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CONTRAINTES D’ETUDE ET DE REALISATION

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-1.1-
ELEMENTS DE BASE

La conception d’une installation doit prendre en compte de


multiples préoccupations qui doivent aboutir à une
optimisation technico économique, sans concessions vis-à-
vis des aspects de sécurité du personnel.

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La conception d’une installation électrique doit tenir compte de la taille, de l’utilisation et des contraintes
du site considéré. Néanmoins, quelle que soit la complexité de l’installation, il existe des éléments de
base communs.

OPTIMISATION DE L’INVESTISSEMENT
Dans l’approche technico-économique de la solution, il est primordial de ne pas se limiter lors du chiffrage
de l’investissement, au coût de l’installation seule. Il faut prendre en compte les coûts suivants :
Coût d’équipements matériels qui composent l’installation, en tenant compte le cas échéant des coûts
liés au délai de réalisation et à son respect (retard dans le démarrage d’exploitation…)
Coût d’exploitation, en intégrant notamment les possibilités
D’optimisation de contrat énergétique
D’optimisation du fonctionnement par la mesure, la surveillance et/ou la supervision des
Principaux paramètres de fonctionnement et des consommations, améliorant le rendement énergétique.
Coût des pertes possible d’exploitation, qui englobent la perte de fabrication, mais aussi les coûts
d’achat des matières premier, de remise en route de la production, des retards dans les livraison… ou ces
les technologies de l’information, le manque à gagner horaire, et bien sûr, pour des applications critiques
comme hôpitaux ou aéroport, les risques liés à la sécurité et les conséquences en thème d’image.

NOTIONS PERMAMENTES LIES A LA SECURITE DES PERSONNES ET DES BIENS.


Dans toute étude, certaines notions doivent être en permanence être à l’esprit du concepteur, vis-à-vis
des conséquences des défauts électriques :
Sécurité des personnes
Sécurité des biens et du process dans son fonctionnement
Continuité de service prenant en compte des causes possible de défaillance interne et de défaillance
externe du réseau. Elle se traduit dans certaines applications sensibles par :
Un niveau de disponibilité de l’énergie requise
Un niveau de qualité de l’énergie.
Sureté d’alimentation par le recours éventuel des sources de remplacement et de secours.
Simplicité d’exploitation qui devra prendre en compte le niveau de qualification du personnel, les
possibilités d’externalisation et les possibilités résultant de la communication des équipements.
Maintenance qui devra intervenir à tous les stades de l ‘étude pour les questions du personnel, la
normalisation du matériel (rénovation ultérieure), les consignes d’exploitation ainsi que pour la
réalisation des documents.
Les possibilités actuelles de surveillance et supervision et la communication via le web permettent
d’envisager, au-delà de la maintenance curative une organisation proactive basées sur :
Une maintenance préventive
Une maintenance prédictive
Flexibilité de l’installation permettant une grande souplesse d’exploitation et la possibilité d’extension
Communication des équipements liées à la plupart des affaires précédents.

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ELEMENTS A PRENDRE EN COMPTE
Il faut surtout envisager les questions dans un ordre
progressif sans oublier d’aspect essentiel.

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Les éléments suivants doivent être pris en compte :

Mode de conduite
Avant et pendant l’étude de conception d’un réseau, il faut avoir présent à l’esprit le mode de conduit
envisagé pour l’exploitation de l’installation.
Conduite par du personnel qualifié ou non
Niveau d’automatisation souhaitable de l’installation
Type de supervision avec prise en compte des possibilités du web.
La solution peut être imposée au début par les contraintes et le type d’installation (exemple : danger
pour le personnel dans certaines industries chimiques). Sinon les diverses possibilités doivent être
étudiées tout au long du déroulement de l’étude. Le choix de solution intégrant la communication dès
l’origine entraine un supplément de coût faible, composé aux avantages retirés.

Type de postes
Il faut se poser suffisamment tôt la question du choix du ou des postes utilisés :
Poste d’intérieur, avec les contraintes du génie civil, environnement et sécurité correspondantes
Poste d’extérieur préfabriqué qui apporte une réponse globale à la plupart des contraintes.

