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Matériaux de construction
Préparé par :
▪ MARIOUS Loubna
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Rédaction des comptes rendus
Le rapport doit être rédigé de manière claire et concise, de manière à ce qu'une personne
non initiée puisse comprendre vos actions et les raisons qui les motivent. Chaque essai devrait
inclure les éléments suivants :
NOTA :
✓ Il est essentiel de lire attentivement le protocole expérimental avant chaque séance de
travaux pratiques et de se préparer en conséquence.
✓ À la fin de chaque séance, une copie complète du document réponse, comprenant les
tableaux de résultats, doit être remise en mains propres au professeur.
✓ Les comptes rendus numériques doivent être envoyés après chaque séance de 2h,
précisément avant minuit du jour j de la semaine suivante.
✓ Enfin, chaque groupe doit rédiger un compte rendu complet englobant l'ensemble des
manipulations effectuées dans la semaine suivant la dernière séance de travaux pratiques,
avec une remise prévue la semaine suivante, soit la semaine des examens.
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INTRODUCTION
Au fil de ces travaux pratiques, nous aspirons à vous immerger profondément dans
l'étude des matériaux de construction, en mettant un accent particulier sur les éléments
fréquemment utilisés dans le domaine du génie civil tels que le béton, l'acier, les granulats, et
bien d'autres. Notre objectif central est de vous familiariser non seulement avec la nature
intrinsèque de ces matériaux, mais également avec leur comportement sous différentes
contraintes, que ce soit en termes de charge, de pression, ou d'autres facteurs susceptibles
d'affecter leur intégrité structurelle.
Au cours de ces sessions, vous ne serez pas seulement spectateur, mais acteur de votre
apprentissage. Vous aurez l'occasion de mettre en œuvre diverses techniques d'essais, de
manipulation, et d'analyse des matériaux. Ces expériences pratiques visent à renforcer vos
compétences opérationnelles dans le domaine crucial du génie civil, vous préparant ainsi à
relever les défis pratiques que vous rencontrerez dans votre parcours académique et
professionnel.
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Essai n°01 : Mesure de la teneur en eau
Dans le processus de fabrication du béton, les granulats utilisés constituent un élément
essentiel. Ces granulats, provenant de sources diverses, peuvent contenir une quantité variable
d'eau, laquelle dépend des conditions météorologiques au moment de leur extraction. L'eau de
gâchage réellement utilisée dans la préparation du béton est donc déterminée en soustrayant la
quantité d'eau contenue dans les granulats de la quantité d'eau théorique nécessaire. Ainsi, il
devient impératif de disposer de moyens précis pour mesurer la quantité d'eau présente dans les
granulats.
La teneur en eau d'un matériau est définie comme le rapport du poids d'eau contenu dans
ce matériau au poids du même matériau sec. En d'autres termes, elle représente le pourcentage
de poids d'eau par rapport au poids total du matériau sec. Une autre manière de formuler la
teneur en eau est en considérant le poids d'eau
W contenu par unité de poids de matériau sec. Cette mesure joue un rôle crucial dans la
préparation du béton, car elle influe directement sur les propriétés du mélange final. La
connaissance précise de la teneur en eau des granulats est donc fondamentale pour garantir la
qualité et la cohérence du béton produit.
❖ Démarche de l’essai :
Mh (g)
Ms (g)
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Essai n°02 : Mesure de Coefficient volumétrique du gravier
Le coefficient volumétrique (CV) est une mesure numérique essentielle pour
caractériser un granulat. Il est défini comme le rapport du volume V du grain sur le plus petit
volume possible de la sphère qui entoure ce grain, ayant un diamètre d.
En d'autres termes, le coefficient volumétrique offre une indication quant à la compacité
du grain, en évaluant la proportion du volume réel du grain par rapport au volume que pourrait
occuper la sphère la plus petite qui l'engloberait entièrement.
Cette grandeur joue un rôle crucial dans l'analyse des propriétés géotechniques des
granulats, offrant des informations précieuses sur leur arrangement spatial et leur potentiel de
densité. Un coefficient volumétrique plus élevé suggère une structure plus dense du granulat,
tandis qu'un coefficient plus bas indique une structure plus ouverte.
❖ Démarche de l’essai :
T.A.F :
- Reporter le diamètre et volume des grains de chaque échantillon dans un tableau.
- Calculer le coefficient volumétrique moyen pour chaque type de gravier.
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TP°1 : Mesure du Coefficient Volumétrique des graviers
Gravier
Échantillon 1 Échantillon 2 Échantillon 3
Grain D (cm) Vth Grain D (cm) Vth Grain D (cm) Vth
(cm3) (cm3) (cm3)
1 1 1
2 2 2
3 3 3
4 4 4
5 5 5
6 6 6
7 7 7
8 8 8
9 9 9
10 10 10
Total
T.A.F :
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Essai n°03 : Equivalent de sable
❖ Démarche de l’essai :
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TP n°3 : Equivalent de Sable :
Échantillon 1
Échantillon 2
T.A.F :
- Reporter dans un tableau les résultats, en donnant une interprétation initiale de ces
derniers.
