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Tout d’abord, nous tenons à remercier M me Belhadj-Aissa de nous avoir accueillis au sein de son
laboratoire afin d’accomplir notre mémoire.
Nous tenons également à remercier Mr Djellal pour nous avoir orientés et soutenus pendant la
durée de notre mémoire.
Que tous nos professeurs trouvent ici notre plus profonde gratitude.
Nous exprimons notre profonde reconnaissance aux différents membres du jury qui ont accepté
de juger ce mémoire.
Merci aussi à tous ceux qui de près ou de loin ont contribué à la réalisation de ce projet.
SOMMAIRE
INTRODUCTION ............................................................................................................................ 1
CONCLUSION……………………………………..…………………...………………………... 29
ANNEXES …………………………………………………………………..……………...……...30
BIBLIOGRAPHIE ……………………………………………………..…..……………..……... 36
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TABLE DES FIGURES
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TABLE DES ABREVIATIONS
A/N Analogique/Numérique
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INTRODUCTION
INTRODUCTION
La technologie ne cesse d’évoluer et est utilisée dans tous les domaines et par tout le monde,
la robotique quant à elle, est en train de conquérir ce monde. Des plus banales inventions aux plus
spectaculaires, toutes parmi elles nous laissent en admiration et compte des millions. Derrière cette
découverte, un nombre astronomique de robots et d’automates vient envahir chaque jour le marché
international, qu’ils soient conçus pour des fonctions bien spécifiques ou pour divertir.
Les robots sont créés par l’Homme pour le remplacer dans quelques tâches, le servir, l’aider,
le divertir. De là, on peut deviner qu’il existe plusieurs sortes de robots : domestique, de loisir, pour
l’exploration, …etc. Mais la plus répandue est celle de l’industrie vue que, les robots industriels
sont principalement utilisés pour remplacer les humains dans des tâches rudes et pour effectuer des
manipulations répétitives, surtout lorsque le processus de fabrication est fréquemment soumis à des
modifications. Par exemple, la soudure des composants sur les circuits imprimés dans l’industrie
électronique.
On distingue donc deux groupes de robots, les robots fixes et les robots mobiles. Les robots
fixes sont utilisés dans l’industrie pour réaliser des tâches dangereuses (soudure du châssis ou
peinture de la carrosserie dans une usine automobile), les robots mobiles pour transporter des
charges (depuis les chaines de fabrication jusqu’aux zones de stockage) ou encore pour transporter
le courrier dans les bureaux.
La tâche essentielle qui incombe aux robots mobiles est le déplacement dans un
environnement connu ou inconnu. Il est donc nécessaire de connaître la position du robot au sein de
son univers de façon précise ou relative selon les cas.
Dans un robot mobile, il est nécessaire de donner des priorités en fonction des informations
reçues. Par exemple, si un capteur de contact informe d’un choc sur l’avant, cette information est
prioritaire sur un déplacement du robot vers l’avant et doit entraîner un arrêt ou un déplacement
dans une autre direction. On comprend ainsi toute la difficulté à réaliser cette fonction. C’est lors de
cette phase de la conception d’un robot qu’il est nécessaire de lui donner une forme d’intelligence
en lui laissant le choix sur l’action à entreprendre.
Les robots sont des machines que l’on peut entretenir et réparer en cas de panne et qui
peuvent, par conséquent, nous éviter des pertes humaines surtout dans les industries où les accidents
de travail et les maladies professionnelles sont très fréquents. De plus, leur usage revient souvent
moins cher que les salaires des ouvriers. Notons aussi que, les robots sont nettement plus rapides
que les hommes et beaucoup plus précis ce qui implique un gain de temps et moins de pertes
concernant la matière première.
Malheureusement, on ne rencontre que peu de robots domestiques, car il est plus difficile de
faire un robot mobile qui comprend son environnement qu’un robot industriel entièrement
programmé à l’avance. Même si l’industrie est la branche qui profite le plus de la robotique, cela
n’empêche pas le développement des robots domestiques.