Contraintes amont
Mode de raccordement au réseau, lié aux possibilités du réseau (antenne, boucle, double dérivation) à
la puissance de l’installation (type de comptage) et prenant en compte les aspect tarifaires (un ou
plusieurs fournisseurs, possibilité de délestage, production complémentaire autonome…)
Qualité de la source amont (puissance de court-circuit, régime de neutre, présence de surtension à
fréquence industrielle ou à front raide, microcoupure ou baisse de tension fugitives etc.) et présence
d’autres utilisateurs proche pouvant influer sur la qualité de l’énergie.

Contraintes aval
Besoin de continuité de service (au niveau de disponibilité)
Localisation et caractéristiques des récepteurs présentant des contraintes de fonctionnement spécifique
(exemple : les récepteurs de forte puissance qui génère de fortes chutes de tension lors de leurs
démarrages les fours à arc ou les récepteurs à vitesse variable, générateurs d’harmoniques, les
ordinateurs nécessitant une alimentation permanente, etc.).

Bilan de puissance
Il se fait en calculant la somme des puissances installées et, en déduisant la puissance absorbée
réellement compte tenu des divers facteurs de simultanéité, d’utilisation, etc.
Fractionnement éventuel des sources d’alimentation
On peut fractionner les sources d’alimentation pour isoler les récepteurs ‘’polluants’’ (générateur
d’harmonique) ce qui permet également de rester maître du ou des régimes de neutre.

Tension d’alimentation
Le poste, en aval du point de livraison comporte-t-il un réseau privé de distribution ou des cellules HTA
protégeant des récepteurs (transformateurs, moteurs, …) ? Est-il nécessaire d’avoir une, deux ou trois
tensions différentes dans le réseau privé éventuel ?
Ce choix à des conséquences économiques importantes.

Bilan de puissance par site géographique


Pour une installation très étendue, on réalise un bilan de puissance par site géographique qui détermine
une première approche de la structure du réseau ainsi que le choix du nombre des réseaux de transport

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(un pour les récepteurs polluants, un pour les autres récepteurs) et la nécessité d’avoir un, deux ou trois
niveaux de tension.4

Générateurs d’harmoniques
On assurera que l’effet de pollution des générateurs d’harmoniques éventuel a bien été prise en compte
et maitrisés par isolement dans un réseau spécifique et/ou utilisation de filtres si nécessaire.

Choix du régime de neutre


Il fait intervenir les critères suivants : la politique générale (site similaire) la législation en vigueur, les
contraintes liées au réseau, les contraintes liées à l’exploitation du réseau, les contraintes liées la nature
des récepteurs. Lorsque le ou les régimes de neutre sont choisis, ils entraînent le choix des protections d
mettre en œuvre.

Transformateurs
On peut alors choisir les transformateurs, les tensions de transport, distribution et utilisation ayant été
définis, les bilans de puissance par site géographique effectués et les récepteurs polluants isolés. On
standardisera les puissances des transformateurs à 3 ou 4 pour des raisons économiques et de
maintenance.
Compensation de l'énergie réactive
On étudiera également la compensation de l'énergie réactive qui sera réalisée localement, globalement
ou de manière panachée en fonction des résultats de l'étude technico-économique correspondante.

Sources de sécurité et de remplacement


Il faut définir leur nombre et leurs caractéristiques. Elles peuvent être imposées par les décrets et les
textes législatifs (Etablissement Recevant du Public, Immeuble de Grande Hauteur) ou installées pour
protéger l'outil de production et, bien sûr, assurer la protection des personnes. Il est parfois nécessaire
de disposer d'une source autonome cette éventualité dépend du bilan économique du cout de l'énergie
et/ou des contraintes amont et aval. Dans le cas où la continuité de service doit être impérativement
conservée (exemple : ventilateur d'un haut fourneau) la source autonome (turbine gaz par exemple) est
une source de remplacement qui fonctionne en permanence

Schéma unifilaire
De l'étude de tous les points précédents découle le schéma unifilaire qui est un premier squelette
hiérarchise.
Il doit comporter les divers équipements fonctionnels installer sur le réseau compte tenu des fonctions
de raccordement, répartition, protection des équipements, utilisation des sources, délestages…
Les étapes suivantes permettront d'optimiser ces équipements.

