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N° d’ordre : ….
Série : ….
Mémoire
Présenté en vue de l’obtention du
Diplôme de Master en Génie Climatique
Option
Génie Climatique et Énergétique
Thème
Présenté par:
BOULFOUL Nadir
Encadreur:
Mr. BACHTARZI Abdelmalik
Promotion 2012/2013
Remerciements
Avant tout louange à ALLAH de m’avoir donné le courage, la force, la
volonté et la patience durant mon cursus universitaire.
Je tiens à remercier particulièrement et avec gratitude mon encadreur
Mr. BACHTARZI Abdelmalik d’avoir accepté de diriger ce travail avec
beaucoup d’intérêt et de patience ainsi que pour ses précieux conseils, ses apports
appréciés et ses encouragements.
Ainsi qu’à tous les enseignants du département de Génie Climatique et
particulièrement Mr. BELHEMRI Azeddine.
Je tiens à remercier évidemment toute l’équipe d’UNIVERCO pour son accueil
chaleureux et pour le temps que chacun n’a pas hésité à me consacrer.
Mon grand hommage revient précisément à mes familles BOULFOUL &
BOUTELDJ, pour leurs amours, encouragements, et leurs soutiens durant tout le
trajet de mes études.
J ’aimerais aussi remercier tous mes amis et mes copains sans aucune exception.
Enfin, j’adresse mes remerciements à tout personne ayant contribué
de près ou de loin à la concrétisation de ce travail.
Dédicace
Je dédie ce modeste travail :
À ma grand-mère FATIMA
À mes frères et mes sœurs de la famille BOULFOUL
À mes frères de la famille BOUTELDJ
À mon cher oncle AHMED
À mes tantes.
BOULFOUL Nadir
Sommaire
v Introduction générale………………………………………………………………………….1
Il est maintenant bien connu que l’usage généralisé des équipements de régulation
conduit à une meilleure rentabilité des installations et à une économie de main d’œuvre. Mais
cela exige en retour, beaucoup plus de spécialistes à qui l’on demande de connaître parfaitement
les principes de la régulation automatique pour être capable de comprendre le fonctionnement
des installations.
L’objectif de notre étude est de mettre en relief la technique et la technologie permettant de
commander des installations de climatisation. Notre travail aura pour tâche de déterminer et
adapter les différentes techniques de régulation qui seront utilisées dans les installations de
climatisation.
L’importance de ce travail se résume à :
- Assurer le confort optimale ;
- Économiser l’énergie ;
- Protéger l’environnement et de l’homme.
Afin de comprendre et de développer la régulation dans les installations de climatisation, notre
projet sera structuré selon les chapitres suivants :
§ Dans le premier chapitre, nous rappellerons les principes de bases de la régulation qui est
la base de notre projet et effectivement tout s’articule autour de la régulation. Elle permet
de faire fonctionner le système pour obtenir un fonctionnement adéquat et optimum.
§ Le deuxième chapitre sera consacré à la description des éléments qui constituent une
chaîne de régulation et nous indiquerons l’importance et le rôle de chaque équipement
dans les boucles de régulation que l’on rencontre dans les différentes installations de
climatisation. Au sein de ce chapitre, nous donnerons la procédure qui permet de monter
les éléments des boucles de régulation dans la meilleure position.
§ Le chapitre trois traitera les différentes installations de climatisation. Nous décrivons les
systèmes les plus utilisés dans le domaine de la climatisation et leurs compositions. Nous
terminerons ce chapitre avec une synthèse des différentes installations exploitées. Dans
cette récapitulation nous identifierons pour chaque système les grandeurs à régler, les
grandeurs de réglage et les grandeurs perturbatrices.
§ Au quatrième chapitre, nous présenterons les différents modes de régulation utilisés dans
les installations de climatisation centralisés avec une synthèse qui définira les équipements
de régulation exploités pour chaque mode avec les différents domaines d’application.
[1]
§ Le chapitre cinq portera sur une application des systèmes de régulation au niveau d’une
GTC (Gestion Technique Centralisé). Cette application exploitera toutes les boucles de
régulation étudiées au sein du chapitre quatre. Ce travail concret concerne un projet qui est
en cours de réalisation à Bordj Bou Arréridj, c’est un hôpital spécialisé en Ortho-
traumatolologie 120 lits, l’installation d’une GTC permet de contrôler et de gérer les
différentes salles de ce projet. Nous tenons à signaler que cette étude a été menée en
collaboration avec la firme UNIVERCO de Constantine et nous tenons à remercier
vivement les responsables de cette société qui m’ont permis d’effectuer un stage de trois
mois au sein du bureau d’étude lors de la conception de la GTC et surtout l’identification
des boucles de régulation avec leurs composants, ce qui l’objet de mon travail.
§ Nous terminerons notre mémoire par une conclusion générale dans laquelle nous
indiquerons l’importance de la régulation et surtout son domaine d’application
incontournable qui est la GTC. Nous ferons part de nos difficultés en tant que installateur
lors de l’étude et la réalisation de ce projet. Nous indiquerons les perspectives qui
permettront d’améliorer et de développer ce projet.
Nous souhaiterons que ce projet aidera tous ceux qui s’intéressent à la régulation automatique,
afin d’acquérir les éléments de base nécessaires à sa compréhension et permettre aux
climaticiens d’adopter la technique de régulation convenable aux diverses installations.
[2]
Chapitre I : Principes de la Régulation
I.1. Introduction……………………………………………………………………………3
I.3. Définitions……………………………………………………………………………..4
I.7.1. Capteurs………………………………………………………………………..11
I.7.2. Régulateurs…………………………………………………………………….12
I.7.3. Actionneurs……………………………………………………………………12
I.10. Conclusion…………………………………………………………………………...15
CHAPITRE I Principes de la Régulation
I.1 Introduction
La plupart des systèmes comportent une réaction naturelle qui s’oppose à l’action et
conduit à un nouvel état d’équilibre. Cet état n’est que rarement satisfaisant. On est donc
amené à concevoir des ensembles dans lesquels la grandeur désirée s’aligne rigoureusement
sur une grandeur de consigne. On y parvient en appliquant une rétroaction.
On parle de régulation quand la grandeur réglée s’aligne avec une grandeur de consigne
constante, il s’agit d’asservissement lorsque la grandeur réglée suit une grandeur de
référence variable.
ε = (X − Xc)
Grandeur Grandeur
Consigne Réglante réglée
Commande
Réfléchir Agir Générer
Capteur + Transmetteur
[3]
CHAPITRE I Principes de la Régulation
I.3 Définitions
Ø Grandeur à régler : grandeur physique (température, hygrométrie relative…..) qui doit
être maintenue à une valeur déterminée.
Ø Point de consigne : valeur de la grandeur physique contrôlée qu’il faut maintenir. Il a
pour symbole Xc (ou w).
Ø Mesure : valeur instantanée de la valeur à régler. Son symbole est X.
Ø Ecart : différence entre la mesure et la consigne Xc. Son symbole est ε.
Ø Fluide réglant : fluide qui permet d’agir sur la grandeur à régler afin de la maintenir à
une valeur déterminée, par exemple eau glacée, eau chaude…
Ø Grandeur perturbatrice : grandeur qui tend à modifier la valeur à régler, par exemple
apports thermiques en été, déperditions en hiver.la somme des grandeurs perturbatrices
constitue le bilan thermique qui négatif en hiver et positif en été.
Ø Régulation Tout-Ou-Rien (TOR) : une machine régulée en tout-ou-rien fonctionne à
pleine puissance ou est à l’arrêt. Ce type de régulation concerne surtout les petites
machines (chaudières domestiques, climatiseur, réfrigérateur, etc).
Ø Différentiel : s’applique à la régulation Tout-Ou-Rien, c’est l’écart de la grandeur
physique nécessaire pour passer de l’état 1 à l’état 0. On peut encore dire que c’est l’écart
nécessaire pour passer de l’enclenchement au déclenchement de la machine.
Ø Pont de Wheatstone : c’est le cœur des régulateurs analogiques (figure 1.1) :
• Si x = w, le pont est en équilibre, la tension de sortie du pont est nulle ;
• Si x ≠ w, le pont n’est plus équilibré, un potentiel apparaît entre ses sommets B et D.
Dans la pratique, cette tension est amplifiée et rendue exploitable par un
amplificateur opérationnel.
R1 et R2 : résistances fixes ;
[4]
CHAPITRE I Principes de la Régulation
Ø Limitation : régulation où l’on garantit une grandeur maximale ou minimale pour des
raisons de confort, d’économie ou de sécurité.
Ø Compensation : régulation où la valeur de la grandeur physique contrôlée varie
proportionnellement à une autre grandeur physique. Par exemple, la température d’un
local climatisé peut être modifiée par la température extérieure.
Ø Temps de réponse : retard généré par les inerties des transmetteurs, des régulateurs, des
échangeurs, etc. il varie de quelques minutes à quelques heures. Une régulation associée à
un chauffage électrique dans une pièce par exemple représente un faible temps de
réponse. Par contre, une régulation associée à un chauffage par le sol représente un temps
de réponse important. Ce retard de processus total découle des facteurs suivants :
§ Des retards purs liés au fait que tout transfert d’énergie demande un temps, un
fluide frigoporteur comme l’eau glacée par exemple demande environ 40 s pour
être acheminée d’un groupe à eau glacée à une batterie terminale distante de 20 m;
§ Des retards capacitifs : une masse d’eau pour s’échauffer demande du temps, les
tuyauteries, les échangeurs présentent de l’inertie thermique.
Ø Régulation analogique : régulation qui consiste en des régulateurs dont le principe de
fonctionnement est basé sur le pont de Wheatstone. Ces régulateurs peuvent produire des
signaux proportionnels en sortie (0 à 10 V) ou des signaux tout-ou-rien. La régulation
analogique est limitée en possibilité et elle n’est pas communicante.
Ø Régulation numérique : le pont de Wheatstone est remplacé par un micro-processeur.
Les régulateurs numériques sont multifonctions et ils sont le plus souvent communicants.
Ø Régulation pneumatique : régulation qui utilise l’air comme fluide moteur. Les
transmetteurs (sondes) fonctionnent sur le principe d’une fuite variable. La régulation
pneumatique est antidéflagrante.
Ø Optimiseurs : dans les bâtiments à usage tertiaire (entre autres), il nécessaire de modifier
le point de consigne la nuit et le week-end afin de réduire les dépenses énergétique. Ce
problème peut être résolu de deux façons : par chronorupteur ou par optimiseur.
[5]
CHAPITRE I Principes de la Régulation
[6]
CHAPITRE I Principes de la Régulation
Dans ce cas, chaque variation de réglage est détectée par la sonde de la température
ambiante. Si la température ambiante augmente à cause de « grandeurs perturbatrices » z comme
le rayonnement solaire, les appareils électroménagers ou des personnes supplémentaires, la
vanne de chaud est fermée jusqu’à ce que la température de la valeur de consigne souhaitée soit
de nouveau atteinte.
La figure I.4 est une boucle fermée puisqu’on part du détecteur qui envoie son signal de
mesure au régulateur qui, en fonction de l’écart (mesure-consigne), va générer un ordre de
commande qui est envoyé à un organe de réglage qui va faire varier le débit de fluide dans un
émetteur qui va émettre de l’énergie dans le local et à travers l’air de celui-ci et ainsi influencer
le détecteur. On revient au point de départ, par conséquent la boucle est bien fermée. La boucle
fermée est très employée pour le contrôle de température (ambiante, de soufflage, d’eau de
départ, d’eau au secondaire d’un échangeur) de l’humidité relative (d’ambiance, de soufflage) de
pression, pression différentielle, etc.
[7]
CHAPITRE I Principes de la Régulation
Système
Y X
R
Xc
Figure I.5 : Principe de régulation en boucle fermée.
