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Travaux Pratiques

UE 8GC03 : « Travaux Pratiques et


Projets de spécialité »
Responsable : Sébastien REMOND

Enseignants :
Kévin BECK (Responsable TP)
Dalia ALMOHAMAD
Mohamad EL HAJJAR
Travaux Pratiques de spécialité GC (4A)

Sommaire

TP1 : Fabrication d’éprouvettes de béton hydraulique 4

TP2 : Fabrication d’éprouvettes de grave émulsion (Duriez) 6

TP3 : Fabrication d’éprouvettes de mortier normalisé 8

TP4 : Mesure de la surface spécifique Blaine / Consistance des bitumes 9

TP5 : Viscosité des coulis adjuvantés 12

TP6 : Absorption d’eau de mortier à base de sable recyclé de béton 14

TP7 : Mesures de résistances de béton, de mortier et de grave-émulsion 17

Annexe 1 : Matériel de gâchage de béton, Essais de convenance 20

Annexe 2 : Extrait de la norme P18-451, Affaissement au cône d’Abrams 21

Annexe 3 : Extrait de la norme P18-422, Mise en œuvre du béton 22

Annexe 4 : Méthode simplifiée de formulation d'une grave émulsion 23

Annexe 5 : Extrait de la norme NF EN 196-1, Confection du mortier 28

Annexe 6 : Extrait de la norme NFP 15-442, Perméabilité Blaine 33

Annexe 7 : Notice d’utilisation du pénétromètre à bitume 35

Annexe 8 : Fiches techniques du sable et du gravillon (TP1) 36

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Travaux Pratiques de spécialité GC (4A)

Consignes générales
Port de la blouse et des chaussures de sécurité (EPI) obligatoire !

Il est bien entendu obligatoire de ranger et nettoyer/sécher


votre matériel après utilisation et de laisser votre paillasse
de laboratoire propre avant de partir !

Pour tous les TP à la fin de la séance :

Nettoyage et Rangement
Le nettoyage et le rangement du matériel ainsi que l’entretien du plan de
travail seront pris en compte dans l’évaluation finale par votre enseignant !

Matériel et produits :
- Tout ce qui est utilisé dans le cadre des TP de Génie Civil.
- Balais, éponges, raclettes, huile de coude, esprit d’initiative et bonne humeur.

Travail demandé :

- Nettoyage des plans de travail ; des éviers ; des sols et des appareils;
- Vérifier le bon fonctionnement des appareils et signaler tout dysfonctionnement;
- Ranger tout ce qui peut l’être;
- Vérifier le niveau des différentes solutions utilisées, faire l’appoint si nécessaire;
- Signaler et consigner tout dysfonctionnement ou manque de matériel;
- Vérifier les stocks de matériaux utilisés pour les TP et le signaler à l’enseignant;

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Travaux Pratiques de spécialité GC (4A)

TP1 : Fabrication d’éprouvettes de béton hydraulique

But du TP :
L’objectif est de réaliser les principaux essais de convenance d’une formule de béton :
• L’affaissement au cône d’Abrams
• La teneur en air occlus
• La stabilité au tamis de 5 mm
• La masse volumique réelle

Matériel (cf. photo en annexe) :


• Malaxeur de laboratoire de 70 litres (capacité maximale théorique)
• Cône d’Abrams et aiguille à piquer
• Aéromètre à béton (sert aussi de récipient taré pour la mesure de masse volumique)
• Aiguille vibrante
• Moules cylindriques 11 x 22 en carton
• Tamis de 5 mm

Formulation :
On souhaite formuler, à l’aide de la méthode Orléanaise, un béton répondant au cahier des
charges suivant : fck=35MPa, Classe S3 (on visera 12 cm d’affaissement), Classe
d’environnement XC2. Les matériaux utilisés sont : un CEM I 52.5 N, un gravillon 4/12.5
roulé lavé, un sable 0/4 semi concassé lavé. Les fiches techniques des matériaux utilisés sont
fournies en annexe.

➢ Déterminer la composition du béton (une note de calcul détaillée de la composition devra


être fournie pour le compte-rendu du TP).
➢ Calculer le volume de béton nécessaire à gâcher en tenant compte des différents essais de
convenance et des 3 éprouvettes à réaliser.
➢ Fournir, en plus de la note de calcul, un fichier Excel permettant de déterminer, suivant la
teneur en eau du sable et des gravillons, les quantités de matériaux à utiliser en fonction
du volume de béton à fabriquer, de la teneur en eau des granulats et d’un coefficient de
pertes.

Travail à réaliser durant la séance :


➢ Peser les matériaux et préparer le matériel.
➢ Introduire les matériaux dans le malaxeur. On respectera le protocole suivant :
• Introduction des granulats, du sable, et du ciment,
• Malaxage à sec pendant 15 s,
• Introduction de l’eau (on en gardera 1/3 que l’on introduira avec l’adjuvant),
• Malaxage pendant 15s,
• Introduction de l’adjuvant avec le reste d’eau,
• Malaxage pendant 60s,
• Vidange.

