Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
suicide
Sommaire :dans le
I- Introduction
Sahélo-Saharien
II- La définition du terrorisme
(selon la convention de l’OCI)
III- Les types du
terrorisme/suicide
I – la définition du terrorisme
Selon La Convention de l’Organisation de la Conférence islamique pour combattre le
terrorisme international du 1er juillet 1999 , le terrorisme est un acte de violence ou
de menace de violence quels qu’en soient les mobiles ou objectifs pour exécuter
individuellement ou collectivement un plan criminel dans le but de terroriser les
populations, de leur nuire, de mettre en danger leur vie, leur honneur, leurs libertés,
leur sécurité ou leurs droits, de mettre en péril l’environnement, les services et biens
publics ou privés, de les occuper, ou de s’en emparer, de mettre en danger une des
ressources nationales ou des facilités internationales ou de menacer la stabilité,
l’intégrité territoriale, l’unité politique ou la souveraineté des États indépendants.
1. L’attentat à l’explosif :
C’est le fait de faire exploser une charge, engin de fabrication artisanale ou
munition militaire classique, dans des lieux fréquentés, à l’encontre de
bâtiments publics ou au passage d’un convoi militaire ou officiel.
Les succès de l’attentat par explosif ont entrainé un renforcement généralisé de
la protection des bâtiments sensibles. Les groupes terroristes les plus actifs ont
réagi en utilisant la stratégie de l’action kamikaze (utilisée pendant la Seconde
Guerre mondiale par les pilotes de chasse japonais), prenant notamment la
forme d’un candidat au suicide (“martyre”) conduisant un véhicule bourré
d’explosifs pour le projeter contre un bâtiment cible.
2. L’assassinat :
Il s’agit du fait de tuer avec préméditation une ou plusieurs personne(s),
notamment à l’aide d’une arme légère ou d’un engin explosif. C’est peut-être la
plus vieille tactique terroriste à laquelle de nombreux groupes ont recours
aujourd’hui. Les techniques vont de l’agression perpétrée par un seul auteur au
raid commis en commando. Les étapes relatives à la planification et à
l’exécution de l’assassinat terroriste sont comparables à celles de l’enlèvement.
3. L’enlèvement :
C’est la capture d’une ou de plusieurs personne(s), suivie d’un contrôle
coercitif la maintenant otage, sous menace implicite de mort, pour obtenir
certaines concessions des autorités.
Le contrôle coercitif des personnes capturées exige la mise en œuvre, pendant
toute la durée des tractations, d’une stratégie de sécurisation. D’ordinaire, les
négociations sont menées à partir de postes clandestins successifs, souvent sur
une période prolongée, dans le but d’échanger la victime contre la libération de
camarades emprisonnés, la satisfaction d’exigences politiques particulières ou
simplement et principalement le paiement d’une forte rançon.
4. La prise d’otages
C’est le fait de s’emparer d’une ou de plusieurs personne(s), par exemple
les occupants d’une installation représentative, pour obtenir rapidement un
avantage contre leur libération.
L’exercice du chantage dans un temps très proche de la commission de
l’infraction distingue la prise d’otages de l’enlèvement: contrairement aux
ravisseurs (enlèvement) qui procèdent sur le long terme, les preneurs d’otages
tentent d’obtenir gain de cause à chaud.
Les terroristes comme les autres criminels peuvent utiliser la prise d’otages
pour protéger leur fuite quand ils sont menacés d’arrestation
5. Le détournement et la destruction d’aéronefs
Le détournement d’aéronefs consiste pour les terroristes à prendre le
contrôle d’un avion de ligne, sous la menace et/ou la violence, pour l’amener à
changer de destination. C’est une tactique à laquelle des terroristes ont eu
recours dans les années 60 et 70, mais qui régressa jusqu’au début des années
80.
Ce mode opératoire a connu un retour fulgurant sur la scène internationale
comme moyen de réalisation des attentats du 11 septembre 2001. Des
aéronefs ont été détournés pour être utilisés comme arme, l’action terroriste
correspondant tant à la destruction des édifices cibles, qu’à celle des avions de
ligne utilisés, et à l’assassinat de leurs occupants et usagers.
6. L’attaque à main armée
Perpétrée par un seul individu ou en groupe, l’attaque à main armée peut
correspondre à l’un des moyens de l’assassinat ou de la mutilation d’un groupe
de personnes, ou viser simplement à l’intimidation. Elle est menée soit de façon
rapprochée ou éloignée, à l’aide d’une arme de précision ou d’un engin de type
militaire à puissance de feu massive, ou depuis un véhicule avec une arme
légère dans les mitraillages d’édifices publics ou militaires par exemple.
L’attaque à main armée peut également avoir pour but le vol de valeurs
transportées ou détenues par un établissement bancaire ou commercial
permettant de financer le fonctionnement d’un réseau terroriste.
7. La mutilation
Dans bien des cas, les terroristes pratiquent la mutilation comme moyen de
châtier les membres de leur organisation qui ont fait défection ou sont devenus
des indicateurs. Le fracassement de la rotule était prisé par l’Irish Republican
Army (Armée républicaine irlandaise) (IRA) et l’amputation de phalanges par la
mafia japonaise (Yakuza)
8. L’incendie criminel
C’est une méthode généralement utilisée par les terroristes peu organisés
ou entraînés. Un incendie criminel est relativement simple à mener pour un
groupe de constitution récente dont les membres n’ont pas acquis de
technicité criminelle. La destruction par le feu correspond à une peur
ancestrale ancrée dans l’inconscient collectif.
Les islamistes politiques ont une visée sur la société et sur l’État. Leur objectif est la
conquête et l’exercice du pouvoir. Ils ont un programme et participent au jeu politique
de leur pays.
2. Organisation d’AQMI
Après ce ralliement, le GSPC devenu AQMI se restructura en quatre régions ou
émirats (Est, Centre, Ouest et Sud) et décida de changer de cibles s’en prenant
désormais aux représentants des autorités locales (ennemi proche) et aux
intérêts des pays occidentaux (ennemi lointain). Il réussit alors à s’affirmer
comme une organisation terroriste capable de mener le djihad, dont les
activités sont relayées par une forte propagande sur les sites Internet de sa
structure médiatique Al-Andalous.
La région Sud ou émirat du Sahara d’AQMI représente un territoire qui couvre
la partie du Sahel qui s’étend sur le Mali, le Niger, l’extrême nord du Nigeria,
la Libye, la Mauritanie et le Tchad. Elle est devenue la plus active et la plus
importante, constituant le poumon économique d’où provient l’essentiel des
recettes du trésor de l’Organisation et tenant les autres zones sous perfusion.
Elle est théoriquement commandée par l’algérien Yahya Djawadi. Mais, sans
contact physique avec ses troupes depuis qu’il s’est réfugié dans la région de
Bsikra (Algérie), celui-ci a nommé Nabil Makhloof coordonnateur des quatre
katibates (compagnies) qui composent la région:
•Al-Moulathamines (“ceux qui portent le turban”), environ 60 combattants,
dirigés par Moctar Belmoctar;
• Tarik ibn Zyad, comprenant une centaine de combattants, dirigés par Abid
Hamadou alis Abou Zeyd;
• Al-Forqane (“discernement”), comprenant une cinquantaine de combattants,
dirigés par Yahya Abou El-Houmam;
• Al-Ansar (“les partisans”) dirigée par Abdelkrim El-Targui, moins importante
en effectif (une quarantaine de combattants)