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Le terrorisme

suicide
Sommaire :dans le
I- Introduction
Sahélo-Saharien
II- La définition du terrorisme
(selon la convention de l’OCI)
III- Les types du
terrorisme/suicide

Travail IV- Le terrorisme au Sahel


Saharien
réalisé
V- La théorie de la rationalité
par : et terrorisme ( suicide altruiste)
ZouarhiGroupe:
Sources
6
Aya Introduction :

L’espace sahélo-saharien connait depuis longtemps des problèmes


Ourrad touchant à la préservation des États et à la sécurité des individus, qu’il
s’agisse de la crise de légitimité des régimes, l’absence de bonne

Sarah gouvernance, tensions ethniques, pauvreté ou de rébellions contre les


autorités centrales en raison de la marginalisation des régions
périphériques et de l’exclusion politique de larges segments de la population. Ces
crises se sont aggravées avec la montée de l’extrémisme religieux et l’apparition de
groupes terroristes violents se réclamant de la tendance djihadiste qui menacent
sérieusement la stabilité de toute la région sahélo-saharienne. C’est quoi le
terrorisme ? Quels sont les différents types du terrorisme ? C’est quoi le sahel ? et

I – la définition du terrorisme
Selon La Convention de l’Organisation de la Conférence islamique pour combattre le
terrorisme international du 1er juillet 1999 , le terrorisme est un acte de violence ou
de menace de violence quels qu’en soient les mobiles ou objectifs pour exécuter
individuellement ou collectivement un plan criminel dans le but de terroriser les
populations, de leur nuire, de mettre en danger leur vie, leur honneur, leurs libertés,
leur sécurité ou leurs droits, de mettre en péril l’environnement, les services et biens
publics ou privés, de les occuper, ou de s’en emparer, de mettre en danger une des
ressources nationales ou des facilités internationales ou de menacer la stabilité,
l’intégrité territoriale, l’unité politique ou la souveraineté des États indépendants.

II- Les Types du terrorisme :

Les actes de terrorisme correspondent à des infractions graves dont le mode


opératoire spectaculaire trahit toujours la volonté d’impressionner fortement les
esprits. A travers l’histoire, il y a eu une diversité d’attentats suicide, et de types
d’actes terroristes. Les plus courants sont l’attentat à l’explosif (parfois kamikaze),
l’assassinat, l’enlèvement, la prise d’otages, le détournement et la destruction
d’aéronefs (possiblement kamikaze), l’attaque à main armée, la mutilation ou encore
l’incendie criminel.