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➢ Effectuer les essais suivants (dans l’ordre). Afin d’éviter toute perte de temps entre les
essais, on établira avant malaxage un planning de chaque essai et une répartition des
tâches entre étudiants.
• Essai d’affaissement au cône d’Abrams (cf. norme P 18-451 en annexe)
• Mesure d’air occlus,
• Mesure de masse volumique,
• Stabilité au tamis de 5 mm,
• Mise en place de 3 éprouvettes cylindriques 11x22.

Fonctionnement de l’aéromètre à béton


Le béton frais est mis en place dans l’aéromètre, compacté suivant la norme (P 18-422 en
annexe), arasé et pesé. Bien essuyer le joint supérieur et placer le couvercle, le verrouiller par
serrage simultané des 4 brides. Les robinets devant rester ouverts.
Avec une pissette, remplir la chambre de mesure par un robinet jusqu’à l’écoulement du
fluide sans air à l’autre extrémité, puis refermer les robinets. Appliquer la pression dans la
chambre grâce à la pompe (poignée rouge) jusqu’à atteindre la marque rouge du cadran
(pression initiale). Si l’aiguille dépasse la marque rouge, ajuster la pression en appuyant
légèrement sur le bouton noir.
Presser le bouton vert « test » jusqu’à stabilisation pour avoir la lecture directe du pourcentage
d’air occlus. Si la stabilisation n’apparaît pas, c’est qu’il y a un problème d’étanchéité.

Masse volumique réelle du béton


Il est possible d’utiliser l’aéromètre comme récipient à condition de mesurer préalablement
son volume. Peser le récipient choisi taré à vide, propre et sec. Introduire le béton en 2
couches. Vibrer selon la norme P 18-422 en annexe. Araser puis essuyer les coulures de
béton. Peser à nouveau ce récipient pour en déduire la masse volumique du béton.

Essai de stabilité au tamis de 5 mm


Après 15 min de repos, le contenu d’une main-écope est versé sur un tamis de 5 mm équipé
d’un fond de moule taré. La chute du béton doit être de 50 cm. Après 2 minutes de repos sans
vibration, le passant est pesé avec le fond de moule. Le résultat de l’essai est le pourcentage
pondéral de passant. La borne supérieure communément admise est de 15%.

Confection des éprouvettes


La mise en œuvre du béton dans les éprouvettes respectera la norme P 18-422 en annexe.
Attention à ne pas endommager le fond de moule en vibrant ou piquant et veiller à bien araser
la surface du béton de manière à disposer de faces bien planes et parallèles après démoulage.
Après 24 heures, il faudra revenir pour démouler les éprouvettes que l’on marquera d’un
codage indiquant le n° d’éprouvette, n° de groupe et la date. Les éprouvettes seront ensuite
conservées verticalement dans l’eau à 20°C jusqu’à leur test (TP casses des éprouvettes).

Travail à rendre pour le compte-rendu de TP :


➢ Volume du béton gâché et les différentes pesées (note de calcul et fichier excel).
➢ Résultats des essais de convenance : stabilité, masse volumique, affaissement, air occlus.
➢ Commentaires et discussion sur les manipulations et les résultats.

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TP2 : Fabrication d’éprouvettes de grave-émulsion (Duriez)


But du TP :
L’élaboration d’un enrobé à froid reste toujours une opération délicate. La réussite tient
généralement à la bonne caractérisation des matériaux, à des essais de convenance en
laboratoire et à une bonne appréhension des conditions du chantier (météo…).
Notre objectif est, ici, de réaliser certains tests de convenance d’une Grave-émulsion 0/10.

Démoulage :
Si les moules Duriez ne sont pas disponibles, il est impératif de démouler les éprouvettes de
grave émulsion réalisées par un autre groupe, de les identifier et de les mettre en conditions de
cure. Les moules utilisés feront l’attention d’un nettoyage rigoureux.

Formulation :
➢ Etablir la formulation d’une GE-S 0/10 de type 1 (selon les 5 étapes suivantes dont un
exemple est donné en annexe 4). Vous fournirez une note de calcul complète et
détaillée de la composition et un fichier Excel permettant d’automatiser les calculs en
fonction de la teneur en eau des granulats.

1 – Calculer les % des différents granulats à partir des courbes granulométriques des granulats
utilisés (voir en annexe 4) :

Tableau récapitulatif des points de passage


% de passants cumulés
80 µm 0,5 mm 2 mm 6,3 mm 10 mm
GE-S 0/10 type 1 6 17 35 55 95

2 – Sachant que la quantité de bitume résiduel est de 3,8 ppc (i.e 3,8 kg pour 100 kg de
granulats secs). Calculer le dosage nécessaire en émulsion et donc son eau d’apport, sachant
que l’émulsion utilisée est une ECL 60 (i.e. 60% de liant).

4 – Si l’on vise l’OPN (ici 3%), la quantité d’eau totale doit atteindre 3 ppc, déterminer la
formulation complète « sèche » pour 100 kg de granulats. Réaliser une feuille Excel
permettant, à partir de la mesure de teneur en eau des granulats, de déterminer la formulation
complète « humide » pour 100 kg de granulats. L’eau totale est issue de l’eau apportée par les
granulats, de l’eau issue de l’émulsion et de l’eau d’ajout.

