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LA PRESSE

AUDIOVISUELLE
1993-1994
D A N S LA M Ê M E COLLECTION

Journaliste, une passion, des métiers, p a r Christian Sauvage


La presse audiovisuelle 1993-1994, p a r Caroline Ma uriat
La presse écrite 1992-1993, p a r Serge Guérin et Jean-Luc Pouthier
La presse sportive, p a r Jacques Marchand
La presse régionale et locale, p a r Louis Guéry
La presse économique et financière, p a r Serge Guérin
La formation au journalisme en Europe, p a r Pierre Mory,
Hugh Stephenson, et l'Association européenne de formation
au journalisme (AEFJ),
L A P R E S S E

A U D I O V I S U E L L E

1993/1994
CAROLINEMAURIAT

CONNAISSANCE DES MEDIAS


Le Centre de formation et de perfectionnement des journalistes (CFPJ) est situé
rue du Louvre, à Paris, au cœur du quartier de la presse. Il a été fondé en 1946,
pour former des jeunes au métier de journaliste. Accueillant des étudiants et des
stagiaires français mais aussi étrangers, il est organisé en trois grands départe-
ments.
0 Le Centre de formation des journalistes (CFJ) qui assure la formation pre-
mière. Plus de 1 500 jeunes gens et jeunes filles y ont fait leurs études : nombre
d'entre eux occupent maintenant des postes importants dans les journaux, les
agences de presse, à la radio, à la télévision.
La formation permanente est assurée par :
0 le Centre de perfectionnement des journalistes et des cadres de la presse
(CPJ) créé en 1969, où des journalistes et des techniciens des entreprises de
presse peuvent venir suivre des stages et suivre des cours pour se perfec-
tionner dans leur métier et se tenir au courant des techniques nouvelles. Environ
2 500 stagiaires suivent des formations au CPJ chaque année ;
0 le Centre d'information sur les médias (CIM) qui organise des stages pour les
personnels des entreprises industrielles et commerciales, des administrations,
des associations, des syndicats, qui veulent se familiariser avec la presse et ap-
prendre à mieux communiquer. Ce sont plus de 2 500 personnes qui s'inscrivent
chaque année aux stages et aux cours du CIM.
Pour réaliser sa mission le CFPJ est équipé de trois studios radio, de deux stu-
dios de télévision couleur, d'une salle de rédaction télématique, de deux salles
de micro-informatique et d'un système rédactionnel informatisé.
Pour tout renseignement :
Centre de formation et de perfectionnement des journalistes,
33, rue du Louvre, 75002 Paris. Tél. : (1) 44 82 20 00.

Tous droits réservés « Presse et formation »


Éditions du Centre de formation et de perfectionnement
des journalistes
29, rue du Louvre, 75002 Paris
S o m m a i r e

Pages
9 INTRODUCTION
La p r e s s e audiovisuelle a u j o u r d ' h u i
11 L'ORGANISATION DU SECTEUR PUBLIC
Cinq sociétés d e p r o g r a m m e s
et d e s o r g a n i s m e s spécialisés
12 Les radios locales de Radio-France
13 Un cas particulier : Radio Monte-Carlo
14 France Télécom et Télédiffusion de France : une seule société
17 Le service juridique et technique de l'information (SJTI)
19 LE SECTEUR PRIVÉ DE LA RADIO
Le m é d i a qui r e s t e le plus p o p u l a i r e
20 Les structures de la radio privée
21 L' évolution de 1'audience radio au cours d 'une journée
22 Les réseaux nationaux des radios privées1
23 Les réseaux régionaux des radios privées
25 LE SECTEUR PRIVÉ DE LA TÉLÉVISION
Jeux, « réality shows », feuilletons américains,
et... publicité
27 Évaluation des parts d'audience des différentes chaînes
28 Le parc d'équipements télévisuels
29 Le capital des chaînes privées
31 L'INFORMATION À LA RADIO ET À LA TÉLÉVISION
Les d é r i v e s d e l'information s p e c t a c l e
32 L'audience des journaux télévisés
33 L'honnêteté de l information télévisée
34 France Info : des nouvelles 24 heures sur 24
37 L'identité des chaînes publiques et privées à travers
leur offre de programme.
39 LES JOURNALISTES DE L'AUDIOVISUEL
À la r e c h e r c h e d ' u n e nouvelle légitimité
40 Les salaires des journalistes
41 Les fonctions dans une rédaction audiovisuelle
43 La formation des journalistes de l'audiovisuel
45 Les effectifs des chaînes en 1992
47 DE LA HAUTE AUTORITÉ
AU CONSEIL SUPÉRIEUR DE L'AUDIOVISUEL
Dix a n n é e s d e débats... et d ' e r r e u r s
48 Le respect du pluralisme
49 La loi sur les concentrations
50 Les missions et attributions du Conseil supérieur
de l'audiovisuel
51 Les membres du CSA
53 LE FINANCEMENT DE LA PRESSE AUDIOVISUELLE
Une industrie culturelle fragile
54 La répartition des recettes de publicité entre les médias,
en France, en 1991
La redevance en Europe
55 L'information coûte cher
Le bilan des chaînes
Les chaînes cotées en Bourse
56 L'audience de la télévision
59 LA FRANCE CÂBLÉE
Le câble e n q u ê t e d e t é l é s p e c t a t e u r s
60 Les vingt premières chaînes câblées
Les quatre grands opérateurs du câble
Les canaux du câble
61 La relance du câble
Le câble en Europe
62 Les chaînes thématiques
63 Audience potentielle des chaînes thématiques
64 LES SATELLITES DE COMMUNICATION
Une télévision e n c o r e très confidentielle
66 Les zones de réception du satellite TDF2
67 Les foyers équipés d'antenne de réception de satellite
de communication
Les satellites et les chaînes
69 L'ACTION INTERNATIONALE DE LA FRANCE
Médias audiovisuels et francophonie
70 Les filiales et participations de la Sofirad
71 Pays équipés pour la réception des programmes de Canal
France international relayés par satellites
72 TV5-Europe : plus de 21 millions de foyers
73 La structure de Canal Horizons
74 Nombre de récepteurs dans les pays desservis par Canal
France international
77 L'EUROPE DES MÉDIAS
L'impossible chaîne e u r o p é e n n e généraliste
78 Les premiers groupes européens de télévision
79 Les groupes de communication européens : une nouvelle
stratégie
80 Les chaînes européennes
83 La fin de la guerre froide des télévisions
84 Eurêka audiovisuel
85 ANNEXES
La b a n d e FM à Paris
87 Petit lexique d e s t e r m e s audiovisuels
90 Bibliographie
93 A d r e s s e s utiles
INTRODUCTION