Choix des canalisations


Il s'agit de choisir et calculer les canalisations. A partir de l'intensité nominale In, on en déduit une
intensité fictive If qui tient compte de multiples coefficients liés la température ambiante, l'exposition
solaire, la proximité d’autres canalisations, le mode de pose, etc. De cette intensité fictive, on en déduit
la section (en utilisant les tableaux donnés par les câbliers) On devra vérifier ultérieurement :
La tenue de la canalisation au courant de court-circuit maximal Icc (ne pas oublier de tenir compte de la
durée du court-circuit qui peut, dans certains cas, atteindre la seconde)
La chute de tension
La tenue de l'écran du câble dans le cas de défaut phase-mass
L’optimisation des pertes.

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Plan de protection
Il posse par le choix d'une méthode de sélectivité ampérométrique, chronométrique ou logique ou de
modes combinés ? La coordination des protections HTA entre elles et entre la HTA et la basse tension en
découle et peut entrainer une remise en cause de la structure du réseau définie précédemment.

Calcul des chutes de tension


Il doit être réalisé :
Régime normal
En régime perturbé (cas du démarrage des gros moteurs asynchrones par exemple).
Ceci permet de constater l'importance de la perturbation sur le réseau, de d ou de vérifier si le mode de
démarrage est correct. Il faut toujours associer la chute de tension et la durée de la chute de tension.

Calcul des courants de court-circuit


II est effectué :
En aval des transformateurs en considérant
La valeur maximum de la première crête (régime transitoire), qui détermine la tenue aux efforts
électrodynamiques
La valeur efficace Icc du courant de court-circuit (régime établi) qui détermine le pouvoir de coupure et la
tenue thermique de l'appareillage
En aval des générateurs en considérant
Le régime subtransitoire pour déterminer la tenue aux efforts électrodynamiques
Le régime transitoire pour déterminer le pouvoir de coupure de l'appareillage et sa tenue thermique
Le régime permanent pour déterminer la tenue thermique de tous les éléments (dont les câbles et pour
déterminer les réglages des relais de protection.

Ajustements
Ces différents calculs entrainent souvent la révision de la structure du réseau dans le cas où le courant
de court-circuit Icc est trop grand ou la chute de tension trop grande cela peut entrainer également une
séparation des sources ou un regroupement des sources fractionnées et, après avoir révisé la structure
du réseau il est nécessaire de recommencer les différentes étapes du cheminement précédent.
Ce rebouclage peut avoir lieu plusieurs fois.

Choix du fournisseur
Une dernière étape sera de choisir le fournisseur. Ce choix tiendra compte de multiples facteurs
Facteurs économiques
Capacité fournir et maitriser une solution d'ensemble, avec les études d'ingénierie de réseau et
d'optimisation de l'installation
Envergure internationale du constructeur pour des installations dépendant de multinationales avec des
standards communs entre sites
Capacité de support et de services et types de contrats
Présence de services de maintenance du fournisseur dans la région ou sera implanté installation
Présence commerciale du fournisseur dans la région l'installation
Modularité et interchangeabilité des équipements
Capacité de communication des matériels et support associé
Sécurité des équipements électriques (cellules de type compartimenté
Facilité d'installation
Facilité de raccordement des câbles.

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-1.3-
SYNTHESE DES POINTS A ETUDIER

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POINTS A ETUDIER CONTENU
1 ▪ Raccordement possible (antenne, boucle, double dérivation)
▪ Type de comptage BT ou HTA (suivant puissance et nombre de transformateurs de
l’installation)
Réseau du distributeur et ▪ Aspects tarifaires (un ou plusieurs fournisseurs, possibilité de délestage, Production
contraintes amont complémentaire autonome…)
▪ Puissance de court-circuit du réseau amont
▪ Régime de neutre du poste source (impédant, compensé)
▪ Risque de perturbation (surtension à fréquence industrielle ou à front raide, micro-
coupure ou baisse de tension fugitive, etc.) et présence d’utilisateurs proches pouvant
influer sur la qualité de l’énergie.
2 ▪ Besoin de continuité de service (ou niveau de disponibilité) des zones d’installation
▪ Redondance de sources éventuelles ou sources ou source de remplacement ou secours
▪ Localisation et caractéristique des récepteurs à contrainte de fonctionnement spécifique (
Contraintes aval ex : récepteur de forte puissance générant les chutes de tension lors de leur démarrages,
générateurs d’harmoniques, générateur nécessitant une alimentation permanente, etc.).