1. L’attentat à l’explosif :
C’est le fait de faire exploser une charge, engin de fabrication artisanale ou
munition militaire classique, dans des lieux fréquentés, à l’encontre de
bâtiments publics ou au passage d’un convoi militaire ou officiel.
Les succès de l’attentat par explosif ont entrainé un renforcement généralisé de
la protection des bâtiments sensibles. Les groupes terroristes les plus actifs ont
réagi en utilisant la stratégie de l’action kamikaze (utilisée pendant la Seconde
Guerre mondiale par les pilotes de chasse japonais), prenant notamment la
forme d’un candidat au suicide (“martyre”) conduisant un véhicule bourré
d’explosifs pour le projeter contre un bâtiment cible.
2. L’assassinat :
Il s’agit du fait de tuer avec préméditation une ou plusieurs personne(s),
notamment à l’aide d’une arme légère ou d’un engin explosif. C’est peut-être la
plus vieille tactique terroriste à laquelle de nombreux groupes ont recours
aujourd’hui. Les techniques vont de l’agression perpétrée par un seul auteur au
raid commis en commando. Les étapes relatives à la planification et à
l’exécution de l’assassinat terroriste sont comparables à celles de l’enlèvement.
3. L’enlèvement :
C’est la capture d’une ou de plusieurs personne(s), suivie d’un contrôle
coercitif la maintenant otage, sous menace implicite de mort, pour obtenir
certaines concessions des autorités.
Le contrôle coercitif des personnes capturées exige la mise en œuvre, pendant
toute la durée des tractations, d’une stratégie de sécurisation. D’ordinaire, les
négociations sont menées à partir de postes clandestins successifs, souvent sur
une période prolongée, dans le but d’échanger la victime contre la libération de
camarades emprisonnés, la satisfaction d’exigences politiques particulières ou
simplement et principalement le paiement d’une forte rançon.
4. La prise d’otages
C’est le fait de s’emparer d’une ou de plusieurs personne(s), par exemple
les occupants d’une installation représentative, pour obtenir rapidement un
avantage contre leur libération.
L’exercice du chantage dans un temps très proche de la commission de
l’infraction distingue la prise d’otages de l’enlèvement: contrairement aux
ravisseurs (enlèvement) qui procèdent sur le long terme, les preneurs d’otages
tentent d’obtenir gain de cause à chaud.
Les terroristes comme les autres criminels peuvent utiliser la prise d’otages
pour protéger leur fuite quand ils sont menacés d’arrestation
5. Le détournement et la destruction d’aéronefs
Le détournement d’aéronefs consiste pour les terroristes à prendre le
contrôle d’un avion de ligne, sous la menace et/ou la violence, pour l’amener à
changer de destination. C’est une tactique à laquelle des terroristes ont eu
recours dans les années 60 et 70, mais qui régressa jusqu’au début des années
80.
Ce mode opératoire a connu un retour fulgurant sur la scène internationale
comme moyen de réalisation des attentats du 11 septembre 2001. Des
aéronefs ont été détournés pour être utilisés comme arme, l’action terroriste
correspondant tant à la destruction des édifices cibles, qu’à celle des avions de
ligne utilisés, et à l’assassinat de leurs occupants et usagers.
6. L’attaque à main armée
Perpétrée par un seul individu ou en groupe, l’attaque à main armée peut
correspondre à l’un des moyens de l’assassinat ou de la mutilation d’un groupe
de personnes, ou viser simplement à l’intimidation. Elle est menée soit de façon
rapprochée ou éloignée, à l’aide d’une arme de précision ou d’un engin de type
militaire à puissance de feu massive, ou depuis un véhicule avec une arme
légère dans les mitraillages d’édifices publics ou militaires par exemple.
L’attaque à main armée peut également avoir pour but le vol de valeurs
transportées ou détenues par un établissement bancaire ou commercial
permettant de financer le fonctionnement d’un réseau terroriste.
7. La mutilation
Dans bien des cas, les terroristes pratiquent la mutilation comme moyen de
châtier les membres de leur organisation qui ont fait défection ou sont devenus
des indicateurs. Le fracassement de la rotule était prisé par l’Irish Republican
Army (Armée républicaine irlandaise) (IRA) et l’amputation de phalanges par la
mafia japonaise (Yakuza)
8. L’incendie criminel
C’est une méthode généralement utilisée par les terroristes peu organisés
ou entraînés. Un incendie criminel est relativement simple à mener pour un
groupe de constitution récente dont les membres n’ont pas acquis de
technicité criminelle. La destruction par le feu correspond à une peur
ancestrale ancrée dans l’inconscient collectif.

C’est quoi Le Sahel ?

Le Sahel désigne une bande de l'Afrique marquant la transition, à la fois floristique et


climatique, entre le domaine saharien au nord et les savanes du domaine soudanien,
où les pluies sont substantielles, au sud. D'ouest en est, il s'étend de l'Atlantique à la
mer Rouge. La définition de la zone couverte est très variable selon les auteurs. Ainsi,
pour certains le Sahel comprend tous les territoires bordant le Sahara : il y a donc un
Sahel septentrional et un Sahel méridional. C'est ce dernier qui est cependant désigné
quand on ne lui ajoute pas de qualificatif.

Les opérations terroristes se multiplient au centre du Mali et déborde régulièrement


au-delà des frontières .Le nord du Niger et le Burkina Faso échappent au contrôle de
l’autorité et dépend entièrement de territoires.

III-Le terrorisme au sahel saharien

Il y a lieu de distinguer entre l’islamisme politique et l’islamisme djihadiste.

Les islamistes politiques ont une visée sur la société et sur l’État. Leur objectif est la
conquête et l’exercice du pouvoir. Ils ont un programme et participent au jeu politique
de leur pays.

L’islamisme salafiste djihadiste est un mouvement radical transnational qui privilégie


la guerre sainte (jihad) au mépris du respect des valeurs de l’État, du droit et de la
démocratie. Le djihadiste conçoit son combat individuel ou collectif comme un devoir
pouvant conduire au martyre. Les fondamentalistes religieux radicaux justifient leurs
actes en les assimilant à des moyens de contestation des gouvernements. Ils pensent
que la lutte armée (jihad) pour propager l’islam à travers le monde est la seule voie à
suivre pour un vrai croyant, et que tous les moyens, y compris les terroristes, justifient
cette fin. Ils ciblent les gouvernements, les populations, etc.