- Donner une interprétation détaillée des résultats obtenu.
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Essai n°04 : Mesure du pourcentage d’impureté des graviers
L'essai d'impuretés des graviers vise à évaluer la présence de particules fines dans le
gravier, un matériau principalement composé de particules graveleuses. Bien que le gravier soit
généralement constitué en grande partie de ces particules, il n'est que rarement dépourvu
d'éléments fins. En fonction de son utilisation, une concentration excessive d'éléments fins dans
le gravier peut avoir des conséquences néfastes sur des applications telles que le béton,
entraînant une diminution des caractéristiques mécaniques et des risques accrus de fissuration.
Contrairement aux sables, les graviers présentent des classes granulaires relativement
plus grossières. Ainsi, le processus de séparation entre les agrégats et les éléments fins ne
s'effectue pas par sédimentation, comme c'est souvent le cas pour les sables, mais plutôt par
lavage. Cette méthode permet d'éliminer les particules fines du gravier, assurant ainsi une
propreté adéquate du matériau pour des applications où la présence d'éléments fins peut
compromettre la qualité du produit final, notamment dans la construction de béton.
❖ Démarche de l’essai :
- Superposer le tamis de 5mm sur celui de 80 µm. Le tamis de 5mm est un tamis de protection,
afin d’éviter l’endommagement du tamis 80µm qui est fragile.
- Mettre notre échantillon dans le tamis supérieur et le laver à l’eau pour se débarrasser des
impuretés.
- Après le lavage on met l’échantillon dans un bac et on le met à l’étuve pour le faire sécher.
T.A.F :
- Déterminer le pourcentage d’impureté de l’échantillon.
( Pi − Pf)
I= × 100
Pi
- Donner une interprétation des résultats obtenu.
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TP n°4 : Mesure du pourcentage d’impureté des graviers
Pi (g)
Pf (g)
I (%)
T.A.F :
- Déterminer le pourcentage d’impureté de l’échantillon.
( Pi − Pf)
I= × 100
Pi
➢ Et on a aussi :
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Essai n°05 : Mesure de la masse volumique
❖ Démarche de l’essai :
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N.B : On travaille sur trois échantillons pour pouvoir faire la moyenne des masses volumiques
apparentes et absolues à la fin.
T.A.F :
- Reporter dans les tableaux les résultats en fonctions de l’essai (masse volumique apparente ou
absolue), du matériau (sable ou gravier) et de l’échantillon (3 échantillons).
- Donner une interprétation détaillée des résultats obtenu.
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Essai n°06 : Foisonnement du sable
❖ Démarche de l’essai :
N.B : Si l’échantillon récupérer est sec on peut directement commencer l’essai, si l’échantillon
est humide il faut absolument déterminer sa teneur en eau initial avant de commencer.
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Essai n°07 : Analyse granulométrique sur granulats
L'essai granulométrique sur le sable et les graviers revêt une importance fondamentale
dans le domaine du génie civil. Cette procédure permet d'évaluer la distribution des tailles de
particules au sein de ces matériaux essentiels. À travers une méthodologie rigoureuse de
tamisage, l'échantillon est minutieusement analysé, révélant la proportion relative des
différentes tailles de particules.
Cette information cruciale influence directement le dimensionnement des mélanges de
béton, la composition des matériaux de chaussée, et d'autres applications où la granulométrie
joue un rôle déterminant dans les propriétés mécaniques et structurelles des matériaux de
construction.
❖ Démarche de l’essai :
➢ Pour le sable :
- Une fois l’échantillonnage par quartage effectué. On prend l’échantillon obtenu pesant 500 g
pour la réalisation de l’essai, on fait passer ce dernier dans la série de tamis (5-2.5-1.6-1.25-1-
0.630-0.400-0.315-0.100-80µm).
- Par la suite on récupère et on pèse les fractions retenues par chaque tamis.
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➢ Pour le gravier :
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Essai n°08 : Mesure de California Bearing Ratio CBR
L'essai CBR (California Bearing Ratio) est une évaluation de la portance d'un sol sous
des conditions spécifiques. Il mesure la résistance d'un sol à la pénétration d'un piston standard
à une certaine vitesse et charge. L'essai CBR est couramment utilisé pour concevoir des
fondations de chaussées et évaluer la qualité des sols pour la construction routière. La valeur
CBR obtenue permet de classer le sol en termes de portance, aidant ainsi à prendre des décisions
éclairées lors de la conception des infrastructures routières.
❖ Démarche de l’essai :
- On prélève ensuite un échantillon d’environs 30 g pour calculer la teneur en eau, puis l’en met
dans l’étuve.
-On place notre sol par couche successivement, comme dans l'essai optimum Proctor modifié.
C'est à dire 5 couches tout en appliquant 55 coups par couche avec la dame de poids.
-On retourne le moule sur la plaque de base, on enlève le disque d'espacement et le filtre. Et
voilà on a une éprouvette prête pour l'essai.
-Ce moule sera par la suite mis sous une presse de manière centré.
T.A.F :
- Reporter dans un tableau les résultats.
- Calculer l’indice C.B.R d’enfoncement à 2.5 mm et 5 mm.