3 ▪ Qualification du personnel
▪ Niveau d’automatisation souhaitable
Conduite, mesure, ▪ Contraintes d’installation (ex : zone de danger industries chimiques)
supervision, maintenance ▪ Type de supervision (possibilité du web)
▪ Information de gestion souhaitées, pour qui avec quelles autorisations d’accès
▪ Système de mesure correspondants.
4 ▪ Intérieur, avec les contraintes de génie civil, environnement et sécurité correspondantes.
▪ Extérieur préfabriqué qui apporte une réponse globale à la plupart de ce contraintes.
Types de postes
5 ▪ Législation en vigueur
▪ Contraintes liées au réseau et à son exploitation
▪ Contraintes liées à la nature des récepteurs.
Régime de neutre Lorsque le ou les régimes sont choisis, ils entraînent le choix des protections à mettre en
œuvre.

6 ▪ Calcul de la somme des puissances installées et des puissances absorbées réellement


compte tenue des divers facteurs de simultanéité, d’utilisation, etc.
Bilan des puissances ▪ Fractionnement éventuel des sources d’alimentation pour isoler les récepteurs “polluant“
(générateurs d’harmoniques)
7 ▪ Equipements fonctionnels à installer sur le réseau compte tenu des fonctions à réaliser
(raccordement, répartition, protection des équipements, utilisation des sources,
Schéma unifilaire délestages…)
▪ Type de cellule HTA (fixe, débrochable) choix liés à l’exploitation, à la maintenance et à la
disponibilité de l’énergie.
8 ▪ Aval de transformateur
 Valeur maximum de la première crête (régime transitoire), qui détermine aux efforts
électrodynamiques
 Valeur efficace Icc du courant de court-circuit (régime établi) qui détermine le
Calcul des courants de pourvoir de coupure et la tenue thermique de l’appareillage
▪ En aval des générateurs :
court-circuit  Régime subtransitoire qui détermine la tenue aux efforts électrodynamique
 Régime transitoire qui détermine le pourvoir de coupure de l’appareillage et sa
tenue thermique.
 Régime permanant pour déterminer la tenue thermique de tous les éléments (dont
les câbles) et pour déterminer les réglages des relais de protection
9 ▪ Choix d’une méthode sélectivité ampérométrique, chronométrique ou logique ou de
mode combiné
▪ Type et réglage des protections (attention au fonctionnement possible sur groupe de
Plan de protection secours, qui nécessite réglage plus bas de seuil
▪ Alimentation de protection (TC, TT, LPCT…) et caractéristiques
▪ Coordination des protections entre la haute tension HTA, et la basse tension
10 Compensation d’énergie ▪ Nécessité en fonction des récepteurs et du contrat de fourniture d’énergie
▪ Réalisation près des charges globale ou de manière panachées en fonction des résultats
réactive de l’étude technico-économique correspondant.

11 Transformateurs, ▪ Etude du mode et des contraintes de fonctionnement associés et impact


condensateurs, moteurs… sur les protections de mis en et hors service.

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-1.4-
EXECUTION DES INSTALLATIONS
ELECTRIQUES A BASSE TENSION

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1 Données nécessaires pour conduire l'étude

Les caractéristiques principales de l'installation devant être définies sont les suivants :
 Type de distribution ou régime du neutre :
- Distribué
- Non distribué,
- impédant ou isolé (IT)
- Directement la terre TT)
- Relié aux masses (mise aux neutre) (TN
 Tableau général BT (TGB) :
- Type
Préfabriqué
Armoire métallique
Sur châssis, dans gaine sur panneaux.
- Matériel
Nu sur barreaux.
Protégé sous capot,
débrochable
- Implantation
 Alimentation de sécurité :
- Batterie centrale,
- Groupe électrogène
- Par blocs autonomes.

