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Electricité :
Optique :
NOM DE L’ETUDIANT :
SEQUENCE ET GROUPE :
Informations importantes
A cette fin, vous trouverez les documents nécessaires sur SPIRAL CONNECT dans
le module UE BASE DE PHYSIQUE POUR LES SCIENCES DE LA VIE ET DE
LA TERRE/TOUS VOS DOCUMENTS/Public/DOCUMENTS TP.
· Attention, lors des séances de TP, seuls des documents complémentaires abrégés
seront mis à votre disposition sur les tables d’expériences.
· Les enseignants qui encadrent votre séance de TP ont pour rôle de vous guider, de
répondre à vos questions et de vous aider dans votre démarche de réflexion.
· Pensez à venir avec une règle, un crayon papier, une gomme et une calculatrice (non
programmable, comme pour les examens).
· Important : tout expérimentateur donne toujours ses résultats avec une incertitude.
Faites de même : dans chaque TP prenez l’habitude de donner vos mesures et calculs
de valeurs avec une incertitude. Ce dernier point est important pour les CC-TP.
· Vous êtes acteur de vos études et devez donc vous investir dans un travail personnel
important.
2
I - TP OSCILLOSCOPE CATHODIQUE 1 :
VISUALISATION DE SIGNAUX ELECTRIQUES
L'oscilloscope est très certainement l’un des instruments les plus utiles à la disposition des
scientifiques, aussi bien au laboratoire qu'à l'atelier. Son rôle consiste pour l'essentiel à tracer une
courbe de tension (sur l'axe Y) évoluant dans le temps (sur l'axe X). Cette courbe peut être visualisée
en temps réel, sur l'écran. On voit alors exactement ce qui se passe dans un condensateur (TP
Oscillo 2) ou un circuit intégré, comme si on lui faisait passer une radiographie.
Objectifs
Le
but
de
ce
TP
est
de
visualiser
deux
types
de
tension
:
une
tension
continue
et
une
tension
alternative.
L’oscilloscope
est
un
instrument
de
mesure
qui
permet
de
visualiser
et
de
caractériser
un
signal
électrique
par
des
mesures
de
tension
et
de
temps.
Compétences
à
acquérir
au
cours
de
ce
TP
:
• Branchement
d’un
oscilloscope
pour
des
mesures
de
tension
et
notion
de
«
masse
».
• Réglage
d’un
oscilloscope.
• Savoir
reconnaître
une
tension
continue
d’une
tension
alternative.
• Mesures
des
caractéristiques
d’une
tension
alternative
:
amplitude,
période
et
fréquence.
Matériel
• Un
oscilloscope.
• Un
générateur
de
tension
continue
E0
• Un
générateur
basse
fréquence
(GBF)
permettant
de
délivrer
des
tensions
alternatives
et/ou
continues.
Document à disposition (voir fichier « Sur Table TP Oscillo » sur Spiral connect)
• «
Utilisation
d’un
oscilloscope
:
généralités
»
(documentation
sur
l’oscilloscope)
Figure
1
:
Eléments
de
commande
de
l’oscilloscope
Hameg
HM400
utilisé
au
cours
de
ce
TP.
3
I Réglages préliminaires
Vous
allez
utiliser
l’oscilloscope
(Fig.
1)
pour
faire
la
totalité
des
manipulations
demandées.
Les
étapes
suivantes
sont
nécessaires
pour
une
bonne
utilisation
de
l’oscilloscope
:
• Allumer
l’oscilloscope
[1],
qui
est
muni
de
deux
entrées
CH1
et
CH2,
donc
de
deux
voies
de
mesures
(CH
signifie
«
channel
»,
donc
CH1
=
voie
1
et
CH2
=
voie
2).
• Aucun
câble
n’étant
branché,
appuyer
sur
les
boutons
[25]
pour
les
deux
voies
(GND
signifie
«
ground
»
donc
les
deux
voies
sont
alors
«
mises
à
la
masse
»).
• Repérer
d’abord
les
boutons
permettant
les
mesures
de
tension
et
constater
qu’ils
sont
similaires
pour
les
deux
entrées
CH1
et
CH2
:
o [14]
est
le
bouton
permettant
de
choisir
le
calibre
en
VOLTS/DIV,
où
1
DIV
=
1
division
=
1
carreau,
donc
de
choisir
la
sensibilité
verticale
de
la
mesure.
Noter
que
la
sensibilité
de
la
mesure
sera
d’autant
plus
importante
que
l’on
pourra
choisir
un
petit
calibre
pour
la
réaliser.
o [5]
est
le
bouton
permettant
de
choisir
la
position
verticale
du
spot
(ou
trait
lumineux).
o [32]
permet
de
sélectionner
la
voie
que
l’on
souhaite
observer
(CH1
pour
la
voie
1,
CH2
pour
la
voie
2,
DUAL
pour
visualiser
les
deux
voies
en
même
temps).
o TRIGGER
permet
de
choisir
la
voie
sur
laquelle
on
va
déclencher
le
signal
d’entrée
à
mesurer
:
‐
[16]
permet
de
déclencher
sur
la
voie
1
:
en
mode
visualisation
CH1
de
[32]
ce
qui
permet
d’observer
seulement
la
voie
1,
ou
en
mode
DUAL
de
[32]
comme
dans
le
TP
Oscilloscope
2,
ce
qui
permet
d’observer
les
deux
voies
1
et
2
en
même
temps,
mais
c’est
le
signal
de
la
voie
1
qui
impose
la
visualisation
des
deux
signaux
;
‐
[17]
permet
de
déclencher
sur
la
voie
2
:
en
mode
visualisation
CH2
de
[32]
ce
qui
permet
d’observer
seulement
la
voie
2,
ou
en
mode
DUAL
de
[32]
ce
qui
permet
d’observer
les
deux
voies
1
et
2
en
même
temps,
mais
c’est
alors
le
signal
de
la
voie
2
qui
impose
la
visualisation
des
deux
signaux
;
‐
[19]
permet
de
déclencher
sur
un
signal
externe
(ni
la
voie
1,
ni
la
voie
2).
‐
[11]
est
le
bouton
SLOPE
(pour
pente)
:
permet
de
choisir
le
déclenchement
de
l’oscilloscope
sur
la
pente
montante
ou
sur
la
pente
descendante
du
signal
(TP
Oscilloscope
2).
Dans
toute
la
suite
du
TP,
on
notera
pour
les
deux
voies
:
boutons
[14]
=
calibre
de
tension
(C1
et
C2),
et
boutons
[5]
=
position
verticale
du
spot
(P1
et
P2).
• Repérer
à
présent
les
boutons
permettant
les
mesures
de
temps
(un
seul
choix
possible,
donc
si
on
est
mode
DUAL,
les
deux
entrées
CH1
et
CH2
seront
visualisées
avec
la
même
sensibilité
en
temps).
o [15]
est
le
bouton
permettant
de
choisir
le
calibre
de
temps
en
TIME/DIV,
où
1
DIV
=
1
division
=
1
carreau,
donc
de
choisir
la
sensibilité
horizontale
(temporelle)
de
la
mesure.