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INTRODUCTION
Notre projet consiste à construire un petit robot. La conception de robots nécessite certaines
compétences, parmi celles-ci, la connaissance de circuit particuliers appelés microcontrôleurs ainsi
que de leur programmation. Nous leur dédions le premier chapitre.
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CHAPITRE 1 : Généralités sur les microcontrôleurs
Micro, parce qu’ils sont petits, et contrôleurs parce qu’ils contrôlent les machines. Comme
le cerveau pour l’être humain, le microcontrôleur est l’élément qui gère tous les membres qui
constituent le circuit, il est donc le cerveau du robot. Il détient le pouvoir de traiter les données
récoltées au niveau de l’entrée (commandes) et d’agir sur la sortie (récepteurs ou partie motrice). Il
ne fonctionnera pas comme bon lui semblera mais selon les directives que nous lui aurons
préalablement adressées sous forme de programme.
Reprenons l’exemple du cerveau. Notre cerveau reçoit certaines informations afin de prendre des
décisions. L’information est recueillie de divers façons telles que, la vue, l’ouïe, le contact, ...etc.
Ces sens détectent ce qui provient du ‘monde réel’, et envoie cette information à votre cerveau pour
le ‘PROCESSING’. Réciproquement, quand votre cerveau a pris la décision, il envoie des signaux
dans tout votre corps pour faire quelque chose dans le “monde réel”. Utilisant les ‘INPUTS’ entrées
de nos sens, et les ‘OUTPUTS’ sorties tels que, les bras, les pieds, …etc. Notre cerveau est
connecté et interfacé au ‘monde réel’. Imaginons maintenant que nous sommes en train de conduire
sur la route, soudain nous voyons un chat devant nous. Notre cerveau analyse cette information
captée par les yeux, il la traite puis prend une décision. Il donne ensuite des instructions à nos mains
et à nos bras par exemple pour tourner le volant afin d’éviter l'animal ou l’obstacle en question.
‘Entrées / Décisions / Sorties’ est la démarche que suivent les microcontrôleurs.
Une mémoire de données (RAM ou EEPROM) dans laquelle seront entreposées les données
temporaires nécessaires aux calculs. C'est en fait la mémoire de travail qui est donc volatile.
Une mémoire programmable (ROM), qui va contenir les instructions du programme pilotant
l'application à laquelle le microcontrôleur est dédié. Il s'agit ici d'une mémoire non volatile
puisque le programme à exécuter est à priori toujours le même. Il existe différents types de
mémoires programmables que l'on utilisera selon l'application. Notamment :
OTPROM :programmable une seule fois mais ne coute pas très cher.
UVPROM : on peut l’effacer plusieurs fois grâce aux ultraviolets.
EEPROM : on peut l’effacer plusieurs fois de façon électrique comme les mémoires flash.
La dernière partie correspond aux ressources auxiliaires. Celles-ci sont généralement: Les
Ports d'entrées / sorties parallèle et série, les TIMERS pour générer ou mesurer des signaux avec
une grande précision temporelle et des convertisseurs A/N pour traiter les signaux analogiques.
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CHAPITRE 1 : Généralités sur les microcontrôleurs
Ainsi donc pour programmer le microcontrôleur, il est possible d'utiliser différents langages de
programmations de haut niveau, tels que:
BASIC,
C,
C++,
JAVA.
Le programme réalisé dans le langage de haut niveau est compilé dans le langage assembleur
conçu par le constructeur du microcontrôleur. Puis ce programme ainsi compilé sera injecté du PC
dans la mémoire programmable du microcontrôleur.
Fournis avec le logiciel MPLAB ou ICPROG, ils sont facilement connectables grâce aux ports
série, parallèles ou par USB. Le prix varie entre 5000DA et 50000DA.
