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Cours de Bâtiment 1

BATIMENT 1
Niveau 4
Notes de cours

André Richard BEYEME OLINGA


Professeur de Génie Civil
beyemeolinga@yahoo.fr

Ces notes de cours ont été conçues pour aider les étudiants à mieux acquérir des
connaissances sur l’élaboration d’un projet de construction. Pour atteindre cet objectif les
étudiants doivent être curieux et concentrés, Une consultation d’autres ressources
documentaires est conseillée. La présence active au cours est essentielle voir impérative,
car ce cours est essentiellement interactif, et d’autres indications peuvent être données
pendant le cours, car il est aussi pratique.

Année académique 2022 – 2023


Cours de Bâtiment 1

GCI 461 BATIMENT


VOLUME HORAIRE NOMBRE EC
CODE UE CCTS SEMESTRE
CM TD TP TPE
01
FGI-GCI 461 21 12 6 6 3 1

OBJECTIF :
- Donner aux apprenants les éléments nécessaires à l’élaboration d’un projet
intégrant les aspects architecturaux.

PREREQUIS : Dessin bâtiment, Calcul des structures, Matériaux de construction,


Géotechnique

CONTENU :
 Préparation du site à partir du plan de levés ;
 Exploitation des cartes ;
 Plan de masse, situation etc. ;
 Plan de terrassement ;
 Descente des charges, règles pour le pré dimensionnement ;
 Règles pour le choix de la variante de l’ossature.

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Cours de Bâtiment 1

Sommaire
Introduction ............................................................................................................. 4
Chapitre 1 : Generalites .......................................................................................... 4
1. Les normes et conventions................................................................................................... 4
2. Eléments de base ................................................................................................................. 6
Chapitre 2 : Bâtiment et Matériaux ........................................................................ 15
1. Notions sur le bâtiment ...................................................................................................... 15
2. Buts essentiels d’un bâtiment ............................................................................................ 15
3. Les parties d’un bâtiment ................................................................................................... 15
4. Identification des fonctions d’une construction ................................................................ 16
5. les systemes constructifs .................................................................................................... 16
6. Les Matériaux ..................................................................................................................... 19
chapitre 3 : base de la conception......................................................................... 21
1. les actions mécaniques....................................................................................................... 21
2. La réponse des matériaux aux efforts ................................................................................ 22
3. Les États‐Limites ................................................................................................................. 23
4. La descente des charges ..................................................................................................... 24
5. Le prédimensionnement .................................................................................................... 26
Bibliographie ......................................................................................................... 31

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Cours de Bâtiment 1

INTRODUCTION
Un projet de construction d’un bâtiment, quel que soit l’usage, requiert la maitrise
d’un certain nombre de principes, de normes et d’outils.
Un projet de construction est un processus unique qui consiste en un ensemble
d'activités coordonnées et maîtrisées, comportant des dates de début et de fin,
entrepris dans le but d'atteindre un objectif unique, qui est le livrable finale (la construction
proprement dite), ceci conforme à des exigences spécifiques.
L’ensemble des activités qui constituent le projet se divise en trois parties : une
partie Préparation, l’autre partie Réalisation et la dernière partie est l’exploitation (Figure
1).

La réalisation de chacune de ces parties requiert une appropriation d’un certains nombres
d’outils permettant à l’ingénieur de mener à bien le projet.
Dans ce cours nous allons plus nous intéresser à la première partie et les éléments
nécessaires à l’élaboration d’un projet de bâtiment.

