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- Mr le principal du collège SaifoulayeDiallo

- Mesdames et Messieurs les Enseignants et Encadreurs


- Chers élèves
- Chers amis membres du Renalme
- Mesdames et Messieurs
- Chers invités à vos rangs et grades, Tout protocole observé

Depuis 2012, chaque 11 octobre, le monde célèbre la journée internationale de la jeune


fille. Le thème retenu cette année est : ‘’les filles (une force libre et inratable). A cette
occasion, c’est un honneur et un grand plaisir pour moi et notre organisation le Réseau
National de Lutte contre le mariage d’enfants (RENALME) de partager cette
opportunité avec vous à travers cette communication pour le changement social et
comportemental en faveur de l’abandon du mariage d’enfants.

Tout d’abord, permettez-moi de vous témoigner de notre profonde gratitude en


acceptant de nous accueillir dans l’enceinte de votre établissement.

Geste que nous apprécions hautement, Nous osons croire que c’est le début d’une
collaboration qui se veut fructueuse et durable afin de promouvoir les bonnes pratiques
favorables à l’épanouissement de notre société en général et la jeune fille en particulier
et qui, d’ailleurs, nous célébrons aujourd’hui.

Cette Journée vise à mettre en lumière les besoins de la jeune fille et à répondre aux
défis auxquels nous faisons face dont celui de l’éradication de toutes formes de
violences faites à son encontre.

Mesdames et Messieurs,

Chers enseignants et encadreurs,

Chers amis élèves,

Tout comme les mutilations génitales féminines et les viols, le mariage d’enfants est
un fléau mondial qui transcende les pays, les cultures, les religions et les ethnies.

Malgré les multiples efforts fournis par les nations unies ainsi que les organisations
mondiales de la société civile, cette pratique néfaste continue de priver des filles de
leurs droits à la santé et à l'éducation et de la possibilité de s'épanouir. Elle expose les
jeunes filles à la violence tout au long de leur vie et les enferme dans un cycle de
pauvreté.

Mesdames et Messieurs,

Notre pays, la Guinée, dans la profondeur de ses régions et communautés,


malheureusement n’échappe pas à cette triste situation avec un taux estimé à plus de
25%, soit une fille sur quatre.

Ni physiquement ni émotionnellement prêtes à devenir des épouses et des mères, elles


sont exposées à des complications dangereuses pendant la grossesse et
l’accouchement, risque de contracter le VIH / sida et d’être victimes de violence
conjugale. Ayant peu d’accès à l’éducation et aux opportunités économiques, elles
sont plus susceptibles de vivre dans la pauvreté. Et par conséquent, faire perdurer le
cercle vicieux de la pauvreté.

Face à cette tragédie sociétale, aucune âme sensible ne peut rester indifférente. C’est
pourquoi, le RENALME, un réseau d’organisations de la société civile qui a pour
vocation de lutter contre le mariage d’enfants en Guinée, est déterminé plus que jamais
a jouer notre partition dans la construction d’un environnement qui rassure et protège
nos filles.

Mettre fin au mariage des enfants nécessite un travail dans tous les secteurs et à tous
les niveaux, Ainsi, nous appelons à une mobilisation nationale pour autonomiser les
filles, mobiliser les familles et les communautés, fournir des services et appliquer les
lois et les politiques d’épanouissement des jeunes filles.

Je ne saurais terminer mon intervention sans remercier encore Monsieur le Proviseur


d’avoir accepté de nous recevoir ce matin et sans également saluer l’engagement et
disponibilité des vaillants membres du RENALME qui au quotidien ne ménagent
aucun effort pour aller progressivement vers l’atteinte de nos ambitions.

J’appelle toutes les jeunes filles à se libérer de tout complexe, de ne plus avoir peur
des intimidations et de dénoncer des cas de mariage précoce.
VIVE RENALME VIVE LES JEUNES FILLE EPANOUIE

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