Les microcontrôleurs peuvent être trouvés dans une variété d'appareils quotidiens : appareils
électroménagers (par exemple four à micro-ondes, téléviseurs), jouets (Lego NXT, poupées
parlantes), véhicules (voitures, engins de levage), etc. Possédant un grand choix de fonctionnalités
et une facilité à la programmation, les microcontrôleurs ont un très large champ d’utilisation. Il est
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CHAPITRE 1 : Généralités sur les microcontrôleurs
donc assez facile d'ajouter de nouvelles fonctions et de mettre à niveau l'intelligence afin de rendre
le robot plus ou moins polyvalent selon nos besoins. Le plus gros avantage du microcontrôleur est
celui de permettre une réduction considérable de la quantité des composants sur circuit imprimé.
Ceci a pour conséquence directe la diminution du coût des projets à réaliser et ainsi augmenter leur
efficacité.
D’une manière plus ordonnée, voici un résumé des principaux avantages et inconvénients
des microcontrôleurs :
Il existe quatre principaux types de microcontrôleurs que l'on peut différencier par la
taille de leur bus de données.
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CHAPITRE 1 : Généralités sur les microcontrôleurs
Le 8 bits qui est le plus répandu. En effet il existe une grande diversité de ces
microcontrôleurs et ceux-ci permettent une grande souplesse quant à leur utilisation.
Le 16 bits moins courant est utilisé pour des applications exigeantes.
Enfin le 32 bits très peu utilisé n'intervient qu'au sein de très gros projets.
Quels sont les critères sur lesquels nous devons nous baser pour choisir le microcontrôleur
adéquat ?
Ce sont les questions les plus importantes que se posent la plupart des gens qui vont réaliser
des projets à base de microcontrôleurs.
Nous avons l’embarras du choix, mais on peut réduire le nombre des choix en se penchant
sur les microcontrôleurs les plus courants dans la robotique, tels que :
Quatre principales propriétés sont à prendre en considération pour faire le meilleur choix, à
savoir, le prix, les caractéristiques physiques, l'environnement de développement et le support
utilisateur.
Il est important d’avoir une idée générale sur les parties ou blocs qui seront connectés au
microcontrôleur ainsi que les éléments l’entourant et qui peuvent intervenir dans le programme du
robot :
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CHAPITRE 1 : Généralités sur les microcontrôleurs
Les composants qui seront considérés comme les entrées seront choisis selon le signal (la
source) qui le fera fonctionner (clappement des mains, différence de température, mouvement…).
Quant aux sorties, elles seront choisies en fonction de ce que l’on attend du robot (déplacement,
rotation, déclenchement d’une alarme …). Ainsi, les entrées seront des éléments qui captent le
signal de commande et les sorties des éléments moteurs, sonores…etc.
Essayons de faire un premier inventaire des principaux composants. Pour ce faire, nous
devons d’abord présenter les fonctionnalités du robot à réaliser et qui sont les suivantes :
Bien qu’il soit encore tôt, nous pouvons dès maintenant décider du type et de la marque du
microcontrôleur. Vérifiant les critères cités précédemment, en raison de sa popularité et son prix
correct au vu de ses capacités, notre choix s’est penché vers le PIC 16F84 de MICROCHIP (voir
Annexe B) qui est adapté à ce genre de réalisation.
Récapitulons, le travail du circuit sera de faire déplacer le robot dans les trois sens (avant, à
gauche et à droite), le fera éviter des obstacles tout en suivant une source de lumière.
C’est pour cela qu’il a été considéré opportun de lui donner le nom de :
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CHAPITRE 2: Etude détaillée de chaque bloc
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CHAPITRE 2: Etude détaillée de chaque bloc
2.1. LED
Une simple LED nous informe sur l’état interne du robot. Cette LED s’allume quand on
applique une tension de 5V à ses bornes. Cette tension venant du PIC, sa principale cause
d’existence est le moteur. Ainsi la LED nous informe plus précisément sur le fonctionnement ou pas
des moteurs. Nous disposons deux LEDs identiques pour les deux moteurs. Le schéma suivant
permet de simuler le fonctionnement de la LED.
F
igure 2 : Simulation de la Photorésistance
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CHAPITRE 2: Etude détaillée de chaque bloc
Les moteurs ne seront actifs que si la luminosité sera supérieure à un certain seuil prédéfini.