5 – Déterminer la formule à mettre en œuvre pour 4 éprouvettes Duriez de 1 kg en prenant en


compte un surplus pour les pertes éventuelles. La norme impose la réalisation de 12
éprouvettes Duriez pour une gâchée. Pour des raisons de temps et de disponibilité du matériel,
nous ne confectionnerons avec cette gâchée que 4 éprouvettes.

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Travail à réaliser pendant la séance :


➢ Réaliser les éprouvettes Duriez.
On pèsera les matériaux dans l’ordre suivant : gravillon(s), sable, eau d’apport et émulsion.

Introduire ces matériaux dans le malaxeur. N’utiliser que le matériel réservé à la confection
d’enrobés. On respectera le protocole suivant :

• Introduction de l’eau puis des granulats,


• Malaxage pendant 20 s à vitesse lente (30 tr.min-1),
• Introduction de l’émulsion,
• Malaxage pendant 40 s à vitesse lente,
• Vidange.

On suivra le protocole ci-dessous (inspiré de la norme NF P 98-251-1) :


• Prélever 1000 g de GE puis l’introduire en une seule fois dans le moule,
• Refermer le tout par le piston supérieur,
• Poser le moule Duriez sur le bac de rétention, lui-même installé sur le plateau de la
presse. Ce bac récupérera les eaux acides expulsées lors du pressage,
• Appliquer, au moyen de la presse de 300 kN une pression constante de 60 kN (on
vérifiera que le capteur de 25 kN a bien été enlevé). Cette charge devant être atteinte
en moins de 60 s. Maintenir cette charge pendant 300 à 305 s. Ce protocole est
appliqué lors de l’utilisation du module « compactage Duriez à froid » du logiciel de la
presse.

On essuiera au mieux la face extérieure des éprouvettes pour limiter la corrosion causée par
l’eau acide. Les éprouvettes seront conservées à l’air, couchées, pistons ôtés, dans une
ambiance sèche, ventilée à 20°C. Les éprouvettes couchées seront posées sur un matériau
absorbant.

Les éprouvettes seront démoulées lors de la séance de TP suivante par un autre groupe. Les
moules devront être alors nettoyés. Calculer la masse volumique apparente des éprouvettes.
Les deux éprouvettes ayant les masses volumiques extrêmes, seront stockées à l’air. Les deux
éprouvettes restantes seront stockées dans l’eau à même température. Ensuite, toutes les
éprouvettes Duriez seront testées en compression lors du TP où toutes les casses seront
réalisées. Lors de la séance de ce TP, les masses volumiques apparentes (sec et saturée) seront
aussi calculées.

Travail à rendre pour le compte-rendu de TP :


➢ La formulation de la GE 0/10 de type 1 (note de calcul et fichier excel).
➢ Les pesées des différents matériaux
➢ La numérotation des éprouvettes
➢ Commentaires et discussion sur les manipulations et les résultats.

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TP3 : Confection d’éprouvettes de mortier normalisé

But du TP :
Pour déterminer la classe de résistance d’un ciment donné, on teste en compression un mortier
normalisé confectionné avec ce ciment. La réalisation d’un mortier normalisé peut servir
également pour s’assurer de l’efficacité d’un adjuvant, ou pour mesurer le coefficient
d’activité d’une addition minérale.

Matériel et produits :
• Malaxeur normalisé
• Moules élastomères + une rehausse de remplissage
• Sable 0/2 (sable normalisé)
• Spatule et règle pour araser
• Appareil à chocs
• Bac de conservation des éprouvettes

Formulation :
➢ Réaliser une synthèse du mode opératoire à partir de la norme NF EN 196-1 (cf. annexe).
➢ Fournir une note de calcul pour la composition des 2 mortiers demandés ci-dessous (une
feuille Excel devra également être fournie afin de déterminer les quantités à mettre en
œuvre en fonction de la teneur en eau du sable et de la quantité d’adjuvant éventuel)

Travail à réaliser durant la séance :


➢ Réaliser 2 séries de 3 éprouvettes 4x4x16 :
• Une série ‘témoin’ avec le mortier normalisé
• Une série avec un mortier normalisé où 25% du ciment est remplacé par une addition
minérale (filler calcaire, fumée de silice (10% au lieu de 25%), cendres volantes,
laitiers HF) proposée par l’enseignant.
➢ Démoulage : Au bout de 24 heures, il faudra revenir pour démouler délicatement les
éprouvettes et procéder, après pesée de chacune d’elle, au stockage vertical dans l’eau.
Vous prendrez soin de les numéroter précisément pour retrouver le nom du groupe, la
formulation, et la date de réalisation. Les moules doivent être immédiatement et
parfaitement nettoyés.

Travail à rendre pour le compte-rendu de TP :


➢ Volume du mortier gâché et les différentes pesées (note de calcul et fichier excel).
➢ Commentaires et discussion sur les manipulations et les résultats.

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TP n°4 : Mesure de la surface spécifique Blaine /


Consistance des bitumes

Partie N°1 : Mesure de la surface spécifique Blaine d’un ciment


But du TP :
L’objectif ici est de déterminer la surface spécifique de ciment et d’autres additions minérales
fines. En effet, les ciments se présentent sous forme de poudre finement broyée dont la finesse
est une caractéristique importante. Lors du gâchage du ciment, plus la surface en contact avec
l’eau est importante, plus l’hydratation sera complète et rapide. La finesse d’un ciment est
généralement, exprimée par sa surface par unité de masse (surface spécifique). C'est-à-dire la
surface développée par l’unité de masse. La surface spécifique est souvent exprimée en cm2/g.
Cela dit, nous utiliserons plutôt l’unité S.I. : m2/kg.