Les inconvénients :
Parmi les inconvénients d’une régulation en boucle fermée, il faut citer le fait que la
précision et la fidélité de la régulation dépendent de la fidélité et de la précision sur les valeurs
mesurées et sur la consigne.
Autre inconvénient, sans doute plus important, le comportement dynamique de la boucle dépend
des caractéristiques des différents composants de la boucle, et notamment du processus, dont on
n’est pas maître ; un mauvais choix de certains composants peut amener la boucle à entrer en
oscillation (phénomène du pompage).
Enfin, la régulation en boucle fermée n’anticipe pas. Pour que la régulation envoie une
commande à l’organe de contrôle, il faut que les perturbations ou les éventuelles variations de la
valeur de consigne se manifestent sur la sortie du processus : ceci peut exiger un délai parfois
gênant.
[8]
CHAPITRE I Principes de la Régulation
La figure I.6 représente une boucle ouverte. Au lieu d’installer le détecteur dans le local
nous l’avons posé à l’extérieure, il mesure par exemple la température extérieure. Ce détecteur
envoie son signal de mesure à un régulateur qui va envoyer un ordre de commande en fonction
de l’importance de ce signal et va agir sur l’organe de réglage pour faire varier le débit dans
l’émetteur. Avec ce type de
boucle, nous ne mesurons pas le résultat dans le local. Nous faisons une régulation de
positionnement de l’organe de réglage en fonction de la température extérieure, comme
représenté sur la figure I.7.
À 20°C la vanne est complètement fermée, à +1°C (température de base en hiver à Constantine)
la vanne est grande ouverte. Entre ces deux valeurs la vanne occupe des positions intermédiaires.
Cette loi de positionnement de l’organe de réglage en fonction de la température extérieure est
affichée sur le régulateur.
On voit sur la figure I.7 que l’ouverture de boucle se trouve entre le détecteur et le local.
Comme le résultat dans le local n’est pas contrôlé, les apports externes et internes ne sont pas
pris en compte.
[9]
CHAPITRE I Principes de la Régulation
Grandeur
Régulateur
perturbatrice
Grandeur Grandeur
Système
réglante réglée
Les inconvénients :
Quand il existe une loi bien déterminée entre deux grandeurs physiques (dans le cas de la
figure I.9, entre la température extérieure et la température de départ), une boucle fermée peut
être adjointe à une boucle ouverte.
[10]
CHAPITRE I Principes de la Régulation
I.7.1 Capteurs
Un capteur est l'élément d'un appareil de mesure servant à la prise d'informations relatives
à la grandeur à mesurer.
Le capteur est l'élément capital et le premier maillon d'une chaîne de mesure.
Il a pour rôle de saisir et de transformer la grandeur physique à mesurer (ou mesurande) et le
contenu de son information en une autre grandeur physique accessible aux sens humains ou aux
maillons suivants de la chaîne d’acquisition. Ce sont donc des organes sensibles, transformant la
grandeur à mesurer en un signal électrique, pneumatique, hydraulique ou numérique, normalisé,
représentatif de l’information originelle.
Cette transformation nécessite généralement un apport d’énergie extérieure au système.
En règle générale, l’élément sensible du capteur est lié à un traducteur ou transducteur
permettant la transformation du déplacement ou de la déformation de cet élément sensible en un
signal ou une indication de mesure. L’ensemble est appelé capteur.
[11]
CHAPITRE I Principes de la Régulation
I.7.2 Régulateurs
Un régulateur est un appareil qui commande un actionneur à partir des informations issues
des organes de détection. Pour ce faire :
— il compare une information (signal) fournie par un capteur (sonde ou thermostat) à une
valeur de référence (consigne) ; cette comparaison peut être réalisée par une balance
mécanique (forces), électrique (pont de Wheatstone) ou par un comparateur électronique ;
— il amplifie et traite le signal en fonction de l’écart constaté (fonctions proportionnelles,
intégrales et dérivées);
— il transforme le signal en ordre de commande (électrique ou mécanique) utilisable par
l’actionneur.
Les régulateurs sont classés en deux types :
Ø Les régulateurs discontinus : régulateurs Tout-Ou-Rien (TOR).
Ø Les régulateurs progressifs : il y a quatre types :
• Régulateur proportionnel (P) ;
• Régulateur proportionnel et intégrale (PI) ;
• Régulateur proportionnel et dérivé (PD) ;
• Régulateur proportionnel, intégrale et dérivé (PID) ;
Les régulateurs sont détaillés dans le deuxième chapitre.
I.7.3 Actionneurs
Les actionneurs sont des organes capables d’apporter de l’énergie ou de la matière dans
une boucle de régulation, en fonction de l’information fournie par le régulateur.
L’ordre de commande issu du régulateur agit sur un actionneur composé de deux parties :
l’organe de commande (servomoteur) et l’organe de réglage (vannes ou volets) qui agit sur le
vecteur énergétique.
Nous expliquerons les actionneurs en détail dans le chapitre suivant.
[12]
CHAPITRE I Principes de la Régulation
[13]
CHAPITRE I Principes de la Régulation
En électrique
(Intensité) : 0% échelle ----> 4 mA
100% échelle ----> 20mA
En pneumatique
(pression) :
0% échelle ----> 200 mb
100% échelle ----> 1000mb
[14]
CHAPITRE I Principes de la Régulation
P(mb)
I(mA)
20 1000
4 200
I.10 Conclusion
La régulation dans le domaine de génie climatique à pour rôle de maintenir
automatiquement à l’intérieur des locaux une grandeur physique dite grandeur à régler au
voisinage d’une valeur choisis appelé valeur de consigne ou point de consigne ,cette régulation
consistera à faire piloter automatiquement l’organe de réglage qui agit sur la grandeur de réglage
par un dispositif appelé régulateur qui recevrai une information d’un organe de détection une
mesure réelle de la grandeur à régler qui est supposé liée par une loi commue à la gradeur à
régler .
Ce chapitre a été pour nous une révision des principes de la régulation très importante pour
pouvoir aborder notre projet d’analyse et synthèse des systèmes de régulation dans les
installations de climatisation, qui exige une parfaite connaissance des éléments constituant une
chaîne de régulation.
En fin on peut dire qu’avec ces notions importantes sur la régulation, on peut faire un accès et un
pas sur notre projet.
[15]
Chapitre II : Les Équipements de la Régulation
II.1. Introduction…………………………………………………………………………16
II.6. Conclusion…………………………………………………………………………..54
CHAPITRE II Les Équipements de la régulation
S = f (M-C) + S0
PV SP
SORTIES (OUT)
Ø Sens d'action :
Selon la configuration du procédé, l'organe correcteur peut être amené à s'ouvrir
lorsque l'écart entre la mesure et la consigne devient positif ou, au contraire, à se fermer.
Si le signal de sortie du régulateur varie dans le même sens que l'écart, le sens d'action
sera dit DIRECT .Si le signal de sortie varie de façon inverse, le sens d'action sera dit
INVERSE.
[35]
CHAPITRE II Les Équipements de la régulation
PROCEDE
X
Y R W
% Fermeture Ouverture
Actionneur Actionneur
MESURE
Consigne Hystérésis
Temps
A partir des figures précédentes on peut dit que la régulation en tout ou rien est un
mode logique à la fois la plus simple et la plus répandue, la régulation « tout ou rien » ne
conduit qu’à deux positions de l’organe de réglage : « marche / arrêt » ou « ouverture /
fermeture ».
La régulation « tout ou peu » constitue une variante pour laquelle la position basse ne
correspond pas à l’arrêt ou à la fermeture complète de l’organe.
[36]
CHAPITRE II Les Équipements de la régulation
S0, accessible sur certains régulateurs, est appelé décalage ou bande centrale. C’est la
valeur du signal de sortie lorsque M=C.
Ø Allure des signaux en boucle ouverte :
En boucle ouverte, le signal de sortie du régulateur ne doit pas agir a sur
l’actionneur. Pour cela, il suffit
ffit que la sortie du régulateur ne soit pas reeliée au
convertisseur ou que le convertissseur ne soit pas alimenté en air comprimé
A l’instant t=0, on créé un écart mesure – consigne sous forme d’échelon en donn onnant une
impulsion sur la consigne (En géné
énéral 10%)
L’action proportionnelle seule ne permet pas en général à la mesure de rejoind ndre la valeur de
consigne.
Une augmentation du gain ent entraîne une réduction de l’écart résiduel mais ais peut entraîner
une instabilité de la mesure. Cellle-ci peut devenir oscillante, voire même diverge
gente.
[37]
CHAPITRE II Les Équipements de la régulation
M%
%
C%
S=G(M-C)
S%
Signaux %
M
Consigne
G2
G3
G1
Temps
G1<G2<G3
[38]
CHAPITRE II Les Équipements de la régulation
S % = ∓ (G (M − C)+ G / Ti (M − C) d t )
G(M-C)
G(M-C)
T=1min Temps
T=0
Figure II.35 : Allure des signaux en boucle
ouverte d’une régulateur PI.
Ce mode de réglage est pour une réponse rapide avec un dépassement momentané assez
important de la consigne ; ce type de réponse est fréquemment obtenu avec la célèbre méthode
de réglage de Ziegler et Nichols.
[39]
CHAPITRE II Les Équipements de la régulation
A l’instant t=0
Td =1
%
C%
S%
Temps
Figure II.36 : Allure des signaux en boucle ouverte d’une régulation PD.
C'est le type d'algorithme le plus utilisé. Il est en général disponible sur la plupart des
régulateurs actuellement utilisés (régulateurs PID).
Il permet la stabilisation de la mesure au point de consigne en un temps minimum.
[40]
CHAPITRE II Les Équipements de la régulation
Equation de transfert:
L’action intégrale I :
Permet d’obtenir un signal régulateur constamment supérieur au signal initial, et ce à écart
e nul. Elle le fait évoluer tant que cette nullité n’est pas atteinte. Il y a en quelque sorte effet
d’accumulation.
La plupart des régulateurs possèdent aujourd’hui un mécanisme de neutralisation de cette action
intégrale, ou/et ne la mettent en œuvre que lorsque l’écart se trouve dans une fourchette donnée,
pour minimiser ces inconvénients.
L’action dérivée D :
Toujours en complément des autres (P et I), va, en réagissant proportionnellement à la
vitesse de variation de
L’écart, soit mathématiquement à sa dérivée, accélérer la réponse.
Elle joue aussi un rôle stabilisateur, contrairement à l’action intégrale.
Malheureusement, elle s’accompagne de 2 effets néfastes :
1. un signal u prenant une valeur extrême en cas de variation brusque de e (la dérivée étant
théoriquement infinie) ;
2. une augmentation du bruit : pour un bruit lié au réseau d’alimentation électrique, de
fréquence 50 Hz, elle multiplie l’amplitude par un facteur 314.
Là encore, les constructeurs ont réalisé des améliorations : dérivée n’agissant que sur la mesure
(qui ne peut varier de façon discontinue), filtrage du signal dérivé.
S%
%
M%
C%
Temps
Figure II.37 : Allure des signaux en boucle ouverte d’une régulation PID.