Pour cela, nous comparons la tension au niveau de la photorésistance à la tension prédéfinie.
L’exemple ci-dessus illustre les deux cas (luminosité inférieure au seuil et luminosité supérieure au
seuil). Nous avons utilisé comme comparateur le LM393N qui peut être alimenté de 2V à 36V (voir
Annexe C).
Un simple interrupteur (SWITCH) permet de basculer entre +5V et 0V. Dès que les
antennes du robot auront touché un obstacle cela produira directement un contact ce qui aura pour
effet de fermer l’interrupteur. La tension sera transmise au microcontrôleur PIC.
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CHAPITRE 2: Etude détaillée de chaque bloc
2.6. Quartz
Le microcontrôleur PIC est piloté par un quartz de 4Mhz. Pour cela il faut rajouter deux
condensateurs de l’ordre de 20pF aux bornes du quartz (voir annexe B).
Figure 6 : Quartz
Pour choisir la vitesse de rotation du moteur désirée, on se base sur le calcul de la charge et
décharge d’un condensateur. Le microcontrôleur [5] envoie un +5V (ce qui correspond à un ‘1’ en
logique TTL) sur la pin RB5 du PIC pendant un certain temps ce qui a pour effet de charger la
capacité à +5V. Ensuite, il programme la pin RB5 en entrée et calcule, à l’aide d’une variable qu’il
incrémente, le temps mis pour que la tension atteigne le niveau ‘0’ ce qui correspond à 0.5V en
logique TTL. Donc si la résistance de décharge est petite alors le temps mis pour atteindre le niveau
‘0’ est rapide. Dans le cas contraire, le temps est assez élevé. Pour simuler ce comportement, on a
conçu le schéma suivant (vitesse.dsn). Il suffit juste d’ouvrir et de fermer l’interrupteur afin de voir
le front descendant et ensuite d’utiliser la base de temps pour voir le temps mis pour atteindre 0.5V.
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CHAPITRE 2: Etude détaillée de chaque bloc
La valeur trouvée permettra par la suite de moduler le signal qui attaquera les deux moteurs
(voir Annexe D). En effet une modulation à largeur d’impulsions est utilisée pour faire varier la
vitesse de rotation du moteur. Dans le schéma de droite on peut voir que le temps mis pour
atteindre 0.5V est de 2.6ms.
Comme le moteur fonctionne avec une tension continue, il faudrait jouer sur le rapport
cyclique des impulsions transmises aux moteurs pour faire varier la moyenne de la tension.
Le rapport cyclique pour un signal rectangulaire, noté α, est défini comme étant le rapport
existant entre la durée du temps haut (tH ) du signal et sa période (T).
tH
α= 0≤α≤1 (1)
T
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CHAPITRE 2: Etude détaillée de chaque bloc
Le signal rectangulaire présente ici un rapport cyclique de 50%, ce qui signifie que la durée
pendant laquelle le signal reste à l'état haut, est identique à la durée pendant laquelle il reste à l'état
bas. Sa valeur moyenne est égale à la moitié de l'amplitude maximale.
Le même signal rectangulaire présente cette fois un rapport cyclique de 90%, il reste plus
longtemps à l'état haut qu'à l'état bas. Sa valeur moyenne est égale à 0.9 fois la valeur maximale.
Le but du découplage est de "nettoyer" la tension à découpler, très souvent une tension
d'alimentation ou de référence. Il permet d'éviter la remontée de parasites d'un étage vers les
alimentations, mais il protège aussi l'étage des parasites éventuellement présents dans l'alimentation.
Le moteur est composé d’une inductance. Pour comprendre l'utilité de la diode de roue libre
(1N4004), il faut revenir à la continuité du courant dans une inductance.
Cette diode court-circuite les pointes de tension (inverses) qui naissent aux bornes d'une
bobine lors de la coupure de son alimentation. Cette tension est destructrice pour les composants
telle que transistor, Circuit intégré,…qui sont sur le circuit de la bobine. Cette tension est très
élevée.
