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Waddel (2009) Un Modèle de Leadership Situationnel Pour Les Chefs Militaires
Waddel (2009) Un Modèle de Leadership Situationnel Pour Les Chefs Militaires
Le colonel Donald Waddell III est professeur d’études du Commandement à l’Ecole de guerre aérienne
(Air War College). Il est pilote de chasse de carrière, avec à son actif plus de 2 500 heures de vol sur F-4
et F-15. Le colonel Waddell a occupé un certain nombre de postes de commandement supérieur, y compris
ceux de commandant de l’escadre 7100 d’appui tactique et de commandant adjoint puis de commandant
de la 17e force aérienne. Il est diplômé avec mention de l’Air Command and Staff College et diplômé du
Industrial College of the Armed Forces.
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Le leadership reste le plus déroutant des arts… tant que nous ne savons pas exactement ce qui
fait sortir les hommes d’un trou dans le sol et avancer au devant de la mort sur un simple mot
d’un autre homme, le leadership restera l’une des plus grandes et des plus indéfinissables quali-
tés. Il restera un art.
James L. Stokesbury
L
’art auquel Stokesbury fait allusion est Evolution de la théorie du
un sujet étudié plus sérieusement
dans les écoles militaires que dans les leadership
établissements civils. Compte tenu de Comme toile de fond, nous devrions
la nature cruciale de notre métier et de l’im- d’abord passer en revue l’évolution de la
portance des forces armées pour la survie d’un théorie du leadership au cours du siècle der-
pays, cela ne devrait surprendre personne. Ce nier. Pratiquement toute la théorie du lea-
qui toutefois est surprenant est que la plupart dership est basée sur l’importance relative
des établissements d’enseignement profession- accordée au leader par rapport aux exécu-
nel militaire (Professional Military Education – tants pour l’accomplissement de la mission.
PME) de l’armée de l’Air s’en remettent pres- Ceux qui pensent que les leaders sont suffi-
que exclusivement au modèle de leadership samment éclairés ou héroïques1 (pour repren-
situationnel à orientation civile de Paul Hersey dre les termes de Morris Janowitz) citent les
et Kenneth Blanchard pour enseigner le com- exemples de leaders hardis, plus vrais que
mandement et la gestion militaires. nature, tels que Napoléon, Alexandre le Grand
Même si le modèle de Hersey et Blanchard et Frédéric le Grand, et sont favorables au
est utile, il présente certaines limitations signi- modèle autoritaire de leadership. Ceux qui
ficatives. Il réussit en particulier à mettre en font plus confiance à la maturité, aux capaci-
lumière le style de leadership approprié basé tés et à l’intuition des exécutants sont favora-
sur la maturité ou le niveau de développement des bles au modèle démocratique.
exécutants mais n’aborde pas suffisamment Notre perspective du leadership en termes
d’autres considérations militaires telles que le de rôles respectifs du leader et des exécutants
niveau auquel le leadership est exercé ; les a changé de manière spectaculaire au siècle
différents styles qui peuvent s’avérer nécessai- dernier. Au dix-neuvième siècle, la révolution
res par suite des exigences du combat ; la industrielle avait conduit de nombreux Amé-
direction d’un état-major comparée au com- ricains à quitter les zones rurales pour la ville,
mandement opérationnel ou les différents où l’industrie produisait une richesse sans
styles adaptés au commandement d’une précédent aux dépens des travailleurs. Les
Arme, de forces interarmées ou multinationa- conditions de travail étaient épouvantables et
les. Le présent article a pour objet de suggérer la direction régnait en tyran, jouissant de
un autre modèle de leadership utile pour l’énorme pouvoir d’embaucher, de licencier
modéliser des situations de leadership pro- et, de façon générale, d’imposer les condi-
pres aux forces armées. Bien que ce modèle tions de travail. Lorsque commença le ving-
figure au programme d’études de l’Ecole de tième siècle, nous étions focalisés presque