Ces
mesures
de
temps
sont
utiles
pour
déterminer
une
période,
une
fréquence
ou
un
déphasage.
o [13]
est
le
bouton
x‐position,
permettant
de
déplacement
horizontal
du
signal
si
nécessaire.
Dans
toute
la
suite
du
TP,
on
notera
bouton
[15]
=
calibre
de
temps
(CT).
• L’oscilloscope
doit
se
calibrer
automatiquement
à
l’allumage.
Sinon,
effectuer
une
brève
pression
sur
les
boutons
VOLTS/DIV
[14]
et
de
calibre
de
la
base
de
temps
TIME/DIV
[15]
afin
d’activer
la
fonction
de
vernier
de
réglage
fin
VAR,
indiquée
par
le
clignotement
de
la
LED
indicatrice
de
sensibilité
autour
du
bouton.
Tourner
à
fond
les
3
boutons
dans
le
sens
inverse
du
sens
trigonométrique
jusqu’à
entendre
un
«
bip
».
Une
nouvelle
pression
rétablit
la
sensibilité
calibrée,
le
clignotement
s’arrête.
Cette
position
est
celle
des
mesures
calibrées
(c'est‐à‐dire
1
DIV
=
1
cm
correspond
à
1
V
sur
les
calibres
C1
et
C2
=
1
V/DIV
et
à
1
ms
sur
le
calibre
CT
=
1
ms/DIV).
• Avant
toute
manipulation,
vérifier
toujours
le
centrage
vertical
du
spot
(trait
lumineux)
sur
la
position
0
en
appuyant
sur
le
bouton
[25]
pour
l’allumer
(pour
les
deux
voies
1
et
2)
et
modifier
ce
centrage
si
nécessaire
avec
le
bouton
[5].
Penser
ensuite
à
éteindre
le
bouton
[25].
• Vous
devez
alors
observer
un
spot
balayant
l’écran
de
gauche
à
droite
(éventuellement
un
trait
lumineux).
Si
vous
devez
utiliser
un
autre
oscilloscope
vous
devrez
repérer
ces
mêmes
fonctionnalités,
présentes
sur
tout
oscilloscope
quel
que
soit
son
modèle.
4
II Visualisation et mesure d’une tension continue
II.1 Observations
Prélever
sur
le
générateur
de
tension
continue
proposé
(alimentation
E0)
la
tension
inconnue
U
délivrée
entre
la
masse
et
la
borne
positive.
Appliquer
cette
tension
à
la
voie
1
de
l’oscilloscope.
Placer
le
bouton
[24]
en
position
éteinte
(afin
d’activer
la
fonction
«
alternatif
et
continu
»)
pour
visualiser
cette
tension
continue.
L’étude
complète
des
deux
modes
possibles
associés
au
bouton
[24]
sera
faite
en
partie
III‐2.
• Dans
une
première
étape,
placer
le
calibre
[14]
sur
la
position
5
V/DIV
(on
a
toujours
1
DIV
=
1
CARREAU
=
1
cm).
Observer
le
signal
obtenu.
Expliquer
vos
observations
et
mesurer
la
tension
inconnue
U.
• Procéder
comme
précédemment
mais
en
branchant
l’alimentation
sur
la
voie
2.
Observer
et
conclure.
(D ± ΔD) en cm
(U ± ΔU) en V
ΔU/U = ΔD/D en %
• Que
faut‐il
faire
pour
effectuer
la
mesure
sur
le
calibre
2
V/div
?
• Quel
calibre
donne
la
mesure
la
plus
précise
?
• En
conclusion
que
faut‐il
faire
de
façon
générale
pour
effectuer
une
mesure
avec
la
meilleure
précision
possible
?
5
Dorénavant
on
vous
demandera
d’écrire
les
calculs
d’une
mesure
sous
la
forme
:
(Déviation ± incertitude) unité × C1 unité de C1 = (Grandeur à mesurer ± incertitude) unité
Exemple : pour une déviation D = 2 cm et un calibre de 2V/cm, on écrira :
U = + (2,0 ± 0,2) cm × 2 V/cm = +(4,0 ± 0,4) V
Ecrire sous cette forme le résultat du tableau pour lequel la déviation D est maximale.
€
III Visualisation et mesure d’une tension alternative
Informations sur le balayage du spot sur l’écran d’oscilloscope :
Il
y
a
déplacement
du
spot
avant
même
tout
branchement
d’un
signal
de
tension
:
l’oscilloscope
fait
passer
le
spot
de
la
gauche
à
la
droite
de
l’écran
de
manière
répétitive.
Ce
mouvement
selon
l’axe
horizontal,
qui
est
l’axe
des
temps,
est
appelé
balayage.
L’échelle
sur
cet
axe
est
choisie
à
l’aide
du
calibre
de
temps
CT
en
s/cm,
en
ms/cm
ou
en
µs/cm
(bouton
[15]),
qui
sélectionne
la
vitesse
de
balayage,
donc
le
temps
de
balayage
Tb,
c'est‐à‐dire
le
temps
que
met
le
spot
pour
parcourir
toute
la
largeur
de
l’écran
(les
10
divisions).
La
valeur
de
CT
est
l’inverse
de
la
vitesse
de
balayage
vb.
En
déduire
la
fréquence
f
de
la
tension
observée
ainsi
que
l’incertitude
sur
cette
fréquence.
L'incertitude
Δf
est
donnée
par
:
Δf
=
f
x
ΔT/T
(voir
cours).
Penser
à
indiquer
l’unité
de
f.
f
=
(
±
)
III.2 Superposition d’une tension continue et d’une tension alternative
On
se
propose
dans
cette
partie
de
visualiser
un
signal
plus
général
qui
est
la
superposition
d’une
tension
continue
U0
et
d’une
tension
alternative
d’amplitude
a
et
de
période
T.
III.2.1 Rappels
Sans
composante
continue,
les
trois
sortes
de
tensions
périodiques
(triangle,
sinusoïde,
créneau)
fournies
par
un
générateur
ont,
au
cours
du
temps
t,
des
variations
symétriques
par
rapport
au
niveau
de
référence
de
potentiel
zéro.
On
a
alors
u(t+T/2)=
‐
u(t)
et
la
valeur
moyenne
de
ces
tensions
est
nulle.
Ajouter
une
composante
continue
revient
à
décaler
cette
valeur
moyenne
par
rapport
à
la
moyenne
nulle
c’est‐à‐dire
par
rapport
à
la
position
de
la
trace
de
balayage
sans
tension
appliquée
(cf.
figures
ci‐dessous).
Tension
alternative
sinusoïdale
Superposition
de
cette
tension
alternative
sinusoïdale
avec
la
tension
continue
U0
III.2.2 Manipulations
Utiliser
le
générateur
de
tension
pour
préparer
un
signal
comprenant
:
‐
une
composante
alternative
de
période
T
=
1
ms
et
d’amplitude
a
=
2
V
‐
une
composante
continue
U0
=
1
V
(molette
«
offset
»
du
générateur
en
position
tirée)
6
Pour
faire
ce
réglage,
il
est
nécessaire
de
comprendre
la
fonction
des
sélecteurs
d’entrée
[24,
25].
