I-Introduction

Un circuit monophasé est un circuit électrique qui fournit une tension alternative à
une seule phase. La plupart des circuits domestiques et commerciaux sont des circuits
monophasés. Les circuits monophasés sont généralement utilisés pour alimenter des
appareils électriques de faible à moyenne puissance, tels que les lumières, les appareils
électroménagers et les moteurs.

Ⅱ-Sécurité
Lors de la manipulation de circuits RLC, il est important de respecter les règles de sécurité
suivantes :

• Toujours débrancher le circuit de l'alimentation avant d'effectuer des mesures ou des

modifications.
• Utiliser des équipements de protection individuelle, tels que des gants et des
lunettes de protection.
• Ne pas surcharger le circuit, car cela pourrait entraîner une surchauffe et un
incendie.
• Ne pas toucher les composants du circuit lorsqu'il est sous tension, car cela pourrait
entraîner un choc électrique.

Ⅲ-Applications
Les circuits RLC sont utilisés dans de nombreuses applications, notamment :

• Les filtres électroniques

• Les oscillateurs
• Les transformateurs
• Les moteurs électriques

Dans les filtres électroniques, les circuits RLC sont utilisés pour filtrer les signaux
indésirables. Dans les oscillateurs, les circuits RLC sont utilisés pour générer des signaux
sinusoïdaux. Dans les transformateurs, les circuits RLC sont utilisés pour transformer les
tensions et les courants. Dans les moteurs électriques, les circuits RLC sont utilisés pour
contrôler la vitesse et le couple du moteur.
 Ⅳ-Objectif
L'objectif de ce TP est :

-d'étudier le comportement d'un circuit RLC monté en série soumis à une tension
alternative sinusoïdale de fréquence constante et voir le déphasage entre l'onde du courant
et celle des chutes de tension aux bornes composants passifs.

- De Tracer le diagramme vectoriel des tensions et de Montrer l'importance du facteur de

puissance d'une installation électrique.

- De Rechercher du phénomène de résonance par variation de l’inductance L de la bobine.

Ⅴ-Matériel utilisé
• Un générateur de fonctions
• Un oscilloscope
• Un multimètre
• Un Wattmètre
• Un condensateur variable
• Une bobine variable
• Une résistance variable

Ⅵ-Montage

Selon le schéma ci-dessus :

Le générateur de fonctions fournit une tension

alternative sinusoïdale de fréquence variable.
L'oscilloscope permet de visualiser les tensions
aux bornes des différents composants du
circuit. Le multimètre est utilisé pour mesurer la
résistance du circuit.
 Ⅶ-Mode opératoire
Les étapes suivantes sont réalisées :

1. La fréquence de la tension appliquée est réglée sur une valeur inférieure à la

fréquence de résonance du circuit. 50V
2. La fréquence de la tension appliquée est augmentée progressivement jusqu’à 50 Hz
3. Les tensions aux bornes des différents composants du circuit sont mesurées et
visualisées sur l'oscilloscope.

1- Circuit inductif
La forme d'onde de la tension d'alimentation et aux bornes de la résistance
shunt (l’image du courant du circuit) :

On Fait varier les trois charges de sorte que le courant sera en arrière par
rapport à la tension d’alimentation d’un angle proche de 30°.
 Mesurant les valeurs efficaces de la tension d’alimentation «U», le courant
du circuit « I » et les chutes de tension aux bornes des trois composants « UR,
UL, UC » :
Mesures U (V) I (A) UR (V) UL (V) UC (V)
Valeur efficace 50 0.497 33.8 46.2 22.1

Avec : Veff et Imax sont mesuré par le voltmètre et l’ampèremètre respectivement

• valeurs de la résistance
UR 33.8
UR= RI donc R= = 0.497 =68 Ω
I

• l'inductance
UL 46.2
UL= L𝜔I= L2𝜋fI donc L=2𝜋fI =2𝜋∗50∗0.497=0.29 H

• la capacité
1 𝐼 0.497
UC = 𝐶𝜔 𝐼 donc C= 𝑈𝐿2𝜋f =22.1∗2∗𝜋∗50=7.15 * 10-5 F

• l’impédance totale du circuit

𝑈 50
U=ZI donc Z= 𝐼 =0.497= 100 Ω
• On définit la réactance X
1 UL UC
tel que: X = Lω- = − =48.49
𝐶𝜔 I I

Diagramme vectoriel des tensions.