CHAPITRE 1 : GENERALITES
1. LES NORMES ET CONVENTIONS
1.1. La norme ISO
ISO (Organisation internationale de normalisation) est une fédération mondiale
d'organismes nationaux de normalisation (comités membres de l'ISO). L'élaboration des
Normes internationales est en général confiée aux comités techniques de l'ISO. Chaque
comité membre intéressé par une étude a le droit de faire partie du comité technique créé
à cet effet. Les organisations internationales, gouvernementales et non
gouvernementales, en liaison avec l'ISO, participent également aux travaux. Site Webb
http://www.iso.ch, cette norme regroupe plusieurs règlementations, par exemple :
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L'ISO 4157 comprend les parties suivantes, présentées sous le titre général Dessins de
bâtiment — Systèmes de désignation:
 ISO 4157-1:1998, Dessins de bâtiment — Systèmes de désignation Partie 1:
Bâtiments et parties de bâtiment
 ISO 4157-2:1998, Dessins de bâtiment — Systèmes de désignation Partie 2:
Noms et numéros de pièces
 ISO 4157-3 :1998, Dessins de bâtiment — Systèmes de désignation Partie 3:
Identificateurs de pièces.
1.2. Les EUROCODES
Les Eurocodes sont des normes européennes conception et de calcul des
bâtiments et des structures de génie civil. Elles ont pour objet d’harmoniser les règles de
conception et de calcul au sein des différents états européens – membres de l’Union
Européenne (UE) et de l’association européenne de libre-échange (AELE) – et de
contribuer ainsi à la création du marché unique de la construction (ouverture du marché
européen aux entreprises et aux bureaux d’ingénierie) et au renforcement de la
compétitivité de l’ingénierie européenne.
Ces normes européennes forment un ensemble cohérent et homogène de règles
techniques. Elles constituent un langage commun pour tous les concepteurs européens,
bénéficiant des connaissances les plus récentes.
Elles font appel à une approche semi-probabiliste de sécurité des constructions
(méthode des coefficients partiels) avec des méthodes de dimensionnement fondées sur
le concept des états limites (états limites de service et états limites ultimes).
Elles s’appliquent aux différents matériaux (béton, acier, bois, etc.) et aux différents
types de construction (bâtiments, ponts, silos, etc.).
Les normes « Eurocode » instaurent un véritable système normatif performantiel
fondé sur des concepts scientifiques cohérents qui est un gage d’optimisation des
matériaux et de pérennité des ouvrages.
Les Eurocodes constituent un ensemble de 58 normes regroupées en 10 groupes
de normes (NF EN 1990 à NF EN 1999) :
 NF EN 1990 Eurocode 0 : bases de calcul structures
 NF EN 1991 Eurocode 1 : actions sur les structures
 NF EN 1992 Eurocode 2 : calcul des structures en béton
 NF EN 1993 Eurocode 3 : calcul des structures en acier
 NF EN 1994 Eurocode 4 : calcul des structures mixtes acier-béton
 NF EN 1995 Eurocode 5 : calcul des structures en bois
 NF EN 1996 Eurocode 6 : calcul des structures en maçonnerie
 NF EN 1997 Eurocode 7 : calcul géotechnique
 NF EN 1998 Eurocode 8 : calcul des structures pour leur résistance aux
séismes
 NF EN 1999 Eurocode 9 : calcul des structures en alliages d’aluminium

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1.3. Normes Camerounaises


L’Agence des Normes et de la Qualité (ANOR) a pour objectif d’harmoniser les
règles de construction au Cameroun, en rapport avec la norme internationale, sous le
sigle NC.

Les quelques règlementations déjà adoptées en ce qui concerne la construction :


 NC 234 : 2009-06 : ciment-spécification
 NC 235 : 2009-06 : ciment-évaluation des critères de conformité
 NC 236 : 2009-06 : aciers pour Béton Armé : Fer à béton (fil machine)
 NC 237 : 2009-06 : Armatures en acier pour béton : Fil d’attache
 NC 238 : 2009-06 : Armatures en fer à béton les treillis soudés
 NC 100 : 2002-06, norme de tôles en alliage d’aluminium
 NC 101 : 2002-04, norme de tôles en acier revêtu
En dehors de celle-ci, on se réfère aux BAEL et Eurocodes, ainsi que certains DTU.
2. ELEMENTS DE BASE
2.1. Le plan de situation
Le plan de situation permet de connaître la situation du terrain à l’intérieur de la
commune, afin de savoir quelles règles d’urbanisme s’appliquent dans la zone où est
situé le lotissement.
Il indique la position géographique d’un terrain par rapport à une route, une rue, une
école, un cours d’eau ...etc. Ce terrain peut être constructible, avec des constructions
existantes ou divisé en lots. Il représente la vue aérienne d’un lieu ou d’une ville, souvent
tiré du cadastre de la commune.

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2.2. Le plan de Masse


Le plan de masse présente l’emplacement du projet de construction par rapport à
son voisinage immédiat et indique les limites et l’orientation du terrain, l’implantation de
la construction, le tracé des voies de desserte et des raccordements.
Il précise entre autres : Le nom du propriétaire ; la superficie ; l’orientation
géographique ; les côtes d’implantation, de niveaux ; les réseaux d’alimentation en eaux,
téléphone, électricité, gaz ; les évacuations d’eaux pluviales, usées et vannes.

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Il est établi à partir du plan de bornage issu du P.V de bornage fourni par le Géomètre,
lors de la sécurisation du lot (Figure 5)/

2.3. Le plan de terrassement


Pour construire un ouvrage, quel qu'il soit (tunnel, route, pont, bâtiment, barrage,
...), il est nécessaire de modifier le terrain naturel. Il faut profiler la surface du terrain de
telle sorte qu'il soit apte à supporter le poids de l'ouvrage et à en intégrer la forme.
L'ensemble de ces opérations s'appelle "le terrassement ».
Le plan de terrassement permet de simuler le site de réalisation aménagé, de
prévoir les travaux de terrassement et l’évaluation des volumes de terre à déblayer ou à
remblayer. Il peut être accompagné d’une coupe (Profil en travers).