[41]
CHAPITRE II Les Équipements de la régulation
Ep = 100 e/ Delta C
% C M
Delta C
Temps
[42]
CHAPITRE II Les Équipements de la Régulation
Thermostats
Organes de
détection Hygrostats
pour régulation
Electromécanique Pressostats
ORGANES DE
Détecteurs de Température
DETECTION
Détecteurs d’Humidité
Organes de
détection
Détecteurs de Pression
pour régulation
électronique
Détecteurs de Vitesse d’air
SONDES ou
CAPTEURS
Détecteurs des météorologiques
[34]
CHAPITRE II Les Équipements de la Régulation
REGULATEURS
REGULATEURS REGULATEURS
PROGRISSIFS NON PROGRISSIFS
[43]
CHAPITRE II Les Équipements de la Régulation
ORGANES DE REGLAGE
Selon la
Technologie
Selon le
nombre de Électromagnétiques
Voies
[54]
CHAPITRE II Les Équipements de la Régulation
II.1 Introduction
Les détecteurs et les dispositifs de comptage décrits ici entrent dans les composants
nécessaires pour la régulation des divers systèmes de climatisation. Les descriptions de leurs
fonctionnement internes montrent comment une grandeur à mesurer peut être convertie en une
autre grandeur, représentative ou analogue (une tension, un courant,…), qui peut être transmise
et traité. Ces descriptions permettent aussi de connaitre les raisons qui limitent les possibilités
d’application de certains détecteurs, les plages des grandeurs à mesurer pour lesquels ils sont
utilisables.
Pour une régulation, sa valeur doit être très inférieure au temps de réponse du système à réguler,
mais un détecteur trop rapide risque de prendre en compte des fluctuations inutiles, perturbantes.
Le traitement du signal peut amortir ces fluctuations (filtrage).
a) Sonde de platine :
[16]
CHAPITRE II Les Équipements de la Régulation
Les éléments sensible sont appelés thermo-sondes ou sondes à résistance, ils sont montés dans un
ensemble appelé thermomètre à résistance.
Le métal employé peut être l’or, cuivre, le nickel, le platine ou l’argent. Les résistances en cuivre
ont un domaine de température réduit et linéaire, les résistances en nickel ont un plus grand
domaine, mais non linéaire.
Le platine, quant à lui, a une grande plage de température et une linéarité très bonne. Il peut être
tréfilé jusqu’à des diamètres de quelques microns. Sa pureté et son inertie chimique garantissent
la remarquable stabilité des éléments sensibles.
La relation de la résistance de platine avec la température est exprimée par la fonction suivante :
Mais, dans ce montage, la tension V dépend aussi des résistances de ligne r. Pour éviter cela, on
ajoute deux fils aux bornes de la résistance, on utilise alors une résistance avec quatre fils (figure
II.2).
[17]
CHAPITRE II Les Équipements de la Régulation
Avantage :
Inconvénients :
b) Thermistance :
Principe :
Réalisation :
Les thermistances sont constituées à partir d’oxydes métalliques semi-conducteurs tels que
l’oxyde ferrique, l’aluminate de magnésium ou le titanate de zinc.
Les oxydes métalliques en poudre sont agglomérés, mis en forme par compression et durcis par
frittage à température élevée et haute pression, de l’ordre 10000C et 150bars. Les fils métalliques
de liaison sont soudés en deux points de la surface semi-conductrice préalablement métallisée.
Avantage :
- Très grande sensibilité.
- Temps de réponse très court.
- Faible encombrement.
- Fiabilité.
Inconvénients :
- Faible étendue de mesure (suffisante en HVAC).
- Sensibilité aux chocs thermique.
- Interchangeabilité médiocre (à vérifier lors de toute modification).
- Risque d’auto échauffement.
[18]
CHAPITRE II Les Équipements de la Régulation
c) Thermocouples :
Principes :
VM-VN=PθAB
Application :
Un thermocouple fournie une tension qui est fonction de deux températures et de sa nature.
Pour les thermocouples normalisés, on dispose de tables de références qui fournissent la F.E.M.
en fonction d'une température, l'autre, dite de référence, est fixé à 0°C. Pour déterminer la F.E.M.
fournie par un thermocouple, on utilisera donc la table correspondante et la formule de
compositions des températures.
[19]
CHAPITRE II Les Équipements de la Régulation
Pour la réalisation d'un couple thermoélectrique on choisit des fils utilisables dans la zone de
température attendue pour la mesure et présentant des caractéristiques de précision et de
sensibilité convenables. On tient compte également de l'action corrosive du milieu ambiant
(atmosphère oxydante, réductive, sulfureuse, etc.) sur les constituants du couple pour arrêter son
choix.
Avantages:
Inconvénients :
- Les thermocouples sont les moins sensible des capteurs 60 v/ 0C au maximum, ils exigent
une amplification importante = déformation du signal de sortie.
- La précision de la mesure dépend de la température de référence, il est important que celle-
ci soit parfaitement constante et connue.
- La f.é.m. (tension générée par le thermocouple) n’est pas une fonction linéaire de la
température, le signale de sortie devra être linéaires.
[20]
CHAPITRE II Les Équipements de la Régulation
Pour le cas des locaux ventilés, il faut, de plus, prendre garde au fait que dans certaines zones du
local l'air n'est pas brassé efficacement à cause des phénomènes de jets de stratification de l'air
souffle, chaud ou froid, et des tourbillons qui peuvent prendre naissance dans une zone (figure
II.6).
Pour les locaux à ventilation permanente, ou lorsque la sonde n'a d'action qu'au moment où la
ventilation est en fonctionnement, la sonde de température ambiante est placée dans
dan le conduit de
sortie de l’air.
Cependant, si la régulation comporte une commande qui interrompt la ventilation lorsqu'il n'y a
plus de demande d’énergie, la sonde doit être placée dans le local.
[21]
CHAPITRE II Les Équipements de la Régulation
Une sonde destinée à réguler la température de l'air en aval d'une batterie doit présenter une
constante de temps faible : quelques secondes pour une vitesse d'air de quelques mètres par
seconde. La distance entre elle et la batterie doit être choisie pour minimiser le temps de retard
occasionné par le déplacement de l'air. Placée trop près de la batterie, elle est soumise à son
rayonnement. Il est conseillé de la placer à une distance de 1 à 3 fois le diamètre équivalent
(figure II.10).
[22]
CHAPITRE II Les Équipements de la Régulation
La teneur de l'air en vapeur d'eau peut être mesurée de différentes manières. manières Les
principaux types de détecteurs utilisés en conditionnement d'air sont décrits ci-après.
après.
D'une façon générale, tous les détecteurs d'humidité réclament une surveillance périodique, au
moins un nettoyage,
oyage, selon les instructions ddu constructeur.
Une manière simple pour contrôler la justesse d'un hygromètre consiste à placer le détecteur dans
un volume fermé au-dessus d'une une solution saline. L'humidité relative qui règne dans l'air au-
au
dessus de la solution s'établit à un niveau connu selon le sel utilisé, dépendant légèrement de la
température.
[23]
CHAPITRE II Les Équipements de la Régulation
Figure II.12 : Détecteur d’humidité par Figure II.13 : Détecteur d’humidité par
variation de résistance. variation de capacité.
II.3.2.2 Classement
assement des sondes d’humidité
[24]
CHAPITRE II Les Équipements de la Régulation
Les sondes prévues pour la mesure en gaine utilisent les détecteurs suivants :
- Humidité relative : détecteurs à absorption, par variati
variation
on de résistance ou de capacité.
- Humidité absolue : détecteurs à solution de chlo
chlorure de lithium chauffée.
-Température
Température humide : sonde psychrométrique.
- Enthalpie : elle estt calculée à partir de l'humidit
l'humiditéé relative et de la température mesurée
au même point.
La distance entre l'équipement et la sonde qui mesure l'humidité doit tenir compte du parcours
d'absorption des gouttelettes d'eau dans l'air ((figure II.15).
[25]
CHAPITRE II Les Équipements de la Régulation
[26]
CHAPITRE II Les Équipements de la Régulation
[27]
CHAPITRE II Les Équipements de la Régulation
Ce principe est utilisé pour les grilles ou les croix de mesure de débit (débitmètres à pression
dynamique (figure II.22).
Sur une longueur du profilé de la grille ou de la croix, sont disposés plusieurs trous : des prises
de pression totale et des prises en dépression. Les prises de pression totale sont reliées entre elles
par un petit tube capillaire dans le profilé. Les prises en dépression le sont aussi. La différence
des pressions est mesurée soit par une sonde de pression différentielle, soit par la mesure
m de la
vitesse de l'air provoqué par la différence des pressions
pressions.
Il existe plusieurs
usieurs principes pour mesurer une différence de pression ou une pression effective
(ou relative à la pression atmosphérique
atmosphérique). Sur les installations de génie climatique, les plages des
pressions à mesurer s'étalent de quelques dizaines de pascals, pour leless circuits d'air, jusqu'à
plusieurs bars, pour la pression effective des installations hydrauliques ou la pression
différentielle des pompes..
[29]
CHAPITRE II Les Équipements de la Régulation
Ils consistent à mesurer la déformation d'une membrane ou d'un soufflet élastique, qu'il
s’agisse de détecteurs de pression relative (ou effective), ou d'une différence de pression (ou
pression différentielle). Le déplacement est transformé en signal électrique au moyen d'un
convertisseur à variation de résistance, à potentiomètre ((figure II.23),
), à variation de reluctance
ou à transformateur différentiel.
Il existe aussi
si des détecteurs capacitifs ((figure II.24)) ou des détecteurs effet HALL utilisés pour
l'eau comme pour l'air (figure II.25
II.25).
Plusieurs procédés décrits plus haut pour l'eau sont utilisés pour mesurer des pressions
d'air, d'autant plus aisément que l'air est un milieu isolant. La déformation d'une membrane peut
aussi être mesurée par des piezorésistances ou par extensiométrie : uune ne jauge constituée de
[30]
CHAPITRE II Les Équipements de la Régulation
Ces sondes qui mesurent les composés organiques volatiles (COV) ou le dioxyde de
carbone (C02) se présentent dans un boîtier mural pour mesurer la pollution dans l'ambiance
(figure II.27) ou sont conçues pour être placées dans le conduit de la reprise d'air.
Elles sont utilisées pour réguler le renouvellement de l'air par la ven
ventilation
tilation en vue de maintenir
les qualités hygiéniques de l'air. Cette régulation de la ventilation permet de l'adapter au plus
près des besoins, pour les qualités d'hygiène de l'air, pour le confort olfactif et pour minimiser la
consommation d'énergie thermique.
mique. Des économies très sensibles peuvent être apportées par la
régulation de la ventilation.
Les sondes de C02 sont utilisées pour réguler la ventilation des garages, des parkings et des
locaux susceptibles de recevoir du public.
Le taux de C02 est maintenu
ntenu à un niveau fixé : 1000 à 1500 ppm (parties par million en volume).
Ce taux ne correspond pas à un danger direct du C02 sur la santé des usagers, mais il est
représentatif de la présence de polluants dont le taux est fortement corrélé à celui de C02. C’est le
cas du monoxyde de carbone(CO), très toxique, dégagé par les véhicules.
Les détecteurs de C02 sont aussi utilisés pour réguler la ventilation des locaux où la présence
humaine, aléatoire, peut être importante. C'est le cas des salles de spectacle, de conférence, de
sport…ou encore des locaux où les qualités d'hygiène doivent être précisément maintenues
maint :
crèches, certains locaux de soins...
La mesure de C02 est pratiquement insensible à la fumée de tabac.
Les sondes de mesure des composés organiques volatiles (COV) sont utilisables pour les mêmes
applications de maintien de la qualité de l'air poll
pollué
ué par l'occupation. Le signal qu'elles délivrent
est en corrélation avec la sensation d'odeurs. Elles sont utilisées s'il s'agit de réguler la ventilation
de locaux où sont admis les fumeurs. Leurs applications sont donc variées : halls, salles de
spectacle,
le, de réception, de réunion, zones fumeurs des locaux recevant du public, restaurants...
[31]
CHAPITRE II Les Équipements de la Régulation
La présence humaine peut aussi être détectée par des dispositifs qui réagissent au
rayonnement thermique, infrarouge, du corps humain.
A la différence des sondes de pollution chimique de l'air qui mesurent un niveau d'occupation, la
détection d'infrarouge fournit une information binaire : présence ou absence. Elle est utilisée
pour commander la ventilation, ou encore pour autoriser le fonctionnement des équipements de
climatisation.
