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Ministère de l’Education Nationale REPUBLIQUE DU MALI

AE : Bamako-Rive Droite UN PEUPLE-UN BUT-UNE FOI


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Baccalauréat Blanc
Série: T.SECO
Epreuve : ECONOMIE Date : 09-09-2020 DUREE : 4H COEF : 04
Cours de Soutien au Lycée Privé Aïssata SISSOKO
de Magnambougou (LPASM)
NB : Sujet au choix mais l’analyse de document est obligatoire pour les deux sujets. La qualité de la rédaction, la
présentation et le style seront prises en compte dans l’appréciation des copies. Les calculatrices non programmables
sont autorisées.

I-ANALYSE DE DOCUMENT:(5 points)


Indicateur socio-économiques pour quelques pays en développement
Pays Indice Indice PNB par IDH de 1992
synthétique de synthétique de habitant en
fécondité 1970 fécondité 1992 TAAM de 1970
à 1992
Mexique 6,5 3,2 -0,2 0,804
Côte d’Ivoire 7,4 6,6 -4,7 0,370
Maroc 7,0 3,8 1,4 0,549
Corée du Sud 4,3 1,8 8,5 0,859
Inde 5,8 3,7 3,1 0,382
Egypte 5,9 3,8 1,8 0,551
Source : Banque mondiale
A partir du tableau ci-dessus
Consigne :

1. Quel est l’indicateur qui permet de mesurer le niveau moyen de développement d’un pays ?
2. Donne la signification des chiffres en gras soulignés.
3. Calcule les taux d’accroissement du PNB par habitant en Côte d’Ivoire et de la Corée du sud entre
1970 et 1992.
4. Parmi ces pays, lequel est le moins développé et le plus développé au sens des nations unies.
Justifie ta réponse par des chiffres.
II-DISSERTATION :(15 points)
Sujet N°1: Dans les pays développés comme dans les pays en développement, la croissance

économique est perçue comme un mal nécessaire dit-on-le souvent.


A l’aide de tes connaissances et des documents ci-joints, tu montreras que la croissance économique
est une nécessité absolue dans la mesure où elle s’accompagne du développement mais qu’elle a aussi
des effets néfastes.
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Document N°1 : De la croissance au développement
La croissance économique contribue à vaincre la pauvreté de deux manières. Tout d’abord, elle augmente directement
le revenu moyen des ménages. Dans l’histoire économique, la croissance a ainsi souvent permis aux populations
démunies de s’élever au-dessus du seuil de pauvreté. Pourtant, ces bienfaits ne sont pas automatiques. Ils peuvent être
réduits à néant si les inégalités de revenus augmentent et si les pauvres ne sont pas invités au partage du fruit de la
croissance. Il est à noter que c’est lorsque les inégalités de revenus initiales sont faibles que la croissance économique
réduit le plus la pauvreté monétaire. Cette croissance agit aussi de manière indirecte : elle diminue la pauvreté non
monétaire en augmentant les revenus de l’Etat, et en permettant ainsi d’accroître les investissements publics en faveur
de l’éducation, l’infrastructure de base, la lutte contre les maladies et la santé (en particulier concernant les soins
maternels et pédiatriques). En plus d’atténuer la pauvreté non monétaire, ces investissements accélèrent la croissance
économique en relevant la qualification et la productivité de la main d’œuvre – et donc des revenus marchands des
pauvres. En bref, les investissements publics au service des populations pauvres stimulent la croissance économique,
qui de son côté confère un caractère durable à ces investissements.
Source : « PNUD, Rapport mondial sur le développement humain 2003, © Economica 2003 »

Document N°2:
La cause principale de la dégradation continue de l’environnement mondial est un schéma de consommation et de
production non viable(1), notamment dans les pays industrialisés, qui est extrêmement préoccupant dans la mesure où il
aggrave la pauvreté et les déséquilibres. Nos modes de vie, de production et de consommation sont pointés
comme non acceptables lorsque les besoins essentiels d’une grande partie de l’humanité ne sont pas satisfaits, et qu’ils
mettent en péril(2) à terme les stocks de ressources naturelles disponibles pour un développement équitable de
l’humanité. Les modes de vie des pays riches, associés à de nombreux phénomènes de gaspillage imposent une
surexploitation de ressources qui s’accompagne de contraintes considérables à l’environnement, en termes de pollution
et d’épuisement des ressources non renouvelables…
Les stocks de ressources naturelles en lien avec l’augmentation de la demande alimentaire et agricole se déprécient.
L’intensification de l’exploitation agricole était en 1990 à l’origine de la dégradation de 38 % des 1,5 milliards
d’hectares de surface cultivée de la planète et cette dégradation se poursuit depuis 1990 à un rythme annuel de 5 à 6
millions d’hectares… La consommation mondiale en eau augmente de 2 à 3 % par an, alors que l’utilisation des
ressources en eau douce est déjà plus rapide que leur taux de renouvellement.
Source : Sommet mondial sur le développement durable 2002
(1) Viable : apte à vivre, qui peut durer
(2) En péril : en danger

