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PowerElecPro – Corrigé de Chap3_exercice 2 - 1 -

Four à induction alimenté par un onduleur autonome Corrigé.


is
A - 1.1) Représentation de u (t ) : voir pages
ik 1 four suivantes.
vk1 k1 i R L C k3
E A - 1.2) On nous donne la série de Fourrier de
u (t ) . La valeur moyenne de u (t ) est nulle.
u Cette série de Fourrier ne comporte pas
k2 k4
d’harmoniques pairs car u (t ) présente une
symétrie de glissement. Elle ne comporte pas de termes en cosinus car u (t ) est une fonction impaire :

4.E 4.E 4.E 4.E


u (t ) = . sin (ω.t ) + . sin (3.ω.t ) + . sin (5.ω.t ) + . sin (7.ω.t ) + ... avec ω = 2π.f, et f = 600 Hz.
π 3π 5π 7π

La source de tension u (t ) peut être remplacée par une somme de sources de tensions alternatives sinusoïdales
représentant sa série de Fourrier. L’ensemble de la charge RLC et des sources constitue un réseau linéaire
auquel on peut appliquer le théorème de superposition.

On en déduit : i (t ) = i1 (t ) + i3 (t ) + i5 (t ) + ... (On verra que cette série converge très rapidement)

R L C R L C R L C R L C

i i i1 i3
600Hz 1800Hz 600Hz 1800Hz

u u u1 u3

R L C Dans le montage ci-contre, les signaux sont alternatifs sinusoïdaux de fréquence


600 Hz. On peut donc utiliser le calcul en complexe :
i1
4.E 4.E
600H A u1 (t ) = . sin (ω.t ) , on choisit d’associer le complexe U1 = .
π π
u1 (Ce choix précise la loi de passage que nous avons adoptée entre les fonctions du temps
et les complexes associés. Ce choix doit être conservé durant tout le calcul)

4.100
U1 π
I1 = =
R + jLω −
j

( )
10 − 2 + j. 60.10 − 6 .(2.600.π ) −
j
(1080.10 ).(2.600.π )
−6

127,3
I1 = = 5830.e j.1,095 (1,095 rad = 62,7°) ⇒ i1 (t ) = 5830 . sin (ω.t + 1,095)
− j.
0,0218.e 1,095

5830
et I1eff = = 4123 A
2
PowerElecPro – Corrigé de Chap3_exercice 2 - 2 -

R L C Dans le montage ci-contre, les signaux sont alternatifs sinusoïdaux de fréquence


1800 Hz. Donc :
i3
1800Hz 4.100
U3 3π
I3 = =
u3 R + jL3ω −
j
C 3ω
( )
10 − 2 + j. 60.10 − 6 .(2.1800.π ) −
j
(1080.10 − 6 ).(2.1800.π )
42,4 71
I3 = = 71.e − j.1,555 (1,555 rad = 89,1°) ⇒ I 3 eff = = 50,2 A (soit 1,2% de I1eff )
0,597.e j .1,555 2

De même on démontrerait que I 5 eff = 16 A

On constate que la valeur efficace des harmonique 3 et 5 est négligeable par rapport à la valeur efficace de
l’harmonique 1 (harmonique fondamental).
On peut donc faire l’approximation au premier harmonique et considérer : i (t ) ≈ 5830. sin (ω.t + 1,095)

A - 2.1) i(t), ik1(t), vk1(t) : voir page suivante.

Pour la fonction des interrupteurs, on trouve (par une méthode non développée ici) le résultat suivant:

is

a i R L C a
E
u

a a

A – 2.2) is(t) : voir page suivante.( On peut vérifier le graphe de i s (t ) en utilisant la conservation de la
puissance instantanée dans un convertisseur à liaison directe : E.i s (t ) = i (t ).u (t )

La puissance active fournie par la batterie E peut être obtenue de différentes façons en utilisant la conservation
de la puissance active:
is

P=0 P=0

PR = R.I eff 2 PL = 0 PC = 0
a i a
E
u
P ≈ U1eff .I1eff . cos(ϕ1 )
a a
P = E.I S moy
PowerElecPro – Corrigé de Chap3_exercice 2 - 3 -
2.Iˆs 2.5830
P = E.I S moy = E. . cos(ϕ1 ) = 100. . cos(1,095) = 170 kW
π π

4.100
ou P ≈ U1eff .I1eff . cos(ϕ1 ) = . 4123 . cos(1,095) = 170 kW (car les harmoniques du courant « i » sont
π. 2
négligeables par rapport au fondamental)
ou P = R.I eff 2 ≈ 0,01 . 41232 = 169991 W (avec l’approximation au premier harmonique)
( )
ou P = R.I eff 2 ≈ 0,01 . 41232 + 50,2 2 + 16 2 = 170019 W (avec l’approximation aux harmoniques 1 à 5)

En utilisant ces différentes méthodes, on peut vérifier le résultat ou éviter des calculs compliqués.

+E u

0
u1 t

-E
k1 et k4
k2 et k3

63°
u1
Imax
i

0
t

ik1
Imax

0 t

E vk1

0 t
is
Imax

0 t

Alimentation directe du four (le condensateur C étant supprimé) ; f = 600 Hz.