guerre aérienne (Air War College – AWC), il a exclusivement sur une théorie du leadership
de nombreuses applications et est particuliè- privilégiant le leader qui exprimait une piètre
rement bien adapté aux officiers en milieu de opinion de la motivation, de la maturité et des
carrière confrontés à la transition entre le capacités des exécutants. Dans les premières
niveau de l’unité et les postes de commande- années du vingtième siècle, les lois sur le tra-
ment impliquant un personnel plus nom- vail des enfants et le syndicalisme contribuè-
breux et des missions plus complexes. rent à améliorer les conditions de travail en
Amérique mais également à exacerber la dis- employés se révéla moins sensible au change-
corde entre la direction et la main d’œuvre – le ment des conditions d’éclairage qu’à la per-
leader et les exécutants. Les forces armées, ception de la part des employés selon laquelle
longtemps un bastion des leaders autoritaires, la direction était intéressée par l’étude de leur
conservaient elles aussi un style de leadership comportement. Hersey et Blanchard firent
essentiellement autoritaire. observer que
Au début du siècle, toutefois, les spécialis- La fonction du leader aux termes de la théorie
tes des sciences sociales commencèrent à s’in- des relations humaines était de faciliter la réalisa-
téresser au travailleur dans le but d’améliorer tion d’un objectif conjoint parmi les exécutants
la production. Dans leur ouvrage Management tout en offrant à ceux-ci des chances d’épanouis-
of Organizational Behavior: Utilizing Human sement personnel. Contrairement à la théorie de
Resources (Gestion du comportement de l’or- la gestion scientifique, l’accent était mis principa-
ganisation : L’utilisation des ressources humai- lement sur les besoins individuels, pas sur ceux
nes), Hersey et Blanchard font un excellent de l’organisation. Le mouvement de la gestion
travail de suivi de l’évolution de la théorie du scientifique se préoccupait essentiellement de la
tâche (production), alors que celui des relations
leadership au cours du vingtième siècle. Leur
humaines le faisait de la communication (per-
schéma du « continuum du comportement de sonnel). C’est la reconnaissance de ces deux
leader »2, adapté pour être utilisé dans cet préoccupations qui a caractérisé ce qui a été écrit
article, illustre la façon dont toute la théorie sur le leadership depuis l’apparition de l’opposi-
du leadership est basée sur l’accent relatif mis tion entre l’école de la gestion scientifique et
sur les exécutants et le leader. celle des relations humaines.4
Hersey et Blanchard décrivent la façon
dont la théorie du leadership a évolué depuis La grande dépression et la seconde guerre
mondiale entraînèrent une interruption des
les travaux de Frederick Winslow Taylor, dont
recherches sur le leadership dans les organisa-
le mouvement de gestion scientifique se pro-
tions mais juste après cette guerre jusque dans
posait lors des premières années du vingtième
les années 60, d’autres commencèrent à exa-
siècle d’améliorer la production via un accrois-
miner sérieusement l’interaction entre leader
sement de la productivité du travail en menant
et exécutants. Les études menées par les uni-
des études des temps et des mouvements.
versités de l’état de l’Ohio, du Michigan et de
Dans leur ouvrage, Hersey et Blanchard font
l’Iowa traitèrent toutes du rôle joué par le lea-
observer que
der dans l’équilibre entre les exigences
La fonction du leader aux termes de la gestion concurrentes de la mission (orientation des
scientifique ou de la théorie classique était tâches) et de l’employé (comportement de
manifestement d’établir et d’appliquer les critè- communication). Chaque étude élabora des
res de rendement permettant d’atteindre les termes nouveaux pour décrire son orientation
objectifs de l’organisation. Un leader se focali-
particulière mais la question fondamentale
sait principalement sur les besoins de l’organisa-
tion, pas sur ceux de l’individu.3
dans chaque cas était l’autorité relative confé-
rée à l’employé ou aux exécutants.