La presse audiovisuelle
aujourd'hui

Jusqu'au début des années 80, la presse audiovisuelle n'avait qu'une


seule et unique fonction : respecter les missions du service public avec
le soutien exclusif de l'État, maître d'oeuvre de la culture et de l'infor-
mation en France.
Plus de dix ans après l'événement majeur que constitua la fin du mo-
nopole d'État, la presse audiovisuelle, emportée dans le flot du change-
ment, apparaît aujourd'hui plus d é g a g é e du pouvoir politique. Mais,
dans le même temps, la profession - les journalistes de l'audiovi-
suel - n'a jamais été autant critiquée. Jugée peu crédible par son pu-
blic, elle est aujourd'hui à la recherche d'une nouvelle identité et d'une
légitimité en partie perdue.
Les bouleversements mondiaux de la fin des années 80 ont profondé-
ment déstabilisé les médias qui n'ont pas toujours su s'adapter aux évé-
nements et à leur traitement. Il faut cependant, si l'on veut juger honnê-
tement, tenir compte des nouvelles conditions d'exercice de la profes-
sion, qui découlent de l'ouverture de l'audiovisuel au marché de la
libre concurrence. La loi de l'audimat s'exerce sur l'information
comme sur la programmation. Malgré cela on peut dire que, finale-
ment, en libérant les journalistes de la pression de la censure du pou-
voir politique, ce qui a été catastrophique pour les programmes, a été
plutôt bénéfique pour l'information. Sans que cela excuse les déborde-
ments.
Plus récemment, le traumatisme créé par la faillite de la chaîne
privée, La Cinq, a alimenté le débat national sur l'avenir de l'audiovi-
suel en France, et sur la place du service public dans un système de
concurrence. Elle a mis au jour les hésitations du pouvoir politique face
aux problèmes de l'audiovisuel, et à ses responsabilités dans ce do-
maine.
L'ORGANISATION DU SECTEUR PUBLIC

Cinq s o c i é t é s d e
programmes
et d e s o r g a n i s m e s
spécialisés

Le secteur public se compose de cinq sociétés de programmes dont


deux de radiodiffusion : Radio France, Radio France internationale
(RFI) ; deux de télévision : France 2, France 3 ; et une, Radio France
Outre-mer (RFO), qui est à la fois de radio et d e télévision. À ces cinq
sociétés s'ajoutent Arte, chaîne culturelle franco-allemande, et TV5,
chaîne francophone issue des services publics français, belge, suisse et
canadien, ainsi que plusieurs organismes spécialisés : l'Institut national
de l'audiovisuel (INA), la Société française de production (SFP) et Télé-
diffusion de France (TDF). Les sociétés nationales de p r o g r a m m e s sont
soumises à la législation sur les sociétés anonymes, mais l'État est l'ac-
tionnaire majoritaire. En revanche, les capitaux des organismes spé-
cialisés peuvent être mixtes.
Les présidents-directeurs généraux des sociétés publiques sont élus
par le Conseil supérieur de l'audiovisuel, après dépôt volontaire de
candidature et audition des candidats retenus (décision du CSA, février
1989).
Les sociétés de radio
Le service de la radiodiffusion française a été fondé le 9 août 1944. Il a
reçu le monopole d'État en mars 1945, lorsque les autorisations furent
retirées aux radios privées.
En 1959, la Radio Télévision française (RTF) devient un établissement
public d'État à caractère industriel et commercial. La Maison de la
radio est inaugurée par le général De Gaulle en d é c e m b r e 1963. La loi
du 23 juin 1964 crée un établissement public imposant, l'Office de la
radio et de la télévision française (ORTF). En 1974, avec la loi du 7 août,
l'ORTF est éclaté en sept sociétés nationales : Radio France, TF1, A2,
FR3, l'INA, la SFP, TDF.
Depuis 1986, le secteur public de la radiodiffusion se compose de
trois sociétés de programmes : Radio France, Radio France internatio-
nale (RFI) et Radio France Outre-mer (RFO).

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