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2.4. Les caractéristiques géométriques des sections planes


Il s’agit de maitriser toutes les astuces et documents permettant de déterminer les
caractéristiques géométriques des sections planes :
 Le centre de gravité G
 Le moment statique 𝑀
 Le moment quadratique 𝐼 et le produit d’inertie 𝐼
 Le rayon de giration 𝑖
Ces éléments nécessaires au calcul de structure, peuvent s’accompagner d’autres
spécifiques à l’ouvrage ou partie d’ouvrage étudier ; exemple l’élancement 𝜆. Nous
donnons ci-après les formulaires pour les figures régulières (Figure 2 et 3).

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Figure 2 : Formulaire Moment quadratique

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2.5. Les volumes


La maîtrise de toutes les formulations sur les calculs de volume est nécessaire dans la
conduite d’un projet de bâtiment, surtout en ce qui concerne le métré des terrassements
(remblais ou déblais).
2.6. La lecture de plan
Pour monter et conduire un projet de bâtiment, on doit être capable de lire et interpréter
tous les dessins accompagnant le projet.
Les éléments graphiques d’un projet de bâtiment comprennent :
 Les plans de situation et de masse
 Les dessins architecturaux
 Les dessins d’exécution
 Les dessins de détail

La lecture de plan repose sur un certain nombre de conventions :


 La convention de représentation, qui ressort l’exactitude de l’ouvrage à réaliser,
 Les traits, qui expriment le besoin
 La cotation, linéaire et de niveau, indiquant les cotes avec exactitude,
 La représentation symbolique des ouvrages et autres objets entrant dans la mise
en place du bâtiment et son environnement,
 L’échelle, indiquant la proportion de la représentation,
 L’orientation géographique du site et du bâtiment

2.6.1. Les plans


On définit le « plan » comme étant une coupe horizontale, exécutée 1 mètre au-
dessus du sol fini de l’étage considéré, ou à 10 cm au-dessus des rejingots dans les cas
où les allèges auraient elles-mêmes plus d’un mètre de hauteur, observé en vue de
dessus et projetée orthogonalement, de façon à pouvoir observer et interpréter toutes les
parties sur le plan de coupe et en arrière du plan de coupe (Figure 5).

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2.6.2. Les coupes


On définit une « coupe » comme étant la coupe verticale du bâtiment ; On coupe la
construction par un plan de coupe vertical fictif, exécutée de la base des fondations au
faîtage de la toiture. Cette coupe verticale est effectuée sur la totalité de la construction.
Elle peut être droite ou brisée à plans parallèles. On peut aussi l’appeler « Vue en coupe »
(Figure 8).

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2.6.3. Les façades


Les façades, également appelés élévations, sont en réalité les projections
orthogonales du bâtiment.

Ces quelques éléments et bien d’autre forment constituent la base de la maitrise en projet
bâtiment. Nous pouvons néanmoins revenir sur la connaissance technologique du
bâtiment.

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CHAPITRE 2 : BATIMENT ET MATERIAUX


La conception d’un projet architectural s’élabore en tenant compte des aspects
fonctionnels, structuraux et formels. Le problème de la construction comporte quatre
données : l’usage, la résistance, les exigences esthétiques et les conditions
économiques.
Le résultat doit comporter quatre éléments ; le matériau, le type de construction, les
formes et dimensions et le procédé d’exécution.

1. NOTIONS SUR LE BATIMENT

Un bâtiment au sens commun est une construction immobilière, réalisée par


intervention humaine, destinée d'une part à servir d'abri, c'est‐à‐dire à protéger des
intempéries des personnes, des biens et des activités, d'autre part à manifester leur
permanence comme fonction sociale, politique ou culturelle.
Un bâtiment est un ouvrage d'un seul tenant composé de corps de bâtiments couvrant
des espaces habitables lorsqu'il est d'une taille importante. Le terme édifice désigne tout
ce qui est édifié : un ensemble architectural ou industriel (un ou plusieurs bâtiments
jointifs ou non ayant la même destination), une construction bâtie pour aménagement de
terrain, un signal monumental.
Il existe trois types de bâtiments : Civiles, Industrielles, agricoles.

2. BUTS ESSENTIELS D’UN BATIMENT


 Absorber la densité de population ;
 Meilleurs utilisation des surfaces disponibles à la construction dans les grands
centres urbains ;
 De garantir une construction suffisamment stable pour permettre l’existence
d’activités en son sein ;
 Permettre la réalisation d’une activité déterminée à chaque niveau;
 D’assurer une liaison de chaque niveau avec l’extérieur, soit directement, soit
l’intermédiaire d’autres niveaux du bâtiment.