Le choix de leur emplacement et de leur orientation sont déterminants pour le bon
fonctionnement de cette détection (figure II.28).
). Elles sont placées au mur ou au plafond selon
les volumes de détection à assurer, et selon les emplacements des sources de chaleur fixes :
radiateurs, ventilo-convecteurs...
convecteurs... Les distances de détection sont plus longues s'il s'agit de
personnes en mouvement, elles sont plus réduites si lles usagers sont assis.
[32]
CHAPITRE II Les Équipements de la Régulation
[33]
CHAPITRE II Les Équipements de la Régulation
§ Vannes papillon :
Les vannes papillon ne conviennent pas pour la régulation progressive. Elles sont destinées à
fonctionner en tout-ou-rien (ouvertes ou fermées).
[44]
CHAPITRE II Les Équipements de la Régulation
§ Vannes à siège :
Cet organe de réglage à fermeture étanche convient particulièrement a la régulation
progressive. Les vannes à siège existent sous différents modèles adaptes a chaque application.
Dans les circuits avec pompe, les vannes a siège 3 vois sont préférables au vanne a passage
direct car un débit d’eau constant en circulation présente certains avantages dans la technique de
réglage.
Ø La vanne à 2 voies :
Elle permet de régler un débit .le constructeur indique dur le coup de vanne le sens de
circulation du fluide .Si ce sens n’est pas respecté, le clapet risque de vibrer au voisinage de la
fin de couse (fermeture) ou de ne pas assurer l’étanchéité.
2 1
[45]
CHAPITRE II Les Équipements de la Régulation
Ø La vanne à 3 voies :
Selon le sens de passage de fluide, les vannes 3 voies peuvent être divisées en :
- Vanne de mélange : elle a deux entrées et une sortie commune ; elle est
employée pour le réglage de température.
- Vanne de répartition : elle a une entrée commune et deux sorties ; elle est
employée pour le réglage de débit.
2 1
Vanne à trois voies montée en
mélange
3
1 2
Vanne à trois voies montée en
répartition
La voie commune est différenciée des autres voies par le dessin .les orifices sont numérotées.
Le constructeur indique généralement le sens de circulation des fluides ou bien il indique
clairement l’affectation des voies .En général il est possible d’utiliser la même vanne pour les
deux cas d’affectation .Mais un des deux est souvent mieux adapter due l’autre et devra, par
conséquent, être recommandé .Il est même des cas où un des montages est prohibé.
C’est ainsi que le montage mélange est déconseillé pour les vanne à disques et certaines
vannes à secteur (risque de soulèvement du disque ou de distributeur sous l’effet de la pression
amont). De même, le montage en répartition est contre -indiqué pour les vanne à siège, car il est
provoque des vibrations du clapet au voisinage des fins de couse.
Les vannes de régulation peuvent être montées aussi bien sur la tuyauterie d’allé que sur la
tuyauterie de retour ; il en résulte les quatre schémas classiques suivants :
[46]
CHAPITRE II Les Équipements de la Régulation
REGLAGE DE TEMPURATURE
Pompe
2 Pompe
1 Radiateur
Radiateur
3
Vanne
Chaud Vanne
Chaud
e d’équilibrage 3 1
2
Montage mélange Montage Répartition
REGLAGE DE DEBIT
Pompe Pompe
1 2
3 Vanne 2V
Vanne 2V Chaudièr
Chaudièr 3
1 2
Figure II.45 : Schéma de principe de montage d’une installation de chauffage pour réglage de
débit en fonction de la position de la V3V en mélange et en répartition du débit.
Ø La vanne à 4 voies :
Cette vanne comporte quatre orifices disposés en croix, un papillon tournant de 90°
à l’intérieur de la vanne permet d’établir les communications entres voies contiguës.
Cette vanne est utilisée en mélange et permet de régler la température de départ vers l’utilisation.
[47]
CHAPITRE II Les Équipements de la Régulation
P2
Circuit secondaire
P1 Radiateur
Circuit Primaire H
Chaudière
II.5.1.2 Caractéristiques
Si on doit choisir une vanne pour une installation donnée, on doit prendre en compte les
deux caractéristiques suivantes :
§ Le coefficient de la vanne Kvs.
§ L’autorité de la vanne A.
§ Caractéristiques de débit
a) Détermination du Kvs :
Le coefficient Kvs d’une vanne correspond à son débit en m3 /h lorsque la différence de
pression entre l’amont et l’aval de la vanne est de 1bar et ce pour une vanne grande
ouverte.
[48]
CHAPITRE II Les Équipements de la Régulation
Qv = Kvs ∆ /
b) L’Autorité de la vanne :
La fonction principale d’une vanne de régulation est d’assurer la progressivité d’un débit.
C’est l’autorité de la vanne qui va déterminer la stabilité de la vanne.
Cette progressivité sera quantifiée par l’autorité de la vanne.
Autorité: A =
c) Caractéristiques de débit :
On appelle caractéristique d'une vanne régulatrice la relation qui lie la levée du clapet
au débit qui traverse cette vanne à perte de charge constante. On rencontre trois types de
caractéristiques liées à la géométrie des clapets.
Ø caractéristique exponentielle ou égal %
Ø caractéristique linéaire
Ø caractéristique "ouverture rapide"
Les vannes de régulation les plus employées sont équipées de clapet double siège. Ces vannes
ne sont jamais parfaitement étanches. Sur les circuits qui nécessitent un sectionnement étanche,
on est amené à installer des vannes étanches à fonctionnement "tout ou rien".
La plupart des constructeurs indiquent le débit de la vanne en gallons US par minute lorsque la
perte de charge créée par la vanne est de 1 PSI (vanne grande ouverte S = 100%). C’est le
coefficient de débit de la vanne Cv.
Le Kv de la vanne est son débit d’eau en m3/s pour une perte de charge de 1 bar, vanne
grande ouverte.
Cv = 1.16 Kv
Exemples:
Débit Débit Débit
S% S% S%
Exponentielle Linéaire Ouverture rapide
[49]
CHAPITRE II Les Équipements de la Régulation
[50]
CHAPITRE II Les Équipements de la Régulation
Sont principalement employés pour piloter des vannes ou des registres dans des installations
de traitement d’air.
Le choix de la technique pour le servomoteur électrothermique, électromécanique,
Électro hydraulique ou encore électromagnétique) dépendra alalors
ors de l’importance des pressions
différentielles et des contraintes de vitesse de manœuvré.
II.5.3.1 Servomoteurs
ervomoteurs électrothermiques
Ils sont constitués par une ou plusieurs capsules remplies de gaz.sur ces capsules a été piqué
un capillaire autour du quel a été bobinée une résistance. En faisant varier le courant dans la
résistance, on échauffe le gaz, les capsules se dilate et déplacent la tige qui est solidaire de la
soupape dans la vanne.
Ces servomoteurs ont des forces limitées et sont employés uniquement sur des vannes a soupape
a caractéristique linéaire de petit diamètre jusqu’à 40 et pour des installations de chauffage.
[51]
CHAPITRE II Les Équipements de la Régulation
Ce sont des moteurs tournants synchrones avec condenseur de déphasage au démarrage. Ils
ont deux sens de marche suivant la borne ou le courant est envoyer (7ou8)
Si aucun courant n’est envoyé à ces deux bornes, le servomoteur reste à l’équilibre. Il est équipé
de deux fins de course, l’un en ouverture et l’autre en fermeture.
Ces servomoteurs peuvent équiper des vannes tournantes comme les vannes papillons jusqu'à 20,
les vannes a secteur jusqu’au 50 et les vannes a soupapes jusqu’au 40.
Pour ces derniers, le mouvement de translation. Ils sont utilises pour faire des régulations
flottante avec régulateur 3 points.
[52]
CHAPITRE II Les Équipements de la Régulation
II.6 Conclusion
[53]
Chapitre III : Les Systèmes de Climatisation
III.1. Introduction ……………………………………………………………………….…..55
III.4.4.1 Descriptions…………………………………..………………………..64
III.6. Conclusion…………………………………………………………………………….68
CHAPITRE III Les Systèmes de Climatisation
I.1 Introduction
La climatisation et les centrales de traitement d’air ont évolué pour répondre aux besoins
actuels, techniquement et qualitativement et la régulation automatique est devenue une partie
intégrante de l’installation.
Toute installation de climatisation exige une maîtrise simultanée d’un nombre important de
paramètres comme :
— la température et l’humidité de l’air ;
— la qualité de l’air ;
— la distribution et la diffusion de l’air ;
— le bruit ;
— les sources d’énergie ;
— l’esthétique.
[55]
CHAPITRE III Les Systèmes de Climatisation
• Enthalpie
L’enthalpie de l’air humide décrit l’état thermodynamique de son contenu énergétique.
C’est la somme de deux composants, air sec et vapeur d’eau :
Enthalpie = Chaleur sensible + Chaleur latente
[56]
CHAPITRE III Les Systèmes de Climatisation
[57]
CHAPITRE III Les Systèmes de Climatisation
En résumé, ces climatiseurs sont donc installés lorsqu’il est souhaité un rafraîchissement
de l’ambiance sans exigence de précision.
[58]
CHAPITRE III Les Systèmes de Climatisation
Les liaisons frigorifiques entre les deux unités sont assurées par des canalisations frigorifiques
généralement pré chargées en usine, munies de coupleurs auto obturateurs ou de canalisation non
pré chargées, mises en œuvre par l’installateur.
[59]
CHAPITRE III Les Systèmes de Climatisation
C
Ø Unité intérieure : Chaque unité intérieure est composée d'un échangeur de chaleur, d’un
détendeur électronique et d’un ventilateur. De plus, il existe des vannes à deux ou trois
voies qui servent au passage d’un mode à l’autre ainsi que au contrôle du cycle.
Ø Unité extérieure : elle est composée d'un compresseur de type scroll (le plus efficace à
vitessee variable) muni d'un variateur de fréquence, d’une vanne à quatre voies, d’un
échangeur de chaleur et d’un ventilateur.
Ø Compresseur à vitesse variable : cee système utilise des compresseurs qui ont la capacité
de moduler leur vitesse (variateur de fréquenc
fréquence),
e), c'est à dire leur capacité et donc le débit
de réfrigérant, et ceci pour permettre d'adapter instantanément la puissance en fonction
des besoins thermiques. Lorsque la vitesse de rotation d’un compresseur traditionnel
augmente, le débit augmente ainsi que la puissance frigorifique ; par suite la puissance
consommée devient plus grande. Ce n’est pas le cas des compresseurs à vitesse variable
grâce aux changements technologiques dans leur construction et spécialement dans leur
circuit de lubrification. Pl
Plus
us précisément, les compresseurs à vitesse fixe sont construits
pour fonctionner avec un débit de lubrification défini uniquement pour le point nominal.
Dans le cas des compresseurs à vitesse variable et en particulier du type scroll, la pompe
à huile est dépendante de la vitesse de rotation et les étanchéités statiques et dynamiques
sont plus efficaces.
III.4.2.1 Description
Chaque local est traité par l’apport d’un débit d’air préparé dans une unité centralisée qui
comporte :
Ø une centrale de traitement d’air ;
Ø un générateur de chaud (+) ;
[60]
CHAPITRE III Les Systèmes de Climatisation
Les générateurs de chaud et de froid peuvent être intégrés à la centrale de traitement d’air
(groupe frigorifique pour le froid et le chaud, batterie électrique ou générateur gaz pour le
chaud).