• Appuyer
sur
le
bouton
[25]
pour
sélectionner
la
position
0
(masse)
et
revérifier
le
centrage
du
spot.
Appuyer
de
nouveau
sur
[25]
pour
désactiver
le
mode
«
masse
».
• Régler
l’amplitude
du
générateur
au
minimum
(on
règle
d’abord
a
≈
0).
• Afin
que
la
fonction
«
alternatif
ET
continu
»
soit
activée,
le
bouton
[24]
doit
être
éteint.
Régler
alors
le
niveau
moyen
du
signal
visualisé
à
U0
=
1
V
après
avoir
tiré
la
molette
«
offset
»
du
générateur
(laisser
la
molette
en
position
tirée
pour
conserver
la
composante
continue).
• Régler
l’amplitude
a
=
2
V
(molette
«
AMPL
»
du
générateur).
Décrire
vos
observations
quand
vous
passez
de
l’une
à
l’autre
des
positions
avec
les
boutons
[24]
et
[25].
A
partir
de
ces
observations,
proposer
une
méthode
pour
déterminer
la
valeur
de
la
composante
continue
d’un
signal
alternatif
inconnu
à
caractériser.
Son
amplitude
a
:
Sa
période
T
:
Sa
fréquence
f
:
Représenter
schématiquement
ce
signal
en
indiquant
les
axes
et
les
différentes
grandeurs
U0,
a,
T.
Faire
vérifier
votre
tracé
et
vos
résultats
par
votre
enseignant.
7
II- TP OSCILLOSCOPE CATHODIQUE 2 :
ETUDE DE LA CHARGE ET DE LA DECHARGE D’UN CONDENSATEUR
Objectifs
Le
but
de
ce
TP
est
d’utiliser
un
oscilloscope
pour
comparer
des
signaux
à
l'entrée
et
à
la
sortie
d'un
bloc
fonctionnel,
ici
un
circuit
RC,
en
s'assurant
que
ces
signaux
sont
conformes
à
ceux
attendus.
L’idée
est
de
pouvoir
tester
un
montage
complexe,
en
procédant
bloc
par
bloc.
Compétences
à
acquérir
au
cours
de
ce
TP
:
• Etude
de
l’évolution
au
cours
du
temps
de
la
charge
et
de
la
décharge
d’un
condensateur
à
travers
une
résistance.
• Utilisation
de
l’oscilloscope
pour
visualiser
et
mesurer
des
tensions.
• Utilisation
de
l’oscilloscope
pour
mesurer
des
temps.
Matériels
• Un
oscilloscope.
• Un
générateur
basse
fréquence
(GBF)
permettant
dans
le
cadre
du
TP
de
délivrer
un
échelon
de
tension,
c’est‐à‐dire
une
tension
ajustable
carrée
(0,+E)
de
fréquence
variable.
• 3
condensateurs
:
1
nF,
10
nF
et
22
nF.
• 3
résistances
:
10
kΩ,
50
kΩ
et
100
kΩ.
Document à disposition (voir fichier « Sur Table TP Oscillo » sur Spiral connect)
• «
Utilisation
d’un
oscilloscope
:
généralités
»
(documentation
sur
l’oscilloscope)
Réaliser
ce
montage
puis
les
branchements
de
l’oscilloscope.
On
prendra
pour
résistance
R
=
10
kΩ
et
pour
le
condensateur
C
=
10
nF.
8
Régler
le
GBF
pour
obtenir
sur
la
voie
1
un
échelon
de
tension
entre
0
et
6V,
de
fréquence
f
~
500
Hz
(signal
crête
à
crête
de
tension
E
=
6
V,
i.e.
une
tension
alternative
d’amplitude
3
V
à
laquelle
on
ajoute
une
tension
continue
de
3
V)
comme
indiqué
sur
le
schéma
ci‐contre.
Visualiser
maintenant
sur
l’oscilloscope
à
la
fois
la
voie
1
et
la
voie
2
(mode
DUAL
et
trigger
CH1)
et
effectuer
les
réglages
nécessaires
(sur
le
GBF
et
sur
l’oscilloscope)
permettant
d’observer
au
moins
une
charge
et
une
décharge
«
complètes
»
du
condensateur
et
l’amplitude
la
plus
grande
possible
(utiliser
le
décalage
du
zéro).
Représenter
avec
précision
sur
la
grille
d’oscilloscope
ci‐dessous
les
courbes
uG(t)
et
uC(t),
en
précisant
les
calibres
C1,
C2
et
CT
utilisés.
• Dans
la
phase
de
«
charge
»,
à
quel
élément
électrique
le
GBF
est‐il
équivalent?
Faire
un
schéma
ci‐
dessous.
• On
admet
que
lorsque
le
générateur
délivre
une
tension
nulle,
les
bornes
du
GBF
sont
court‐circuitées
et
que
le
condensateur
se
décharge
dans
la
résistance
R.
A
quel
élément
électrique
le
GBF
est‐il
équivalent
dans
cette
phase
de
«
décharge
»
?
Faire
un
schéma
ci‐dessous.
Schémas
équivalents
Charge
du
condensateur
Décharge
du
condensateur
• Quel
est,
à
chaque
instant
t,
le
signe
du
courant
i(t)
?
Justifier.
• La
charge
et
la
décharge
du
condensateur
sont‐elles
instantanées
?
9
• Quelles
sont
les
tensions
atteintes
en
fin
de
charge
(umax)
et
de
décharge
(umin)
?
• A
votre
avis,
quels
sont
les
paramètres
qui
peuvent
avoir
une
influence
sur
la
durée
de
la
charge
ou
de
la
décharge
?
E
(V)
6
2
τ1 ± Δτ1 (préciser
l’unité)
• Conclure.
10
2.3 Influence de la résistance R sur le temps de charge
Utiliser
C
=
10
nF
et
donner
à
R
les
deux
valeurs
indiquées
en
revenant
à
E
=
6
V
et
f
∼
100
Hz.
11
• Mesurer
τ2
et
son
incertitude.
• Mesurer τ2 dans les conditions imposées dans le tableau suivant avec E = 6 V et f ∼ 100 Hz.
12
III- TP MESURES ELECTRIQUES
UTILISATION DES MULTIMETRES,
LOI DE KIRCHHOFF, RESISTANCES INTERNES
Un très grand nombre de mesures en physique, en chimie ou en sciences de la nature, tant dans le
domaine de la recherche que dans le domaine industriel (biomédical, automobile, électronique…) se
ramène à des mesures électriques, à savoir : mesures de différence de potentiel (tension) ou mesures
de courant.
À la fin de ce TP, vous devez pouvoir vous adapter rapidement à n’importe quel autre type de
multimètres que ceux dont vous aurez pris connaissance ici.
Objectifs
Le
but
de
ce
TP
est
de
savoir
réaliser
des
montages
électriques,
en
série
ou
en
parallèle,
et
de
mesurer
leurs
caractéristiques
:
tensions,
courants
et
résistances.