3. LES PARTIES D’UN BATIMENT


Un bâtiment comprend deux grande parties :
3.1. L’infrastructure :
Partie enterrée du bâtiment permettant d’assurer la liaison entre le sol et le bâtiment.
L’infrastructure va de la cote ±0.00.
Exemple : fondations, sous-sol.

3.2. La superstructure
C’est la partie en élévation placée au haut de la cote ±0.00. Elle comprend les murs, les
différents planchers, le toit, les poteaux, les poutres. La superstructure englobe les
finitions avec leurs différentes installations :
 Les installations sanitaires (de l’eau froide, de l’eau chaude, d’assainissement);
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 Les installations électriques (éclairage, ascenseurs, etc.);


 Les installations de climatisation (chauffage central, etc.).
4. IDENTIFICATION DES FONCTIONS D’UNE CONSTRUCTION
Une fonction est l’action qu’assume un bâtiment construit dans un environnement
précis, exprimée exclusivement en termes de finalité (par ce qu’il « fait »). Chaque
fonction doit être exprimée formulée par un verbe à l'infinitif suivi d'un ou plusieurs
compléments.

L’analyse fonctionnelle d’une construction permet de déceler trois grandes


fonctions : une fonction principale, une fonction contrainte et une fonction
complémentaire.
4.1. La fonction principale
Ou fonction d’usage, c’est la fonction pour laquelle la construction a été réalisée.
Elle peut induire plusieurs fonctions élémentaires.
Par exemple : une maison d’habitation a pour fonction principale héberger les
occupants, à cette fonction peuvent s’ajouter d’autres liées à l’hébergement (protéger
contre les intempéries, dormir, …).
4.2. La fonction contrainte
Une contrainte est une condition que l’on doit absolument respecter. Le bâtiment
construit doit impérativement la vérifier, sans que pour autant elle soit la raison pour
laquelle celui-ci a été construit.
Par exemple : le respect des normes de construction, les normes de sécurité, …
4.3. La fonction complémentaire
C’est une fonction qui facilite, améliore ou complète la fonction principale de la
construction. Elle peut ne pas être exigée par le client, ou être une contrainte. Elle permet
juste de proposer au Maître d’ouvrage quelque chose de nouveau ou de mieux.
Par exemple :
 un bâtiment moderne peut être original en s’adaptant au modèle locale.
 Une chapelle peut héberger des fidèles.
 …
5. LES SYSTEMES CONSTRUCTIFS
Un bâtiment est une construction destinée à servir d’abri et à isoler les occupants
de l’environnement.
Un bâtiment est un produit généralement unique (situation, contextes, usages, …),
qui est un assemblage constitué des systèmes cohérents ayant des interactions avec les
systèmes existants. Ces systèmes répondent à diverses fonctions du bâtiment selon les
interdépendances entre exigences attendues selon leurs natures, leurs échelles et leurs
durées.
5.1. Exigences fonctionnelles
a. Assurer la sécurité (Stabilité, feu et utilisation)
Résistance mécaniques et stabilité, sécurité incendie et sécurité d’utilisation
(chutes, chocs, fluides).

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b. Préserver la santé et assurer le confort: ( "environnement


intérieur", Aspects physiques et dynamiques)
Hygiène – santé – confort (aspect hygrothermiques, olfactifs, visuels, acoustiques);
concept énergétiques des installations (chaleur, éclairage, ventilation, sanitaire);
variations selon les rythmes jour, saisons; la tenue dans le temps, etc.).

c. Préserver l'environnement (extérieur):


Préserver les ressources (ressources énergétiques, épuisement de ressources
solides, Eau), Réduire les pollutions (air, eau, déchets, pollutions, nuisances).
d. Assurer l’usage :
Commodités, utilisation, flexibilité locaux et équipements, sécurité, adaptabilité et
flexibilité du bâtiment.
5.2. exigences techniques
Chaque bâtiment est soumis à un système de charges et de contraintes propre
(Figure 10). Ces charges peuvent être :
a. Statiques :
Charges permanentes (poids propre des ouvrages), charges d’exploitation
(présence humaine, meuble, matériel de toute sorte, …).
b. Dynamiques
Ce sont les charges dont la valeur change rapidement, souvent même très
brusquement, comme le vent, les tremblements de terre, …

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5.3. Analyse structurelle d’un système constructif


On entend par structure d’un système constructif, l’agencement, entre eux, des
éléments constitutifs d’un ensemble construit, qui fait de cet ensemble un tout cohérent
et lui donne son aspect spécifique.
Les projets actuels adoptent trois systèmes constructifs : les systèmes autostable,
les systèmes à ossatures et les systèmes mixtes.
a. Structure autostable
Elle est constituée de mur en maçonneries légères (maçonnerie de petits éléments)
chainées. C’est la formule actuellement utilisé pour les petites constructions. Les murs
sont porteurs et les chainages (verticaux et horizontaux) permettent de renforcer leur
rigidité.
b. Les structures à ossature porteuse
Elles sont constituées d’une ossature (ou squelette) (figure 11) composé d’éléments
porteurs et masquée par des remplissages.