1 : Caisson de mélange
2 : Filtre (section de filtration)
3 : Batterie chaude (préchauffage)
4 : Batterie froide
5 : Batterie chaude (réchauffage)
6 : Humidificateur
7 : Ventilateur
[61]
CHAPITRE III Les Systèmes de Climatisation
fabrication. Dans ce dernier cas, des aménagements peuvent être prévus pour assurer un
confort correct du personnel (microclimat sur le poste de travail, vêtements appropriés,
protections du poste, etc.). Pour obtenir ce confort, la centrale de traitement d’air combat
les déperditions ou les apports de chaleur tant en chaleur sensible qu’en chaleur latente
en soufflant un air :
• plus chaud ou plus froid que l’air ambiant ;
• plus humide ou plus sec que l’air ambiant.
ü Elle peut maintenir une surpression ou une dépression dans le local. Ainsi, on peut
maîtriser le sens du mouvement d’air :
• en surpression, pour éviter l’introduction d’air non traité (salle propre, par exemple) ;
• en dépression pour éviter les fuites d’air pollué (laboratoire de recherche
bactériologique, par exemple) ou la migration d’odeurs dans des locaux adjacents
(cuisine d’un restaurant, par exemple).
ü Elle maintient un niveau de pression acoustique. En effet, grâce à la climatisation et au
renouvellement d’air généré par la centrale de traitement d’air, il n’est plus nécessaire
d’ouvrir les fenêtres. Ainsi, le bruit extérieur ne pénètre que très affaibli dans le local
traité. Par contre, l’installation de conditionnement d’air génère du bruit par la centrale
de traitement d’air, les gaines, les bouches et grilles, etc. Il faut noter que si les gaines
génèrent du bruit, elles participent aussi à la diminution du niveau sonore. Un traitement
complémentaire peut être nécessaire (piège à sons, écrans acoustiques, capotage...).
[62]
CHAPITRE III Les Systèmes de Climatisation
[63]
CHAPITRE III Les Systèmes de Climatisation
C
[64]
CHAPITRE III Les Systèmes de Climatisation
L’air inducteur est admis dans l’éjecto-convecteur à partir de buses. Ces buses éjectent l’air
verticalement à grande vitesse. En fonction du principe de venturi, ces jets d’air créent un vide
relatif, ce qui a pour conséquence de créer une dépression en amont du filtre à air : l’air du local
est aspiré en « 2 » sur la figure III.11.
Cet air aspiré est appelé air induit. L’air soufflé est donc un mélange d’air inducteur et d’air
induit. En fonction des réglages et de la pression dynamique de l’air inducteur, on peut
considérer qu’un mètre cube d’air inducteur permette l’admission de 4 mètres cubes d’air induit.
Un mètre cube d’air inducteur permet donc le soufflage d’environ 5 mètres cubes d’air traité.
1 : air neuf ;
2 : centrale de traitement de l’air inducteur ;
3 : gaine d’air inducteur ;
4 : éjecto-convecteur ;
5 : chaudière (production de l’eau chaude) ;
6 : groupe à eau glacée ;
7 : vanne 3 voies de la batterie de préchauffage ;
8 : vanne 3 voies de la batterie à eau glacée ;
9 : laveur adiabatique ;
10 : vanne 3 voies de la batterie de réchauffage ;
11 : vanne 3 voies de la batterie à eau chaude
de l’éjecto-convecteur ;
12 : vanne 3 voies de la batterie à eau glacée.
[65]
CHAPITRE III Les Systèmes de Climatisation
Avantages :
– maintenance aisée du fait de l’absence de ventilateur,
– appareils très compacts,
– apport d’air neuf nécessaire assuré,
– réseau aéraulique compact du fait des vitesses élevées (environ 20 m/s),
– rôle triple de l’air inducteur : c’est le fluide moteur, il assure un taux de renouvellement
d’air neuf constant, il permet enfin de garantir l’hygrométrie relative grâce à la
régulation par point de rosée au niveau de la centrale.
Inconvénients :
– le niveau sonore peut être élevé,
– le coût d’investissement est élevé, chaque appareil étant raccordé hydrauliquement (2, 3
ou 4 tubes) et aérauliquement (l’air inducteur).
Ce système revient à la mode actuellement sous la forme de poutres froides insérée dans
le faux plafond.
[66]
CHAPITRE III Les Systèmes de Climatisation
Grandeur à
Systèmes Technique Caractéristiques Grandeur de réglage
régler
- simple à régler ;
- moins chers ;
- débit d'air du ventilateur
- facile à installer ;
Climatiseur de l'évaporateur ;
- pression acoustique est - température.
de fenêtre élevé ; - puissance électrique de la
- esthétique n’est pas résistance chauffante.
favorable ;
Multi-split - économique ;
- débit d'air ;
- coût d’installation élevé ;
système - simple à régler ;
- température. - débit de réfrigérant (par
(DRV) le détendeur électronique).
- esthétique favorable.
- régulation centralisée;
- coût d’installation élevé ; - débit d'eau (V3V
- plus encombrant ; - température ; batteries froide et chaude +
Centrale de - humidité ; pompe de
- traitement d'air
Tout air traitement - pression ; l’humidificateur) ;
centralisé ; - débit d'air ;
d’air (CTA) - teneur en
- compliqué à régler ; CO2 et COV. - puissance électrique (cas
- esthétique favorable. d’une batterie électrique).
- régulation centralisée et
Ejecto- localisée ; - débit d'eau (V3V
- température ; batteries froide et chaude +
convecteur - coût d’investissement élevé ;
- humidité ; pompe de
Mixte + - traitement d’air centralisé et
- pression ; l’humidificateur) ;
(air/eau) Poutres localisé ; - débit d'air ;
- teneur en
froides - le niveau sonore peut être CO2 et COV. - puissance électrique (cas
élevé ; d’une batterie électrique).
- plus encombrant ;
DRV : débit de réfrigérant variable ; COV : composées organiques volatils ; V3V : vanne trois voies.
[67]
CHAPITRE III Les Systèmes de Climatisation
III.6 Conclusion
Le marché des systèmes de climatisation est au cours de développement continu, donc il
faut connaître touts les équipements qui constituant l’installation et leurs fonctionnement. Notre
but est assurer le confort, économiser l’énergie et protéger l’environnement. On peut réaliser ces
conditions par une technique de régulation convenable. Le choix de cette technique est basé sur
le type de l’installation et les grandeurs à régler. On remarque dans le tableau de la synthèse des
installations de climatisation que dans les centrales de traitement d’air plusieurs grandeurs à
régler donc la régulation est compliquée. Dans le chapitre suivant, notre étude est basée sur la
climatisation par les centrales de traitement d’air.
[68]
Chapitre IV : Techniques de Régulation
des Installations de Climatisation
IV.1. Introduction………………………………………………………………….……….………69
IV.12. Conclusion…………………………………………………………………………………...98
Chapitre V : Application des Systèmes de Régulation
au Niveau d’une GTC
V.1. Introduction…………………………………………………….…………………..……99
V.4 Programmation………………………………………………………………………….119
Équipements de la régulation
Modes de Paramètres à Domaines
Avantages Inconvénients
régulation contrôler Organes de Organes de d’applications
Régulateurs
détection réglage
Température de - Sonde de Régulateur - V3V batterie - Régulation - Confort limité. Pour garantir de
soufflage. température de progressif de la chaude (ou simple. - Consommation l’air hygiénique à
Régulation soufflage. température d’air batterie froide). d’énergie. une température
de la - Thermostat soufflé. - Servomoteur neutre.
température antigel. registre d’air
de l’air neuf.
soufflé
Équipements de la régulation
Mode de Paramètres à Domaine
Avantages Inconvénients
régulation contrôler Organes de Organes de d’application
Régulateurs
détection réglage
Température - Sonde de Régulateur de - V3V batteries - Économie - coût Lorsque la
ambiante. température température chaude et froide. d’énergie. d’exploitation température de
Régulation ambiante. ambiante. - Confort assuré. élevé. ambiante variée en
avec - Sonde de - Sécurité - régulation fonction de la
compensation température garantie. compliquée. température
de la extérieure. extérieure (valeur
température - Thermostat de consigne
antigel. variable).
Équipements de la régulation
Mode de Paramètres à Domaine
Avantages Inconvénients
régulation contrôler Organes de Organes de d’application
Régulateurs
détection réglage
- Température - Sonde de - Régulateur de - V3V batteries - Confort - coût Lorsque le
ambiante. température température chaude et froide. optimale. d’exploitation décalage de la
Régulation - Humidité ambiante. ambiante. - Servomoteurs - le local est élevé. température
du point de relative - Sonde de - Régulateur de registre d’air protégé contre la - régulation ambiante par la
rosée en ambiante. température de température de neuf. condensation sur compliquée. compensation ne
fonction de point de rosée. point de rosée. - Pompe de les parois. doit pas influencer
la - Sonde de l’humidificateur. l’humidité
température température ambiante.
extérieure extérieure.
- Thermostat
antigel.
- Température - Sonde de - Régulateur de - V3V batteries - Confort - coût lorsque l’humidité
ambiante. température de température chaude et froide. optimale. d’exploitation ambiante doit rester
Régulation - Humidité l’air repris. ambiante. - Servomoteurs - Protection de la élevé. constante devant
du point de relative - Sondes de - Régulateur de registre d’air construction - régulation touts les
rosée en ambiante. température température de neuf. contre la compliquée. perturbations.
fonction de extérieure. point de rosée. - Pompe de condensation sur
l’humidité - Sondes - Régulateur l’humidificateur. les parois.
relative d’humidité d’humidité
ambiante ambiante. ambiante.
- Thermostat
antigel.
Ventilateur à 1
Sonde de T. ou plusieurs
extérieure Pressostat différentiel Volets allures
d’air
Légende : Pompe
: Sécurité de l’installation ;
: Organes de détection ;
: Régulateurs ;
: Organes de réglage.
CHAPITRE V Application des Systèmes de Régulation au Niveau d’une GTC
V.1 Introduction
Au sein du chapitre précédent, on a étudié les systèmes de régulation dans les
installations de climatisation. Afin de comprendre le fonctionnement des différentes boucles,
nous allons les intégrés dans un système de GTC (Gestion Technique Centralisé) et développer
la procédure de mise en place d’une GTC qui sera appliquée sur un projet en cours de réalisation.
Cette application sera réalisée sur une CTA du projet dans laquelle on identifiera l’ensemble des
boucles de régulation avec leurs composants ainsi que les lois des signaux qui déterminent le
fonctionnement.
On installe une GTC pour viser plusieurs objectifs :
§ Pour augmenter le confort et améliorer l’environnement intérieur ;
§ pour gérer au mieux les consommations des installations ;
§ Pour connaître en temps réel toutes les informations techniques de l’installation et
pouvoir remédier aux problèmes dans les moindres délais, avant même que l’utilisateur
se rende compte de l’anomalie ;
§ Pour réaliser des diagnostics et éviter les déplacements inutiles.
[99]
CHAPITRE V Application des Systèmes de Régulation au Niveau d’une GTC
Pour assurer l’exigence du conditionnement d’air dans divers salles de l’hôpital, on utilise
des centrales de traitement d’air pour le traitement de l’air, les groupes d’eau glacée pour la
production de l’eau glacée et les chaudières pour la production de l’eau chaude.
Le tableau V.1 représente la synthèse des équipements du système CVC:
Chaudière 03 Guillot
CTA 14 PROCLIM
Extracteur 12 PROCLIM
§ Maître de l’ouvrage :
MSPRH (Ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme Hospitalière) DSP
(Direction de la Santé et de la Population) Wilaya de Bordj Bou Arréridj.
§ Maître de l’œuvre :
CERIS ingénierie (Cabinet d’architecture).
§ Sous-traitant :
Sarl UNIVERCO : Un Partenaire Siemens Building Technologies, Constantine
(Intégration de la GTB).
D’après la liste des points, en considérant les caractéristique et la capacité des équipements
qui convient le mieux à ce site, voici donc les équipements de régulation nécessaire pour le
montage de la GTC utilisé pour notre projet :
a) Les Automates :
L’automate programmable reste l’équipement de base de toute application d’automatisme
et de régulation. Cet appareil modulaire équipé d’entrées/sorties, et se programmant avec des
langages différents. On distingue deux types :
Les automates compacts
L'automate compact est caractérisé par un nombre d'entrées- sorties fixe.