Document N°3: L’homme agit sur l’environnement


Selon le rapport scientifique AR4 de février 2007 du GIEC (rédigé par plus de 600 climatologues provenant de
tous les pays et validé par les gouvernements de tous les pays) , la planète terre va mal grâce à l’impact de
l’activité de l’homme , 60% des « services » vitaux qui sont fournis à l’homme par les écosystèmes sont déjà
dégradés ou surexploités. D’ici trente à quarante ans, le bien-être de l’homme sera menacé à cause de l’activité
de la planète au jour le jour, du réchauffement climatique, de la déforestation, de la surpopulation mondiale, de
l’érosion de la biodiversité, etc.
Selon les scientifiques, la dégradation de l’environnement entrainerait la détérioration de la santé humaine et le
déséquilibre de l’écosystème. Les émissions de gaz à effet de serre dues à l’activité humaine causeraient de
graves dérèglementations climatiques avec un réchauffement jusqu’à +4°C d’ici la fin du siècle et une hausse du
niveau des mers jusqu’à 60 cm
Malgré les mobilisations des écolos, l’environnement ne semble pas encore être tiré d’affaire car certains pays,
pour des raisons de croissance économique, refusent encore de ratifier le protocole de Kyoto, Protocole qui
oblige les pays signataires à réduire de 5%, d’ici à 2012, leurs émissions de gaz à effet, de serre par rapport à

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celles de 1990. Parmi les principaux pays refusant toujours de le ratifier, on compte les Etats-Unis (pays qui
pollue plus au monde), l’Australie et la Chine.
Source : Michel Walter, www.torresacree.org, février 2007.

Document N°4 : Croissance et développement


La révolution industrielle qui touche l'Angleterre, puis les autres pays d'Europe, aux XVII è et XIX è siècles,
marque le début d'une longue période de croissance qui rompt avec la très lente évolution des siècles précédents.
Cette croissance, bien que jalonnée de crises, s'est accompagnée d'un important développement, qui a
considérablement changé les structures de l'économie et provoqué de profondes mutations dans la société. Elle a
été exceptionnelle (5 % par an) pendant les Trente Glorieuses (1945-1975) dans les PDEM (pays développés à
économie de marché).
La croissance s'accompagne généralement de mutations structurelles (évolution démographique, urbanisation,
répartition des actifs, scolarisation), qui se traduisent par une amélioration du niveau et de la qualité de vie.
L’ensemble de ces changements qui touchent aussi bien le domaine économique (production, consommation),
que le domaine social (secteurs d'activité, professions et catégories socioprofessionnelles, ou PCS), politique
(État) ou culturel (éducation, mode de vie) : c’est le développement
Ainsi le développement est-il étroitement lié à la croissance : il l'accompagne et la favorise. S'il est possible que
la croissance ne s'accompagne pas du développement (quand la redistribution ne s'effectue pas au niveau
national, comme dans certains pays producteurs de pétrole où la croissance est forte, mais où la société présente
encore de nombreux archaïsmes), il ne peut y avoir de développement sans croissance : l'amélioration des
conditions de vie d'une population ne peut se faire sans moyens matériels importants
Source : Rapport mondial sur le développement humain, 1992

Document N°5: Evolution globale de la température terrestre de 1860-2000

Sujet N°2 : De plus en plus, on évoque une révision des politiques démographiques dans le monde.
Après avoir situé des cas de révision de ces politiques tu rechercheras les facteurs à l'origine de ce
constat.

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Document N°1 :
Environ 38 % de la population mondiale vit dans des pays où la fécondité est comprise entre 4 et 2,1 enfants par
femme. Ces pays devraient poursuivre leur transition démographique tout en veillant à réduire les inégalités entre
les différents segments de la population ainsi qu'entre les hommes et les femmes. Enfin, 46 % de la population
mondiale vit dans des pays où la fécondité est aujourd`hui en-dessous du niveau de remplacement. Ces pays
devront faire face aux problèmes de sous-fécondité et de vieillissement démographique, voire de dépopulation,
auxquels s`ajoutera parfois la question cruciale des flux importants d’immigration.
Le rôle des politiques de population. John F. May Dans Études 2012/ll (Tome 417), pages 441 à 452

Document N°2 : La Chine vieillissante libère la natalité


Un nouveau Code civil en préparation qui pourrait être adopté en 2020 ne devrait plus faire la moindre référence
au « contrôle des naissances ››, 40 ans après avoir imposé la « politique de l'enfant unique ››,
Près de 40 ans après avoir imposé la « politique de l`enfant unique ›› (l979) afin d'enrayer la très forte poussée
démographique du pays le plus peuplé du monde, la Chine s’apprête à mettre fin à tout contrôle des naissances.
Selon un quotidien juridique officiel, le Jiancha Ribao, un projet de Code civil actuellement en préparation ne
devrait plus faire aucune référence au ‘contrôle des naissances ›› en Chine.
Ainsi, lorsque ce denier entrera en vigueur - il devrait être adopte lors d`un vote en 2020 par
L’Assemblée nationale, chambre d4enregistreinent législative du régime communiste -, tous les couples chinois
pourront avoir autant d'enfants qu`ils le souhaitent.
Dorian Manlovic, le 30/08/2018

Document N°3 : Historique des politiques de population


Les États mettent en œuvre les politiques de population. Par ailleurs, un réseau d'organismes
Internationaux ainsi que d’ONG ont assisté les pays en développement dans la formulation et la mise en œuvre
de leurs politiques de population. Cette assistance a été financière et technique. Dans les pays développés ou
industrialisés, par contre, les politiques ont le plus souvent pris la forme de régulations socio-économiques
(allocations familiales, systèmes de santé, caisses de retraites) censées corriger ou parfois seulement
accompagner les évolutions démographiques. Enfin, toutes les politiques de population ou de régulation socio-
économique ont toujours pour objectif ultime d'acquérir des biens publics, c’est-à-dire de tendre vers le bien
commun.
Le rôle des politiques de population. John F. May Dans Études 2012/ll (Tome 417), pages 441 à 452

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Document N°4 : Part de la population sujette aux diverses modalités de la «politique de l'enfant unique ››

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