2 : Caractéristiques principales définir

Les bases de calcul nécessaires pour conduire l'étude électrique doivent être données.
 Tension nominale des circuits :
- 132/220V
- 230/400V
- Autres
 Type de distribution :
- Monophasé,
- Triphasé
 Chute de tension admissible pleine charge, depuis l'origine de 'installation
- Lorsqu'elle est alimentée par un branchement basse tension :
- éclairage 3%
-autres usages 5%
- Dans le cas où elle est alimentée par un poste de transformation, a chute de tension
admissible est portée à :
- éclairage 6%
-autres usages 8%
 Liste des machines alimenter :
- Puissance (monophasé, triphasé, etc.), vitesse des moteurs, facteur d'utilisation,
simultanéité de fonctionnement, modes de démarrage, démarreur incorporé ou distance
(fourni ou non), postes de commande distance, coupure de sécurité, éclairage très basse

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tension de sécurité incorporé ou à installer, alimentation fixe ou par prises de courant,
nombre de pôles, etc.
 Alimentation de remplacement :
- Puissance et nature des services assurer,
- Délestages éventuels,
- Durée de service.
 Compensation do l'énergie réactive :
- Commande manuelle,
- Régulation automatique
 Circuits principaux :
- Prévoir des gaines horizontales et verticales, on général de 0,50m 0,80m de largeur et de
0,50m de profondeur
- Type définir,
Sur chemin de câble,
Sur parois
Dans goulotte
- Canalisations (cuivre ou aluminium)
Conducteurs sous conduits
Barres sur supports isolants
Câbles unipolaires
Câbles multipolaires
Canalisations préfabriquées
- Circuit de terme
Intégré aux canalisations principales
Séparé des canalisations principales
 Tableaux de distribution :
- Prévoir :
Un tableau par service,
Un tableau par étage
- Type définir.
Armoire métallique,
Châssis en gaine fermé,
Sur panneau
- Composition
Coupure générale
Subdivision des départs secondaires avec leurs protections
Mise la terre
 Circuits secondaires :
- Définir le mode de pose ;
Encastré
En vide de construction, derrière démontable,
En apparent
 Petit appareillage
- Type de matériel :
Encastré,
Semi-encastré
En saillie,
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 Mise la terre
- Nature de la prise ou des prises de terre
Boucle en fond de fouille,
Piquets, plaques, grilles,
- Nature de la charpente ou structure ;
Métallique,
(Armé ou précontraint)
Autres

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ECLAIRAGE
Le cahier des charges doit préciser par local ou emplacement particulier à éclairer, la nature de l'éclairage,
la valeur de l'éclairement, les couleurs des murs et des plafonds, importance des surfaces vitrées, doit
 Définir par local le type dos sources lumineuses :
- Lampes à incandescence :
- Ordinaires
Claires
Dépolies
Opales
tubulaires
miroir
- Aux halogènes (réservées, compte tenu de leur puissance, des éclairages
spéciaux)
- A très basse tension.
- Lampes fluorescentes tubulaires :
- Puissance allant de 15 215W
- Allumage
Instantanées
Starter.
-Ballast incorporé ou non incorporé.
- Lampes décharge haute pression :
- Lampes ballon fluorescent,
- Lampes lumière mixte
- Lampes aux halogènes métalliques.
- Lampes vapeur de sodium haute ou basse pression.
 Définir par lampe l’indice de rendu des couleurs de celle-ci,
 Dans l'éclairage en présence de pièces en mouvement, indiquer également au cahier des
charges que l'effet stroboscopique sera corrigé (montage duo ou trio)
 Décrire les luminaires qui doivent, suivant les modalités d'emploi et le lieu d'utilisation,
répondre aux conditions d'influences externes ;
 Préciser, pour les accessoires de lampes décharge, si les compensations s’effectuent :
- Par condensateur individuel incorporé l'appareil,
- Par ligne ou circuit,
- Globalement pour ensemble de l'installation
 Décrire par objet ou emplacement éclairer :
- Le choix du dispositif optique d’éclairage :
-direct, semi-direct, mixte,
- semi-indirect, indirect.
- Ainsi que mécanique :
-fixe, orientable, mobile.