Sous l’impulsion d’Elton Mayo, le mouve- L’une des études les plus récentes, la théorie
ment des relations humaines devint dominant X et la théorie Y de Douglas McGregor, offre
dans les années 20. Ce mouvement visait à un cadre utile pour l’analyse de l’attitude d’un
prendre en considération les besoins et la leader vis-à-vis de ses exécutants. Dans la théo-
motivation des employés pour augmenter la rie X, les leaders présument que les exécutants
production. L’étude la plus connue de Mayo sont insuffisamment mûrs ou motivés pour se
fut l’expérience Hawthorne menée dans la voir accorder une grande autonomie. La théo-
société Western Electric. Lors de cette étude, on rie Y, au contraire, présume juste l’inverse.
fit varier les conditions d’éclairage pour obser- Quant à Hersey et Blanchard, concluant
ver l’effet de cette action sur la productivité. qu’aucune théorie du leadership n’est tout à
De façon surprenante, la productivité des fait correcte, élaborèrent le modèle de leader-
souvent que possible. Robert E. Lee fut capa- celui-ci et un chef de bataillon mène ses hom-
ble de maintenir des rapports extraordinaires mes au combat. Lorsque le commandement
avec ses troupes même pendant son service en est exercé aux niveaux plus élevés, le techni-
tant que commandant opérationnel. De cien devient un généraliste qui se soucie
même, le général Omar Bradley et le général moins des opérations au niveau tactique et
George Patton faisaient sentir leur présence plus de l’application plus large de la puissance
parmi les soldats qu’ils dirigeaient. Même le militaire aux niveaux stratégiques.
distant Napoléon fit l’effort d’être visible pour
ses fidèles en distribuant des récompenses et
en rendant visite à ses troupes sur le champ de Et après ?
bataille. Le principe mis en pratique par ces Qu’est ce que tout cela signifie pour le chef
leaders aux échelons les plus élevés s’applique
militaire ? Sur la base de ce qui précède, nous
également aux niveaux inférieurs. Les leaders
pouvons opérer cinq généralisations sur le com-
les plus efficaces d’aujourd’hui sont haute-
mandement au niveau tactique et au-dessus.
ment visibles.
Par contre, les leaders qui, au fur et à 1. Votre style de commandement devrait
mesure qu’ils s’élèvent au-dessus des niveaux probablement changer lorsque vous pas-
de leadership inférieurs et plus directs, s’ef- sez du grade de capitaine à celui d’offi-
forcent de maintenir la même interaction cier supérieur et au-dessus. On peut dire
avec les exécutants et le même contrôle de que le style dominateur de commande-
l’accomplissement des missions sont appelés ment pour les officiers en milieu de car-
gestionnaires tatillons. La gestion tatillonne est rière combine donner des ordres, faire accep-
peut-être la maladie la plus pernicieuse et la ter et participer suivant la maturité des
plus répandue au sein du commandement au- exécutants. On peut également noter à
dessus du niveau tactique. juste titre que les styles de commande-
Au lieu de se livrer à une gestion tatillonne, le ment consistant à faire accepter et don-
leader a besoin de devenir un spécialiste de ce ner des ordres sont moins courants
que j’appellerais la régulation du climat. Le leader aujourd’hui par suite des effets d’émanci-
efficace à l’échelon supérieur assure la régula- pation de la QAF. Au fur et à mesure que
tion du climat régnant dans l’organisation en nous intégrons nos plus jeunes aviateurs
veillant à ce que sa vision, ses valeurs et sa vitalité à des équipes d’évaluation des processus
imprègnent celle-ci. Il obtient ce résultat en (Process Action Teams – PAT) et sollicitons
définissant sa vision de l’organisation, en la pré- leur contribution lors de la prise des déci-
sentant de façon à ce que tout le monde puisse sions de production et d’opérations, les
la comprendre et en transmettant ce message styles de commandement S1 et S2 se limi-
de façon répétée par divers moyens. Le concept teront plus ou moins à l’entraînement de
de régulation du climat inclut la délégation des base et à d’autres tâches de routine très
tâches et l’attribution aux subordonnés des structurées.
moyens d’accomplir la mission.
Les changements qui affectent la mission et 1. L
orsque vous arrivez à des positions de
les exécutants et sont associés à l’élévation au- commandement à des échelons plus éle-
dessus du niveau tactique imposent également vés, la maturité des exécutants (ligne hori-
certains changements au commandant. Le zontale du bas) augmente. Cette maturité
commandant au niveau tactique est principa- accrue est associée au comportement
lement un technicien, un praticien, qui parti- moins satisfaisant d’exécution des tâches.
cipe effectivement à une opération. Par exem- Cela veut dire qu’au-dessus du niveau de
ple, au niveau tactique un commandant l’unité, vous vous occupez moins de char-
d’escadrille ou chef d’escadron pilote un ger le personnel d’exécuter des tâches et
aéronef, un officier de sous-marin dirige la comptez sur lui pour mener celles-ci à
navigation et l’emploi du système d’armes de bien avec un moindre contrôle.
