidariser : moule, embase et rehausse ;
 Lubrifier le cas échéant les parois du moule ;
 Placer le disque d'espacement au fond du moule CBR lorsqu'il est utilisé ;
 Placer éventuellement un papier-filtre ou un film plastique au fond du moule Proctor ou sur
le disque d'espacement du moule CBR pour faciliter le démoulage.

 Introduire alors la quantité de matériau pour que la hauteur de la première couche après
compactage soit légèrement supérieure au tiers ou au cinquième de la hauteur du moule
respectivement pour l'essai Proctor normal et pour l'essai Proctor modifié. Compacter cette
couche avec la dame correspondante en appliquant respectivement 25 coups ou 56 coups
par couche suivant le schéma suivant, et répéter l'opération autant de fois que l'exige le
nombre de couches à réaliser
Après compactage de la dernière couche, retirer la rehausse, le matériau doit alors dépasser du
moule d'une hauteur d'un centimètre au maximum. Cet excédent est arasé soigneusement au
niveau du moule en opérant radialement du centre vers la périphérie du moule.

Si des éléments > 10 mm sont entraînés dans cette opération, en laissant des vides à la surface de
l'éprouvette, combler ceux-ci avec des éléments fins qui sont lissés avec la règle à araser. Peser
l'ensemble du moule avec le matériau :

— s'il n'est pas prévu de poursuivre l'essai par la détermination des Indices CBR et/ou de l'Indice
Portant Immédiat, on procède au démoulage de l'éprouvette. En extraire, ensuite, un échantillon
représentatif pour en déterminer la teneur en eau ;

— si à l'inverse, on prévoit la détermination concomitante de l'Indice Portant Immédiat, on procède


immédiatement après le compactage au poinçonnement de l'éprouvette (conformément à la norme
NF P 94-078) puis à son démoulage et à sa dessiccation pour mesure de sa teneur en eau ;

2) Expression des résultats


Pour chaque éprouvette compactée il convient de calculer :
— la teneur en eau ;
— la masse de matériau sec contenu dans le moule ;
— la masse volumique du matériau sec en tenant compte du volume réel du moule utilisé, déterminé
à partir de mesures géométriques réalisées à 0,1 mm près. Les valeurs des masses volumiques du
matériau sec et des teneurs en eau correspondantes sont portées sur un graphique ρd = f (w %) tel
que celui présenté sur la figure 5. Le rapport des échelles est de 2 % de teneur en eau pour 0,1
t/m3 de masse volumique. On trace ensuite la courbe ajustée sur les points expérimentaux. Sauf
dans le cas des matériaux très perméables, cette courbe présente un maximum dont les
coordonnées sont dénommées respectivement masse volumique sèche optimum et teneur en eau
Optimum Proctor Normal (ou Proctor Modifié suivant l'essai réalisé). Ce résultat est exprimé à 0,01
t/m3 près pour la masse volumique et à 0,1 point près pour la teneur en eau (exprimée en
pourcentage). Il convient de faire figurer également sur le graphique ρd = f (w %) les courbes
d'équation.
- Teneur en eau:

où :
w' est la teneur en eau OPN cherchée du matériau 0/D, exprimée en pourcentage ;
w est la teneur en eau OPN déterminée sur la fraction 0/20, exprimée en pourcentage ;
m est la proportion de la fraction 20/D dans le matériau, exprimée en pourcentage -
Masse volumique sèche

où :
ρ'd est la masse volumique sèche OPN (ou OPM) du matériau O/D, exprimée en tonnes par mètre
cube ;
ρd est la masse volumique sèche OPN (ou OPM) déterminée sur la fraction O/20, exprimée en
tonnes par mètre cube ; ρs est la masse volumique des particules élémentaires du sol, exprimée
en tonnes par mètre cube ;
m est la proportion de la fraction 20/D dans le matériau, exprimée en pourcentage.

