La lutte contre le terrorisme passe aussi bien par des actions militaires que par la suppression

de ses causes, c'est-à-dire la réduction des injustices et inégalités dans le monde. Il faut non
seulement engager une guerre sans merci contre le terrorisme en menant des actions
décisives contre les organisations terroristes, ceux qui les hébergent et les soutiennent mais
aussi et surtout renforcer les actions de renseignements et lutter contre la radicalisation des
jeunes.

Une opération militaire de grande envergure contre les djihadistes

La lutte contre le terrorisme passe d'abord par la mise en œuvre d'une véritable opération
militaire contre les djihadistes. Il faut leur livrer une guerre sans merci, détruire et annihiler
leur faculté de nuisance. Dans son essai Le terrorisme expliqué aux enfants, Tahar Ben
JELLOUN préconisait ceci dans un langage très simpliste : « Il y a plusieurs niveaux où mener
cette guerre. Il y a les bombardements des bases de cette armée, ensuite la destruction de
leurs camps d'entraînement et des lieux où sont déposées leurs armes, il y a aussi un travail
pour assécher les origines de leurs finances... ».
L'offensive lancée ces derniers mois par les forces irakiennes soutenues par la Communauté
Internationale a permis de reprendre des villes telles que Mossoul, Faloudja longtemps
tombées aux mains des islamistes.
En Afrique, plusieurs pays tels que le Nigéria, le Tchad, le Cameroun, le Mali, le Bénin, la Côte
d'Ivoire... ont formé une coalition pour lutter contre les groupes islamistes et surtout la
nébuleuse Boko Haram.

Un renforcement des agences de renseignements

Lutter contre le terrorisme nécessite la mise en place de mesures préventives contre les
attaques meurtrières. Il faut que les Pays renforcent leurs systèmes de renseignements pour
anticiper et déjouer des projets d'attentats. Ils doivent également disposer d'un fichier qui
leur permet de surveiller les individus dangereux, susceptibles de passer à l'acte.
Le contrôle par la vidéosurveillance permettra également permettra d’identifier assez
rapidement les individus suspectés de projets d’attentats. Cela permetta aux forces de l'ordre
de procéder à des interpellations pour démasquer les réseaux des djihadistes. De plus, les pays
du monde doivent mettre en place un système d'échange d’informations sur les individus
susceptibles de développer ou de basculer dans la violence terroriste.