On distingue quatre types d’éléments porteurs (Figure 12) :


 Les éléments porteurs verticaux :
 Voiles en béton ;
 Poteaux
 Les éléments porteurs horizontaux :
 Poutres (poutrelles)
 Les planchers
 Les éléments porteurs mixtes (verticaux et horizontaux) :
 Les portiques
 Les éléments porteurs obliques :
 Les escaliers

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6. LES MATERIAUX
6.1. Choix des matériaux de construction
Le choix des matériaux dans les structures dépend d’une part de la nature des
contraintes de base auxquelles ces matériaux peuvent résister et d’autre part de
l’environnement dans lequel le projet sera réalisé.
En fonction des contraintes admissibles on distingue les types de matériaux
suivant :
 Matériau fragile : la pierre, la brique et le béton. Ce sont des matériaux qui
résistent bien à la compression et très mal à la traction. Ils sont
employés dans des ouvrages ayant une masse importante (exemple : Murs
de soutènement) et d’une manière générale comme éléments travaillant
à la compression (exemple : Poteaux, murs porteurs, les arcs, etc.).
 Matériau tenace : L’acier et le bois Ils résistent plus à la traction qu’à la
compression. Ils sont employés comme éléments travaillant à la compression
et surtout à la traction (Poutres, barres, tirants, câbles, entrait, barres d’un
système triangulé, solives, linteaux, planchers, etc.)
 Le béton armé et le béton précontraint : Ils réunissent la résistance de
l’acier à la traction et celle du béton à la compression.

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6.2. Propriétés générales des matériaux de constructions


Les propriétés à prendre en compte dans l’utilisation des matériaux de constructions
sont :
 Propriétés mécanique ; Contrainte, Résistance, déformations.
 Propriétés physiques : Dimensions, densité, porosité.
 Propriétés chimiques : Résistance à la corrosion, aux acides, …
6.3. Les ouvrages en Béton
L’invention du ciment artificiel par le français Louis Vicat a permis l’utilisation
massive d’un matériau solide et très facile à utiliser : le béton. Il est obtenu en fait par un
mélange de ciment, d’eau, de sable et de gravier.
Le béton est employé sous plusieurs formes :
 Brute : agglomérés en béton (parpaings), mortiers, béton coulé.
 Béton armé : des armatures (barres d’acier) contribuent à le rendre plus résistant
(Figure 14 b).
 Béton précontraint : des câbles d’acier tendus lui confèrent une résistance
optimale (Figure 14 a).

Le béton endure de fortes contraintes, mais est plutôt fragile… l’acier, lui, est plutôt
ductile. Le béton armé associe donc les qualités des deux.
Le béton a une résistance bien meilleure en compression qu’en traction : en traction la
rupture est obtenue avec un effort 8 à 15 fois plus faible que celui supporté en
compression. C’est la raison pour laquelle l’utilisation de béton précontraint (soumis à
une compression préalable) améliore sa résistance.
6.4. Les ouvrages métalliques
A cause de sa souplesse (matériau ductile), La plupart des bâtiments industriels
(usines, ateliers, entrepôts...) et certains bâtiments du tertiaire (halles, hypermarchés,
gymnases, salles polyvalentes...) ont une structure à ossature métallique. Ce type de
structure permet de fermer des surfaces importantes en réduisant la présence de
porteurs verticaux (poteaux et murs).

Compte tenu de l’aspect écologique, on se penche de plus en plus vers les éco-matériaux et
l’éco-conception, il est donc naturel de chercher à trouver de nouveaux matériaux de
construction, qui ont les propriétés mécaniques, physiques et chimiques requises et qui nuisent
de moins en moins à l’environnement.