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-2-
DEMARCHE À SUIVRE POUR LA
CONCEPTION D’UN RESEAU ÉLECTRIQUE
BASSE TENSION

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2.1 Marche à suivre

L’étude et la conception d’une installation électrique doivent poursuivre un double objectif :


Garantir à l’utilisateur une installation dont l’exploitation sera conforme à ses besoins,
Respecter les normes et règlements en vigueur.
Seule une concertation entre l’utilisateur et l’installateur (ou le bureau d’études) permettra d’atteindre
le premier objectif ; ceci en prenant d’un commun accord les options de base les plus judicieuses :

détermination de la puissance du transformateur,


choix du régime de neutre,
élaboration de la distribution BT (implantation du poste et des tableaux de distribution,
séparation des circuits, distribution ou non du neutre …),
choix de l’appareillage et des enveloppes, (coffrets, armoires, …)
choix d’éventuelles sources de remplacement ou de sécurité,
mode de compensation de l’énergie réactive.

Parmi les multiples éléments à considérer pour faire ces choix, on peut citer :

la réglementation qui impose parfois certaines solutions,


les impératifs de continuité d’exploitation de l’utilisateur,
les caractéristiques de l’environnement,
la présence ou non d’un service d’entretien compétent en électricité,
les caractéristiques des récepteurs,
la puissance de l’installation à court et moyen terme,
les coûts d’étude, d’installation et d’exploitation, etc.…
A B C D

Dresser la liste Etablir un Faire la somme des Analyser avec l’exploitant les
des récepteurs diagramme de puissances actives, impératifs de continuité de
avec leur distribution réactives. service, les possibilités
répartition d’entretien…
géographique

On en déduit : On en déduit : On en déduit :


emplacement du poste puissance des sources le régime du neutre
emplacement des tableaux de (transfo, source de un choix de technologie de
distribution remplacement et / ou tableau (débrochage ou fixe)
cheminement des câbles. sécurité) le choix des câbles et des
puissance des batteries appareils.
condensateurs
intensité véhiculée
pour chaque circuit

Tableau 1 : Étapes à suivre pour la conception d’une installation électrique

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2.2 Elaboration de la distribution BT

2.2.1 IMPLANTATION DU POSTE ET DES TABLEAUX DE DISTRIBUTION

D’une façon générale, on implantera le poste HTA/BT, en accord avec le distributeur, le plus près
possible du centre de gravité des points de consommation d’énergie. C’est la solution la plus
économique car elle optimise les longueurs et les sections de câbles B.T.

Pour la même raison, les différents tableaux de distribution seront implantés dans la mesure du
possible directement dans les ateliers de fabrication.

Figure 1 : Exemple d'implantation du poste et des tableaux de distribution

2.2.2 DIVISION EN CIRCUITS

La division d’une installation en plusieurs circuits permet :

de limiter les conséquences d’un défaut au seul circuit concerné,


de faciliter la recherche d’un défaut,
de permettre les opérations d’entretien sur un circuit sans couper toute l’installation.

Cette division de l’installation dépend du mode de distribution B.T. utilisé (voir § 3):

distribution radiale,
distribution en peigne,

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D’une manière générale il faut prévoir des circuits différents :
Pour l’éclairage (siège de la majorité des défauts d’isolement),
Pour la force motrice,
Pour l’alimentation des auxiliaires (circuit de contrôle, commande),
Pour les circuits de sécurité (éclairage de sécurité, circuits de service d’incendie, etc.) dont la
mise en œuvre doit être conforme à l’arrêté du 10. 11. 76 pour les établissements employant
des travailleurs ou aux règlements de sécurité concernant les ERP et IGH.

2.3 LES DIFFERENTS MODES DE DISTRIBUTION BT

2.3.1 Distribution radiale arborescente

D'usage général, c’est la plus employée (fig. a). Elle peut être réalisée comme indiqué dans les figures
ci-dessous :
Avantages :
Seul le circuit en défaut est mis hors service.
Localisation facile du défaut.
Opération d’entretien sans coupure générale.
Inconvénients : Un défaut au niveau des départs principaux affecte les niveaux des départs
divisionnaires et des départs terminaux.