PowerElecPro – Corrigé de Chap3_exercice 2 - 4 -
is
B - 1.1) Représentation de u (t ) : voir pages suivantes.
ik 1 four
vk1 k1 i R L k3 d (i (t ) )
E Lorsque k1 est fermé, u = E = R.i (t ) + L.
dt
u
k2 k4 d (i (t ) )
Lorsque k1 est ouvert, u = − E = R.i (t ) + L.
dt

L 60.10 − 6
La constante de temps du circuit R.L est τ = = = 6.10 − 3 s = 6 ms
R −2
10

1
La demi-périodee des signaux est = 8,3.10 − 3 s = 0,83 ms .
2.600
0,83 ms << τ : Sur une demi-période, on peut donc approximer le morceaux d’exponentielle de i (t ) par un
segment de droite.

⎛ d (i (t ) ) ⎞ ⎛ d (i (t ) ) ⎞
B - 1.2) U moy = ⎜ R.i (t ) + L. ⎟ = (R.i (t ) )moy + ⎜ L. ⎟ = R.I moy + 0 = 0 , donc I moy = 0
⎝ dt ⎠ moy ⎝ dt ⎠ moy

B - 1.3)
E/R On peut calculer I max en utilisant la
i notion d’homothétie ou le théorème de
Thales (en approximant la courbe avec sa
tangente à l’origine):

E 100
+ Imax + I max + I max
R 0,01 2.I max
- Imax 0 = =
0,83ms
τ
10ms t τ 6 0,83

0,83.10 4
I max = = 743 A
12 − 0,83

On peut également faire le calcul à partir de l’équation de i (t ) sur la première demi-période :


t T
⎛ E⎞ − E T ⎛ E⎞ − E
i (t ) = ⎜ i(0) − ⎟ . e τ + ⇒ i ( ) = ⎜ − I max − ⎟ . e 2.τ + = I max
⎝ R⎠ R 2 ⎝ R⎠ R

⎛ −
T ⎞ ⎛ −
0,83 ⎞
⎜ 2 .τ ⎟ ⎜ 6 ⎟ Contrairement à la première, cette seconde
⎜1 − e ⎟ ⎜1 − e ⎟
E ⎜⎝ ⎟ 100 ⎜ ⎟ méthode ne fait pas appel à une approximation.
⇒ I max = . ⎠= . ⎝ ⎠ = 691 A
R ⎛ −
T ⎞ 0,01 ⎛ −
0,83 ⎞
⎜ 2.τ ⎟ ⎜ 6 ⎟
⎜1 + e ⎟ ⎜1 + e ⎟
⎜ ⎟ ⎜ ⎟
⎝ ⎠ ⎝ ⎠
PowerElecPro – Corrigé de Chap3_exercice 2 - 5 -

B - 2.1) i(t), ik1(t), vk1(t) : voir page suivante.

Pour la fonction des interrupteurs, on trouve le résultat suivant (par une méthode non développée ici) :

is

R L
b i b
E
u

b b

B - 2.2) P = E.I S moy et P = R.I eff 2

Le courant i (t ) n’est pas nul, donc il y a des pertes Joule dans la résistance. D’après le graphe du courant i s (t ) ,
sa valeur moyenne est nulle…On se chauffe donc gratuitement ???!!!…

Mais cela est contradictoire avec la loi de la conservation de l’énergie…

Il ne faut pas oublier que les segments de droite qui constituent i (t ) et i s (t ) sont une approximation de
d (i (t ) )
morceaux d’exponentielles… Et que cette approximation revient à négliger R.i (t ) devant L. .
dt
Donc pour calculer la puissance active, il faut revenir à l’expression exacte de i s (t ) :

T T
⎡ t ⎤
2 2 2 E 2 ⎢⎛ E⎞ −τ E
P = E.I S moy = E. ∫ i s (t ) dt = . ∫ ⎜ − I max − ⎟ . e + ⎥ dt
T T ⎢⎝ R⎠ R⎥
0 0 ⎣ ⎦

T
⎡ − ⎤ 2
t
2E ⎢ ⎛ E⎞ τ E ⎥
⇒P= . −τ . ⎜ − I max − ⎟ . e + .t = 1545 W
T ⎢ ⎝ R⎠ R ⎥
⎣ ⎦0

Remarque : On aurait pu conduire l’étude du montage B (charge RL) comme celle du montage A (charge
RLC).
Pour l’approximation au premier harmonique, l’impédance du circuit RL est beaucoup plus grande que celle du
circuit RLC (qui à 600 Hz est au voisinage de sa fréquence de résonance).
Donc pour une même tension u (t ) , l’amplitude de l’harmonique fondamental du courant i (t ) est beaucoup plus
faible avec le circuit RL qu’avec le circuit RLC. Il en va de même pour la puissance dissipée dans « R ».
PowerElecPro – Corrigé de Chap3_exercice 2 - 6 -

+E u

0 t

-E
k1 et k4
k2 et k3

i
Imax

0 t

ik1
Imax

0 t

E vk1

0 t
Imax is

0
t

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