Il existe d’un côté les islamistes membres du Parti de la justice et du développement


au Maroc, du Parti des réformistes en Mauritanie, du Nahda en Tunisie, des Frères
musulmans des pays arabes; et de l’autre côté, les salafistes djihadistes membres de
structures relevant d’Al-Qaïda telle AQMI ou la secte nigériane Boko Haram. Le lien
entre ces deux organisations terroristes djihadistes implantées en Afrique de l’Ouest
est devenu évident depuis que Mellam Ali Tshau, leader de Boko Haram, a expliqué sur
une chaîne de télévision nigériane que les salafistes mauritaniens qui auraient tenté de
renverser le pouvoir en 2004 avaient recruté et entraîné des nigérians.

1. Genèse d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI)


Le Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC),
autoproclamé en janvier 2007 Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), a
germé sur le terreau des mouvements radicaux de contestation du pouvoir
algérien.
L’un d’entre eux, le Groupe islamique armé (GIA), né en Algérie au début des
années 90 à la suite de la dissolution du Front islamique de salut (FIS),
revendiquait une idéologie salafiste. Il a été fondé par les vétérans algériens de
la guerre contre les soviétiques en Afghanistan. Dès la dissolution du FIS, le
groupe a commencé à commettre des actions terroristes en Algérie,
notamment contre les étrangers et à enrôler des anciens délinquants et jeunes
désœuvrés. Il a ensuite élargi sa cible pour s’attaquer aux populations civiles:
journalistes, femmes vêtues à l’occidentale, religieux etc.
Créé par Hassan Hattab (ancien membre des forces spéciales de l’armée
algérienne qui intégra le GIA en 1993 avant de le quitter en 1996, et de
participer à la fondation du GSPC), le GSPC regroupait les combattants de
toutes les autres structures armées de l’Algérie, y compris celle du Sahara: la
neuvième zone qui couvre les immenses territoires désertiques incluant au-
delà des frontières d’Algérie des zones au nord du Mali et du Niger. Cette
neuvième région était commandée par Moctar Belmoctar, respecté et
jouissant de nombreuses complicités dans le désert pour ses activités dans la
contrebande, son djihad antisoviétique en Afghanistan et son ralliement au GIA
en 1994.
Le 11 septembre 2006, Aymen Al-Zawahiri annonçait que le GSPC et Al-Qaïda
ne seraient plus seulement des alliés ayant des objectifs en commun mais bien
un seul et unique mouvement, dont chaque composante agirait en parfaite
harmonie avec les autres. L’information était confirmée le 24 janvier 2007 dans
un communiqué d’Abdelmalek Droukdel (depuis fin 2004, Émir de
l’organisation terroriste algérienne GSPC, aujourd’hui appelée AQMI)
annonçant officiellement le changement de dénomination du groupe. Le GSPC
ne se contenta pas de prendre le nom d’Al-Qaïda. Il en adopta également le
mode opératoire le plus emblématique: l’attentat-suicide.

2. Organisation d’AQMI
Après ce ralliement, le GSPC devenu AQMI se restructura en quatre régions ou
émirats (Est, Centre, Ouest et Sud) et décida de changer de cibles s’en prenant
désormais aux représentants des autorités locales (ennemi proche) et aux
intérêts des pays occidentaux (ennemi lointain). Il réussit alors à s’affirmer
comme une organisation terroriste capable de mener le djihad, dont les
activités sont relayées par une forte propagande sur les sites Internet de sa
structure médiatique Al-Andalous.
La région Sud ou émirat du Sahara d’AQMI représente un territoire qui couvre
la partie du Sahel qui s’étend sur le Mali, le Niger, l’extrême nord du Nigeria,
la Libye, la Mauritanie et le Tchad. Elle est devenue la plus active et la plus
importante, constituant le poumon économique d’où provient l’essentiel des
recettes du trésor de l’Organisation et tenant les autres zones sous perfusion.
Elle est théoriquement commandée par l’algérien Yahya Djawadi. Mais, sans
contact physique avec ses troupes depuis qu’il s’est réfugié dans la région de
Bsikra (Algérie), celui-ci a nommé Nabil Makhloof coordonnateur des quatre
katibates (compagnies) qui composent la région:
•Al-Moulathamines (“ceux qui portent le turban”), environ 60 combattants,
dirigés par Moctar Belmoctar;
• Tarik ibn Zyad, comprenant une centaine de combattants, dirigés par Abid
Hamadou alis Abou Zeyd;
• Al-Forqane (“discernement”), comprenant une cinquantaine de combattants,
dirigés par Yahya Abou El-Houmam;
• Al-Ansar (“les partisans”) dirigée par Abdelkrim El-Targui, moins importante
en effectif (une quarantaine de combattants)

La stratégie opérationnelle d’AQMI a changé avec l’introduction de la pratique


de l’enlèvement d’étrangers souvent d’origine occidentale suivi de leur
captivité jusqu’au paiement d’une forte rançon permettant l’enrichissement
matériel des chefs, l’achat d’armes et de véhicules, le financement d’autres
actions terroristes, la rétribution de mercenaires et la libération de terroristes
frères emprisonnés par les gouvernements en place ou concernés.