Le principe de base du perméabilimètre de Blaine est de déterminer le temps mis par l’air
pour traverser une certaine quantité de poudre dans des conditions bien définies. C’est donc
une mesure indirecte de la perte de charge subie par l’air lors de son écoulement à travers le
lit de poudre. La surface spécifique du ciment ou de la poudre étudiée sera déduite par
comparaison avec une poudre étalon (dont la surface spécifique et la masse volumique sont
parfaitement connues).

Matériel et produits :
• Balance ;
• Perméabilimètre de Blaine ;
• Poudre étalon ;
• Rondelles de papier filtre ;
• Chronomètre ;

Travail à réaliser durant la séance :

Suivre la norme NFP 15-442 (en annexe), en utilisant la méthode à porosité constante.
Attention, la manipulation de cet appareillage est délicate en raison de sa fragilité, et des
risques de perte de liquide manométrique (très cher). De plus, la moindre poussière dans la
partie rodée de l’appareillage entraine une mesure inutilisable. Il faut donc veiller à la parfaite
propreté des surfaces.

➢ Déterminer la constante K (à partir de la formule ci-dessous de la surface spécifique) de


l’appareil avec une poudre étalon (carbonate de calcium). Faire trois essais pour avoir
moyenne et écart-type.
➢ Déterminer la surface spécifique du ciment CEMI I 52,5 N, ainsi que d’autres fines
minérales : laitier, cendres volantes, filler calcaire, etc. présentées par l’enseignant. Faire
trois essais pour avoir moyenne et écart-type.

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La surface spécifique est calculée par la formule :

e3 t
S=K
 (1 − e) 
Dans laquelle :
S : surface spécifique (cm2/g)
K : constante de l’appareil (g1/2.cm3/2.s-1)
e : porosité de la couche tassée
t : temps mesuré en secondes (s)
 : masse volumique des grains (g/cm3)
 : viscosité de l’air à la température d’essai (poise)

Travail à rendre pour le compte-rendu de TP :


➢ Valeur de la constante K du perméabilimètre de Blaine
➢ Masse introduite et valeur de la surface spécifique pour les différentes fines testées.
➢ Commentaires et discussion sur les manipulations et les résultats.

Partie N°2 : Consistance des bitumes


But du TP :
La consistance d’un bitume à une température donnée peut être appréciée par la profondeur de
pénétration d’une aiguille type dans des conditions normalisées de charge et de temps. La
connaissance de cette consistance permettra de classer ce produit et de définir sa sensibilité à
la température.

Ce T.P. permet de comparer les performances d’un bitume pur et d’un bitume modifié aux
copolymère d’éthylène E.V.A (Éthylène-acétate de vinyle : plastomère thermoplastique).

Matériel :
• pénétromètre manuel à bitume ;
• 1 aiguille normalisée - 1 chronomètre ;
• une bouteille de dissolvant à bitume Sidexol (attention, produit dangereux) ;
• 5 échantillons de bitume pur & 5 échantillons de bitume modifiés.

Travail à réaliser durant la séance :


Placer un échantillon de chaque bitume dans 3 ambiances de température différentes. Mesurer
leur pénétrabilité à l’aiguille (enfoncement d’une aiguille de masse M (= 100 g) au bout de 5
secondes, le résultat est exprimé en dixième de millimètres). Tracer le log de l’enfoncement
de l’aiguille en dixième de millimètre suivant la température. Tracer alors les 2 courbes dans
le diagramme d’Heukelom. En déduire la susceptibilité thermique des 2 bitumes. Commentez.

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Travaux Pratiques de spécialité GC (4A)

Protocole :
Régler le niveau à bulle du pénétromètre. Peser la tige mobile dont la masse doit être de 100 ±
0,1 g (on ajoutera la petite masselotte).

Mesurer la température des bains. Extraire un échantillon et réaliser 2 essais sur sa surface.
Après chaque essai, on nettoiera l’aiguille avec un papier imbibé de dissolvant à bitume
(attention, l’aiguille est extrêmement fragile). La notice d’utilisation de l’appareil est
fournie en annexe.

Travail à rendre pour le compte-rendu de TP :


➢ Un tableau des valeurs des pénétrations pour les différents cas étudiés.
➢ Les courbes dans le diagramme d’Heukelom.
➢ Les valeurs de susceptibilité thermique des bitumes.
➢ Commentaires et discussion sur les manipulations et les résultats.

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TP n°5 : Viscosité des coulis adjuvantés


But du TP :
Nous quantifierons l’influence de l’utilisation d’un adjuvant réducteur d’eau sur la viscosité
des coulis par mesure du temps d’écoulement au cône de Marsh. Le dosage à saturation en
adjuvant ainsi que la réduction d’eau qu’il offre pourra ainsi être étudié.

Matériel et produits :
• Cône de Marsh (Ajutage de diamètre 12,5 mm) ;
• Balance adaptée au dosage ;
• Malaxeur normalisé, 2 Chronomètres ;
• Récipient de réception gradué.