1. Au fur et à mesure que le comportement sation et il est moins au courant de ce qui
d’exécution des tâches devient moins se passe vraiment. En conséquence, les
satisfaisant, il s’accompagne d’une dimi- décisions prises au-dessus du niveau tacti-
nution de l’interaction (ou du comporte- que le sont fréquemment avec une partie
ment de communication) du leader à seulement des informations nécessaires.
l’échelon le plus élevé avec les exécu- Dans son livre Taking Charge (Prendre la
tants. D’après Hersey et Blanchard, tout direction des opérations), le général
cela signifie que votre style de comman- Perry Smith se réfère à ce fait comme la
dement devrait passer de la participation « règle des 60 pourcent », qui signifie
(le style le plus courant au niveau de qu’un commandant prend une décision
l’unité) à la délégation (le style que les quand 60 pourcent des informations uti-
commandants au-dessus du niveau de les sont disponibles.15 C’est souvent une
l’escadron devraient adopter).14 décision difficile à prendre pour le com-
mandant qui passe à l’échelon supérieur
2. Dans la mesure où les exécutants qui tra- parce qu’elle implique des risques. Il
vaillent pour un commandant sont plus s’agit, à bien des égards, d’un acte de foi
nombreux au-dessus du niveau tactique, mais c’est une décision qui doit être prise
il aura moins de contacts directs avec la parce que, si elle ne l’est pas, la consé-
majorité d’entre eux. Par exemple, l’offi- quence sera au mieux l’inefficacité, au
cier responsable (Officer In Charge – OIC) pire la paralysie.
d’un escadron d’entretien a entre 50 et
100 personnes travaillant pour lui. Ces 5. Au-dessus du niveau tactique, la vision
subordonnés ont de fréquents contacts devient plus importante. La vision est
directs avec leur supérieur. Le résultat essentiellement la capacité de voir l’avenir.
est qu’il est relativement facile de com- D’après Warren Bennis et Burt Nanus :
muniquer des valeurs, des objectifs et des
conseils. Par contre, lorsque l’officier en 5. P
our choisir une direction, un leader doit
milieu de carrière d’aujourd’hui devient d’abord avoir créé une image mentale de
l’officier supérieur de demain, le nom- l’état futur possible et souhaitable de l’or-
ganisation. Cette image, que nous appe-
bre accru de ses subordonnés rendra lons vision, peut être aussi vague qu’un
les contacts directs fréquents difficiles et rêve ou aussi précise qu’un objectif ou un
finalement impossibles. En conséquence, énoncé de mission. Le point crucial est
un commandant à l’échelon le plus élevé qu’une vision exprime une vue d’un autre
a pour responsabilité significative la créa- avenir réaliste et crédible pour l’organisa-
tion de l’atmosphère opérationnelle et tion, une situation meilleure d’une façon
morale appropriée dans laquelle chacun ou d’une autre que celle qui existe
sait ce qu’on attend de lui – la régulation aujourd’hui. Une vision est un objectif
du climat. vers lequel on se sent attiré.16
Dans un monde en évolution rapide, cette giques sans précédent, des évènements qui se
vision du commandement peut également déroulent dans un monde en évolution rapide
vous aider à adapter votre style de commande- et du raccourcissement des cycles d’évolution
ment à la situation lorsque vous êtes affecté à de la société, le besoin d’un commandement
des échelons de commandement plus élevés. mettant l’accent sur la souplesse et l’émanci-
Compte tenu des développements technolo- pation est plus grand que jamais. ❑
Notes
1. Dans son article “The User of Leadership Theory” (L’uti- 9. Hersey et Blanchard, 102.
lisateur de la théorie du leadership), (Michigan Business 10. Ibid., 103.