UC UL

U
UL-UC > 0

UR

La tension UR est en phase avec le courant. La tension UL est en retard par rapport au
courant. La tension UC est en avance par rapport au courant

Calcule :
D’après le diagramme et les valeurs de tensions mesurées :

Tg(𝜑)=( UL- Uc)\ UR = (46.2-22.1)\ 33.8=0.71AV

Cos(𝜑) = UR \ U = 33.8\ 50=0.67 AV

Sin(𝜑) = (UL- Uc)\ U )= (46.2-22.1)\ 50=0.48AV

Que se passe-t-il si on augmente la tension d'alimentation jusqu'à avoir la

tension nominale du circuit ?

Si on augmente la tension d'alimentation jusqu'à avoir la tension nominale du circuit, la

puissance dissipée dans la résistance va augmenter. Cela peut entraîner une surchauffe de
la résistance, voire sa destruction.
Mesurant les différents puissance à l’aide d’un analyseur de puissance ET la
comparer avec la valeur théorique

• la puissance active
P expérimentale= 0,016 KW

Pthéorique1 =RI2 =68 * 0.4972=0.0167 KW

Pthéorique2= UIcos(𝜑)= 50*0.497*0.67=0.0166 KW

La puissance active est égale à la puissance dissipée dans la résistance par effet de Joule.
Elle est également égale au produit de la tension aux bornes de la résistance, de l'intensité
du courant et du cosinus de l'angle de déphasage entre la tension et le courant.

Dans le cas présent, la puissance active aux bornes de la résistance est égale à la
puissance active du circuit. Cela s'explique par le fait que la résistance est le seul
composant du circuit qui dissipe de la puissance.

• la puissance réactive
Q expérimentale= 0,012 KVAR

Q théorique1= XI2=48.9*0.4972=0.012 KVAR

Q théorique2= UIsin(𝜑)= 50* 0.497*0.48=0.0119 KVAR

La puissance réactive est égale à la puissance non dissipée dans le circuit. Elle est
également égale au produit de l'inductance ou de la capacité du circuit, de l'intensité du
courant et du sinus de l'angle de déphasage entre la tension et le courant.

Dans le cas présent, la puissance réactive est égale à la différence entre la puissance
apparente et la puissance active. Cela s'explique par le fait que la puissance réactive est
due à l'énergie stockée dans le champ magnétique de la bobine ou dans le champ
électrique du condensateur.
 • la puissance apparente
S expérimentale= 0,024 KVA

S théorique1= ZI2=100*0.4972=0.0247KVA

S théorique2= UI =50*0.497=0.02485KVA

La puissance apparente est égale au produit de la tension et de l'intensité. Elle est

également égale au produit de l'impédance du circuit et de l'intensité efficace du courant au
carré.

Dans le cas présent, la puissance apparente carré est presque égale à la somme de la
puissance active et de la puissance réactive. Cela s'explique par le fait que la puissance
apparente est la puissance totale délivrée par le générateur.

• facteur de puissance.
f expérimentale= 0,68

f théorique1= cos(𝜑)=0.67

Le facteur de puissance est égal au rapport entre la puissance active et la puissance

apparente. Il est également égal au cosinus de l'angle de déphasage entre la tension et le
courant.

Dans le cas présent, le facteur de puissance mesuré est égal au facteur de puissance
calculé. La valeur du facteur est presque égale à 0.7 cela s'explique par le fait que le circuit
est résonnant. À la fréquence de résonance, l'angle de déphasage entre la tension et le
courant est nul, ce qui donne un facteur de puissance égal à 1.
Le courant nécessaire pour la consommation de la même puissance active si la
résistance était seule :
Si la résistance était seule, la puissance apparente serait égale à la puissance active.
L'intensité du courant serait alors égale à la racine carrée du produit de la puissance
apparente et de l'impédance de la résistance.

Dans le cas présent, l'impédance de la résistance est égale à la résistance. L'intensité

courant serait donc égale à la racine carrée du produit de la puissance active et de la
résistance.