Figure 5 : Fiche d’essai


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DEPARTEMENT DE GENIE CIVIL

EVALUATION TRAVAUX PRATIQUES : ESSAI PROCTOR

PARTIE 1 : CONNAISSANCES DES ACQUIS (10pts)

1. Donner le but et le principe de l’essai Proctor.


2. Quels sont les paramètres à prendre en compte pour la réalisation de cet essai ?
3. Après avoir donné les différents types de Proctor, donner les conditions d’utilisation de chacun
d’eux et un cas pratique d’application.
4. Donner brièvement le mode opératoire et les matériels utilisés pour la réalisation de cet essai.
PARTIE 2 : CAS PRATIQUE (10pts)

Dans le cadre des travaux de réhabilitation de la pénétrante Est de la ville de Douala, on souhaite
réaliser la couche de fondation en graveleux latéritiques. Pour ce faire, une zone d’emprunt a été
trouvée dans les environs de la Dibamba et l’on a fait des prélèvements des puits allant jusqu’à 3,00m
en profondeur. Ces échantillons prélevés sont confiés à un laboratoire particulier dont vous en faites
partie et on vous demande de donner les paramètres à l’optimum nécessaire pour les travaux de cette
fondation.

Une fois l’essai réalisé, les données sont consignées dans le tableau suivant :

N0 du moule : 1 Poids du moule : 1833 g Volume du moule : 942 g/cm3


N0 DE LA TARE 1 2 3 4 5 6 7 8

Poids mat.H+tare (g) 105 109 106 103 96 119 108 125

Poids mat.S+tare (g) 92 96 92 90 86 106 98 113

Poids de la tare (g) 16 17 17 17 18 17 18 18

Poids de l’eau (g)


Poids mat sec (g)

Teneur en eau (%)

Moyenne (%)

N0 DES POINTS 1 2 3 4

Poids mat+moule (g) 3843 3962 3919 3865

Poids matériau (g)

Densité humide (g/cm3)

Densité sèche (g/cm3)

10% 12% 14% 16%

Consigne : remplir le tableau ci-dessus et trouver les paramètres à l’optimum.


CC TP N°1 2023-2024 Niveau DUT
GCI : Mécanique des fluides
1. Pertes de charge
En tenant compte du panneau des pertes de charges dans une conduite dont le
matériau est connu et aussi possédant des contours (angle et coude).
On souhaite déterminer l’influence de la qualité du matériau de fabrication de la
conduite et de sa disposition (contours) dans les installations sur les pertes de
charge. a) Remplissez le tableau ci-après
Cas de la conduite en acier galvanisé à angles
1 2 3 4 5 6
Débit (L/H) 150 250 350 450 550 650
ΔP (mBar)
Cas de la conduite en cuivre à angles
1 2 3 4 5 6
Débit (L/H) 150 250 350 450 550 650
ΔP (mBar)
b) Construire la courbe ΔP vs Débit
c) Quelle conclusion pouvez-vous apporter ?

2. Mesure de la perméabilité en régime constant


Il est demandé de mesuré la perméabilité des sables fins en régime constant.
a) on donne le tableau suivant à compléter :

1,05

1,15

1,25
1,35
La longueur de l’échantillon
L = 0,6 m et le diamètre du perméamètre D
est
= 0,08 m

b) Vérifier la loi de Darcy (Q = f(i)) en traçant la courbe ci-dessous.


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CAHIER DE TRAVAUX PRATIQUES

Essai de perméabilité
Régime constant
Régime variable

Noms :………………………………………………………………
Prénoms :……………………………………………………………
Niveau :………………………………………………………………
Formation :…………………………………………………………
1. OBJECTIF
On dit qu’un matériau est perméable si les vides qu’il contient sont continus. La
majeure partie des matériaux utilisés en génie civil (hormis les matériaux métalliques) sont
perméables y compris le granite sain ou les bétons. La qualification d’imperméabilité qui
est associée souvent aux bétons ou aux argiles est simplement liée au fait que nous ne «
voyons » pas l’eau qui passe au travers de ces matériaux. Cela n’implique pas l’absence
d’écoulement et surtout l’absence de forces liées à cet écoulement. La perméabilité a une
influence vitale sur les problèmes de fondations et certains ouvrages de mécanique des
sols tels que :
a. la stabilité des barrages.
b. la stabilité des excavations ouvertes.
c. la stabilité des ouvrages en palplanches.
d. les caractéristiques de consolidation du sol.
e. la classification des sols et leurs propriétés.