La diode de roue libre est branchée en parallèle aux bornes de la bobine. Elle est placée en
inverse. En fait cette diode devient passante (un pic de courant circule uniquement entre la bobine et
la diode) lors de la coupure de l'alimentation de la bobine, car la tension de self induction est de
sens contraire à la tension normale d'alimentation de la bobine.
La diode de roue libre protège le transistor (dans notre cas le 2N2222) contre des surtensions
destructrices.
Le PIC a deux aspects, l’aspect hardware et l’aspect software. La partie software consiste en
un programme créé pour gérer toutes les fonctions qu’occupera le PIC et donc sera l’intermédiaire
entre les deux parties. Nous avons utilisé le PIC16F84 (voir Annexe B) qui fonctionne de 4V à 5.5V
mais si on peut se procurer le PIC16LF84A alors ce serait mieux car le PIC16LF84A fonctionne de
2V à 5.5V (le L de LF veut dire low c’est-à-dire faible tension). Donc, seulement 2 piles de 1,5V au
lieu de 3 piles pour l’alimentation seront nécessaires.
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CHAPITRE 3: Simulation par le logiciel PROTEUS
Le logiciel PROTEUS :
Isis est un éditeur de schémas qui intègre un simulateur analogique, logique ou mixte.
Toutes les opérations se passent dans cet environnement, aussi bien la configuration des différentes
sources que le placement des sondes et le tracé des courbes.
PROTEUS est une suite logicielle destinée à l'électronique. Développé par la société
LABCENTER ELECTRONICS, les logiciels inclus dans PROTEUS permettent la CAO dans le
domaine électronique. Deux logiciels principaux composent cette suite logicielle: ISIS pour la saisie
de schémas simulation et ARES pour le routage de circuits, PROSPICE et VSM.
Cette suite logicielle est très connue dans le domaine de l'électronique. De nombreuses
entreprises et organismes de formation (incluant lycée et université) utilisent cette suite logicielle.
Outre la popularité de l'outil, PROTEUS possède d'autres avantages
ISIS
Le logiciel ISIS de PROTEUS est principalement connu pour éditer des schémas électriques.
Par ailleurs, le logiciel permet également de simuler ces schémas ce qui permet de déceler certaines
erreurs dès l'étape de conception. Indirectement, les circuits électriques conçus grâce à ce logiciel
peuvent être utilisé dans des documentations car le logiciel permet de contrôler la majorité de
l'aspect graphique des circuits.
ARES
Le logiciel ARES est un outil d'édition et de routage qui complémente parfaitement ISIS. Un
schéma électrique réalisé sur ISIS peut alors être importé facilement sur ARES pour réaliser le PCB
de la carte électronique. Bien que l'édition d'un circuit imprimé soit plus efficiente lorsqu'elle est
réalisée manuellement, ce logiciel permet de placer automatiquement les composants et de réaliser
le routage automatiquement.
Nous avons également utilisé un outil de développement et de mise au point. Comme toute
solution programmable, le PIC nécessite ce genre d’outillage informatique. Comme cité
précédemment, à chaque microcontrôleur son outil de développement. MPLAB représente l’outil
indispensable à la programmation des microcontrôleurs PIC de MICROCHIP.
MPLAB est un logiciel qui facilite l’écriture d’un programme appel assembleur.
L’utilisateur l’écrit dans un langage symbolique que le logiciel va traduire en langage
compréhensible par le PIC. Le langage d’assemblage est dérivé de celui du microprocesseur de la
même famille avec un jeu d’instructions réduit (RISC) et certaines instructions spécifiques. Il existe
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CHAPITRE 3: Simulation par le logiciel PROTEUS
aussi d’autres sortes de logiciels, les compilateurs. C’est aussi un logiciel traducteur mais ici écrit
par l’utilisateur dans un langage de haut niveau.
La combinaison des trois entités précédentes nous a beaucoup aidés dans l’avancement de
notre réalisation en nous faisant gagner énormément de temps, d’argent et surtout de la certitude et
la sécurité. Ainsi nous pouvions vérifier par nous-mêmes si telle chose était concevable et juste ou
qu’elle ne l’était pas, et ce sans réaliser concrètement le robot.