 Distribution radiale arborescente par conducteurs (fig. b) : dans les bâtiments dédiés à une
application précise habitat, hôtels, bâtiments agricoles, écoles, etc.
Avantages : Peu de contraintes de passage : gaines techniques, chemins de câbles, profilés, goulottes,
conduits, etc.

fig. a : distribution radiale arborescente à 3 niveaux par conducteurs.

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 Distribution radiale arborescente avec des canalisations préfabriquées au niveau divisionnaire en
industriel et tertiaire (fig. b)

Avantages : flexibilité de l’installation électrique dans les locaux à espace non cloisonné, facilité de mise
en œuvre.

fig. b : distribution radiale arborescente à canalisations préfabriquées


(ex: Canalis KN) au niveau divisionnaire.

 Distribution radiale arborescente avec des canalisations préfabriquées au niveau terminal (fig. c)
(bureaux, laboratoires etc.)
Avantages : flexibilité et esthétique des circuits terminaux dans les locaux à cloisonnement évolutif,
facilité de mise en œuvre.

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fig. c : distribution radiale arborescente à systèmes préfabriqués au niveau terminal.

2.3.2 : Distribution radiale pure (dite en peigne)

Elle est surtout utilisée pour la commande centralisée de process ou d’installations dédiées à une
application précise, leur gestion, leur maintenance et leur surveillance.
Avantages : Sur défaut (autre qu’au niveau général) coupure d’un seul circuit.
Inconvénients : Surabondance de cuivre due à la multiplicité des circuits. Les caractéristiques de
l’appareillage de protection des départs doivent être élevées (proximité de la source).

Fig. d : distribution radiale pure, dite en peigne.

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2.4 : DISTRIBUTION OU NON DISTRIBUTION DU CONDUCTEUR NEUTRE

Dans toute installation, 2 tensions sont en général nécessaires :


 380 V ou 400 V pour l’alimentation des circuits force.
 220 V ou 230 V pour l’alimentation des circuits lumière.

Une solution simple consiste à distribuer le conducteur neutre et à alimenter les circuits forces entre
phases et lumière, entre phase et neutre.

Cependant, ce type d’alimentation présente certains inconvénients :


 le niveau d’isolement assez faible des appareils d’éclairage et le peu d’entretien effectué sur
ces matériels sont très souvent la cause de perturbations se répercutant sur les circuits forces.
 défauts fréquents sur le conducteur neutre et déséquilibre de la distribution B.T.
 impossibilité de surveiller l’isolement du neutre lorsqu’il est relié directement à la terre,
difficulté pour réaliser la protection des personnes en neutre isolé IT (forte limitation des
longueurs de câbles).
 dépenses supplémentaires en câbles et protection.

Finalement la distribution ou non du neutre résulte de l’examen de plusieurs paramètres dont, en


particulier, le régime de neutre, la continuité d’exploitation, la puissance de l’installation.

Tableau 2 : distribution ou non du neutre


Installation de faible puissance Installation de forte puissance
Continuité de service non impérative.
Continuité de service primordiale (exploitation, en
Exploitation en régime TT ou éventuellement
général, en régime IT (1))
TN si service entretien.

Distribuer le neutre Ne pas distribuer le neutre (éventuellement


Alimenter la force entre phases, l’éclairage distribuer le neutre sur les circuits éclairage et
entre phase et neutre petite force motrice)
Séparer les circuits force et lumière.

Avantages : Avantages :

Réalisation commode des circuits d’éclairage L’isolement naturel du réseau est amélioré
(tension simple) Pas d’interférence entre défauts d’isolement sur
Une seule distribution les circuits lumière (fréquents) et défauts
d’isolement sur les circuits force
Réduction de la puissance de court-circuit sur le
réseau lumière.
(1) En régime IT, la NFC 15100 recommande de ne pas distribuer le neutre

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2.4.1 : SOLUTIONS POUR NE PAS DISTRIBUER LE NEUTRE ET SEPARER LES CIRCUITS

 Utilisation de transformateurs BT/BT à enroulements séparés (fig. 1) mono ou triphasé.

Avantages : Séparation galvanique autorisant le changement de régime du neutre (fig.2) et


amélioration de l’isolement du réseau principal.