[101]
CHAPITRE V Application des Systèmes de Régulation au Niveau d’une GTC
b) Les capteurs :
Les sondes des températures sont aussi choisies d’après le catalogue du produits SIEMENS
et lors du choix de ces capteurs on prend en considération plusieurs facteurs, citons les
principales caractéristiques des détecteurs de mesure :
- La plage de mesure de la sonde c'est-à-dire le domaine de la grandeur mesurée à
l’intérieur de laquelle le détecteur conserve ses qualités métrologiques ;
- La sensibilité c’est le rapport entre la variation de la variable obtenu et la variation de la
grandeur mesurée ;
- la nature du signale envoyé vers l’automate (tension, courant) sa d’épand la distance
entre la sonde et l’automate ;
- le temps de réponse.
Le tableau V.2 représente les types des sondes intégrées dans notre GTC.
c) QVM62.1 b) QAM21
c) Les actionneurs :
Les actionneurs installé dans notre GTC sont choisie d’après le catalogue du matériels
SIEMENS, il existe plusieurs types de moteurs ou des servomoteurs progressifs qui peuvent
équiper les vannes de réglage ou les registres d’air ; les solutions technologiques sont
variées. Reconnaissons les principales caractéristiques d’un moteur de vanne :
[102]
CHAPITRE V Application des Systèmes de Régulation au Niveau d’une GTC
- Son action mécanique : c’est la translation pour les vannes à soupape ou rotation pour
les vannes à secteur
- L’alimentation : 220V, 24V, air comprimé, liquide (eau)
- La nature de signale de réglage
- La force ou le couple qui doivent vaincre les forces exercées sur les vannes ou la surface
de registre d’air
Tableau V.3 représente les vannes et les servomoteurs utilisant dans ce projet.
SQ32
GCA.1 V5833A2
[103]
CHAPITRE V Application des Systèmes de Régulation au Niveau d’une GTC
[104]
CHAPITRE V Application des Systèmes de Régulation au Niveau d’une GTC
Dans la GTC l’automate est raccordé avec toutes les entrées et les sorties (les points). Le
tableau qui suit est une synthèse du nombre de points pour la centrale de traitement d’air étudié,
nous donnons le nombre de points analogique et digitale ainsi que leurs fonctions :
[105]
CHAPITRE V Application des Systèmes de Régulation au Niveau d’une GTC
AI DI AO DO
Digital Analogic Digital
Analogic Input
Input Output Output
SYMBOLE DESIGNATION
4.20mA
Ni1000
Pt1000
0.10 V
O.I.II
TA TS
0.I
U
Qté
CTA 01 (7560 m3/h)
S1 Sonde de température de reprise 1 1
S2 Sonde d'hygrométrie de reprise 1 1
S3 Sonde de température de l'air extérieur 1 1
S4 Sonde d'hygrométrie de l'air extérieur 1 1
S5 Sonde de température de préchauffage 1 1
S6 Sonde de limitation de température 1 1
S7 Sonde de limitation d'hygrométrie 1 1
TAG Alarme thermostat antigel 1
∆Pf Alarme encrassement filtre 1 1
∆Ps Défaut débit d'air soufflé 1 1
M Moteur V3V batterie préchauffage 1 1
M Moteur V3V batterie froide 1 1
M Moteur V3V batterie réchauffage 1 1
M Commande d'ouverture volets d'air recyclé 1 1
M Commande d'ouverture volets d'air neuf 1 1
Total 15
Tableau V.4 : Liste des points.
ANALOGIC :
DIGITAL:
TS : Télésignalisation.
TA : Téléalarme.
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CHAPITRE V Application des Systèmes de Régulation au Niveau d’une GTC
L’installation de la figure V.6 comporte 4 boucles de régulations indépendantes qui sont les
suivantes :
• Boucle de régulation se rapportant aux registres d’air. En fonction des besoins du local en
chauffage ou en refroidissement et des enthalpies respectives de l’air repris et de l’air neuf, la
régulation privilégie l’air neuf ou l’air repris.
- Boucle de préchauffage. Le principale rôle de la batterie de préchauffage est d’assurer la mis
hors gel de la centrale.
- Boucle permettant le contrôle de l’hygrométrie. En cas de besoin d’humidification.il y a
enclenchement de laveur adiabatique. En cas de déshumidification, il y a une action
proportionnelle sur la vanne 3 voies à eau glacée.
- Boucle permettant le contrôle de la température. Quand l’écart est négatif, il y a action sur la
vanne 3 voies à eau chaude ; quand l’écart est positif, il y a action sur la vanne 3 voies à eau
glacée.
[107]
CHAPITRE V Application des Systèmes de Régulation au Niveau d’une GTC
Le principale rôle de la batterie de préchauffage est assurer la mise hors gel de la centrale
de traitement d’air ; secondairement, associée à un laveur adiabatique, elle permet la régulation
de l’humidification.
La sonde S5 :
ce point correspond à l’entrée analogique 1 : (AI1)
[108]
CHAPITRE V Application des Systèmes de Régulation au Niveau d’une GTC
La sonde S5 active à une plage de 0 à 400C. Le relais antigel est enclenché en marche
normale, le contact DI1 est alors fermé, il convient donc de paramétrer en inverse.
La bonde proportionnelle se détermine en pourcentage :
BP = (2×100)/40 = 5%
L’action étant ici inverse, il convient de saisir : BP = -5.
• Raccordement :
MODULE DE
ENTREE SORTIE
REGULATION
B.préchau.
AI 1 AO 1
PV
Volet d’air
PID AO 4
EF
Alarme
DI 1
DO 2
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CHAPITRE V Application des Systèmes de Régulation au Niveau d’une GTC
[110]
CHAPITRE V Application des Systèmes de Régulation au Niveau d’une GTC
La boucle de régulation qui gère la température du processus comporte donc quatre points
qui sont deux entrées analogiques (AI) et deux sorties analogiques (AO) (figure V.11).
La sonde S1 :
c’est une sonde de température placé sur la gaine pour contrôler la température de l’air à la
reprise ce point correspond à l’entrée analogique 2 : (AI2).
[111]
CHAPITRE V Application des Systèmes de Régulation au Niveau d’une GTC
La sonde S3 :
c’est une sonde de température placé à l’entrée du CTA pour mesurer la température d’air neuf
ce point correspond à l’entrée analogique 3 : (AI3).
MODULE DE
ENTREE REGULATION SORTIE
PV V3V -
AI 2 AO 2
PID1
RS
PV V3V+
PID2 AO 3
AI 3
RS
[112]
CHAPITRE V Application des Systèmes de Régulation au Niveau d’une GTC
Limite de soufflage :
La limite de température sur le soufflage protège l’ambiance des variations brusques de
température.
La sonde de température de soufflage assure la limitation haute de la température de soufflage en
modulant la batterie de chauffage à un seuil fixe.
La sonde de température de soufflage assure la limitation basse de la température de soufflage en
modulant la batterie de refroidissement à un seuil fixe.
[113]
CHAPITRE V Application des Systèmes de Régulation au Niveau d’une GTC
En générale, le réglage de la température ambiante est effectué par l’activation des dispositifs
suivants :
• La vanne motorisée de refroidissement.
• La vanne motorisée de chauffage.
Pour tout écart [mesure – consigne], Une action PID fait évoluer un signal de correction agissant
sur les vannes motorisées des batteries.
L'exploitant à la possibilité de modifier dans un intervalle prédéfini, le point de consigne
refroidissement ou de chauffage :
• Refroidissement : (24°C +/-1°C)
• Chauffage : (22°C +/-1°C)
Le cahier des clauses techniques particulières (CCTP) stipule que l’hygrométrie relative
doit être maintenue entre 35 et 55 % sur l’air de reprise.
Contrôle de l’hygromètre :
- En cas de besoin d’humidification il y a enclenchement du laveur adiabatique.
- En cas de besoin déshumidification, il y a une action proportionnelle sur la V3V à eau
glacée.
[114]
CHAPITRE V Application des Systèmes de Régulation au Niveau d’une GTC
[115]
CHAPITRE V Application des Systèmes de Régulation au Niveau d’une GTC
• Raccordement :
V3V -
AO 2
AI 4 PID
Max
TOR laveur
DO 1
DI 2
[116]
CHAPITRE V Application des Systèmes de Régulation au Niveau d’une GTC
La législation actuelle rend nécessaire l’air neuf dans les locaux occupés. Outre son rôle
hygiénique, l’air neuf peut avoir un rôle de refroidissement gratuit ou un rôle de chauffage
également gratuit.
Si la température de l’air neuf est inférieure à la consigne de température de reprise, alors le
volet d’air neuf est grand ouvert. En baissant la température de reprise, le volet d’air neuf est
fermé progressivement, jusqu’au minimum de 30%.
Cette régulation en température satisfaisante ; cependant, il peut arriver quelques cas particuliers,
ou cette régulation n’est pas optimale.
La boucle de régulation des registres d’air comporte donc cinq points qui sont quatre entrées
analogiques (AI) et une sortie analogique (AO) (figure V.18).
[117]
CHAPITRE V Application des Systèmes de Régulation au Niveau d’une GTC
PV CM3
AI 2
TOR
Log
AI 3 RS EF
H PID cM4 AO 1
AI 4 Air neuf
PV
AI 5
[118]
CHAPITRE V Application des Systèmes de Régulation au Niveau d’une GTC
V.4 Programmation
V.4.1 Définition de la programmation
La solution technique en GTC s’appuie sur les automates programmables ,ces derniers sont des
contrôleurs numériques programmables, qui assurent d'une part la commande des équipements,
d'autre part l'acquisition, le stockage et le traitement des mesures (grandeurs réglées et
grandeurs de contrôle) qui seront ensuite utilisées pour la gestion de l'installation. Ils peuvent
dialoguer avec plusieurs éléments terminaux (capteurs et actionneurs) et disposent de fonctions
préprogrammées leur permettant de mettre en œuvre des stratégies évoluées de pilotage :
[119]
CHAPITRE V Application des Systèmes de Régulation au Niveau d’une GTC
très maniable grâce à sa bibliothèque (boite à outils) qui contient des éléments de programme
spéciaux pour les systèmes CVC.
Nous allons exposer le principe de la programmation avec X-Works sur la boucle de régulation
de la température ambiante définies au niveau de la CTA (température, humidité, pression….) ;
et montré l’élaboration de la boucle sous forme des schémas (blocs) synoptiques.
Ø Période Hivernale :
M A1
Ct
[120]
CHAPITRE V Application des Systèmes de Régulation au Niveau d’une GTC
M2 A2
Ct
0.000
C 92.2375
[121]
CHAPITRE V Application des Systèmes de Régulation au Niveau d’une GTC
V.6 Conclusion
La régulation par la GTC est utilisée dans les installations modernes à cause de leurs
intérêts. Les systèmes de GTC permettent :
Ø D’améliorer la qualité du service rendu aux utilisateurs sur les différentes installations,
grâce à une plus grande rapidité d’intervention permise par une détection instantanée
des incidents,
Ø D’assurer la sécurité des personnes et des biens contre les risques de vol, d’intrusion,
d’incendie et de contrôler les accès dans les bâtiments surveillés,
Ø De réduire les consommations énergétiques grâce à la connaissance des baisses de
rendement, à l’amélioration de régulation, de l’optimisation et de la programmation et
aux possibilités de télécommande,
Ø D’optimiser les investissements ultérieurs par une meilleure connaissance des
insuffisances éventuelles des installations,
Ø D’augmenter la fiabilité des équipements par la mise en place de procédures de
maintenance préventive.