Compétences
à
acquérir
au
cours
de
ce
TP
:
• Utilisation
de
multimètres
analogiques
et
numériques.
• Mesures
de
différence
de
potentiel.
• Mesures
de
courants.
• Mesures
de
résistances
simples
et
variables.
• Mise
en
évidence
de
la
résistance
interne
d’appareils
électriques
:
ampèremètre,
générateur.
Matériel
• Un
générateur
de
tension
continue
E.
• Un
multimètre
numérique
et
un
multimètre
à
aiguille.
• Diverses
résistances.
Document à disposition
• «
Les
appareils
de
mesure
»
(documentation
sur
les
multimètres)
Les résultats seront présentés sous la forme usuelle : u = (…… ± ……) unité
Mesure de u Δ u
13
On
veut
mesurer
à
l’aide
du
voltmètre
V
les
d.d.p.
U1
(aux
bornes
de
R1),
U2
(aux
bornes
de
R2)
et
UT
(aux
bornes
de
R1+R2)
• Représenter
ci‐dessous
les
schémas
théoriques
dans
les
3
cas
proposés
avant
tout
montage
pratique.
• Réaliser
chacun
des
trois
montages.
• Effectuer
dans
chaque
cas
la
mesure
des
différences
de
potentiels
U
en
notant
le
calibre
utilisé.
• Déterminer
en
outre
l’incertitude
absolue
ΔU
sur
la
lecture
de
U
Rappel
:
Pour
le
multimètre
numérique,
ΔU
=
[(0,2/100)
x
valeur
mesurée]
+
1
digit
(c.f.
«
Les
appareils
de
mesure
»)
• Le
calibre
choisi
pour
U2
est‐il
judicieux
?
Changer
votre
calibre
pour
justifier
la
réponse.
• Conclusion
sur
le
choix
du
calibre
et
sur
les
valeurs
des
d.d.p.
obtenues
?
2- Mesure de courant (avec le multimètre à aiguille Mx462)
On
utilisera
le
générateur
de
tension
continue
de
f.e.m.
E
(entre
les
sorties
0
et
2).
• Proposer
un
schéma
de
montage
pour
que
le
générateur
débite
un
courant
continu
(DC)
dans
les
résistances
R3
et
R4
montées
en
parallèle.
• Réaliser
le
montage
correspondant
en
s’assurant
que
l’interrupteur
de
générateur
est
en
position
«
Arrêt
».
On
veut
mesurer
à
l’aide
de
l’ampèremètre
A
les
courants
I3
(traversant
R3),
I4
(traversant
R4)
et
I
(fourni
par
le
générateur).
• Pour
la
mesure
d’une
intensité
continue,
donner
- la
position
du
sélecteur
(lettre
et
couleur)
:
- l’échelle
utilisée
(reporter
les
sigles
situés
à
droite
et
à
gauche
de
l’échelle,
leur
couleur
et
les
chiffres
de
début
et
fin
d’échelle)
:
• Représenter
page
suivante
les
schémas
théoriques
dans
les
3
cas
proposés
avant
tout
montage
pratique.
• Réaliser
expérimentalement
chacun
des
trois
montages.
• Effectuer
dans
chaque
cas
la
mesure
de
I
en
notant
le
calibre
utilisé
ainsi
que
l’incertitude
ΔI.
Rappel
:
Pour
le
multimètre
à
aiguille,
ΔI
=
(classe
/100)
x
calibre
(c.f.
«
Les
appareils
de
mesure
»)
14
I3
=
;
ΔI3
= I4
=
;
ΔI4
= I
=
;
ΔI
=
I3
=
(
…
±
…
)
… I4
=
(
…
±
…
)
… I
=
(
…
±
…
)
calibre
: calibre
: calibre
:
• Le
calibre
choisi
pour
I4
est‐il
judicieux
?
Changer
de
calibre
pour
justifier
la
réponse.
• Conclusion
sur
le
choix
du
calibre
et
sur
les
valeurs
des
courants
obtenus
?
3- Mesure de résistances
Mesurer
les
2
résistances
R1
et
R2
à
l’aide
du
multimètre
à
affichage
numérique.
Pour
cela
mettre
le
•
sélecteur
de
fonction
sur
la
position
ohmmètre
(Ω).
Rappel
:
Pour
le
multimètre
numérique,
ΔR
=
[(0,25/100)
x
valeur
mesurée]
+
1
digit
(c.f.
«
Les
appareils
de
mesure
»)
R1m
=
(
…
±
…
)
…
R2m
=
(
…
±
…
)
…
• Puis
mesurer
la
résistance
équivalente
Req
constituée
par
R1
et
R2
montées
en
parallèle.
Req
=
(
…
±
…
)
…
• A
partir
de
la
loi
de
composition
de
deux
résistances
mises
en
parallèle
donner
l’expression
littérale
de
Req
en
fonction
de
R1
et
R2
et
calculer
sa
valeur
à
partir
de
R1m
et
R2m
:
Req
=
• Cette
loi
est‐elle
vérifiée
expérimentalement
?
• En
déduire
la
résistance
R1c
calculée
à
partir
de
la
loi
d’Ohm,
et
comparer
avec
sa
valeur
R1m
mesurée
à
l’ohmmètre.
Pour
la
détermination
de
l’incertitude
ΔR1c,
utiliser
la
relation
ΔR1c
=
R1c
(ΔU/U+ΔI/I)
R1c
=
(
…
±
…
)
…
R1m
=
(
…
±
…
)
…
• Faut‐il
tenir
compte
de
la
résistance
interne
de
l’ampèremètre
?
(cf.
«
Les
appareils
de
mesure
»)
15
Passer
au
calibre
1
mA
• Refaire
les
mesures
précédentes
(notées
«
’
»),
puis
comparer
à
nouveau
R’1c
et
R’1m.
U’
=
(
…
±
…
)
…
I’
=
(
…
±
…
)
…
R’1c
=
(
…
±
…
)
…
R’1m
=
(
…
±
…
)
…
• Faut‐il
tenir
compte
de
la
résistance
interne
de
l’ampèremètre
?
(cf.
«
Les
appareils
de
mesure
»)
• Faire
un
schéma
explicatif
et
montrer
que
la
loi
d’Ohm
est
effectivement
vérifiée.
4‐2 Détermination
de
la
résistance
interne
de
l’alimentation
Expérience
:
on
utilise
le
générateur
de
tension
continue
de
f.e.m.
E
(entre
les
sorties
0
et
2)
et
la
plaquette
contenant
3
résistances
Ro
=
10
kΩ,
R’
=
3260
Ω
et
ro
=2,5
Ω.
• Mesurer
directement,
avec
le
multimètre
numérique,
la
d.d.p.
du
générateur
E
(d.d.p.
à
vide)
:
E
=
(
…
±
…
)
…
• Réaliser
le
montage
de
la
figure
suivante.
R
prendra
successivement
les
valeurs
de
Ro,
R’
et
ro.