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CHAPITRE 3 : BASE DE LA CONCEPTION


1. LES ACTIONS MECANIQUES
Les actions mécaniques agissant sur le bâtiment sont des forces ou des couples
directement appliqués sur la construction. Elles peuvent aussi provenir des déformations
imposées à la structure telle que dilatations, tassements d'appuis, retraits, etc. Les
valeurs de chacune de ces actions ont un caractère nominal c’est-à-dire qu’elles sont
connues dès le départ ou données par des textes réglementaires ou contractuels. Elles
sont donc la base d'appréciation des obligations des constructeurs ainsi que des
responsabilités des utilisateurs.
En d’autres termes, on entend par action mécanique, toute cause produisant un état
de contrainte dans le bâtiment.
1.1. Nature des actions
Dans un bâtiment les actions mécaniques sont de nature différentes, observons la
figure 16 ci-après :

Légende :
1 ‐ Mur De Façade ; 2 - Mur De Refend ; 3 – Charge Concentrée ; 4 – Action du
Vent ; 5 – Personnes ; 6 ‐ Meubles ; 7 – Poussée des Terres ; 8 – Plancher en béton
armé ; 9 – Cloisons ; 10 – Température ; 11 ‐ Revêtement de plancher ; 12 ‐ Poutre en
béton armé ; 13 ‐ Automobile ; 14 ‐ Sous‐pression d'eau.
La légende ci-dessus explique l’origine de chaque action, et chaqu’une de ces
actions est transmis au sol, d’où le nom de Charges. En fonction de cette origine, on peut
les classer en :
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a) Actions permanentes (G)


Elles sont aussi appelées « charges mortes », ce sont celles qui sont toujours
présentes sur l'ouvrage et, bien souvent, correspondent au poids propre de l'ouvrage.
 Les charges amenées par le poids propre de la structure : soit à partir de la
figure 16 ci-dessus ; 1 et 2, dues aux murs de façades et refends, ainsi que
celles amenées par les planchers et les poutres en béton armé 8 et 12.
 Les charges amenées par les poids des autres éléments de la
construction : notamment les charges amenées par les cloisons 9, les
revêtements de plancher 11, la couverture et les équipements fixes.
 Les poussées des terres 7 et les pressions éventuelles de liquides telles que :
les sous‐pressions d'eaux dues aux nappes phréatiques 14.
 Les actions dues aux actions différées comme par exemple le
raccourcissement par retrait du béton dans le plancher en béton armé 8.
b) Les actions variables
 Les charges d'exploitation (Symbole général Q) comme les charges
concentrées 3, les personnes 5, les meubles 6 et l'automobile 13.
 Les charges climatiques fixées par des textes réglementaires telles le vent 4
(Symbole V) ou éventuellement la neige (Symbole N).
 Les charges amenées en cours d'exécution notées Q qui proviennent des
équipements de chantier non visibles sur notre exemple.
 Les actions de la température (Symbole T) dues aux variations d'ambiance
en cours de journée 10.

c) Les actions accidentelles (Symbole général E ou bien


Fa)
Ce sont des phénomènes rares, de brève durée d'application. On peut citer en exemple
les séismes, les chocs, les explosions.

2. LA REPONSE DES MATERIAUX AUX EFFORTS


Pour un matériau, il y a deux grandes étapes physiques en réponse à un effort : la phase
élastique et la phase plastique.
On peut ajouter à cela la rupture qui est le point ultime de la phase plastique.

La phase élastique, correspond aux efforts sous lesquels le matériau revient dans
sa forme géométrique initiale lorsque l’effort est relâché. On peut visualiser cela en étirant
un élastique et en le relâchant : il reprend alors sa forme initiale.
Phase plastique correspond aux efforts au-delà desquels le matériau ne revient
plus dans sa forme géométrique initiale, c'est-à-dire qu'il est déformé de manière
permanente. Si l’on continue à augmenter l’effort, le matériau atteindra son point de
rupture.
Le point de rupture est une propriété qui varie selon les matériaux. Par exemple,
si vous pliez au maximum, une tige en bois ou en verre, elle se casse, alors qu’une tige

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en fer ou en caoutchouc demeure déformée sans se rompre : cette propriété est nommée
la ductilité. Un matériau peu ductile est dit fragile.

3. LES ÉTATS‐LIMITES
3.1. Définition
Un ÉTAT‐LIMITE est un état particulier dans lequel une condition requise pour une
construction (ou l'un de ses éléments) est strictement satisfaite et cesserait de l'être en
cas de modification défavorable d'une action.

3.2. Différents états‐limites


3.2.1. États‐limites ultimes (E.L.U.)
Ils mettent en jeu la sécurité des biens et des personnes. Ils correspondent à l'atteinte du
maximum de la capacité portante de l'ouvrage ou de l'un de ses éléments avant
dépassement par :
 Perte d'équilibre statique,
 Rupture de sections par déformation excessive,
 Instabilité de forme (flambement),
 Transformation de la structure en un mécanisme.