[122]
v Conclusion générale
Nous avons voulu faire une description des procédés de régulation sur les différents
systèmes de climatisation avec le choix de ces systèmes, en cherchant toujours la meilleure
adéquation entre les composants de l’installation de climatisation et la régulation pour
obtenir un ensemble de grande qualité.
La régulation est une discipline qui n’est pas nouvelle, car le développement des bâtiments a
exigé le fonctionnement automatique de toutes les installations de climatisation en vue
d’éliminer toute intervention humaine et d’économiser une certaine quantité d’énergie.
Donc il est important de s'intéresser aux boucles de réglages et de savoir comment
l’équipement de réglage doit réagir lors d’une divergence de la grandeur de référence. Par
exemple, rapidement ou lentement, intensément ou faiblement, ceci dépend des
caractéristiques techniques de1'installation à régler.
Au mot « régulation », il y a lieu de toujours associer le mot « programmation », cette
dernière se faisant en tenant compte :
• du temps (occupation, inoccupation) ;
• du taux d’occupation (nombre de personnes dans les locaux, pour faire varier
l’amenée d’air hygiénique) ;
• de l’espace (par zone d’occupation) ;
• des tarifs (choix de l’énergie la moins chère, etc.).
Etant donné , la forte pénétration des nouvelles technologie dans le domaine du bâtiment , ce
projet nous a permis d’illustrer les notions fondamentaux concernant la régulation dans les
installations de climatisation, les principes de la GTC et nous pensons qu’il est impérative que
cette dernière soit vulgariser et adopter par les installateurs pour contrôler les différentes
installations qu’ils conçoivent . La GTC dans un proche avenir sera une technique
incontournable pour les bâtiments collectifs tenant compte des enjeux techniques qu’elle met en
œuvre à savoir :
- La qualité de confort et la précision des températures ambiantes ;
- La réactivité en cas de défaillances ou de dérangement de l’installation ;
- La prévention des dysfonctionnements ;
- L’aide à l’exploitation et à la maintenance.
Je dois préciser que le stage effectué au sein de la firme UNIVERCO m’ont été plus que
bénéfice car j’ai découvert la réalité du terrain qui reste très éloigné de la formation académique.
[123]
Aussi, j’ai pu constater la nécessité de présence d’un climaticien aux différents stades de la
réalisation du projet :
§ Phase étude du projet : le climaticien intervient par le choix du système de CVC.
§ Phase montage de la GTC : le climaticien intervient, en orientant les techniciens de
montage sur le choix des points (emplacement des sondes et des organes de réglages) et
en procédant à leurs vérifications.
§ Phase mise en service du projet : Le climaticien vérifie avec l’automaticien la réponse de
l’installation en réalisant des essais sous forme de simulations.
Perspectives :
Les perspectives que nous pouvons proposer à l’issu de ce travail, portent sur les points
suivants :
- Approfondir ce travail de descriptions des modes de réglage dans les installations de
climatisation avec des essais expérimentaux qui permettent de comprendre les
phénomènes physiques mise en jeux dans les différents point des boucles de
régulation.
- Développer et généraliser les différentes boucles de régulation étudiées dans ce projet
au sein de la GTC.
[124]
CHAPITRE IV Techniques de Régulation des Installations de Climatisation
IV.12 Conclusion
Le maintien des conditions thermiques déterminées à l’intérieur d’un local relève d’une
double motivation :
- assurer la conservation des bâtiments en évitant une dégradation par la présence
d’humidité. En effet, le chauffage de l’air intérieur d’un local modifie son degré hygrométrique
et réduit ainsi les risques de condensation. Le maintien du local à une température minimale
évitera le gel des équipements intérieurs ;
- satisfaire les exigences de confort d’occupation.
La multiplicité et le caractère subjectif des critères de confort conduiront le concepteur des
systèmes de régulation à laisser à l’utilisateur la gestion des conflits issus des occupants en lui
donnant accès aux réglages des points de consigne de la température ambiante.
Au mot « régulation », il y a lieu de toujours associer le mot « programmation ».
Si nous disposons par exemple d’un caisson tout air neuf, les ventilateurs de soufflage et
d’extraction ne doivent pas pouvoir démarrer si les volets d’air neuf et d’air extrait ne sont pas
grands ouverts, d’autre part une temporisation sera prévue entre le démarrage du ventilateur de
soufflage et celui du ventilateur d’extraction.
Un autre point important est la réponse à la question suivante :
Comment l’installation doit-elle réagir au passage en alarme du :
• thermostat antigel ;
• pressostat différentiel d’encrassement de filtre ;
• pressostat différentiel de contrôle du débit d’air, etc. ?
Cela nous amène vers les systèmes de GTC.
[98]
CHAPITRE IV Techniques de Régulation des Installations de Climatisation
IV.1 Introduction
Un bâtiment est soumis en permanence à des sollicitations extérieures (température,
ensoleillement, vent) qui viennent perturber son état thermique.
Le système de régulation, dont l’objectif est de rendre insensible aux occupants les variations
climatiques externes, prendra partiellement ou totalement en compte les phénomènes
météorologiques et les caractéristiques thermiques des locaux.
En outre, le comportement dynamique des locaux et des systèmes de traitement d’air, les
exigences de confort, ainsi qu’une meilleure maîtrise des coûts impliquant une gestion
rigoureuse des installations font de la régulation des systèmes de climatisation une technique
indispensable et incontournable. Elle exige en retour les connaissances de différentes spécialités.
V : volets d’air neuf motorisés ; F : filtre ; B.C : batterie chaude ; TAG : thermostat antigel ;
[69]
CHAPITRE IV Techniques de Régulation des Installations de Climatisation
Comme il n’est utilisé que de l’air neuf, un thermostat antigel est monté en aval de la batterie
mais le plus près possible de celle-ci de manière à être influencé par son rayonnement.
Ce thermostat antigel a une double action : progressive sur la vanne motorisée et tout-ou-rien
sur le servomoteur de registre d’air neuf qui équipé d’un contact auxiliaire en ouverture qui
permet d’arrêter les ventilateurs de soufflage et de reprise quand le registre commence à se
fermer.
Le thermostat antigel ouvre progressivement la vanne 3 voies si la température de l’air soufflé
diminue (6K au-dessus de la valeur de consigne antigel).
Si sur ce thermostat antigel est affichée une consigne de 2°C, quand la température la plus basse
détectée par le capillaire du thermostat descend en dessous de 8°C, la vanne s’ouvre
progressivement, à 2°C elle est complètement ouverte. Si la température continue à baisser, le
registre d’air neuf se ferme et par conséquent arrête les deux ventilateurs. Une alarme doit être
enclenchée.
À l’arrêt de l’installation, la vanne motorisée et le registre d’air neuf se ferment et les
ventilateurs de soufflage et d’extraction sont arrêtés.
Deux pressostat différentiel sont utilisé la première contrôle l’encrassement du filtre sur l’air
neuf et enclenche une alarme en cas d’encrassement et la deuxième contrôle le débit d’air
(fonctionnement du ventilateur de soufflage). S’il n’est pas satisfait, il enclenche une alarme et
ferme le registre d’air neuf.
[70]
CHAPITRE IV Techniques de Régulation des Installations de Climatisation
F: filtre ; B.C : batterie chaude ; B.F ; batterie froide ; TAG : thermostat antigel ;
Y2 : signal commande la batterie froide ; Y3 : signal pour les volets d’air neuf/air repris.
[71]
CHAPITRE IV Techniques de Régulation des Installations de Climatisation
Le fonctionement des autres éléments de cette installation est comme nous indiquons dans le
point précédent.
Dans les installations de climatisation avec régulation de température ambiante, une sonde
de température dans la gaine de soufflage limite à une valeur minimale la température de
soufflage (figure IV.7). Ceci est nécessaire là où le régulateur veut réduire fortement la
température de soufflage par suite d’un gros apport de chaleur gratuite dû à un rassemblement de
personnes, à des machines, à l’éclairage, au rayonnement du soleil etc. pour maintenir la
température ambiante réglée. Sans cette limitation, la température de l’air soufflé atteindrait des
valeurs suffisamment basses pour que des courants d’air apparaissent.
[72]
CHAPITRE IV Techniques de Régulation des Installations de Climatisation
Xc : point
oint de consigne en marche normale (sans limitation) ; L : sonde de limitation ;
Y : signal
ignal de sortie du régulateur ; TAG : thermostat antigel.
[73]
CHAPITRE IV Techniques de Régulation des Installations de Climatisation
Les limites sont fréquentes en hygrométrie de confort ainsi qu’en hygrométrie concernant les
processus industriels. En processus industriels, les exemples sont nombreux où une hygrométrie
trop basse conduit à une qualité du produit aléatoire (papeterie, textile,…). Une hygrométrie
excessive peut aussi avoir des con conséquences néfastes en micromécanique,
micromécanique en micro-
informatique, etc.
XC : point
oint de consigne de l’hygrométrie en marche normale ; XL : point de consigne de la limite ;
[74]
CHAPITRE IV Techniques de Régulation des Installations de Climatisation
Dans les installations de climatisation, la température extérieure est introduite dans la boucle
de réglage comme grandeur de référence dans le cas d’une compensation de la température
ambiante en fonction de la température extérieure. La sonde de température Z dans la gaine d’air
extérieur relève de façon glissante, en été et/ou en hiver, la température ambiante en fonction de
la température extérieure.
[75]
CHAPITRE IV Techniques de Régulation des Installations de Climatisation
Le signal émis par la sonde de température extérieure Z produit, dans le régulateur R, une
augmentation de la valeur de consigne, c’est-à-dire que la valeur de consigne de la sonde de
reprise X est décalée en fonction de la température extérieure. La grandeur de cette augmentation
peut être réglée séparément dans le régulateur sur deux potentiomètres pour fonctionnement
d’été et fonctionnement d’hiver, et elle est directement proportionnelle à la température
extérieure dans le fonctionnement d’été et inversement proportionnelle dans le fonctionnement
d’hiver (figure IV.12).
Ø Dans le fonctionnement été, on évite ainsi les différences de température trop grandes
entre la température ambiante et la température extérieure, donc le risque du coup de
chaleur. En outre, on économise par cette mesure de l’énergie de refroidissement.
Ø Dans le fonctionnement d’hiver, l’influence des murs plus froids en cette saison, ainsi que
l’écart proportionnel de la température ambiante dans le cas d’une régulation
proportionnelle, sont compensés.
§ Compensation en température l’été : dans l’exemple ci-dessus, la température
ambiante varie de 20 à 26℃ lorsque la température extérieure varie de 24 à 50℃.
La compensation permet ici d’éviter les chocs thermiques, elle va aussi dans le sens des
économies d’énergie.
§ Compensation en température l’hiver : dans l’exemple ci-dessus, la température
ambiante varie de 20 à 22℃ lorsque la température extérieure varie de 0 à +15℃.
Le décalage de 2℃ du point de consigne permet de combattre l’influence des parois
froides. La compensation va ici dans le sens d’une plus grande dépense d’énergie.
[76]
CHAPITRE IV Techniques de Régulation des Installations de Climatisation
Y1 : signal alimentant la vanne à eau chaude ; Y2 : signal alimentant la vanne à eau glacée ;
[77]
CHAPITRE IV Techniques de Régulation des Installations de Climatisation
[78]
CHAPITRE IV Techniques de Régulation des Installations de Climatisation
Il apparaît donc que, la régulation des volets par la comparaison des températures n’est pas la
meilleure solution. La régulation des volets par comparaison des enthalpies est plus fiable.