2. LES FORMES DE L'EAU DANS LE SOL

L’eau peut se trouver dans plusieurs états à l’intérieur d’un sol, ces états se
distinguent essentiellement par l’intensité des forces qui lient l’eau et les grains. On distingue
classiquement :
• l’eau de constitution : c’est l’eau qui entre dans la composition
chimique/minéralogique de certains minéraux (essentiellement les argiles) Exemple : gypse
(SO4Ca, 2H2O) ;
• l’eau liée ou adsorbée : c’est la fine pellicule d’eau qui est « collée » aux grains
par des phénomènes électriques.
• l’eau capillaire : qui est retenue par les pores les plus fins du sol au-dessus du
niveau de la nappe : la zone de remontée capillaire peut être complètement ou partiellement
saturée ;
• l’eau libre : l’eau libre remplit les interstices formés par les grains solides et
peut y circuler sous l’effet des forces de pesanteur.
3. LOI DE DARCY
La relation entre la vitesse d’écoulement et la charge hydraulique a été établie
expérimentalement par
Darcy dans le cas de tubes remplis de sable (fig. 2).

A noter :

1. La loi de DARCY se vérifie en générale très bien à condition de rester en régime


laminaire, c’est-à-dire quand les vitesses restent faibles ;

2. Le coefficient de proportionnalité k est appelé coefficient de perméabilité du sol. Il


s’exprime en m/s ou en cm/s ;

3. L’équation du débit à travers une section S de sol, s’écrit alors en fonction de i et k :

4. VITESSE DE L’EAU DANS LE SOL

Soit Q le débit à travers S. La vitesse apparente v de l’eau est par définition :

Cette définition bien que la plus utilisée, donne une vitesse fictive car en réalité l’eau ne
circule que dans les pores de surface n.S (n étant la porosité du sol) d’une part et d’autre
part, les trajectoires sont vraisemblablement tortueuses. On définit la vitesse moyenne v’
par le rapport :
5. COEFFICIENT DE PERMEABILITE
La loi de DARCY pose donc la proportionnalité de la vitesse de décharge et du gradient
hydraulique. Le coefficient de proportionnalité k à la dimension d’une vitesse, c’est le
coefficient de perméabilité, il dépend à la fois du milieu poreux et du fluide. On l’exprime
en général en m/s ou en cm/s.
Le coefficient de perméabilité à l’eau d’un sol, appelé aussi coefficient de Darcy, est une
caractéristique intrinsèque au sol et qui dépend de la granulométrie du sol, de sa nature et
de sa structure.
➢ Plus un sol est fin, plus les pores sont petits, et plus les frottements et donc
les pertes de charges sont importantes, donc plus le coefficient de perméabilité sera
petit. On dit parfois par simplification que les argiles sont imperméables, en fait elles
ont une perméabilité très faible.
➢ Plus un sol est dans un état de compacité élevé, plus la porosité est faible
et l’espace dans lequel l’eau peut circuler réduit, donc moins le sol sera perméable.
Quelques exemples de perméabilité de sol :

6. DETERMINATION DU COEFFICIENT DE PERMEABILITE K AU


LABORATOIRE
Divers procédés sont utilisés pour déterminer la perméabilité d’un sol. Le plus simple est
l’utilisation d’un perméamètre.
Deux méthodes, applications directes de la loi de Darcy, sont utilisées en laboratoire :

• la mesure sous charge constante pour les sols très perméables


• la mesure sous charge variable pour les sols peu perméables.

7. PRINCIPE D’ESSAIS
7.1 Perméamètre à charge constante
Cette méthode de mesure consiste à maintenir une charge hydraulique constante dans
l’échantillon, le flux traversant l’échantillon est engendré par un gradient de charge
hydraulique constant (figure 3), Les conditions du régime permanent seront atteintes
lorsque le débit d’eau entrant est égal au débit sortant de l’échantillon.
La perméabilité est calculée en utilisant la loi de Darcy. Cette méthode de mesure peut être
appliquée aussi bien aux échantillons intacts qu’aux échantillons remaniés. Il est certain
qu’avec cette méthode, on peut obtenir des résultats assez précis mais elles présentent
des temps d’essais assez importants.

6.2 Perméamètre à charge variable


Avec les sols peu perméables comme les sols silteux et argileux, l’essai de perméabilité à
charge constante ne délivre que très rarement des résultats acceptables, pour cela, on utilise
l’essai à charge variable (figure 4). On mesure le temps nécessaire pour que le niveau de
l’eau descende du niveau h1 au niveau h2. On se trouve bien dans le cas d’un écoulement
à une dimension, et on peut appliquer la loi de Darcy pour chaque intervalle élémentaire de
temps (t, t + dt).