Formulation :
Le coulis contient l’eau, le ciment, et la fraction 0/2 des granulats (prendre le sable 0/4 à l’état
sec pour le tamiser à 0/2).
Le rapport C/S est fixé à 0,52.

➢ Rédiger une note de calcul permettant de déterminer deux séries de compositions de


mortiers (on ne détaillera les calculs que pour une seule composition de chaque série) :
o Une première série sans adjuvant dans laquelle le rapport E/C varie sur une
plage à déterminer (par ex. 0,52, 0,55, 0,58, 0,61)
o Une seconde série pour un rapport E/C fixé (0,50) dans laquelle le dosage en
extrait sec de l’adjuvant varie sur une plage à déterminer (par ex 0%, 0,2%,
0,5%, 1% et 3% en poids d’extrait sec d’adjuvant rapporté au poids du ciment)
➢ Réaliser un fichier Excel permettant de paramétrer les compositions des deux séries de
mortiers en fonction du volume de mortier, du rapport E/C, du dosage en adjuvant, de
la teneur en eau du sable

Travail à réaliser durant la séance :


➢ Etudier l’effet de la teneur en adjuvant réducteur d’eau sur le temps d’écoulement et le
diamètre de la galette (0%, 0,2% ; 0,5%, 1% et 3% en poids d’adjuvant rapporté au
poids du ciment)
➢ Tracer les courbes et déterminer le dosage à saturation, qui correspond au dosage
minimal permettant d’obtenir l’effet maximal. Pour la courbe du log du temps
d’écoulement, il s’agit conventionnellement du point où la pente est de 0,12. Le
dosage à saturation est-il identique selon que l’on considère le temps d’écoulement ou
le diamètre d’étalement ?
➢ En comparant les mesures faites avec et sans adjuvant, déduire la réduction d’eau à
saturation offerte par cet adjuvant, pour le rapport E/C choisi égal à 0,50.

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Travaux Pratiques de spécialité GC (4A)

Protocole de gâchage :
Une fois la formulation [kg.m-3] du coulis déterminée, les quantités de matériaux doivent être
calculées de manière à obtenir un volume total de gâchée d’au moins 1,2 L. Le gâchage se
fera de la manière suivante :
➢ Introduire l’eau + l’adjuvant dans le malaxeur et démarrer en vitesse lente pendant 15 s
pour bien disperser l’adjuvant. Eteindre le moteur.
➢ Verser le ciment et démarrer le chronomètre. Remettre en vitesse lente pendant 30 s puis
arrêter.
➢ Introduire directement le sable sans utiliser le sablier. Mettre ensuite en vitesse lente
pendant 30 s puis en vitesse rapide 30 s.
➢ Stopper le moteur pendant 30 s pour racler les bords du récipient.
➢ Remettre en route en vitesse rapide pendant 2 min.

Mesure du temps d’écoulement au cône de Marsh :


Humidifier le cône en le plaçant sous eau puis le retourner 20 secondes sur la paillasse. Verser
immédiatement 1 L de coulis en bouchant l’ouverture de sortie avec un doigt. Noter avec le
chronomètre principal le temps écoulé entre le malaxage et la mesure. Mesurer avec le second
chronomètre le temps d’écoulement de 500 ml. Mesurer ensuite la température du coulis.

Travail à rendre pour le compte-rendu de TP :


➢ Tracer la courbe donnant le temps d’écoulement et le diamètre de la galette suivant la
proportion de superplastifiant. Observer la consistance des mortiers et commenter.
➢ Déduire le dosage à saturation et la réduction d’eau offerte.

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TP6 : Absorption d’eau et maniabilité de mortier à base de


sable issu du recyclage de béton

But du TP :
Le contrôle de l’eau efficace est primordial pour étudier le comportement à l’état frais des
matériaux cimentaires et assurer leur mise en place. Ainsi, connaitre la masse volumique
absolue, la masse volumique réelle et l’absorption d’eau sont nécessaires pour identifier la
fraction volumique du sable et la quantité d’eau efficace du mélange. L’objectif de ce TP est
de réaliser des essais d’absorption d’eau sur des sables recyclés, de calculer l’eau efficace et
de comparer le comportement à l’état frais des mortiers dans lesquels on considère, ou pas,
l’absorption d’eau du sable recyclé.

Matériels :
• Tamis à 0.5 mm
• Papier absorbant
• Malaxeur à mortier
• Table à choc et cône d'essai

Identification de l’absorption d’eau du sable recyclé :


L’état saturé surface sèche (SSS) est un état particulier qui doit être déterminé pour mesurer le
coefficient d’absorption d’eau (cf. figure ci-dessous). La norme EN 1097-6 et la méthode
IFSTTAR N°78 définissent deux méthodes différentes pour atteindre l’état SSS. Dans les
deux méthodes, le granulat doit être immergé dans l’eau pendant 24 heures.
Dans ce TP, seule la méthode IFSTTAR, plus rapide, sera utilisée pour atteindre l’état SSS.
Dans ce cas, l’échantillon est séché progressivement à l’aide d’un papier absorbant de couleur
jusqu’à ne plus observer de traces humides sur le papier absorbant.
La masse de l’échantillon à l’état SSS est enregistrée (Msss). Ensuite, l’échantillon est séché
jusqu’à masse constante (Msec). L’absorption d’eau (WA) est calculée avec l’équation
suivante :

WA = (Msss-Msec) / Msec…….(eq.1)

La présence de particules fines complique la détermination de l’état SSS et dans la suite on


simplifiera la procédure en tamisant le sable à 0,5 mm. De même, pour pouvoir réaliser l’essai
dans le temps imparti au cours du TP, on mesurera l’absorption d’eau après une immersion de
seulement 15 minutes (temps correspondant au malaxage et à la réalisation d’un essai
d’étalement).