Critères de calcul :
 Déformations relatives (ou courbure) limites,
 Calcul de type « rupture » avec lois contraintes‐déformations des matériaux.
3.2.2. États‐limites de service (E.L.S.)
Ils sont liés aux conditions normales d'exploitation et de durabilité. Ils correspondent aux
phénomènes suivants :
 Ouvertures excessives des fissures,
 Compression excessive du béton,
 Déformations excessives des éléments porteurs,

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 Vibrations excessives et/ou inconfortables,


 Perte d'étanchéité,
 etc.
Critères de calcul :
 Contraintes (ou déformations) limites,
 Calculs de type élastique (loi de Hooke, coefficient d’équivalence...).
4. LA DESCENTE DES CHARGES

4.1. Introduction
La descente de charges se fixe comme objectif de détermination le niveau de
sollicitation en chacun des niveaux de l’ouvrage, et ce du dernier étage jusqu'à la base
de la construction. Elle étudie aussi le transfert des charges dans la structure, pour cela
il faut la répartition et les cheminements des charges sur l’ensemble des éléments
porteurs de la structure depuis le haut jusqu’aux fondations.

4.2. Fonctionnement mécanique d’un bâtiment


La structure d’un bâtiment est modélisée par les éléments porteurs, elle prend le nom de
système porteur, ce système porteur constitue le squelette du bâtiment. Un système
porteur est constitué de deux sortes d’éléments porteurs :
 Les porteurs verticaux, sur le plan vertical (poteaux, murs porteurs) ;
 Les porteurs horizontaux, situés sur le plan horizontal (Poutres, planchers) ;
Les éléments porteurs sont donc chargés de transférer les charges permanentes (G),
les charges variables (Q) et accidentelles (Fa), du haut jusqu’aux fondations, qui les
transmettrons au sol.

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4.3. Evaluation des charges verticales


4.3.1. Surface d’influence
Pour évaluer les charges verticales, il faut déterminer le cheminement des efforts
dans la structure depuis leur point d’application jusqu’aux fondations. En général, les
charges se distribuent en fonction des surfaces de planchers (SP) attribuées a chaque
élément porteur (voile, poteau, poutre, etc.) appelées surface d’influence. Pour calculer
la SP on admet :
1) Une distribution uniforme des charges sur toute la surface susceptible d’être
chargée,
2) La discontinuité des éléments de poutres et des planchers et on considère
des travées indépendantes reposant sur des appuis simples.
.

4.3.2. Dégression des charges d’exploitation


La dégression des charges d’exploitations concerne les bâtiments avec un nombre
de niveaux (n>5) où les occupations des divers niveaux peuvent être considérées comme
indépendantes comme les bâtiments à usage d’habitation ou d’hébergement et les
bâtiments de bureaux.
Les charges d’exploitations sont affectées de coefficients de pondération sauf pour le toit
ou terrasse et le niveau en dessous et servent essentiellement au calcul d’une descente
de charges

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5. LE PREDIMENSIONNEMENT
Dans le cas de charges modérées, réparties et non concentrées, le choix de la
structure d’un bâtiment peut être basé sur le principe de pré dimensionnement respectant
les flèches limites. Il peut être également basé sur le principe des contraintes limite des
matériaux.
Les règles de prédimensionnement respectant les flèches limites permettent dans la
plupart des cas d’atteindre des flèches inférieures aux valeurs limites réglementaires.

5.1. Pour un plancher nervuré

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≤ℎ≤ on peut aussi prendre ≈ ,

Avec :
𝑙 : portée de la nervure
𝑏 : largeur de l’ame de la nervure = 7cm
𝑏 : largeur de la table de la nervure = 33 cm
ℎ : hauteur de la nervure

5.2. Pour une dalle pleine rectangulaire appuyée sur quatre


cotés

Lx : le petit côté du rectangle


Ly : le grand côté du rectangle

L’épaisseur des dalles dépend plus souvent des conditions ci-après


 Résistance Au Feu :
 e =7cm, pour une heure de coupe de feu.
 e =11cm, pour deux heures de coupe-feu.
 e =17,5 cm, pour un coupe-feu de quatre heures.

 Isolation phonique
La protection contre les bruits aériens exige une épaisseur minimale de 16 cm
(e≥16 cm)
 Résistance à la flexion
𝑳
on calcule le coefficient 𝜶 = 𝑳𝒙
𝒚

1) Pour des dalles portantes dans un seul sens (𝜶 ≤ 𝟎, 𝟒)


ℎ = , pour un panneau isolé
ℎ = , pour une dalle continue
2) Pour des dalles portantes dans les deux sens (𝜶 ≤ 𝟎, 𝟒)
ℎ = , pour un panneau isolé
ℎ = , pour une dalle continue
ℎ : hauteur de la dalle pleine

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5.3. Pour les poutres rectangulaires (largeur b et de hauteur h)

Poutres isostatiques

𝑳 𝑳
≤𝒉≤
𝟏𝟓 𝟏𝟎

Poutres continues

𝑳
𝒉 ≤ 𝟏𝟔
Il peut arriver que les travées aient des hauteurs différentes, on peut harmoniser
en choisissant la plus grande hauteur.