• Mesurer
la
différence
de
potentiel
U(R)
aux
bornes
de
R
dans
les
trois
cas,
et
la
comparer
avec
E
U(Ro)
=
(
…
±
…
)
…
R V U(R’)
=
(
…
±
…
)
…
E
U(ro)
=
(
…
±
…
)
…
Calcul
de
la
résistance
interne
de
l’alimentation
Une
alimentation
possède
toujours
une
résistance
interne
rg
qui
peut
être
plus
ou
moins
grande
selon
sa
constitution.
Lorsque
l’alimentation
débite
un
courant,
il
y
a
donc
une
chute
de
tension
interne
qui
fait
que
la
f.e.m.
disponible
U
n’est
plus
forcément
la
f.e.m.
nominale
E
que
l’on
mesurerait
«
à
vide
».
Attention
:
que
l’alimentation
soit
sous
tension
ou
non,
il
est
strictement
interdit
de
mesurer
directement
sa
résistance
interne
à
l’aide
d’un
ohmmètre.
On
représente
l’alimentation
par
le
schéma
équivalent
ci‐après
pour
lequel
les
différents
éléments
sont
:
E
la
f.e.m.
à
vide,
rg
la
résistance
interne,
et
R
une
résistance
branchée
sur
l’alimentation.
• Exprimer
le
courant
I
circulant
dans
le
circuit
en
fonction
de
E,
rg
et
R.
I
=
rg • Exprimer
alors
la
tension
U(R)
aux
bornes
de
R
en
fonction
de
E,
rg,
R.
R U(R) U(R)
=
E • À
quelle
condition
a‐t‐on
U(R)
=
E
?
• Expliquer
alors
pourquoi
on
mesure
U(R0)
=
E
alors
que
U
(r0)
≠
E.
• Donner
l’expression
de
rg
en
fonction
de
E,
R
et
U(R).
rg
=
• En
utilisant
la
valeur
de
U(ro)
mesurée
précédemment,
calculer
la
valeur
de
la
résistance
interne
rg.
rg
=
…
…
• Conclusion
:
dans
quelles
conditions
peut‐on
dire
que
la
d.d.p.
aux
bornes
d’un
générateur
reste
identique
à
sa
valeur
«
à
vide
»
lorsqu’elle
débite
dans
une
résistance
R
?
16
IV- TP LENTILLES 1 – LENTILLE CONVERGENTE ET MODELE D’ŒIL
Ce T.P. a été conçu dans sa première partie pour visualiser les trajets de faisceaux lumineux à travers une
lentille mince convergente et étudier les caractéristiques de cette lentille. Dans la seconde partie on utilise un
modèle d'œil dont le cristallin est une lentille convergente de courbure variable.
Plan de manipulation
Lentille convergente : détermination de distance focale ; caractérisation d’une image.
L'œil : emmétrope, myope, hypermétrope.
Vous disposez de deux objets (l’objet sera placé dans un porte-objet fixe) :
‐ une diapositive marquée « trou » qui servira d’objet ponctuel ou objet trou.
‐ une diapositive quadrillée marquée « mire » de quadrillage 4 mm de côté qui servira d’objet étendu (la
flèche et les lettres grecques permettent de caractériser le sens).
Vous disposez aussi d’une lentille convergente L1, de diamètre φ = 5 cm, et d’un écran gradué en mm.
o Placer ensuite l’écran 10 cm après la lentille et noter le diamètre φ 1 de la tache lumineuse sur l'écran :
φ1 = ( ± ) cm
o Comparer φ 1 à φ et conclure sur l’effet d’une lentille convergente sur un faisceau initialement divergent.
o En utilisant la valeur de φ1, représenter sur le schéma le faisceau lumineux à partir de l’objet trou placé à
l’origine, en indiquant le sens de propagation de la lumière. Indiquer le point de convergence des rayons
sortants de la lentille. Ce point A’ est l’image réelle, nette, de l’objet trou A.
17
b) Observation
d’un
objet
à
l'infini
1. Détermination
des
distances
focales
o Placer votre lentille convergente L1 sur un des bancs d’optique situés près des fenêtres et choisir l’objet le
plus éloigné observable (le bâtiment Double Mixte). Déplacer l’écran vers vous jusqu’à obtenir l’image la
plus nette de cet objet. Quel est le sens de cette image ?
Le plan où se forme l’image d’un objet à l’infini (ou très éloigné en pratique) est le plan focal image et le
point d’intersection de ce plan avec l’axe optique est le foyer image F’ de la lentille. La distance
est la distance focale image (ou distance focale) de la lentille L1.
A partir des positions mesurées, avec leurs incertitudes
O1 = ( ± ) cm et F 1’ = ( ± ) cm,
déduire la distance focale de la lentille L1 :
2. Détermination
de
à
l’aide
de
la
formule
de
conjugaison.
o Utiliser l’objet « mire » et mettre la lentille convergente à 50 cm de l’objet. Chercher à l’aide de l’écran
l’image de la mire (toujours en cherchant sur tout l'intervalle entre la lentille et l'extrémité du banc). Noter
les positions de l’objet A, de la lentille O1 et de l’image A’, avec les incertitudes correspondantes.
o A=( ± ) cm O1 = ( ± ) cm A’ = ( ± ) cm
o Calculer, à partir des positions déterminées précédemment, les valeurs avec leurs incertitudes :
= ( ± ) cm = ( ± ) cm
= ( ± ) cm
o La vergence V1 de la lentille L1 est donnée sur votre table. En déduire la distance focale et son incertitude :
V1 = ( ± )δ = ( ± ) cm
o Comparer les valeurs de mesurées (voir fiche de préparation au TP spiral ou sur table).
18
II
L’œil
Vous avez à votre disposition :
o Un modèle d’œil
o Un objet « mire »
o Une lampe de bureau flexible avec tête
détachable
o Une lampe fixée sur banc optique
La rétine de l’œil est modélisée par une carte blanche et rigide positionnée à l’arrière de la sclère. La
rétine est amovible et sera toujours positionnée sur l’axe optique, de telle sorte que l’image soit centrée sur le
point jaune.
o Vérifier que la rétine est centrée en projetant l’image de la lampe sur banc sur le point jaune.
c) Diffusion
de
la
lumière
par
un
objet
Enfoncer légèrement le piston de la seringue pour bomber le cristallin et éteindre la lampe sur banc.
o Placer votre main quelques dizaines de centimètres devant l’œil. Déplacer le modèle d’œil sur le banc
optique. Est-ce que le modèle d’œil « voit » votre main ? Expliquer.
o Illuminer votre main à l’aide de la lampe de bureau flexible. Déplacer le modèle d’œil afin d’obtenir une
image nette de votre main sur la rétine.
o Sur le dessin ci-dessus, tracer le cheminement de quelques rayons lumineux partant de la source lumineuse,
passant par votre main et arrivant au modèle d’œil.
o Est-ce que votre main et son image sont dans le même sens (endroit/envers) ?
o Noter la graduation de la seringue associée à la position « repos » du piston (placer un marqueur élastique
si nécessaire) : « repos » = ( ± ) ml
e) Etude
de
l’œil
myope
Le cristallin de l’œil myope est trop convergent ou la profondeur de son globe oculaire est trop grande. De fait,
l’image d’un objet à l’infini se forme en amont de la rétine car R n’est plus à l’infini.