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Travaux Pratiques de spécialité GC (4A)

Obtention de l’état SSS

Calcul de la masse volumique réelle :


La valeur de l’absorption d’eau (WA) est liée à la porosité accessible du matériau, cette
porosité (P) influence significativement la masse volumique réel du sable (ρréelle) qu’occupe le
matériau par rapport à l’enveloppe des grains. Les valeurs de la porosité et de la masse
volumique réelle peuvent être calculées selon les formules suivantes (eq.2) et (eq.3), où ρabs
correspond à la masse volumique absolue, cette dernière a été déterminée au préalable sur le
matériau testé (ρabsolue = 2,40 g/cm3). La valeur d’absorption d’eau (WA) qui sera prise en
compte dans les calculs est celle obtenue après immersion pendant 24 heures dans l’eau, où
on suppose que le matériau poreux est complètement saturé. Cette valeur a été mesurée pour
le matériaux testé et elle est égale à 8,1%.

P = 𝑊𝐴 / (𝑊𝐴+ ρeau/ρabsolue) …………………………… (eq.2)

ρréelle = ρabs× (1 − P)………………………….. (eq.3)

Préparation des mortiers et réalisation d’essai d’étalement :

La formulation de mortier présentée dans le tableau suivant est obtenue avec un sable naturel.

Ciment (g) Eau efficace (g) Sable (g)


450 280 1350

En utilisant la masse volumique réelle ρréelle (la masse volumique qui prend en compte la
porosité du matériau), calculer la masse de sable recyclé permettant de remplacer la totalité du
sable naturel (le volume réel de sable recyclé doit correspondre au volume réel occupé par le
sable naturel). La masse volumique du sable naturel est égale à 2,65 g/cm3. Par la suite,
calculer la quantité d’eau d’absorption pour une saturation des granulats recyclé d’une durée
de 15 minutes.
Dans le mélange réalisé avec le sable recyclé sec, on rajoute une certaine quantité d’eau
jusqu’à obtenir un étalement similaire au mortier réalisé avec le sable recyclé saturé.

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Travaux Pratiques de spécialité GC (4A)

Travail à réaliser durant la séance :

➢ Mesure de l’absorption d’eau (SA) du sable recyclé :


- Tamiser le sable recyclé sec pour récupérer 400 g de particules > 0,5 mm,
- Immerger le sable recyclé pendant 15 minutes,
- Réaliser l’essai d’absorption d’eau d’abord avec la méthode IFSTTAR N°78 pour
identifier la masse d’eau à l’état SSS,
- Sécher les matériaux pour identifier la masse sèche.
- Cet essai est à réaliser aussi sur le sable naturel roulé. Comparer les résultats.

➢ Mesure de la maniabilité du mortier :


- On introduit le mortier dans un mini-cône en deux couches,
- On compacte chaque couche avec 15 coups,
- On soulève le mini-cône et on applique 15 chocs avec la table choc,
- On mesure le diamètre et la hauteur du mortier obtenu.

Réalisation du mortier avec le sable recyclé sec (cas où on ne considère pas l’absorption
d’eau) :
- Peser les matériaux (ciment, sable recyclé et eau efficace),
- Malaxer le sable sec pendant 30 secondes à petite vitesse,
- Rajouter le ciment et l’eau et malaxer pendant 1 min et 30 sec à petite vitesse,
- Racler le fond du bol pendant 15 secondes et malaxer pendant 2 min à grande vitesse.

Réalisation du mortier avec le sable recyclé saturé (cas où on considère l’absorption d’eau) :
- Peser les matériaux (ciment, sable recyclé, eau efficace et eau absorbée),
- Introduire dans le bol du malaxeur le sable recyclé et toute la quantité d’eau, laisser
reposer pendant 15 minutes pour saturer le sable,
- Malaxer pendant 30 secondes à petite vitesse,
- Rajouter le ciment et malaxer pendant 1 minute et 30 secondes à petite vitesse,
- Racler le fond du bol pendant 15 secondes, et malaxer pendant 2 min à grande vitesse.

Travail à rendre pour le compte-rendu de TP :


➢ Commenter les résultats d’absorption d’eau et de masse volumique réelle obtenus
➢ Réaliser les différents calculs de formulation et d’eau efficace ainsi que la quantité
d’eau totale
➢ Commenter et discuter les résultats de maniabilité obtenus.
➢ Calculer l’eau efficace pour le mélange où on ne considère pas l’absorption d’eau
➢ Calculer à partir des résultats de maniabilité, la quantité d’eau absorbée quand on
utilise le sable recyclé sec
➢ Donner les différents coefficients d’absorption d’eau pour une utilisation du sable
recyclé sec, saturé à 15 minutes et saturé à 24 heures. Commenter et discuter les
résultats obtenus.