La largeur b de la section sera prise égale à la largeur du poteau sur lequel elle
s’appuie. Néanmoins elle doit vérifier la condition :
𝟎. 𝟒 𝒉 ≤ 𝒃 ≤ 𝟎. 𝟕𝒉
𝟎. 𝟑 𝒅 ≤ 𝒃 ≤ 𝟎. 𝟓𝒅 (d = hauteur utile, généralement d = 0.9h)
Il convient de vérifier :
𝑴𝑬𝒅
 Pour la classe d’exposition X0 : 𝒃𝒅² ≥
𝝁𝒍𝒖 𝒇𝒄𝒅
𝑴𝑬𝒅 𝑴𝒔𝒆𝒓
 Pour les classes XD, XS, XF, XA : 𝒃𝒅𝟐 ≥ 𝒎𝒂𝒙 ; 𝒃𝒅² ≥
𝝁𝒍𝒖 𝒇𝒄𝒅 𝝁𝒍𝒓𝒃 𝟎,𝟔𝒇𝒄𝒌

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5.4. Pour les portiques simples

L : la portée de la traverse
h : la hauteur de la traverse
La largeur de la traverse b doit vérifier :
𝟎. 𝟑 𝒅 ≤ 𝒃 ≤ 𝟎. 𝟓𝒅

5.5. Pour les poteaux


Le choix de la section peut être fait selon la formule de l’effort normal ultime limite :
𝒌𝜷𝑵𝒆𝒅
𝑩𝒓 ≥ 𝒇 𝟎,𝟖𝟓
𝒄𝒅
+ 𝒇𝒚𝒅
𝟎,𝟗 𝟏𝟎𝟎
𝑩𝒓 : section réduite
𝑵𝒆𝒅 : Effort normal à l’ELU
𝟎,𝟖𝟓𝒇𝒄𝟐𝟖
𝒇𝒄𝒅 : résistance de calcul à l’ELU : 𝒇𝒄𝒅 =
𝜽𝜸𝒃
𝒇𝒆
𝒇𝒚𝒅 : résistance de l’acier à l’ELU : 𝒇𝒚𝒅 =
𝜸𝒔
1,1 ∶ 𝑠𝑖 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑚𝑜𝑖𝑡𝑖é 𝑑𝑒𝑠 𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒𝑠 𝑒𝑠𝑡 𝑎𝑝𝑝𝑙𝑖𝑞𝑢é𝑒 𝑎𝑣𝑎𝑛𝑡 90 𝑗𝑜𝑢𝑟𝑠
𝑘 1.2 𝑠𝑖 𝑙𝑎 𝑚𝑞𝑗𝑒𝑢𝑟𝑒 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑒 𝑑𝑒 𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒𝑠 𝑒𝑠𝑡 𝑎𝑝𝑝𝑙𝑖𝑞𝑢é𝑒 𝑎𝑣𝑎𝑛𝑡 28 𝑗𝑜𝑢𝑟𝑠(𝒇𝒄𝟐𝟖 = 𝒇𝒄𝒋
1 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒𝑠 𝑐𝑎𝑠
𝝀 𝟐
𝜷 = 𝟏 + 𝟎, 𝟐 𝟑𝟓
𝒔𝒊 𝝀 ≤ 𝟓𝟎 on prendra 𝝀 = 𝟑𝟓 qfin que toutes les armatures
participent à la résistance.
La longueur de flambement sera fixée comme suit :

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NB : Par mesure de sécurité, généralement on prend 𝐿 = 𝐿

5.6. Pour les voiles


Les voiles sont des éléments en béton armé (préfabriqué) ou coulés sur place et ils
sont destinés à assurer la stabilité de l’ouvrage sous l’effet des actions horizontales et à
reprendre une partie des charges verticales.

𝒉
𝒂 ≥ 𝟐𝟎𝒆
Et on vérifie que :
𝑳𝒎𝒊𝒏 ≥ 𝟒𝒂

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BIBLIOGRAPHIE
 H. RENAUD., J. LAMIRAULT : « Précis De Calcul Béton Arme,
Applications », DUNOD, 1989
 NF EN 1992 Eurocode 2 : « calcul des structures en béton », AFNOR , Paris,
2000
 R. Delebecque, « Bâtiment Tome 1 », Edition Delagrave, Paris, 1997
 Sandrine Georges, « Plan de maison », Edition Eyrolles, Paris, 2016.

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