20
A l’aide de la lentille L1, vous allez
fabriquer une image intermédiaire
A’1B’1 à l’infini. Cette image sera vue
par le modèle d’œil comme s'il
s'agissait d'un objet intermédiaire à
l'infini.
Dans la suite, il suffira de déplacer la
lentille pour considérer des objets à
distance finie pour l’œil, en modifiant la
distance « objet intermédiaire - modèle
d’œil ».
o Placer la mire dans son support. Noter la position de l’objet mire A : A=( ± ) cm
o On veut placer la lentille L1 de telle sorte qu’elle rejette l’image de la mire à l’infini. Pour cela, l’objet
mire doit se trouver dans le plan focal objet de la lentille (en F1). En utilisant la valeur théorique de la
distance focale de la lentille obtenue à partir de sa vergence V1, déduire la position de la lentille O1
et noter sa valeur : =( ± ) cm donc O1 = ( ± ) cm
o Placer le modèle d’œil pour que son sommet S soit à la graduation 80 cm sur le banc.
o Vérifier, avec le modèle d’œil en position « emmétrope » et le piston en position « repos » (graduation ou
marqueur), que vous obtenez bien une image nette de la mire sur la rétine.
o Placer la sclère du modèle d’œil en position « myope». Maintenir le piston en position « repos ». Centrer
la rétine.
o Est-il possible d’obtenir une image nette de la mire sur la rétine en faisant accommoder le modèle d’œil ?
Nous admettons toujours qu’il n’est physiquement pas possible pour le modèle d’œil d’accommoder au-delà
des positions « repos » et « accommodation maximale » définies préalablement.
o Conclusion : l’œil myope peut-il accommoder afin d’avoir une vision nette de loin ?
Nous allons maintenant diminuer la distance D entre l’objet intermédiaire A1’B1’ et le modèle d’œil.
21
o Rapprocher L1 de l’objet mire jusqu’à en obtenir une image nette sur la rétine du modèle d’œil. L’objet
intermédiaire A1’B1’ se trouve désormais à une distance finie du modèle d’œil. Noter la nouvelle position
de L1 : O1 = Donc : O 1 A = ( ± ) cm
La distance minimale de vision distincte, d, de l’œil est également affectée par la myopie.
€
o Enlever la lentille du banc optique. Placer le piston en position « accommodation maximale » et
rapprocher le modèle d’œil de l’objet mire afin d’obtenir son image nette sur la rétine.
€
o Comparer cette valeur avec celle trouvée pour l’œil emmétrope.
f) Etude
de
l’œil
hypermétrope
Le cristallin de l’œil hypermétrope n’est pas
assez convergent ou la profondeur de son
globe oculaire est trop petite.
Le Punctum Remotum R est virtuel et situé
derrière l’œil.
o Placer la sclère du modèle d’œil en position « hypermétrope». Centrer la rétine.
o Maintenir le piston en position « accommodation maximale » et déplacer le modèle d’œil afin
d’obtenir une image nette de la mire sur la rétine.
o Noter la position du sommet S du modèle d’œil : S=( ± ) cm. Donc :
Au contraire d’un œil myope, l’œil hypermétrope peut accommoder afin de voir net au loin.
o Replacer la lentille L1 de telle sorte que l’image de la mire se trouve de nouveau rejetée à l’infini (comme
pour l’étude de l’œil myope) et noter sa position
€ : O1 = ( ± ) cm
o Régler le piston de la seringue afin d’obtenir une image nette de la mire sur la rétine du modèle d’œil, tout
en respectant les limitations physiques de votre modèle d’œil. Noter la position « accommodation
minimale » du piston :
« accommodation minimale » = ( ± ) ml
o Comparer cette valeur avec celles des positions « repos » et « accommodation maximale ».
En fait, l’œil hypermétrope doit accommoder pour voir net de loin comme pour la vision de près. Cet effort
permanent fatigue l’œil et provoque fréquemment des maux de tête.
22
V‐
TP
LENTILLES
2
–
SYSTEMES
OPTIQUES
Dans ce TP nous étudions deux instruments d'optique permettant d'obtenir une image agrandie : une
lunette de Galilée, avec l’objet très éloigné ; un microscope, avec l’objet très proche.
Contrairement aux instruments où l'image réelle est destinée à être acquise (sur une pellicule ou un
capteur), les instruments destinés à être utilisés directement par un observateur doivent donner une
image finale virtuelle, si possible à l'infini (l'œil emmétrope, ou amétrope corrigé, est en principe
capable de voir sans accommoder, donc sans fatigue, les faisceaux provenant d’un objet à l'infini).
Schématiquement, ces instruments qui donnent une image finale très agrandie sont formés grâce à
l'association de deux lentilles. La première (l’objectif) sert à obtenir une image intermédiaire, la
seconde (l’oculaire) forme une image finale à l'infini observable confortablement par l’utilisateur.
Plan de manipulation
Association d’une lentille convergente et d’une lentille divergente : la lunette de Galilée
Association de deux lentilles convergentes : le microscope simplifié et le microscope commercial
FICHE DE PREPARATION AU TP : à faire avant la séance, voir Spiral connect
MANIPULATIONS:
I La lunette de Galilée
1. Principe et schéma
Une lunette de Galilée sert à observer des images définitives à l'infini droites et grossies d'objets très
éloignés (considérés à l’infini). Comme on observe à travers le système, on considère que l’image
définitive est virtuelle.
L'objectif est une lentille convergente qui donne une image intermédiaire A1B1 réelle et renversée
dans son plan focal image. On observe A1B1 à l'aide d'un oculaire constitué par une lentille
divergente qui en donne une image définitive virtuelle, redressée et grossie.
Lorsque l’image intermédiaire A1B1 est placée au foyer objet de l'oculaire, l'image définitive se
trouve à l'infini. Ici, les points F'obj et Foc sont confondus : on dit alors que la lunette est afocale,
c’est-à-dire que l’image d’un objet à l’infini donnée par l’instrument est elle aussi à l’infini.
23
o La lentille convergente étant fixe et placée le plus près possible de la fenêtre, chercher l’image
nette du Double Mixte. Relever la position de la lentille convergente, la position de son foyer
image et en déduire sa distance focale :
OC = ( ± ) cm FC’ = ( ± ) cm
= ( ± ) cm
On veut placer la lentille divergente de vergence VD = - 20 δ, de manière à ce que son foyer
objet FD soit confondu avec le foyer image F’C de la lentille convergente.
o Calculer la distance focale de la lentille divergente et déduire la position à laquelle on doit la
placer :
= ( ± ) cm OD = ( ± ) cm
o Calculer la valeur théorique à partir des distances focales des deux lentilles :
= A.N. : =( ± ) cm
o Complétez la phrase suivante :
24
II Le microscope simplifié
1. Principe et schéma
On associe deux lentilles convergentes. La 1ère lentille (objectif) donne de l'objet (proche du foyer
objet de l'objectif) une image intermédiaire réelle agrandie A1B1 ; la seconde lentille (oculaire)
donne de A1B1 une image définitive A'B' virtuelle et agrandie (si possible à l'infini pour le confort de
l'observation).