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CHAPITRE 3: Simulation par le logiciel PROTEUS
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CHAPITRE 3: Simulation par le logiciel PROTEUS
ORGANIGRAMME
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CHAPITRE 3: Simulation par le logiciel PROTEUS
Début
Initialisation
Les 2 moteurs arrêtés
Les 2 LEDS éteintes
Détermination de la vitesse
Subroutine défaut
Defaut_Command=Arret
Defaut_Drapeau =1
Aller à Fin_Lux
Fin_Lux
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CHAPITRE 3: Simulation par le logiciel PROTEUS
Aller à non
Fin_Antenne
Antenne_Command=Arret oui Deux Antennes
Antenne_Drapeau=1 sont à 0
Aller à non
Fin_Antenne
Antenne_Command = Droite oui Antenne
Antenne_Drapeau = 1 droite
est à 1
Aller à non
Fin_Antenne Antenne_Command = Gauche
Antenne_Drapeau = 1
Fin_Antenne
Moteur_comman oui
d Antenne_Drapea
est egal à u
Antenne_Comma egal à 1
Aller à nd non
Fin_Arbitre
Moteur_comman oui
d Lux_Drapeau
est egal à egal à 1
Lux_Command
Aller à non
Fin_Arbitre oui
Moteur_comman Defaut_Drapeau
d egal à 1
est egal à
Defaut_Comman non
Aller à d
Fin_Arbitre
Moteur_Comman
d
est egal à Arret
Fin_Arbitre
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CHAPITRE 3: Simulation par le logiciel PROTEUS
Détermination de la vitesse
Temps de décharge de la
capacité
oui
Les 2 moteurs fonctionnent Command_Moteur
Les 2 LEDS allumées est egal à Avance
non
Aller à Fin_Active moteur
non
Aller à Fin_Active moteur
oui
Les deux Moteurs s’arrêtent Command_Moteur
Les deux LEDs sont éteintes est egal à Arret
Fin_Active moteur
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CHAPITRE 3: Simulation par le logiciel PROTEUS
Début
Initialisation
Les deux moteurs Moteur command Antenne
oui
arrêtés est égal à Drapeau
Les deux LED éteintes Antenne_Command égal à un
Détermination de la
vitessse
Aller à non
Subroutine Défaut Fin_Arbitre
Defaut-
Command=Arrêt
Défaut_Drapeau=1 Moteur command oui Lux Drapeau
est égal à
égal à un
Deux Lux_Command
Lux_Drapeau oui yeux
=0 sont à Aller à non
zéro Fin_Arbitre
Aller à no
Fin_Lux n Moteur command oui Défaut
est égal à Drapeau
Lux_Command = oui Deux Defaut_Command égal à un
Avance yeux
Lux_Drapeau = 1 sont à un Aller à non
Fin_Arbitre Moteur _Command
Aller à
non égal Arrêt
Fin_Lux
Fin_Arbitr
Lux_Command = oui Œil
e
Droit droit
Lux_Drapeau = 1 Est à un Détermination de la
vitesse
Aller à
non temps de décharge de
Fin_Lux
la capacité
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CHAPITRE 3: Simulation par le logiciel PROTEUS
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CHAPITRE 3: Simulation par le logiciel PROTEUS
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CHAPITRE 3: Simulation par le logiciel PROTEUS
Nous représentons ci-dessus le cas où les deux moteurs fonctionnent avec une vitesse maximum.
On peut voir toutes les tensions.
Nous donnons ci–dessus les courbes données par l’oscilloscope. Le jaune représente la tension aux
bornes du moteur droit. Le rouge représente la tension aux bornes du moteur gauche.
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CHAPITRE 4 Conception et réalisation du circuit imprimé
Ayant le schéma électrique sur ISIS, nous pouvons directement, en cliquant sur une
commande, passer à ARES pour la conception du circuit d’implantation.