 Utilisation d'autotransformateurs abaisseurs (fig. 1)

Avantage : non distribution du neutre, mais il n’y a pas vraiment séparation des circuits. Si le réseau est
exploité à neutre isolé, il n’y aura pas amélioration de l’isolement et les appareils de coupure, en aval
de l’autotransformateur devront réaliser la coupure omnipolaire (disjoncteur bipolaire) à moins de
mettre en œuvre un dispositif différentiel. (Fig. 3)

 Groupement des foyers lumineux

Dans une installation d’éclairage assez importante, le groupement judicieux des foyers lumineux
permet d’alimenter l’éclairage à partir d’un réseau triphasé sans neutre (Fig. 4 et 5).

Toutefois, la solution de la fig. 5 doit être envisagée avec certaines précautions et il est prudent de
consulter le fabricant de tubes et de ballasts avant une telle utilisation.

Pour que l’appareillage de commande et de protection fonctionnent dans les meilleures conditions, la
compensation (amélioration du cos ) doit être :
Soit individuelle au niveau de chaque tube,
Soit globale ou répartie tout au long de la ligne mais toujours en aval du dispositif de protection,
sinon l’endurance de ce dernier peut être fortement diminuée (coupure d’un courant selfique
difficile).

 Mise en œuvre de plusieurs transformateurs HTA/BT

Pour les installations étendues et de forte puissance, on peut prévoir plusieurs transformateurs
HTA/B.T.

Par exemple :
Un transfo HTA/BT 20 kV/230 V pour l’éclairage, la petite force motrice, les bureaux,
Un ou plusieurs transfo HTA/BT 20 kV/400 V pour la force motrice.

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2.5 : INSTALLATION DE SECURITE ET ALIMENTATION DE REMPLACEMENT

2.5.1 : Installation de sécurité

Lorsque l’installation comporte des matériels dont le fonctionnement est impératif pour la protection
des personnes (éclairage de sécurité, alarmes, surpresseurs incendie, équipements de désenfumage,
etc.…) notamment en cas de disparition de la tension de la source normale, une ou plusieurs sources de
sécurité doivent être prévues pour alimenter ces matériels.

Les installations de sécurité sont régies :

Soit par les règlements de sécurité dans les établissements recevant du public (ERP) et dans les
immeubles de grande hauteur (IGH),

Soit par l’arrêté du 16.11.76 dans les établissements employant des travailleurs.

Le choix de la source de sécurité dépend de plusieurs paramètres parmi lesquels on peut citer :

Le temps maximal d’interruption d’alimentation exigé par les règlements,


L’autonomie minimale également exigée par les règlements,
La puissance nécessaire,
L’état (sous tension ou hors tension) des installations de sécurité en service normal.

Les sources les plus couramment utilisées sont :

Les blocs autonomes pour l’éclairage de sécurité,


Les batteries stationnaires d’accumulateurs,
Les groupes électrogènes,
Les onduleurs (spécialement lorsque aucune coupure, même de durée insignifiante, ne peut être
tolérée). Voir fig. 6.

2.5.2 : Alimentation de remplacement

Lorsqu’une installation comporte des matériels dont le fonctionnement doit être assuré, même en cas
d’absence de la tension normale, pour des raisons autres que la protection des personnes, on peut être
amené à prévoir une ou plusieurs sources de remplacement sur lesquelles ces matériels peuvent être
commutés.

Parmi les matériels nécessitant de telles sources on peut citer :

les équipements dont l’arrêt risque de provoquer la destruction de l’outil de production


(équipement à feu continu. Voir fig. 6)
les centres de calcul (alimentation des calculateurs, des ordinateurs, fig.6).

Par ailleurs, l’exploitant peut estimer la source de remplacement nécessaire pour supprimer au
maximum toute perte de production (temps de remise en route important).

A ce niveau, il existe beaucoup de solutions présentant des degrés de fiabilité d’alimentations variables
; citons par exemple le cas des alimentations doubles pour lesquelles, en régime normal, les 2 sources
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alimentent chacune une partie de l’installation, avec alimentation possible de la partie prioritaire par
l’une ou l’autre source (fig. 7).

Figure 6 : exemple d'association d'alimentation de secours et de subdivision des circuits.

Figure 7 : exemple d'alimentation double.

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