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INTRODUCTION GENERALE
Pour démontrer sa compétence, L’étudiant ingénieur Génie Civil doit réaliser des essais en
laboratoire, sur les matériaux, selon les conditions, les critères et la précision qui suivent.
• CONDITIONS D’EVALUATION
A partir :
A l’aide :
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TRAVAIL PRATIQUE 1:
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INTRODUCTION
Les méthodes de calcul de la composition du béton sont nombreuses et il n’existe pas de méthode qui
soit universellement reconnue comme étant la meilleure. Une composition de béton est toujours le
résultat d’un compromis entre une série d’exigences généralement contradictoires. Une méthode de
composition du béton pourra être considérée comme satisfaisante si elle permet de réaliser un béton
répondant aux exigences suivantes :
Parmi les méthodes de composition les plus connues on peut citer celles de Bolomey, Dreux, Faury,
Joisel et Valette. Les différences principales entre ces méthodes résident entre autres dans la
définition de la courbe granulométrique de référence, selon que l'on inclue ou non le ciment dans les
matières fines. Pourtant, toutes ont un point commun, elles dépendent de paramètres qui sont
intimement reliés aux caractéristiques morphologiques des matériaux utilisés (nature et qualité des
granulats, type de liant, etc.). C'est pourquoi, connaissant la nature éminemment variable des
composants du béton et surtout des granulats, il est absolument nécessaire lors de la définition d'une
composition de béton de compléter le calcul théorique des quantités des divers composants par un
essai de gâchage et par des essais de résistance après durcissement.
Pour le béton frais, l'essai de gâchage permet de contrôler que les propriétés du béton frais sont
conformes aux exigences, ou sinon d'effectuer les corrections nécessaires (soit en agissant sur la
composition, soit au moyen d'adjuvants). Il faut noter aussi qu’une étude effectuée en laboratoire doit
généralement être adaptée ultérieurement aux conditions réelles du chantier.
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1. But :
Déterminer les proportions de ciment, d’eau, de granulats devant entrer dans la composition d’un
béton dont on exige certaines performances.
2. Méthode :
La méthode simplifiée de "Dreux Gorisse » convient pour les ouvrages courants réalisés avec des
moyens limités (dosage volumétrique). Elle utilise des abaques simples.
Il s'agit de réaliser un béton (mélange de ciment, sable, graviers, gravillons et eau) à partir d'un
certain nombre de données dont on dispose; à savoir :
§ Le dosage en ciment est généralement indiqué en Kg/m3 de béton frais mis en œuvre.
§ Il est conseillé d'arrondir aux 25 kg supérieurs par rapport au dosage lu sur l'abaque
correspondant.
§ On suppose que l'on utilise un ciment CPA avec ou sans ajout secondaire, dont la classe 35
est garantie.
Le petit entrepreneur ou l'artisan ne disposant pas, en général, de bascule pour peser les granulats,
cette méthode simplifiée indique la composition granulaire en volume. Il conviendrait de tarer des
volumes bien définis (brouettes, caisses, sceaux, etc…
5. Dosage en eau :
Dans la fabrication du béton, le problème le plus délicat est le dosage en eau, dans la mesure où dans
la pratique les matériaux sont plus ou moins humides. Il est difficile de tenir compte exactement de
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cette quantité d'eau variable. Pour cela l'abaque indique approximativement l'eau à ajouter au
mélange en tenant compte du degré d'humidité des granulats.
Mais seuls quelques essais au cône d'Abrams permettent de déterminer la quantité exacte de ce
dosage en eau.
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6. L’exploitation de l’abaque
Dans le T.P. présent, l’étudiant est demandé de fabriquer un béton courant, avec du sable 0/5, du
gravier 5/25, du ciment CPA35 et de l’eau suivant l’abaque ci-dessus dont l’exploitation est comme
suit :
§ Quant au dosage en eau, on part de D en traçant une horizontale vers la droite jusqu'au point E, à
l'intersection de la verticale correspondant au degré d'humidité apparent des matériaux. Le dosage
en eau à ajouter se lit sur le réseau de droites inclinées.