IV- théorie de la rationalité et le terrorisme


"Le principal argument en faveur du modèle de choix rationnel réside dans le
fait que, ces terroristes se comportent de manière rationnelle, la connaissance
de leurs croyances et préférence va certainement nous permettre à prévoir leur
comportement " c'est à dire, plus le comportement est compris et prévisible
plus il sera facile d'identifier leurs méthodes et de les lutter.

Pour plus comprendre la rationalité qui existe dans ce fléau, il faut


nécessairement passer par la théorie du comportement humain ; le choix
rationnel se focalise sur les individus les groupes comme acteurs au sens étroit
et large. " La version étroite autorise uniquement une action qui maximise
l'utilité personnelle de sorte que les individus agissent de façon purement
égoïste, tandis que la version large autorise la poursuite d'objectifs altruistes "
selon Eric Van Um. Le choix rationnel diffère, ou on peut dire qu'il se divise en
deux parties essentielles : individuel puisque l'être humain est le mieux à juger
ces faits et juger lui-même, il a une sorte de liberté qui est en contradiction
continue avec la responsabilité de construire sa propre vie, collectif ; la loyauté
envers le groupe , mettre les objectifs et buts du groupe en premier lieu sans
prendre en compte les conséquences de ces actes sur les personnes qui
n'appartiennent pas à ce groupe . L'application de cette théorie ; théorie de
choix rationnel ; au phénomène du terrorisme est de trois ordres. En premier
lieu cette dernière s'appuie sur approche holistique unique afin de déterminer
l'existence ou non de la rationalité. La rationalité est absolue et les acteurs sont
considérés comme des personnages statiques qui choisissent toujours les
actions promettant la plus grande valeur utilitaire. Un comportement peut être
rationnel aux yeux de certains acteurs comme il peut se montrer totalement
irrationnel et non compris dans les yeux des autres ceci est dû à
l'incompatibilité de leurs systèmes, valeurs et principes. Comme il existe parfois
des acteurs qui choisissent des comportements irrationnels susceptibles de
maximiser l'utilité tant espérée et inversement aussi.
Le parfait exemplaire est le SUICIDE ALTRUISTE, il est l'illustration complète de
ce dilemme théorique, mourir pour le bien commun n'est-il pas une cause
noble ? La rationalité rentre toujours dans le cercle de la subjectivité puisque
nulle personne n'est en mesure de dire ce qui rend une personne contente ou
mécontente. Pour un terroriste sacrifié sa vie pour une cause que lui seul et son
groupe qualifient comme rationnelle est certainement un acte noblesse et une
fierté, afin de prévenir et provisionner cet acte il faut le comprendre, se mettre
en place et essayer de le rendre le plus rationnel pour soi. Mais il ne faut pas
oublier que la rationalité est toujours restreinte par les imperfections
humaines, l'incapacité des hommes à effectuer une démarche parfaitement, et
sans faute. On peut diviser le terrorisme en deux grande partie, l'ancien avant
et c'est le terrorisme non suicidaire ou ce qu'on appelle "survivaliste" , le
terroriste essaye de mettre en place un plan dont il va certainement voir le fruit
et un nouveau-né après l'effondrement du système bipolaire, début année
1990 , un terroriste qui sacrifie sa vie ; en se suicidant ; il accepte une mort
certaine dans le but de tuer le plus de gens possibles, en contrepartie de cette
mort une récompense éternelle, le paradis . C'est ce qui rend le nouveau
terrorisme plus rationnel. Selon les études un attentat-suicide fait en moyenne
entre quatre et treize fois plus de victime qu’un attentat sans suicide, ce qui
rend le suicide le moyen le plus rationnel, effectif pour aboutir sa mission. La
rationalité est totalement présente dans le nouveau système de terrorisassions
certes, mais il reste le plus imprévisible, ils ne luttent pas pour des objectifs
spécifiques ou concrets, leur combat est une fin en sois.
Sources :
https://www.unodc.org/documents/terrorism/Publications/
Lutte_contre_le_terrorisme_dans_la_region_du_Sahel_2012/
Lutte_contre_le_terrorisme_Sahel.pdf
https://www.airuniversity.af.edu/Portals/10/ASPJ_French/journals_F/Volume-
08_Issue-4/nalbandov_f.pdf
https://library.fes.de/pdf-files/bueros/fes-pscc/14011.pdf
https://www.cairn.info/revue-les-champs-de-mars-ldm-2011-2-page-109.htm?
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