Après avoir dessiné la forme finale du robot (BORDER EDGE), nous devons trouver
maintenant l’emplacement et la disposition idéaux des composants afin de minimiser le plus
possible l’apparition de STRAPS, dans le cas contraire nous ferons intervenir des LINK qui sont
une sorte de pont qui évite les pistes de cuivre. La figure suivante (Figure 9), représente le circuit
d’implantation capturé à partir du WORKSPACE d’ARES, il convient de signaler que nous avons
utilisé des pistes T40 (largeur des pistes) avec des pastilles 70-30 (perçage). Malgré
l’encombrement des composants et la petitesse du circuit nous avons pu faire le routage des pistes
sur une seule couche (BOTTOM COPPER) dans le but d’optimiser le circuit d’implantation.
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CHAPITRE 4 Conception et réalisation du circuit imprimé
Les figures qui vont suivre (Figure 10 et Figure 11) représentent, respectivement, la
visualisation 3D et le fichier PDF du circuit d’implantation.
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CHAPITRE 4 Conception et réalisation du circuit imprimé
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CHAPITRE 4 Conception et réalisation du circuit imprimé
Nomenclature :
R1, R2, R3, R4: 10kΩ (marron, noir, orange) T1, T2, T3, T4 : 2N2222
R5 : 470Ω (jaune, violet, marron)
R6, R7, R8, R10, R11 : 1kΩ (marron, noir, rouge) D1, D3 : LED rouge 3mm
R9, R12 : 300 Ω (marron, noir, marron)
R15 :100kΩ D2, D4 : 1N4004
RV1 : 10kΩ (horizontale)
PHR1, PHR2 : LDR 03 C1, C2, C3 : 100nF
C4, C5 : 1nF
CI1 : PIC 16LF84 C6, C7 : 20pF
Q1 : résonateur 4MHz
1 support 18 broches Fils rigides pour straps et antennes
1 coupleur pour 2 piles AAA 2 Piles 1,5V format AAA
1 transducteur piezo (option)
2 moteurs Mabushi 130, 260 ou QUMOE
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Conclusion
CONCLUSION
Nous avons réalisé un robot suiveur de lumière. Pour cela, nous avons utilisé des
photorésistances (représentant les yeux), des interrupteurs (antennes) et des LED qui s’allument
lorsque les moteurs fonctionnent. On a également utilisé le PIC pour calculer la vitesse des
moteurs. Le principe étant basé sur la charge et la décharge d’un condensateur. Une variable
s’incrémente jusqu’à ce que la tension atteigne 0.5V. Cette variable servira ensuite à générer un
retard qui est un multiple d’un délai élémentaire que nous avons choisi.
Ce projet nous permis de nous familiariser avec les composants électroniques, de connaitre
Le logiciel ISIS de PROTEUS qui est connu pour éditer des schémas électriques. Par ailleurs, le
logiciel permet également de simuler ces schémas ce qui permet de déceler certaines erreurs dès
l'étape de conception.
Nous nous sommes également familiarisés avec le logiciel ARES qui est un outil d'édition
et de routage. Un schéma électrique réalisé sur ISIS peut alors être importé facilement sur ARES
pour réaliser le PCB de la carte électronique. Ce logiciel permet de placer automatiquement les
composants et de réaliser le routage automatiquement.
Comme extension à notre travail, on peut envisager d’enlever la partie hardware qui représente les
comparateurs et de les remplacer par un sous-programme qui sera exécuté par le PIC.
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ANNEXES
ANNEXE A
31
ANNEXES
ANNEXE B
32
ANNEXES
33
ANNEXES
34
ANNEXES
ANNEXE C
35
ANNEXES
ANNEXE D
36
BIBLIOGRAPHIE
BIBLIOGRAPHIE
[2] J. J. Cathey
Schaum’s Outline of theory and problems of electronic devices and circuits
Second Edition McGraw –Hill 2002
[5] Bigonoff
La programmation des Pics
www.elec.ucl.ac.be/enseignement/ELEC2000/.../bigonoff.pdf
37