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Travaux Pratiques de spécialité GC (4A)

TP7 : Mesures de résistances des éprouvettes de béton


hydraulique, de mortier et de grave-émulsion

But du TP :
Toutes les éprouvettes réalisées subiront des essais de mesure de résistance. Pour les
éprouvettes cylindriques, il s’agit de test de compression. Pour les éprouvettes prismatiques, il
s’agit de traction par flexion puis un essai de compression par écrasement sur les deux
morceaux ainsi formés.

Partie N°1 : résistance des mortiers


Travail de préparation à réaliser avant la séance :
➢ S’assurer que les éprouvettes de mortiers 4x4x16 ont été préalablement démoulées,
numérotées et stockées dans l’eau à 20°C, conformément au TP3.

Travail à réaliser durant la séance :


➢ Chaque éprouvette de mortier sera testée en flexion. Toutes les demi-éprouvettes obtenues
seront ensuite testées en compression simple.

➢ On en déduira le coefficient de réactivité de l’addition k= 1+3(i-1)/4p. Avec i : rapport


entre la résistance du mortier avec addition et la résistance du mortier sans addition et p la
proportion de substitution.

Travail à rendre pour le compte-rendu de TP :


➢ Synthèse des modes opératoires mis en œuvre (tests en flexion et compression)
➢ Résistances à la compression moyennes et caractéristiques des différents mortiers
➢ Résistance à la traction moyenne des différents mortiers
➢ Classe du ciment (vérification) et coefficient d’activité de l’addition utilisée
➢ Commentaires et discussion sur les manipulations et les résultats. Le TP se fait avec eux
groupes en parallèles, vous devez mettre vos résultats en commun (en l’indiquant
clairement sur votre compte-rendu de TP). Les résultats de mesures de résistance des deux
groupes sont pour deux durées de cure différentes, les commentaires devront ainsi mettre
en évidence l’influence de l’âge des éprouvettes sur la montée en résistance.

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Travaux Pratiques de spécialité GC (4A)

Partie N°2 : résistance du béton hydraulique


Travail de préparation à réaliser avant la séance :
➢ S’assurer que les éprouvettes ont été préalablement démoulées, numérotées et stockées
dans l’eau à 20°C, conformément au TP1.

Travail à réaliser durant la séance :


Les trois éprouvettes subiront un test de compression non instrumenté sur la presse de 2000
kN pour déterminer la résistance à la compression à la rupture.
➢ Peser les trois éprouvettes, mesurer leur longueur et leur diamètre. En déduire leur
section et leur masse volumique.
➢ A l’aide du scléromètre à béton, réaliser des séries de mesures après avoir tracé trois
génératrices sur chaque éprouvette (avec 6 points par génératrice), en déduire la
résistance sclérométrique à la compression de chaque éprouvette.
➢ Placer l’éprouvette sous la presse de 2000 kN entre 2 plaques élastomères. Procéder au
test de compression simple jusqu’à rupture. Relever l’effort maximal, et en déduire la
contrainte maximale à rupture.

Grace à la formule suivante, déterminer la résistance à 28 jours du béton :

avec b à choisir dans le tableau suivant :


Classe de ciment Normal (N) Rapide (R)
32,5 0,81 0,92
42,5 0,86 0,93
52,5 0,90 0,95

Remarque : la presse de 2000 kN détecte parfois une rupture alors qu’il s’agit seulement
d’une rupture locale d’une des bases, dont la cause provient généralement d’un défaut de
planéité ou de parallélisme des bases. Dans ce cas, ne pas hésiter à tester une deuxième fois
l’éprouvette.

Travail à rendre pour le compte-rendu de TP :


➢ Résistance moyenne au jour du test, et résistance attendue à 28 jours
➢ Commenter les résultats au scléromètre, comparer avec les résultats des essais destructifs
➢ Commenter les faciès de rupture obtenus : homogénéité, orientation des fissures, interface
pâte/granulat
➢ Commentaires et discussion sur les manipulations et les résultats. Le TP se fait avec eux
groupes en parallèles, vous devez mettre vos résultats en commun (en l’indiquant
clairement sur votre compte-rendu de TP). Les résultats de mesures de résistance des deux
groupes sont pour deux durées de cure différentes, les commentaires devront ainsi mettre
en évidence l’influence de l’âge des éprouvettes sur la montée en résistance.

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Travaux Pratiques de spécialité GC (4A)

Partie N°3 : résistance de la grave-émulsion


Travail de préparation à réaliser avant la séance :
S’assurer que toutes les éprouvettes ont été correctement démoulées puis conservées selon les
consignes précisées dans le TP2, sans oublier la mesure de la masse volumique apparente.

Travail à réaliser durant la séance :


Lors où les casses sont faites et donc après un certain nombre de jours après la confection des
éprouvettes Duriez de grave-émulsion effectuées lors du TP2, on testera en compression
toutes les éprouvettes (celles conservées dans l’air et dans l’eau).

Dans un premier temps, noter le nombre de jours entre la confection des éprouvettes et les
tests en compression réalisés lors de ce TP.