Hypothèse 1
L’air extérieur est La régulation doit assurer un
Ecart négatif
froid débit d’air neuf minimal
(mesure < consigne)
L’air extérieur est La régulation doit assurer un
(demande de chauffage)
chaud débit d’air neuf maximal
Hypothèse 2
L’air extérieur est La régulation doit assurer un
Ecart positif
froid débit d’air neuf maximal
(Mesure > consigne)
L’air extérieur est La régulation doit assurer un
(demande de refroidissement)
chaud débit d’air neuf minimal
[79]
CHAPITRE IV Techniques de Régulation des Installations de Climatisation
§ volets d’air extrait réglables : selon la position des volets d’air extrait, la résistance de
l’air de la gaine d’air extrait varie. Il en résulte une surpression variable dans la pièce
ventilée.
Lorsque dans un réseau de gaines ramifié, des secteurs partiels doivent être étranglés ou
coupés, sans que les installations en fonctionnement en soient influencées, il faut maintenir la
gaine de soufflage à une pression déterminée ou à une différence de pression déterminée par
rapport à l’environnement (figure IV.16).
Fonctionnement :
Le régulateur compare la différence de pression mesurée par la sonde S (pression statique
dans la gaine par rapport à l’environnement) avec la valeur de consigne Xc. En cas d’écart, le
régulateur règle le débit du ventilateur de soufflage.
Dans ces régulations, on produit une surpression ou une dépression dans la pièce climatisée
par rapport à l’air extérieur et aux pièces voisines. La surpression ou la dépression dans une
pièce peut être obtenue par ex. par un débit différent du ventilateur de soufflage et du ventilateur
d’air extrait, par une variation de la résistance de l’air dans la gaine d’air par des volets, etc.
[80]
CHAPITRE IV Techniques de Régulation des Installations de Climatisation
Fonctionnement :
§ si une pièce est maintenue en surpression, l’arrivée d’air indésirable (poussière) est rendue
impossible (figure IV.17). la régulation de surpression est utilisée par ex. dans les laboratoires
et les locaux de fabrication pour des appareils électronique, optiques et mécaniques de
précision. Une certaine surpression est produite en maintenant constante l’arrivée d’air et le
régulateur étrangle l’air extrait par l’intermédiaire du volet d’air extrait en fonction de la
surpression désirée ou règle l’appareil de guidage du ventilateur de reprise.
§ en cas de régulation de dépression, on empêche l’air d’une pièce de se disperser dans les
pièces voisines. Cette régulation est donc principalement utilisée dans le cas de pièces
présentant une forte pollution de l’air par des gaz, des vapeurs ou des odeurs, comme par ex.
les cuisines, les vestiaires, les laboratoires, les locaux de fabrication, etc. dans ce cas, on
maintient constant le courant d’air extrait et on étrangle le soufflage en fonction de la
dépression désirée.
La régulation de débit est utilisée par exemple dans les installations dans lesquelles le débit
d’air doit rester constant malgré l’encrassement croissant du filtre à air (perte de charge) ou dans
lesquelles un débit d’air est variable et un autre doit être varié proportionnellement à celui-ci.
Comme transmetteur de valeur de mesure, on utilise une sonde de différence de pression en
liaison avec un tube de Pitot (figure IV.18).
[81]
CHAPITRE IV Techniques de Régulation des Installations de Climatisation
Fonctionnement :
Le schéma de principe fait apparaître un seul régulateur, c’est le cas en numérique ; en régulation
analogique, un compensateur devait être associé au régulateur.
[82]
CHAPITRE IV Techniques de Régulation des Installations de Climatisation
[83]
CHAPITRE IV Techniques de Régulation des Installations de Climatisation
’hygrométrie
IV.9 Climatisation avec contrôle de la température et de ll’hygrométrie
IV.9.1 Humidification par laveur adiabatique
[84]
CHAPITRE IV Techniques de Régulation des Installations de Climatisation
Boucles de régulation :
Cette installation comporte une boucle de préchauffage, une boucle permettant de garantir
la température et enfin une boucle permettant de garantir l’hygrométrie. La figure IV.25 prend
l’hypothèse de régulateurs analogique. En numérique, beaucoup d’appareils peuvent gérer
l’ensemble des trois boucles.
[85]
CHAPITRE IV Techniques de Régulation des Installations de Climatisation
[86]
CHAPITRE IV Techniques de Régulation des Installations de Climatisation
Le rôle de la batterie de préchauffage est d’assurer la mise hors gel des différents éléments de
la CTA. En garantissant 8°C au minimum, elle assure aussi une meilleure efficacité du laveur
adiabatique.
L’humidification est en touttout-ou-rien.
rien. Il est à noter que l’humidification par laveur est
actuellement de moins en moins utilisée à cause des problèmes èmes d’hygiène (risque de
salmonellose en particulier).
La batterie à eau glacée est sollicitée lorsque la température et l’hygrométrie sont excessives.
Les deux signaux correspondant sont injectés dans un comparateur à maximum et c’est le
signal qui correspond au plus grand écart qui aboutit à la vanne 3 voies à eau glacée.
L'évolution a-bb correspond à la batter
batterie de préchauffage (figure IV.29). ). L'évolution b-c
correspond au laveur adiabatique (supposé parfait ici). L'évolution c-d correspond
rrespond à la batterie
de réchauffage. Cette évolution est théorique ; en effet, un laveur adiabatique n'a pas un
rendement de 100 %, le poids d'eau réel après le laveur est donc inférieur à 8 g/kg d'air sec.
sec
[87]
CHAPITRE IV Techniques de Régulation des Installations de Climatisation
Sur la figure IV.32, l’évolution a-b correspond au chauffage de l’air, l’évolution b-d, à
l’humidificateur vapeur, et ∆H, à l’apport de chaleur total nécessaire. On constate que celui-ci est
le même quel que soit le mode d’humidification (laveur adiabatique ou vapeur saturée sèche).
[88]
CHAPITRE IV Techniques de Régulation des Installations de Climatisation
L’humidification par vapeur saturée sèche est plus hygiénique et se prête mieux à la régulation
proportionnelle. Cette technologie est actuellement la plus utilisée.
[89]
CHAPITRE IV Techniques de Régulation des Installations de Climatisation
[90]
CHAPITRE IV Techniques de Régulation des Installations de Climatisation
[91]
CHAPITRE IV Techniques de Régulation des Installations de Climatisation
Cette régulation convient pour les installations où, malgré des modifications de la
température ambiante dues à la variation de la valeur de consigne ou à l’influence du
compensateur de température extérieure, l’humidité ambiante relative doit rester constante.
L’installation fonctionne comme cela est décrit au point VI.10. La température ambiante est
décalée par un compensateur de température extérieure (S3). Une deuxième sonde de
température (S4) dans la pièce agit comme sonde pilote pour le point de rosée et décale celui-ci
par l’intermédiaire du régulateur pilote R3, selon la variation de la température ambiante.
Cette régulation est utilisée dans les installations pour lesquelles l’humidité ambiante
relative doit rester constante, même si des perturbations de l’humidité apparaissent (par ex.
humidité gratuite), et où la température ambiante peut varier par suite du déplacement de la
valeur de consigne ou de l’influence du compensateur de température extérieure.
La structure de cette installation est la même que pour l’installation de la figure IV.35.
Cependant, l’ajustement de la température ambiante pour la régulation du point de rosée est
remplacé par un ajustement de l’humidité ambiante. Dès que l’humidité ambiante relative est
trop faible, la sonde d’humidité (S4) déplace vers le haut la température du point de rosée par
l’intermédiaire du régulateur pilote R3, de façon que l’air soufflé dans la pièce correspondante ait
une humidité absolue plus élevée. Par contre, une humidité ambiante trop élevée entraîne une
diminution de la température du point de rosée, de sorte que l’air arrive dans la pièce avec une
humidité absolue plus faible jusqu’à ce que cette humidité, avec celle existant dans la pièce
donnent la valeur désirée.
[92]
CHAPITRE IV Techniques de Régulation des Installations de Climatisation
Avec cette régulation, on peut maintenir constante l’humidité ambiante relative malgré
les perturbations de l’humidité ambiante (humidité gratuite, déperdition d’humidité) et la
variation de la température ambiante due au déplacement de la valeur de consigne ou à
l’influence du compensateur de température extérieure.
[93]
Synthèse sur les techniques des installations de climatisation
Grandeur à
Système Technique Caractéristique Grandeur de réglage
régler
- simple à régler ;
- débit d'air du
- moins chers ;
ventilateur de
- facile à installer ;
Climatiseur l'évaporateur ;
- pression acoustique est - température.
de fenêtre - puissance électrique
élevé ;
de la résistance
- esthétique n’est pas
chauffante.
favorable ;
- simple à régler ;
Climatiseur - débit d'air ;
- moins chers ;
Autonome individuel - température. - débit de réfrigérant
- facile à installer ;
à mobile (par le compresseur).
- esthétique favorable ;
détente
- faible coût
directe
d’installation ;
- débit d'air ;
Mono-split - simple à régler ;
- température. - débit de réfrigérant
système - faible puissance ;
(par le compresseur).
- esthétique n’est pas
favorable.
- économique ;
- débit d'air ;
Multi-split - coût d’installation
- débit de réfrigérant
système élevé ; - température.
(par le détendeur
(DRV) - simple à régler ;
électronique).
- esthétique favorable.
- régulation centralisée;
- débit d'eau (V3V
- coût d’installation
batteries froide et
élevé ; - température ; chaude + pompe de
Centrale de - plus encombrant ; - humidité ;
l’humidificateur) ;
Tout air traitement - traitement d'air - pression ;
d’air (CTA) - teneur en - débit d'air ;
centralisé ;
CO2 et COV. - puissance électrique
- compliqué à régler ;
(cas d’une batterie
- esthétique favorable.
électrique).
- régulation localisée. - débit d'air ;
- prix investissement - débit d'eau (V3V
élevé. batteries froide et
Ventilo-
Toute eau - traitement d’air - température. chaude)
convecteur
localisé ; - puissance électrique
- esthétique favorable. (cas d’une batterie
- mois encombrant ; électrique)
- régulation centralisée et
- débit d'eau (V3V
localisée.
Ejecto- batteries froide et
- coût d’investissement - température ;
convecteur chaude + pompe de
élevé ; - humidité ;
Mixte + l’humidificateur) ;
- traitement d’air - pression ;
(air/eau) Poutres - débit d'air ;
centralisé et localisé ; - teneur en
froides CO2 et COV. - puissance électrique
- le niveau sonore peut
(cas d’une batterie
être élevé ;
électrique).
- plus encombrant ;
DRV : débit de réfrigérant variable ; COV : composées organiques volatils ; V3V : vanne trois voies.
AI DI AO DO
Digital Analogic Digital
Analogic Input
Input Output Output
SYMBOLE DESIGNATION
4.20mA
Ni1000
Pt1000
0.10 V
O.I.II
Qté
TA TS
0.I
U
I
CTA 01 (7560 M3/H )
S1 Sonde de température de reprise 1 1
S2 Sonde d'hygrométrie de reprise 1 1
S3 Sonde de température de l'air extérieur 1 1
S4 Sonde d'hygrométrie de l'air extérieur 1 1
S5 Sonde de température de préchauffage 1
S6 Sonde de limitation de température 1 1
S7 Sonde de limitation d'hygrométrie 1 1
TAG Alarme thermostat anti-gel 1
Alarme encrassement filtre 1 1
Défaut débit d'air soufflé 1 1
M Moteur V3V batterie pré-chauffage 1 1
M Moteur V3V batterie chaude 1 1
M Moteur V3V batterie réchauffage 1 1
M Commande d'ouverture volets d'air recyclé 1 1
M Commande d'ouverture volets d'air neuf 1 1
Total 15
CHAPITRE II Les Équipements de la Régulation
II.6 Conclusion
[54]
Références bibliographiques
A) OUVRAGES ET POLYCOPIES :
B) CATALOGUES :
C) ARTICLE :
D) SITES INTERNET :
http : //www.cvc.be.tf/
http://www.pyclivres.com/
http://www.technofroid.com/
http://www.xpair.com/fr
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