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𝑃(2,50)
𝐼𝐶𝐵𝑅 (%) =
70,00
𝑃(5,0)
𝐼𝐶𝐵𝑅 (%) =
105,00
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Essai n°09 : Mesure de prise de ciment ou pénétration a l’aiguille
de Vicat
L'essai de prise du ciment à l'aiguille Vicat est une méthode normalisée utilisée pour
déterminer le début et la fin de la prise du ciment. Il mesure le temps nécessaire pour que le
ciment atteigne un certain degré de rigidité.
Pendant l'essai, une aiguille standard est enfoncée dans une pâte de ciment à différentes
périodes. Le début de la prise est déterminé lorsque l'aiguille ne laisse plus de marques
discernables sur la pâte. De même, la fin de la prise est atteinte lorsque l'aiguille peut supporter
une charge spécifiée sans laisser de marque visible. Ces deux moments définissent les phases
cruciales de durcissement du ciment, ce qui est essentiel pour évaluer la qualité et la
performance du matériau dans des applications de construction.
❖ Démarche de l’essai :
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- Retourner le moule tronconique rempli sur la plaque de base plane.
- Adapter l'accessoire annulaire sur l'aiguille.
- Placer le moule inversé et la plaque de base Plane dans l'axe de la sonde de l'appareil de
Vicat.
- Abaisser l'aiguille et l'accessoire annulaire avec précaution jusqu'à ce qu'ils arrivent au contact
de la pâte.
- Lâcher l'aiguille et l'accessoire annulaire sur la pâte.
- Observer la trace de l'accessoire annulaire sur la pâte : le temps de fin de prise est atteint si
l’accessoire annulaire cesse de laisser une trace sur l'éprouvette.
- Nettoyer l'aiguille et l'accessoire annulaire après chaque pénétration.
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Essai n°10 : Formulation du béton
❖ Démarche de l’essai :
Lors de l'essai de formulation du béton, trois types de formulations sont proposés, chacun
avec des proportions spécifiques de ciment, de granulats et d'eau. Les résultats obtenus à partir
de ces formulations serviront de base pour les essais ultérieurs, notamment le cône d'Abrams et
l'exécution des éprouvettes. Ces formulations visent à trouver le mélange optimal répondant
aux critères de résistance, de maniabilité et d'autres propriétés nécessaires.
• Formulation n°1 :
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• Formulation n°2 :
✓ V𝑚𝑜𝑢𝑙𝑒=0,0064𝑚3 et 𝛷 = 16 𝑐𝑚 et H= 32 cm
• G= 6.2 Kg.
• g=2.2 Kg.
• C= 3, 4 Kg.
• E= 2, 6 Kg.
• S=7,2 Kg.
• Formulation n°3 :
✓ V𝑚𝑜𝑢𝑙𝑒=0,0064𝑚3 et 𝛷 = 16 𝑐𝑚 et H= 32 cm
• G= 6.2 Kg.
• g=2.2 Kg.
• C= 3, 4 Kg.
• E= 3 Kg.
• S=8,5 Kg.
Après avoir ajouté le gravier et les gravillons En ajoutant un premier volume d'eau , on
démarre la bétonnière et on la laisse tourner pour assurer un mélange homogène des
composants. . Ensuite, l'incorporation du sable et du ciment, accompagnée d'une nouvelle
portion d'eau, s'effectue. Un dernier ajout d'eau est réalisé pour obtenir un béton facile à
manipuler. On entame ensuite le remplissage du cône d'Abrams et des éprouvettes.
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Essai n°11 : Mesure de l’affaissement au cône d’Abrams
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Essai n°12 : Exécution d’éprouvettes 16×32 de béton
L'essai d'exécution des éprouvettes, d'un diamètre (D) de 16 mm et d'une hauteur (H) de
32 mm, consiste à préparer méticuleusement le mélange de béton selon les proportions
déterminées lors de l'essai de formulation. Une fois le béton prêt, on procède au remplissage
soigné des moules d'éprouvettes avec le mélange. Ensuite, on effectue le compactage nécessaire
pour garantir la densité souhaitée du béton dans les éprouvettes.
Après la période de durcissement appropriée, les éprouvettes sont prêtes à être soumises
aux essais de compression, permettant ainsi de déterminer les propriétés mécaniques du béton
élaboré. Ces essais sont cruciaux pour évaluer la résistance et la qualité du matériau, des
éléments essentiels dans la conception et la réalisation de projets de construction durables.
❖ Démarche de l’essai :
✓ On serre le moule et on enduit les parois latérales des moules cylindriques d’huile de
décoffrage.
✓ On introduit dans nos éprouvettes le béton frais par couche tout en piquant le béton à
l’aide la tige de piquage afin d’éviter les pores.
✓ L’éprouvette est arasée.
✓ On conserve le béton suivant le nombre de jours qu’il faut patienter pour faire
l’écrasement.
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CONCLUSION
Les essais effectués en laboratoire portent nécessairement sur des quantités réduites de
matériaux, ceux-ci doivent permettre de mesurer des paramètres caractéristiques de l'ensemble
du matériau dans lequel on a fait le prélèvement.
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