N.B. : En réalité, dans les microscopes, l'objectif et l'oculaire sont eux-mêmes constitués de plusieurs
lentilles épaisses.
est l’intervalle optique : c'est la distance entre le foyer image de l'objectif et le foyer
objet de l'oculaire. Il est constant pour un instrument donné.
o Le grossissement G du microscope est donné par :
où dmin est la distance minimale de vision distincte (pour un œil emmétrope dmin = 0,25 m).
o Quelle est, dans ce cas, la puissance intrinsèque de votre microscope (en dioptries) ?
Votre microscope est prêt, vous pouvez regarder à travers l'oculaire (mettre la luminosité sur min).
o Intervalle optique
La barre permet de fixer la distance entre les deux lentilles, et donc également l'intervalle optique
que l'on déterminera : Δ =
o En déduire la puissance intrinsèque (en dioptries) et le grossissement commercial. Comparer avec
la valeur de Pi obtenue précédemment.
26
III Le microscope commercial
1. Présentation et caractérisation
ATTENTION : LES
MICROSCOPES ET
LES LAMELLES
SONT FRAGILES.
MERCI DE LES
MANIPULER AVEC
PRECAUTION !
o Les objectifs :
o L’oculaire :
Sur votre oculaire figure l’inscription x10, correspondant à la valeur de son grossissement Goc = 10.
Dans le tableau suivant, indiquez la puissance du microscope en fonction de l’objectif utilisé :
γ obj Poc = 4Goc Pmicroscope = γ obj Poc
27
3. Regarder à travers l’oculaire et éloigner progressivement la lamelle à l’aide de la vis de réglage de la mise
au point, jusqu’à l’apparition d’une image nette.
4. Régler l’éclairage et le diaphragme pour améliorer contraste et résolution.
5. Sélectionner ensuite, si besoin, un objectif de plus fort grandissement en faisant tourner (délicatement) la
roue supportant les différents objectifs.
o Méthode de réglage de l’éclairage :
Afin d’ajuster l’intensité de l’éclairage il faut utiliser la molette de réglage et non pas l’ouverture du diaphragme.
Celui-ci sert en effet à obtenir une meilleure résolution et un meilleur contraste de l’image. En fonction de
l’objectif utilisé, il faudra trouver l’ouverture optimale du diaphragme permettant la meilleure observation
possible.
28
VI‐
TP
DEVIATION
:
MESURES
D’INDICES,
DEVIATION,
REFRACTOMETRIE,
DISPERSION
Au cours de ce TP vous allez étudier la propagation d’un rayonnement monochromatique à travers
un prisme, déterminer l’indice de réfraction d’un matériau par la méthode du minimum de déviation,
apprendre à utiliser un réfractomètre d'Abbe et vérifier le phénomène de dispersion de la lumière à
travers un prisme.
Plan de manipulation
Mesure d’indices de réfraction : méthode du minimum de déviation de la lumière par un prisme,
utilisation d’un réfractomètre d’Abbe, dispersion de la lumière par un prisme
MANIPULATIONS :
I MATERIEL DISPONIBLE
- un LASER donnant un faisceau parallèle de lumière rouge monochromatique et dont la longueur d’onde vaut
λ = 632,8 nm
- une lampe à vapeur de mercure Hg
- une lampe à incandescence
- un prisme creux pouvant être rempli de liquide, d’angle A opposé à la face qui a été obturée.
Cet angle A vaut 60° = (60 x π)/180 radians et l’incertitude ΔA est négligeable vis-à-vis de toutes les autres
incertitudes intervenant dans les mesures.
- un goniomètre dont l'optique d’entrée comporte une fente réglable située au foyer objet d’un collimateur qui
donne un faisceau de lumière parallèle pour éclairer le prisme.
- une plate-forme tournante sur laquelle vous disposerez le prisme utilisé de façon à ce que (si possible)
l’arête correspondant à l’angle A soit au centre de la plateforme, partageant ainsi le faisceau incident issu
du collimateur en un faisceau direct non dévié et un faisceau se réfractant à travers le prisme. Ces deux
faisceaux sont reçus sur un écran de projection que l’on peut déplacer sur un banc optique. Celui a été fixé de
manière à être perpendiculaire au faisceau non dévié. Le banc se trouve à une distance L (dont la valeur est
indiquée sur le schéma qui se trouve sur vos tables) du centre de la plate-forme.
- un réfractomètre d'Abbe avec un verre de calibration, ainsi que le matériel nécessaire pour l'utiliser et le
nettoyer, et un flacon de solution sucrée.
II EXPLICATION DU MONTAGE EXPERIMENTAL
S’
P P’
Fente
S
S
Collimateur A
Ecran
- Figure 1 -
L’objet lumineux est une fente de largeur variable, parallèle à l’arête du prisme, éclairée par une source de
lumière. Cette fente S sera placée légèrement avant le foyer F de la lentille du collimateur : on aura ainsi un
faisceau de lumière légèrement convergent (Fig.1). Dans ce cas, au minimum de déviation, une image nette de
la fente S se formera sur un écran situé au-delà du prisme.
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III DEVIATION DE LA LUMIERE PAR UN PRISME
On utilisera comme source lumineuse le laser émettant un rayonnement rouge monochromatique de longueur
d’onde λ = 632,8 nm. (ATTENTION À NE JAMAIS PLACER L’ŒIL DANS L’AXE DU FAISCEAU ET À NE
JAMAIS UTILISER LA LUNETTE AVEC LE LASER)
1. Réglages préliminaires
ATTENTION
NE PAS Allumer le laser. En l’absence du prisme, le faisceau issu du
PLACER laser doit, après la traversée de la fente et du collimateur, atteindre
le repère B (Fig. 2) perpendiculairement au plan de l’écran (afin de
L’OEIL DANS
calculer aisément l’angle de déviation).
L’AXE DU
Pour cela, placer l’écran de projection sur le banc optique,
FAISCEAU
aligner le repère sur le faisceau et noter la position du point B
LASER (en pratique, l’index de l’écran mobile est décalé par rapport à B,
mais ce décalage sera le même pour toutes vos mesures).
2. Conditions d’émergence
Placer le prisme creux rempli de solution sucrée sur la plate-forme. En principe, son arête doit coïncider
avec l’axe de rotation de la plate-forme (sur la Fig. 2, le faisceau incident a volontairement été éloigné de
l’arête du prisme pour des raisons de clarté). En pratique, il faut faire en sorte que le prisme soit bien placé
en équilibre au centre de la plate-forme (le point K n’est donc pas forcément aligné avec le point A).
En déplaçant une feuille de papier à proximité du prisme, identifier les différents faisceaux de la Fig. 2 :
(1) faisceau réfléchi sur la face d’entrée,
(2) faisceau émergeant (s’il y a émergence) qui arrive sur l’écran en C,
(3) faisceau émergeant après une ou plusieurs réflexions internes.
Figure 2
En tournant la plate-forme, donc en faisant varier l’angle d’incidence, observer le déplacement du point C et
constater l’existence d’un minimum de déviation Dm.
