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Gamisans Jacques, Muracciole Michel. La végétation de la Réserve Naturelle de la presqu’île de Scandola (Corse). Etude
phytosociologique et cartographie au 1/10 000e. In: Ecologia mediterranea, tome 10 n°3-4, 1984. pp. 159-205;
doi : https://doi.org/10.3406/ecmed.1984.1602
https://www.persee.fr/doc/ecmed_0153-8756_1984_num_10_3_1602
Abstract
The authors describe the vegetation of the Reserve of Scandola (Corsica) from a phytosocio-logical
point of view.
About thirty vegetal communities are distinguished. Halophilous and semi-halophilous vegetation
belongs to critimo-limonieta communities.
The Pistacia lentiscus thickets, essentially localized on the sea-bord, are included in oleo-ceratonion
but they have fewer thermophilous species than Sardinian or Sicilian communities of this alliance. The
rest of vegetation belongs to a thermophilous series of Quercus ilex.
The arborescent communities are Quercus ilex woods or high thickets, belonging to Quercion ilicis.
Degradation communities are thickets (Enrico-Arbutetum), Cistus communities (Helichryso-Cistetum) ,
bushes (Stachydi-Genistetum) and meadows (Helianthemea anna, Thera-Brachypodietea) .
Rupicolous and ripicolous vegetation are also individualized. The hilly topography and human influence
are the most important factors of the actual diversity of vegetation. Possibilities of vegetation evolution
are proposed. A vegetation map (scale 1/10 000) is annexed to the work.
Ecologìa Mediterranea Tome X (Fascicule 3-4) 1 984
SNASIMAG.JM. MURACCIOLE**
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SUMMARY - The authors describe the vegetation of the Reserve of Scandola (Corsica) from a phytosocio-
logical point of view.
About thirty vegetal communities are distinguished. Halophilous and semi-halophilous vegetation
belongs to CuLtimo-LLmonieX&a. communities.
The ?ÍA£ae¿a. ¿tn£¿& cui thickets, essentially localized on the sea-bord, are included in
OZeo-eeAa£on£on but they have fewer thermophilous species than Sardinian or Sicilian communi¬
ties of this alliance. The rest of vegetation belongs to a thermophilous series of QueAcuA
ÁJLex. The arborescent communities are QueAcuA ¿¿ex woods or high thickets, belonging to
Quehc¿on ÍLLcáA. Degradation communities are thickets (Eh¿co AÄbu£e£um), Cis tus communities
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MOTS CLES : phy tos ocio logie, cartographie, littoral, étage mésomêditerranênen inférieur, Corse.
1 - