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REPUBLIQUE DU MALI
Thème :
Le Panafricanisme et intégration
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Coopération internationale et Intégration régionale
SOMMAIRE
Sigles et Abréviations…………………………………………………………………...……03
Introduction…………………………………………………………………………………...05
Conclusion………………………………………………………………………….….…20
Bibliographie de références………………………………………………………………22
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Coopération internationale et Intégration régionale
Sigles et Abréviations
AEIA……………………………….…...Association des Entrepreneurs Ingénieux d’Afrique
Dr…….................................................................................................Docteur
GC………………………………………………………………...Groupe de Casablanca
New-negro…………………………………………………………..Négro-renaissance
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Coopération internationale et Intégration régionale
UA……………………………………………………………..Union Africaine
PSFL….. Peace and Security Forum of Lome (Forum sur la Paix et la Sécurité de Lomé)
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Coopération internationale et Intégration régionale
Introduction
Libération
189 Revalorisation Unification Intégration
Le panafricanisme n’a pas une définition univoque compte tenu de son évolution historique.
C’est un concept né dans le cadre de lutte pour les libertés individuelles de la communauté
noire. Mais, de façon générale, on peut le définir comme un mouvement d’idées et
d’émotions. Une vision sociale et politique, une philosophie qui cherche à unifier les africains
d’Afrique et les membres de la diaspora africaine en une communauté africaine globale.
Il convient de souligner l’apport spécifique de la Négritude francophone qui prend son essor
dès les années 30 à travers les écrits poétique et politique, d’Aimé Césaire, Léopold Seddar
Senghor, Léon Gontran Damas, Birago Diop…
A l’heure des mouvements croissant d’intégration régionale, les Etats exigus ne seront plus
rien face aux grands ensembles, les panafricanistes, qu’ils soient personnalités publiques (des
médias ou autres), les dynamiques de jeunes leaders de la société civile, certains politiques,
industriels, artistes et start up sont à la recherche de la bonne échelle d’action dans les
relations entre Etats africains. Ici, il s’agit d’une idée et des moyens d’action et le niveau
national apparaît comme beaucoup plus dépassé et fragmenté.
Alors, au moment où des voix s’élèvent de partout en Afrique et dans la diaspora, invitant à
plus de solidarités, de rassemblements, plus loin encore à une « Union Africaine » des
peuples du continent et de sa diaspora, les mouvements panafricanistes actuels sont-ils un
facteur pouvant accélérer la dynamique de l’intégration africaine ?
Il nous paraît indiquer de projeter notre regard sur la réponse à cette interrogation qui
procurera des éléments de compréhension par l’examen de la naissance (historique) du
panafricanisme (I), complétée par une analyse plus substantielle de la contribution du
panafricanisme au processus ambitieux de l’intégration africaine (II).
I- L’historique du panafricanisme :
A- La Naissance du Panafricanisme :
Il ne faut pas confondre les mots et les choses. Si le mot « panafricanisme » est né avec la «
conférence panafricaine » de 1900, la réalité du panafricanisme est attestée bien avant cette
date et peut être associée à plusieurs facteurs et initiatives. Le panafricanisme est issu d’abord
d’un refus de la traite des Noirs, de l’esclavage et de toutes leurs conséquences sur le statut
juridique des Noirs, sur l’image de l’Afrique dans le monde et sur le destin que les grandes
puissances de l’époque réservaient aux Africains et à leur continent. Ce fut en rejetant le
système négrier que les Africains d’Afrique et de la diaspora ont affirmé l’égalité des peuples
et le droit des Africains à vivre dans la liberté et la dignité comme les autres Etres humains.
Le but visé était donc d’affirmer la dignité de l’homme noir non plus en fonction de sa plus ou
moins exacte ressemblance avec le nom de blanc mais en tant que nègre.
Il s’agissait :
o d’affirmer la liberté pour le Noir de s’exprimer tel qu’il est et tel qu’il a toujours été ;
o de défendre son droit au travail, à l’amour, à légalité et au respect ;
o d’assumer sa culture, son passé de souffrance et son origine africaine.
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Coopération internationale et Intégration régionale
Mais la victoire de l’Ethiopie contre les troupes italiennes confirma que le panafricanisme
n’était pas une utopie car elle incarnait ce que les Crummell, Delany et Blyden avaient conçu
comme la « renaissance africaine », la « régénération de l’Afrique » et la « personnalité
africaine », concepts clés du panafricanisme, associés à la volonté d’indépendance de
l’Afrique et à sa capacité d’aller de l’avant, en comptant sur ses propres forces.
En effet, c’est en ces différentes époques qu’il va tenir ses conférences et congrès qui feront
de lui un Mouvement vivant et international.
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américain né libre du point de vue politique, civil et social jusqu’à ce que nous obtenions ces
droits, nous ne devons jamais nous arrêter de protester et d’assaillir la conscience américaine
». Il est rejoint par d’autres intellectuels comme Marcus Garvey, George Padmore, Brooker T.
Washington Sterling Brows, Jean Toomer…
Le troisième Congrès (1923), fut dans une certaine mesure improvisée et tint deux sessions à
Londres (7-8 novembre) et à Lisbonne (1 er-2 décembre). La session de Londres adopta, pour
la première fois, des résolutions demandant « le développement de l’Afrique au profit des
Africains et non seulement au profit des Européens » et la représentation des Noirs dans la
Commission des Mandats de la Société des Nations (S.D.N) et dans l’Organisation
Internationale du Travail (O.I.T).
Le quatrième Congrès (New York, 21-24 août 1927) reprit, pour l’essentiel, les conclusions
du troisième. C’est à cette occasion que fut posée la question des relations entre le
mouvement communiste international et le panafricanisme.
C’est avec la victoire de l’Ethiopie contre les troupes italiennes qui confirma que le
panafricanisme n’était pas une utopie car elle incarnait ce que les Crummell, Delany et
Blyden avaient conçu comme la « renaissance africaine », la « régénération de l’Afrique » et
la « personnalité africaine », concepts clés du panafricanisme, associés à la volonté
d’indépendance de l’Afrique et à sa capacité d’aller de l’avan t, en comptant sur ses propres
forces.
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Cette guerre politisa à coup sûr le panafricanisme en ce sens qu’elle révéla une fois de plus
aux Africains l’hypocrisie des grandes puissances qui laissèrent l’Ethiopie, un membre de la
Société des Nations, être agressée puis occupée de 1936 à 194 1 par un autre membre de la
SDN: ils résolurent de ne plus faire confiance aux grandes puissances, quelles qu’elles
fussent, et de ne plus se laisser prendre au dépourvu.
C’est vrai que depuis les années 30, en France, des jeunes étudiants et écrivains noirs s’étaient
engagés dans de multiples activités innovatrices, nourris et stimulés par Claude McKay ou
Langston Hughes, autant que par la découverte par les élites intellectuelles haïtiennes de leurs
racines africaines sous l’impulsion du Dr Jean Price-Mars : c’est le lancement de revues telles
que la Revue du Monde Noir (1931), Légitime Défense (1932), dont l’unique numéro,
homonyme d’une autre créée en 1926 par le surréaliste André Breton, se signala par une
orientation plus révolutionnaire, L’Etudiant martiniquais (1932) et L’Etudiant noir (1935)
; « invention » de la négritude comme concept et comme pratique littéraire pendant les années
1933-1935, marquées par la montée du fascisme et du nazisme. Dès 1933, Tiémoko Garan
Kouyaté et George Padmore, qui était sous le charisme du Soudanais, projetaient un Congrès
Mondial Nègre pour 1935. Un important Manifeste pour le Congrès Mondial Nègre fut
rédigé. L’invasion de l’Ethiopie par les troupes mussoliniennes début octobre 1935 mit fin au
projet, mais suscita en même temps une unité d’action entre les acteurs du mouvement
panafricaniste.
En France, ce fut sous la bannière de l’Union des Travailleurs Nègres (UTN) que des
manifestations furent organisées en août 1935, avant que les panafricanistes n’intègrent les
autres initiatives civiques et humanitaires contre le fascisme.
C’est dans ce climat que le jeune poète Léopold Seddar Senghor écrit Hosties noires, dédié
aux combattants africains de la deuxième guerre mondiale, et évoque explicitement le conflit
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italo – italien à travers le fameux « Appel à la race de Saba » dans une section intitulée
«Ethiopiques ».
Ces longues luttes vont aboutir aux indépendances qui susciteront à leur tour des problèmes
d’intégration entre les jeunes Etats africains avec l’avènement de l’Organisation de l’Unité
Africaine (OUA) en mai 1963, ensuite de l’Unité Africaine (UA) en 2003 et une résurgence
ces dernières décennies de l’idéologie Panafricaniste.
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Cette phase se définit par la mise en place des mouvements d’intégration puisés aux sources
et leurs apports dans le processus en termes d’avancée (A), qui souffre de nos jours encore de
la persistance des écueils et des défis à relever (B).
Les objectifs du PAFMECA étaient de coordonner les actions des mouvements nationaux
pour secouer le joug colonial et préparer les voies à une future fédération de l’Afrique centrale
s’étendant de la Somalie à la Rhodésie.
Par ailleurs, le 17 janvier 1959, les représentants du Sénégal, du Dahomey (Benin), du Soudan
français (Mali) et de la Haute Volta (Burkina-Faso), décidèrent de créer une fédération.
Il faut signaler aussi la création à Abidjan, le 30 mai 1959, le conseil de l’entente qui
réunissait la Côte d’Ivoire, la Haute Volta, le Niger et plus tard le Dahomey et le Togo.
Cette entente n’était pas une fédération, mais une organisation intergouvernementale de
coordination et de coopération économique. Elle prévoyait la création d’une union douanière
avec répartition des droits de taxes perçus. Cette dernière disposition ne fut jamais appliquée.
Par ailleurs, l’Union des Etats Africains (UEA), créée en décembre 1960, après l’éclatement
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Se regroupait seulement des Etats francophones : la Cote d’Ivoire, la Haute volta, le Niger, le
Dahomey, le Tchad, la République Centrafricaine, le Gabon, le Congo, le Cameroun, le
Sénégal, la Mauritanie et le Madagascar.
Ce groupe appelé encore groupe de Brazzaville fut dénoncé par le Mali et la Guinée comme
étant « une survivance du colonialisme ». L’U.A.M réagit en élargissant sa zone d’action au-
delà des pays francophones. En mai 1961, la conférence de Monrovia réunit vingt Etats
africains, car aux douze de l’U.A.M vinrent s’ajouter l’Ethiopie, le Libéria, la Libye, le
Nigeria, la Sierre Léone, le Togo, la Tunisie et la Somalie, avec l’adoption de six résolutions.
Au moment de la création de l’Union Africaine (U.A), il a été défini des voies et moyens de
l’union : l’intégration.
❖ L’Union Africaine
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❖ Sécuritaire
L’Alliance Politique Africaine (A.P.A), créée à Lomé au Togo, est un cadre d’échange
réunissant des pays d’Afrique désireux d’avoir une lecture et une solution africaine aux
problèmes africains, un cadre dédié à faire mieux porter la voix de l’Afrique sur la scène
internationale. L’ambition affichée est de réussir là où les institutions traditionnelles n’ont
réussi. Un cadre informel mais beaucoup plus souple et décidé à proposer au monde le narratif
africain des problèmes d’Afrique.
The Security and Peace Forum of Lome SPFL (le forum sur la Paix et la Sécurité de
Lomé), tenu les 21 et 22 octobre 2023 dans la Capitale togolaise est une aubaine pour les
participants de protester le manque de solidarité des Organisations sous régionales africaines
dont la vocation devrait être la solidarité et l’intégration des peuples. Selon le Ministre malien
des affaires étrangères, présent au forum, SE. Abdoulaye DIOP : « si on ne prend que la libre-
circulation des personnes et des biens, les non-africains circulent en Afrique librement que les
africains eux-mêmes. Toujours pour lui, il faut des Organisations dans lesquelles le leadership
africain est affirmé et assumé si elles veulent être crédibles et apporter des réponses dont les
peuples attendent d’elles. Le leadership africain suppose que les autres respectent les africains
». Donc Lomé se positionne comme un forum de remise en cause de la démarche chancelante
des Organisations africaines sur les questions de paix et de dialogue intra-africain.
❖ Politique
Laurent GBAGBO, ancien Président de la République de Côte d’Ivoire, de retour de son exile
politique en 2021 a même vu juste de créer un parti politique dénommé Parti des Peuples
d’Afrique-Côte d’Ivoire (PPA-CI), comme pour appeler à plus de rassemblement et
d’intégration des peuples d’Afrique. « La dignité de l’homme noir est le but de notre combat
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au moins quand on passe, il faut qu’on dise un homme passe », disait-il lors d’une conférence
de presse tenue à Abidjan.
Chaque année, le 25 mai, journée de l’Afrique, Julius MALEMA, homme politique Sud-
africain président du parti ligue des combattants pour la Liberté Economique (EFF),
organise une marche pour dénoncer la mainmise de la France sur ses anciennes colonies et
demande à la France de quitter l’Afrique. Lors d’une rencontre avec des journalistes Sud -
Africains, le 18 août 2018, MALEMA déclarai que « les jeunes africains doivent développer
une langue commune utilisable dans tout le continent et a même choisi le Swahili. A cet effet,
l’Afrique doit être un continent sans frontière avec une monnaie unique, un parlement et un
président pouvant unir le continent »
Elle dénote d’une certaine prise de conscience pour plus de solidarité et d’intégration.
Pour Ousmane SONKO, homme politique et président du parti des Patriotes Africains du
Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité (PASTEF), l’Afrique doit se
débarrasser de tous ces contrats léonins signés par nos Etats et dont les économies en pâtissent
et très rapidement en ce qui concernent le Sénégal de quitter le FCFA pour amorcer le
processus d’industrialisation, de développement et d’employabilité de sa jeunesse.
C’est une dynamique unitaire panafricaine qui réunit plusieurs intellectuels et qui se
positionnent sur le referendum à mettre en place à l’échelle continentale sur ces enjeux.
❖ Le Manssah
❖ La Ligue Panafricaine
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❖ Les personnalités libres penseurs des réseaux sociaux et des médias parfois perçues
comme extrémistes et « anti-occidentales » par les médias occidentaux, mais dont
les discours ont une audience très accrue au sein de la jeunesse africaine,
émergentes :
Pour Nathalie, l’Afrique doit quitter toutes les institutions financières internationales créées
en 1945 alors même que nos Etats n’étaient pas encore indépendants ; ce qui fausse tout, ce
sont les déséquilibres.
❖ Les industries
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❖ Les artistes
Les artistes jouent un rôle d’avant-garde par les activités culturelles pour la réalisation pleine
et entière de l’intégration africaine. Salif KEITA, organise un festival annuel à Kouremalé à
la frontière Mali-Guinée pour rapprocher d’avantage les populations qui ne sont séparés que
par une frontière imaginaire tracée au crayon sans consultation et hors d’Afrique. Baaba
Maale*8 et Didié Awadi du sénégal voyagent et chantent le mérite des panafricanistes de tous
les pays du continent. Elom 20CE du togo est aussi des plus engagés sur les questions du
panafricanisme dans toutes ses chansons. Tiken dja Fakoli de la Côte d’Ivoire de chanter :
« quand nous serons unis, nous ferons mal ». Il y a avantage tant qu’y a Youssou N’DOUR
ET Salif Keita.
❖ Les start-ups
« Rien ne se fera plus aujourd’hui sans le digital » selon le Directeur de « Océan Innovation
Center » et Président de « l’Université Virtuelle d’Afrique », le camerounais Jacques
BONJAWO.
Des initiatives privées de jeunes Start-up comme celles du sénégalais Thion NIANG, qui
voyage et forme dans beaucoup de pays africains des jeunes agriculteurs en q uête de repère
dans le domaine. Le malien Moussa Hubert OUOLOGUEM évolue dans le e-commerce,
dans l’entrepreneuriat de jeunes, voyage et rencontre des jeunes de la sous-région désirant
faire carrière dans les initiatives privées. Le camerounais Claude NOUBISSIE, Médecin
entrepreneur fait lui aussi le tour des capitales d’Afrique pour rencontrer des jeunes Start-up
pour créer une véritable fédération des compétences. Accompagné de son épouse, leur
(Association des Entrepreneurs Ingénieux d’Afrique) qui est une plateforme de valorisation
des talents, d’accompagnement des initiatives qui se donnera la mission de mettre en scène le
génie africain, d’où naît AFRIQUE GENUIS.
Si les chefs d’Etats et de Gouvernement sont dans l’ensemble d’accord sur les Etats-Unis
d’Afrique et le gouvernement continental ; certains, cependant, posent des préalables. Car, si
certains pays veulent y aller immédiatement jusqu’ici d’autres estiment qu’il faut y aller
progressivement. Le recul du temps ainsi que les expériences vécues n’ont suffi à dégager un
consensus immédiat sur l’expression du panafricanisme d’aujourd’hui dont les positions des
uns et des autres semblent éloignées.
Selon les radicaux, la position selon laquelle la création immédiate des Etats-Unis d’Afrique
est sans équivoque. En effet, les motivations stratégiques diffèrent, mais le résultat est le
même. Ainsi, selon Me Wade « Il n’y a pas de salut pour l’Afrique en dehors de son unité
politique ». Il va plus loin en qualifiant de fallacieux l’argument selon lequel, il faut une
intégration économique avant de mettre en place le gouvernement de l’Union Africaine, parce
que l’intégration politique peut aider l’intégration économique.
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Coopération internationale et Intégration régionale
Par ailleurs, les modérés pensent qu’il est trop tôt, car trop de disparités entre les Etats
membres pour réussir une intégration totale. L’Afrique du Sud, les Etats membres de la
S.A.D.C (Communauté de Développement de l’Afrique australe) et le Nigeria prônent en
effet une intégration graduelle, par étapes et un renforcement préalable des communautés sous
régionales. Ce qui fait dire au Premier ministre du Lesotho, Pakaliha Mosisili que : « Certes
les intérêts de l’Afrique seraient mieux défendus par la voie d’une intégration politique et
économique. Mais, nous pensons qu’une telle intégration devrait être progressive et non
précipitée ».
Des migrants noirs subsahariens sont bâillonnés et emprisonnés par la police tunisienne et
abandonnés dans le désert au mépris de la vie humaine. Les autorités politiques ayant des
discours de « haine » vis-à-vis des subsahariens ce qui naturellement excitent la population
civile, souvent désœuvrée et donc désemparée. En Libye, nous avons assisté méduser à la
vente aux cordes d’hommes noirs en transit pour l’Europe entre 2019, 2020 et 2021.
Indignation frénétique mondiale mais aucune excuse publique de personne en Libye assortie
d’un engagement réel de protéger des migrants africains de passage.
Deux catégories d’organes ont été créées par l’Acte Constitutif de l’UA : les structures
interétatiques et les structures intégrées. Les premières sont composées de représentants des
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Etats membres alors que les secondes regroupent des agents indépend ants des Etats. Il faut
noter une nette prédominance des organes interétatiques.
Recommandations :
❖ Il faut une politique régionaliste volontariste, une plus grande attention accordée
au développement du commerce entre les Etats africains dans le cadre de la Zone
de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAF), dont le but est
d’intensifier les transactions financières entre Etats du continent ; ce qui
constituerait un plus valu au Produit Intérieur Brut (PIB).
❖ Construire et faire vivre la période d’un Grand Ensemble et des Alliances
Stratégiques Panafricaines.
Conclusion
Les partisans du panafricanisme ont exprimé leur désir de l’unification de l’Afrique sans
analyser de manière objective les chances de sa réalisation. Ils ont avancé différentes thèses
de manière très unilatérale en ignorant qu’un tel projet comporte de nombreuses dimensions
qui sont : politique, économique, sociale, culturelle, linguistique et religieuse.
En effet, selon les analystes, le projet a échoué ou peine à se réaliser pour plusieurs raisons
dont les plus sensibles sont :
Malgré ces difficultés, le panafricanisme refait surface en 2002 avec la création de l’Union
Africaine (UA) dans le prolongement des efforts entrepris par l’OUA pour intégrer les pays
africains et unifier le continent sur les plans politique, économique et so cial.
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Dans tous les cas, l’Afrique ne se décollera que quand elle sera unie et les Etats intégrés pour
les raisons suivantes:
Les rencontres Japon - Afrique (TICAD), France – Afrique, Russie – Afrique, États-unis –
Afrique, Turquie – Afrique, Chine –Afrique, Inde-Afrique sont des espaces de discussions et
d’échanges fructueux. Quels intérêts géopolitique et géostratégique réservent à la suite des
décisions prises lors de ces sommet ? La communication faite à ces niveaux n’est même pas
destinée aux africains mais le message est pour les grands entre eux. Comme pour
dire, voyez-vous ils sont avec moi.
Il faut très rapidement construire une diplomatie et une vision panafricaine du monde, un
Sommet AFRIQUE-AFRIQUE.
« Nan an laara an saara », « si nous nous couchons, nous mourons » nous enseignait Joseph
KI. ZERBO
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Bibliographie de référence :
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