3. Mesure de l’indice de réfraction d'une solution sucrée par la méthode du minimum
de déviation
Pour mesurer l'indice de la solution sucrée, utiliser le prisme creux rempli de liquide. La distance L à
utiliser est celle jusqu’au banc optique gradué en face de vous (voir fichier sur vos paillasses).
Pour mesurer le minimum de déviation, placer le prisme pour projeter le faisceau sur l'écran situé sur le banc
optique. Faire ensuite tourner la plate-forme de manière à obtenir exactement le minimum de déviation Dm : le
point C est alors le plus près possible du point B.
BC
L’écran est perpendiculaire au rayon SI, donc le triangle KBC est rectangle et on a : tan D m =
KB
Mesure de KB
En plaçant l’arête A du prisme au centre de la plate-forme, le point I se trouve très près du point A et le
point K est pratiquement confondu avec le point A. S’il n’a pas été possible
€ de placer A au centre de la
plate-forme, ceci peut augmenter ΔL de 0,5 cm par rapport à la valeur indiquée sur le fichier.
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On a donc directement : KB = L soit L ± ΔL = ( ± )
Mesure de BC
Mesurer sur le banc optique la position xnd du faisceau non dévié avec son incertitude Δxnd, en tenant
compte de l’incertitude de lecture et de l’incertitude liée à la dimension de l’image du spot laser sur l’écran.
xnd = ( ± )
Déterminer ensuite la position xd sur le banc optique du minimum de déviation, d’angle Dm, en faisant
tourner la plate-forme. Quelle est son incertitude Δxd en tenant compte de tous les paramètres qui influent
sur la mesure ?
xd = ( ± )
En déduire , la distance sur le banc optique séparant la position du faisceau non dévié de la position du
minimum de déviation trouvée, et estimer son incertitude Δ.
BC =xnd - xd soit ± Δ = ( ± )
Calcul de Dm
Calculer tan Dm = / L et en déduire Dm
tan Dm = / L = Donner tan Dm et Dm avec 6 chiffres après
la virgule. Le nombre définitif de chiffres
Dm = significatifs sera fonction de l’incertitude ΔDm.
Calcul de l’incertitude Δ Dm
LΔl + lΔL
En utilisant le calcul différentiel on démontre que : ΔD m = où ΔDm est en radian
L2 + l 2
ΔDm = Donner ici le résultat obtenu majoré avec 2 chiffres significatifs
Dm = ( ± )
€
€
Calcul de n pour la radiation rouge λ = 632,8 nm
On rappelle que l’angle au sommet A du prisme est A = 60°
A + Dm n n’a pas d’unité.
sin Ecrire le résultat avec 6 chiffres après la virgule. Le
2
n= = nombre définitif de chiffres significatifs sera
A
sin fonction de l’incertitude obtenue Δn.
2
Calcul de l’incertitude Δn
€ n ΔDm
L’incertitude ΔA étant négligeable par rapport à ΔDm, on démontre que : Δn = ⋅
A + Dm 2
tan
2
Δn = Donner ici le résultat obtenu majoré avec 2 chiffres significatifs
incertitude
↓
nD = ±
↑ valeur de n jusqu’au dernier chiffre de l’ordre de grandeur de Δn arrondi au chiffre supérieur
par majoration des erreurs (si n = 1,492756 et Δn = 0,0033, on écrit n = 1,493 ± 0,004)
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4. Mesure de l’indice de réfraction d'une solution sucrée avec le réfractomètre d’Abbe
Sur vos paillasses, vous trouverez une description des différents éléments du réfractomètre.
4.1. Découverte du réfractomètre : réglage de l'éclairage des échelles de l'oculaire
Placer la lampe de bureau derrière le réfractomètre, légèrement à gauche et éclairer le réfractomètre avec
un faisceau à environ 30° (de façon à ne pas être ébloui par un éclairage direct).
Regarder dans l'oculaire et tourner la fenêtre H pour avoir une bonne luminosité dans la fenêtre du bas
(fenêtre de lecture).
Regarder à travers le viseur (A) et ajuster le réglage de l'oculaire pour que les échelles apparaissent nettes.
L'échelle supérieure (dite « échelle de Brix », servant à mesurer en degrés Brix (oB) la fraction de saccharose
dans un liquide, c'est-à-dire le pourcentage de matière sèche soluble) permet aussi d'accéder directement au
pourcentage de saccharose.
o Donner le pourcentage de sucre (saccharose) de cette solution.
À la fin des mesures, nettoyez le prisme, sans le rayer, avec une lingette propre imbibée d’une
solution alcoolisée.
32
L’ensemble des raies constitue le spectre. Si les raies sont bien séparées les unes des autres on parle d’un
spectre discret de lumière. Si elles se suivent de façon continue on parle d’un spectre continu.
Nous allons étudier le phénomène de dispersion d’abord à l’aide de la lampe à vapeur de mercure, puis avec la
lampe à incandescence.
1. Observation des raies
Pour cette partie qualitative, on travaillera avec l’écran mural plutôt qu’avec l’écran mobile.
o Positionner la lampe à vapeur de mercure (elle est placée dans une boite noire) juste devant la fente.
o En l’absence de prisme et afin de préparer la partie 2, amener le repère B de l’écran sur banc optique au
niveau de l’image de la fente. S’assurer que cette image est nette et fine.
o Placer ensuite le prisme rempli d’eau sucrée sur la plate-forme. Eventuellement, modifier légèrement la
position de la lampe pour avoir le maximum d’intensité lumineuse sur l’écran mural.
o À l’aide de la lunette associée au goniomètre (rappel : ne jamais utiliser la lunette avec le LASER),
observer un maximum de raies parmi les 7 raies données dans le tableau ci-dessous, dont un doublet (il
est possible que certains collimateurs ne permettent pas d’observer les raies).
o Observer maintenant les raies sur l’écran mural et noter leur couleur dans le tableau.
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Conclure sur la variation de n avec la longueur d’onde λ du rayonnement.
3. Fluorescence
La limite inférieure de longueur d’onde correspondant au domaine visible se situe au voisinage de 400 nm
(violet). Pourtant, au delà des raies violettes correspondant aux radiations 407,8 et 404,6 nm identifiées
précédemment, vous avez observé sur l’écran mural d’autres raies, bleues pâles, de faible intensité.
À quel domaine spectral appartiennent les radiations qui se manifestent par ces images ?
4. Lumière blanche
Sur un des quatre montages de la salle, et en présence de votre enseignant, remplacer la lampe à vapeur de
mercure par la lampe à incandescence. Élargir la fente et regarder sur l’écran l’étalement des couleurs donné
par le prisme : on observe un spectre continu.
Historiquement on a identifié 7 couleurs (dites principales) dans l'arc-en-ciel. Noter dans l'ordre les différentes
couleurs obtenues. On remarquera que le spectre ne contient pas toutes les couleurs primaires (rouge, vert et
bleu) et secondaires (jaune, magenta, cyan) de l'optique. Identifier la couleur qui n'apparaît pas.
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