P=UI= 0.02485 KW

Cette valeur est supérieure à l'intensité efficace du courant mesurée dans le circuit RLC.
Cela s'explique par le fait que la présence de la bobine et du condensateur dans le circuit
augmente l'impédance du circuit, ce qui réduit l'intensité efficace du courant.
 2- Circuit capacitif :
Mesurant les valeurs efficaces de la tension d’alimentation «U», le courant
du circuit « I » et les chutes de tension aux bornes des trois composants « UR,
UL, UC » :
Mesures U I UR UL UC
Valeur efficace 49.8 0.32 38 28 50

Avec : Veff et Ieff sont mesuré par le voltmètre et l’ampèremètre respectivement

• valeurs de la résistance
UR 38
UR= RI donc R= = 0.32 =119 Ω
I

• l'inductance
UL 28
UL= L𝜔I= L2𝜋fI donc L=2𝜋fI =2𝜋∗50∗0.32=0.28 H

• la capacité
1 𝐼 0.32
UC = 𝐶𝜔 𝐼 donc C= 𝑈𝜔 =49.8∗2∗𝜋∗50=2.03 * 10-5 F

• l’impédance totale du circuit

𝑈 49.8
U=ZI donc Z= = =156 Ω
𝐼 0.32
• On définit la réactance X
1 UL UC
tel que: X = Lω- = − =-68.75
𝐶𝜔 I I

Diagramme vectoriel des tensions.

UC UL

UR

UL-UC < 0
U
Calcule :

D’après le diagramme et les valeurs de tensions mesurées :

Tg(𝜑)=( UL- Uc)\ UR = (28-50)\38=-0.57

Cos(𝜑) = UR \ U = 38\ 49.8=0.76

Sin(𝜑) = (UL- Uc)\ U )= (28-50)\ 49.8=-0.44

Mesurant les différents puissance à l’aide d’un analyseur de puissance ET la

comparer avec la valeur théorique

• la puissance active
P expérimentale= 0.013KW

Pthéorique1 =RI2=119*0.322=0.012KW

Pthéorique2= UIcos(𝜑)= 49.8*0.32*0.76=0.012KW

• la puissance réactive
Q expérimentale= -0.007KVAR

Q théorique1= XI2=-68.75*0.322=-0.007KVAR

Q théorique2= UIsin(𝜑)=49.8*0.32*-0.44=-0.0071 KVAR

• la puissance apparente
S expérimentale= 0.015KVA

S théorique1= ZI2=156*0.322=0.0159 KVA

S théorique2= UI = 49.8*0.32=0.0159 KVA

• facteur de puissance.
f expérimentale= 0.86

f théorique1= cos(𝜑)=0.76
3-Circuit en surtension
Lorsque les composants électriques aux deux extrémités reçoivent une tension
supérieure à la tension normale du circuit, on parle de « surtension »

U(V) I(A) UL(V) UR(V) UC(V)

230 222 240 180 180

On constate que la valeur de UL est superieure a celle de U

Diagramme vectoriel des tensions.

UC

UL

UR

Le phénomène de surtension peut cependant être beaucoup plus grave.

Des surtensions brutales peuvent en effet détériorer durablement les appareils
électriques.
 Ⅷ-Conclusion Générale
Les résultats obtenus sont les suivants :

➢ À basse fréquence, l'impédance du circuit est principalement due à la résistance R.

La tension aux bornes du condensateur est en phase avec la tension appliquée,
tandis que la tension aux bornes de la bobine est en opposition de phase

➢ À mesure que la fréquence augmente, l'impédance du circuit devient de plus en plus

inductive. La tension aux bornes du condensateur devient déphasée par rapport à la
tension appliquée, tandis que la tension aux bornes de la bobine devient en phase.

➢ À la fréquence de résonance, l'impédance du circuit est minimale. La tension aux

bornes du condensateur et de la bobine est en phase avec la tension appliquée.

➢ Au-delà de la fréquence de résonance, l'impédance du circuit devient de plus en plus

capacitive. La tension aux bornes du condensateur devient en phase avec la tension
appliquée, tandis que la tension aux bornes de la bobine devient déphasée.

En conclusion .Les résultats obtenus confirment les caractéristiques théoriques d'un circuit
RLC. À basse fréquence, l'impédance du circuit est principalement due à la résistance R. À
mesure que la fréquence augmente, l'impédance du circuit devient de plus en plus
inductive, jusqu'à atteindre la fréquence de résonance. À la fréquence de résonance,
l'impédance du circuit est minimale. Au-delà de la fréquence de résonance, l'impédance du
circuit devient de plus en plus capacitive.