Mesurer les masses volumiques apparentes des éprouvettes conservées dans l’air et celles
conservées dans l’eau.
Déterminera la compacité C du matériau (volume des solides ajoutés à celui du bitume, divisé
par le volume total) à partir de la mesure géométrique de la masse volumique apparente
(MVA). En déduire alors sa porosité.

Pour la mesure de résistance, on placera l’une des éprouvettes dans l’axe du plateau de la
presse de 300 kN. La vitesse de déplacement sera réglée à 1 mm.s-1 ± 0,1. La valeur Duriez
est la contrainte maximale de l’essai, notée « r » si la conservation de l’éprouvette s’est faite
dans l’eau ou « R » si la conservation s’est faite à l’air. Les valeurs mesurées notées R et r
sont exprimés en MPa.

Après avoir testé les éprouvettes, déduire le rapport d’immersion r/R. L’enrobé est-il
conforme aux attentes d’une GE 0/10 de type 1 ?

Travail à rendre pour le compte-rendu de TP :


➢ Les masses volumiques des différentes éprouvettes
➢ Les résistances des éprouvettes conservées dans l’air et dans l’eau
➢ Le rapport r/R
➢ Commentaires et discussion sur les manipulations et les résultats.

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Travaux Pratiques de spécialité GC (4A)

Annexe n°1 : Matériel pour le gâchage du béton et les essais de convenance

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Travaux Pratiques de spécialité GC (4A)

Annexe n°2 : Extrait de la norme P 18-451- Affaissement au cône d’Abrams

21
Travaux Pratiques de spécialité GC (4A)

Annexe 3 : Extrait de la norme P 18-422- Mise en œuvre du béton (vibration ou piquage)

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Travaux Pratiques de spécialité GC (4A)

Annexe n°4 : Méthode simplifiée de formulation d'une grave émulsion (exemple de


calcul)

1 – calculer les % des différents granulats Exemple. 40 % de 0/2 ; 60 % de 2/10


Tableau récapitulatif des points de passage
% de passants cumulés
Granulo Discon-
80 µm 0,5 mm 2 mm 4 mm 6,3 mm 10 mm 14 mm 20 mm
-métrie tinuité
0/6 7 19 40 95
GE R
0/10 7 19 40 95
0/10 6 17 35 55 95
GE S
0/14 6 17 35 58 95

2 – Estimer la teneur en eau des granulats et donc la quantité d’eau apportée par 100 kg
de mélange granulaire

Exemple. 0,3kg provenant des 40kg de 0/2 et 0,7 kg provenant des 60kg de 2/10 soit
1,0kg

3 – Sachant que la quantité de bitume résiduel sera de 3,8 ppc. Calculer le dosage nécessaire
en émulsion (composée de 60% de bitume et 40% de phase aqueuse) et donc son eau
d’apport.

Exemple. 5,7 ppc d’émulsion qui contient 3,42 ppc de bitume pour 2,28 ppc d’eau d’apport

4 – Si l’on vise une quantité d’eau totale de 3,0 kg (wOPN # 3%), déterminer votre
formulation complète pour 100kg de granulats et son volume. Indiquez les étapes de
calcul dans le tableau ci-dessous

5 – Déterminer la formule à mettre en œuvre correspondant à une gâchée de 15 kg

6 – Après obtention des teneurs en eau réelle. Déterminer la formule réellement gâchée

Exemple.
Formule sèche Formule humide estimée Formule réellement
gâchée
Matériau Dosages Dosages Dosages Dosages à Dosages [kg]
en [ppc] [kg] [kg] gâcher [g]
Gravillon 6/10
Gravillon 2/6
Sable 0/2
Emulsion de bitume
Eau ajoutée

total 1000 kg 1000 kg de 15 kg de GE 1000 kg de GE


de GE GE

23
Fiche de résultat granulométrique

Opérateur : Granulat 1 : Granulat 2 :


Date : Masse totale utilisée : Masse totale utilisée :
Carrière : Pertes : Pertes :
100

90

80

70

60

50

40

Tamisâts cumulés [%]


30

20

10

1
2
4
5
8
10
16
20
25
40
50

0,1
0,2
0,4
0,5
0,8
1,6
2,5
6,3

0,06
0,08
0,13
0,16
0,25
0,32
0,63
1,25
3,15
12,5
31,5

Tamis [mm]
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25
Travaux Pratiques de spécialité GC (4A)

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27
Travaux Pratiques de spécialité GC (4A)

Annexe n°5 : Extrait de la norme NF EN 196-1, confection du mortier et des


éprouvettes.

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29
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Travaux Pratiques de spécialité GC (4A)

31
Travaux Pratiques de spécialité GC (4A)

32
Travaux Pratiques de spécialité GC (4A)

Annexe n°6 : Extrait de la norme NFP 15-442- perméabilité Blaine

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Travaux Pratiques de spécialité GC (4A)

34
Travaux Pratiques de spécialité GC (4A)

Annexe n°7 : Notice d’utilisation du pénétromètre à bitume

35
Travaux Pratiques de spécialité GC (4A)

Annexe n°8 : Fiches techniques du sable et du gravillon utilisés pour la formulation du


béton (TP1)

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Travaux Pratiques de spécialité GC (4A)

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