8. MATERIEL APARAILLAGE DE L’AISSAI


• Un perméamètre de compactage avec accessoires ;
• Un support de perméamètre avec accessoires ;
• Un panneau de tubes piézométriques ;
• Un réservoir d’eau ;
• Une éprouvette graduée ;
• Un chronomètre ;
• Moule CBR (Proctor) ;
• Dame Proctor normal ou modifié ;
• Règle à araser ;
• Bacs d’homogénéisation pour préparation du matériau ;
• Tamis 0.5 mm et 2 mm ;
• Balance précise au 1/100 g.
• Balance de précision 200 g, précision ± 0,1 g ;
• Etuve 105°C ± 5° C ;
• Papier filtres.
• Sable de diamètres 0,5/2 mm

9. MODE OPERATOIRE
a. Préparation de l'échantillon

• L’essai se déroule sur un échantillon de sable de diamètres 0,5/2 mm imprègne d'eau et


compacts.
• Mettre le matériau dans le perméamètre, sur la plaque inférieure et sur le disque perforé
et le papier filtre.

• Compacter par couches successives.

• Araser le matériau compacté sur le bord du perméamètre.

• Poser le papier filtre puis le second disque perforé et fermer le perméamètre.

b. Saturation du système
Avant tout essai, l’échantillon et le circuit doivent être saturés.
• Connecter le robinet inférieur du panneau à l’orifice d’entrée du perméamètre, puis l’orifice
de sortie (supérieur) du perméamètre au réservoir de récupération de l’eau. La circulation
de l’eau dans l’échantillon se fera ainsi de façon ascendante,
• Ouvrir les robinets du réservoir d’eau, du panneau et du perméamètre. Lorsqu’un régime
permanent s’établit à la sortie du perméamètre (lorsque le débit d’eau entrant est égal au
débit sortant de l’échantillon), on peut considérer que l’échantillon est saturé.
• Fermer le robinet du réservoir d’eau, puis attendre que le niveau de l’eau dans le tube
piézométrique soit proche du niveau 100 du réglet.
• Lorsque ce niveau est atteint, fermer les robinets du panneau et du perméamètre. Le

niveau de l’eau dans le tube piézométrique ne doit plus alors bouger et l’eau ne doit plus

sortir du perméamètre.

c. Essai de perméabilité

• Une série de tests doit être effectué, chaque test à un taux d’écoulement différent.

Pour un essai à charge constante :


Dans cet essai, l'échantillon est soumis à un gradient de charge dû à la différence de
hauteur d'eau des deux reservoirs amont et aval, dont le niveau du reservoir amont est
maintenu constant.
• Alimentation en eau le réservoir amont et fixer le niveau désiré,

• Ouvrir les robinets du panneau et du perméamètre. Déclencher aussitôt le chronomètre,

• Attendre un certain temps de stabilisation (environ 5 mn),

• Lire le temps t1, la hauteur h1 et mesurer le volume V1 de l’eau ayant traversé l’échantillon
à l'aide du récipient gradué,
• Renouveler l’opération plusieurs fois, (changer le niveau d’eau dans le réservoir amont),
• Lire les nouvelles mesures t2, t3….. h2, h3... et mesurer les volumes V2, V3....
Pour un essai à charge variable :
Dans l’essai de perméamètre à charge variable (figure 4), la colonne est remplie d’eau et à
un temps (t1-t0) son niveau baisse de h0 à h1.
• Alimenter le tube piézométrique et relever le niveau de l’eau h0.
• Ouvrir les robinets du panneau et du perméamètre. Déclencher aussitôt le chronomètre.
• Après quelques minutes, stopper le chronomètre et relever le temps t1 et la hauteur h1 sur
le tube piézométrique.
• Renouveler l’opération plusieurs fois,
• Lire les nouvelles mesures t2, t3….. h2,

10. CALCUL ET RESULTATS


Un perméamètre est composé d’une enceint étanche dans laquelle est placé un échantillon
de sol de section A et de longueur L.
a) Perméamètre à charge constante
On mesure le débit d’eau Q en recueillant un volume d’eau V en un temps t. Le débit : Q =V/t
Sachant que : v = Q/A ( v : vitesse de l’eau dans le sol). D’après la loi de DARCY, on a :

b) Perméamètre à charge variable


À l’instant dt la perte de charge correspondante est dh, donc le débit est : En un point
du tube d’entrée, la vitesse d’écoulement est égale à : v = -dh/dt
Et le débit à l’entrée est : Qentrée = -adh/dt dh:
Distance parcourue par l’eau en un temps dt a : aire du tube d’entrée
Qsortie= k.i.A =k.A.h/L
Comme l’eau est incompressible et selon le principe de continuité : Qentrée = Qsortie

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