Review, janvier 1973), James Owen définit le style de lead- 11. John Keegan, The Mask of Command (Le masque du
ership bureaucratique en termes que nous pouvons tous commandement), (Middlesex, Grande-Bretagne: Penguin
comprendre. Le leadership héroïque ou charismatique est Books, Ltd., 1987), 1–4.
plus difficile à identifier. Dans son livre Leadership, James 12. Omar Bradley, A Soldier’s Story (Histoire d’un sol-
MacGregor Burns nota que l’expression leadership charis- dat), (New York: Henry Holt and Co., 1951), 474.
matique peut signifier « un lien émotif entre leader et 13. John Kline, “Communications for the Leader” (Com-
exécutants ; l’idée courante selon laquelle un leader est munications pour le commandant), in AU-24, Concepts for
fort, omniscient et vertueux ; l’attribution d’énormes pou- Air Force Leadership (Concepts de commandement pour
voirs surnaturels aux leaders (religieux ou civils, ou aux l’armée de l’Air), sous la direction de Richard I. Lester et
deux) et tout simplement l’apport à un leader d’un sou- A. Glenn Morton (Maxwell AFB, Alabama Air University
tien populaire frisant l’amour. » Le sens dans lequel j’uti- Press, 1990), 261.
lise l’expression leadership héroïque ou charismatique 14. Hersey et Blanchard, 236–37.
implique un style de leadership reflétant une forte person- 15. Perry M. Smith, Taking Charge: A Practical Guide for
nalité qui inspire les exécutants et les encourage à accom- Leaders (Prendre la direction des opérations : Un guide
plir des exploits extraordinaires. Dans ce sens, il est très pratique à l’intention des commandants), (Washington,
semblable à la définition donnée par Morris Janowitz dans D.C.: National Defense University Press, 1986), 108.
The Professional Soldier (Le soldat de métier) aux termes de 16. Warren Bennis et Burt Nanus, Leaders: The Strate-
laquelle le commandant héroïque perpétue le type du gies for Taking Charge (Leaders : Les stratégies de prise de
guerrier, l’officier à cheval qui incarne l’esprit martial et le la direction des opérations), (New York: Harper and Row,
thème de la bravoure personnelle 1985), 89.
2. Paul Hersey et Kenneth Blanchard, Management of 17. Commandant Roderick R. Magee, “Building Stra-
Organizational Behavior: Utilizing Human Resources (La ges- tegic Leadership for the 21st Century” (Etablir un commande-
tion du comportement de l’organisation : Utilisation des ment stratégique pour le 21e siècle), Military Review,
ressources humaines), (Englewood Cliffs, New Jersey: février 1993, 39.
Prentice-Hall, Inc., 1982), 86. 18. Carl von Clausewitz, Vom Kriege, De la guerre,
3. Ibid., 85. adaptation et traduction anglaise de Michael Howard et
4. Ibid. Peter Paret (Princeton, New Jersey: Princeton University
5. Ibid., 152. Suivant l’édition de leur ouvrage, il se Press, 1976), 111.
peut que vous rencontriez différents termes utilisés pour 19. Magee, 37.
décrire le modèle de Hersey et Blanchard. Leurs signifi- 20. Clausewitz, 119.
cations sont néanmoins essentiellement les mêmes. 21. Général en retraite John Shaud, USAF, “The Staff
6. The Quality Approach (L’approche qualité), publié Experience and Leadership Development” (L’expérience de
par le Air Force Quality Center, Maxwell AFB, Alabama, l’état-major et le développement du commandement),
II-7. Airpower Journal 7, n° 1 (printemps 1993) : 9.
7. Général Mike Loh, allocation prononcée à l’occa- 22. Ibid.
sion du lancement du mois national de la qualité, Hamp- 23. Norman Polmar et Thomas Allen, World War II:
ton Roads Quality Council, Hampton, Virginie, Holiday America at War (La seconde guerre mondiale : l’Amérique
Inn, 1er octobre 1992. en guerre), (New York: Random House, 1991), 537.
8. Brochure de l’armée de l’Air (Air Force Pamphlet – 24. Rick Atkinson, “Desert Storm’s Angry Caesar” (Le
AFP) 35-49, Air Force Leadership (Le leadership dans l’ar- César colérique de l’opération Desert Storm), Washington
mée de l’Air), 1985, 2. Post National Weekly, 4–10 octobre 1993.