§ Dans le cas où l'horizontale issue de R coupe l'échelle de ciment au dessus de la valeur 400
km/m3 il est conseillé, plutôt que d'augmenter le dosage en ciment au delà de 400, de prévoir un
adjuvant (plastifiant ou fluidifiant), et dans ce cas le point D est à remplacer par le point D' pour
déterminer le dosage de l'eau à ajouter.
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1. But :
Le principe de l’essai est de constater l’affaissement d’un cône de beton sous l’effet de son propre
poids. Plus cet affaissement sera grand et plus le béton sera réputé fluide. Il ne nécessite qu'un
matériel peu coûteux et peut être effectué directement sur chantier par un personnel non hautement
qualifié mais ayant reçu simplement les instructions nécessaires au cours de quelques séances de
démonstration, cet essai sera effectué au même temps qu’au cours du TP précédent.
2. MATERIEL UTILISE :
• Cône d’Abrahms :
• plaque de basse,
• hausse pour remplissage,
• tige en acier 1 = 60 cm ; Ø 1,6 et portique avec règle pour mesurer l’affaissement.
3. METHODE :
• Nettoyer et humidifier la surface d’appui à l’aide d’une éponge –
• Introduire le béton en 3 couches recevant chacune 25 coups de piquage –
• Araser le moule puis démouler immédiatement avec précaution
• -Attendre une minute et mesurer l’affaissement
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REMARQUE :
Vu que l’essai au cône d’Abrahms présente une assez forte dispersion on aura avantage à faire
plusieurs essai (3 au minimum) sur le même béton et prendre la moyenne Si l’affaissement du béton
est accompagné de cisaillement il y a lieu de recommencer l’essai.
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4. RESULTAT ET INTERPRETATION :
Le résultat obtenu permet de classer les bétons (voir tableau ci dessous) Cet essai ne convient pas
des bétons trop secs ou dont les granulats ont des diamètres > 25 mm (essai étalement) Pour des
pièces en béton armé courant l’affaissement doit être de l’ordre de 5 à 7 cm.
Grâce aux superplastifiants, on peut réaliser aujourd’hui des bétons très fluides dont l’affaissement au
cône dépasse les 25 cm. Le cône ne permet pas de caractériser de manière satisfaisante de telles
consistances.
Supposons deux bétons dont la fluidité serait obtenue pour le premier par un dosage en eau important
et pour le second par un dosage élevé de superplastifiant.
Ces deux bétons peuvent présenter un même affaissement de 25 cm au cône comme représenté sur la
figure suivante; mais le premier présentera une forte ségrégabilité, alors que le second, grâce â son
faible dosage en eau, gardera sa cohésion tout en ayant une grande fluidité.
On pourra dire du béton adjuvante qu’il présente une très bonne maniabilité; ce qui ne sera pas le cas
de l’autre béton qui ne pourra pas être mis en place correctement.
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D’une manière générale, il parait difficile d’obtenir un affaissement supérieur de 15 cm avec des
bétons non adjuvantés sans rencontrer des problèmes de ségrégation.
D’autre part, il n’est pas possible d’attribuer le même comportement a un béton non adjuvanté
présentant un affaissement au cône de 10 cm et un béton très dosé en superplastifiant présentant un
affaissement équivalent. Le premier béton sera facile à mettre en place, on dira qu’il est maniable,
alors que le béton adjuvante sera très visqueux et d’un maniement difficile. C’est pourquoi, pour des
bétons très fortement dosés en superplastifiant, il paraît souhaitable de travailler avec des
affaissements au moins égaux à 15 cm.
De tout cela il ressort que la consistance mesurée par l’essai d’affaissement au cône ne suffit pas pour
caractériser la maniabilité d’un béton et qu’il faut toujours préciser la manière dont cet affaissement a
été obtenu: notamment le dosage superplastifiant.
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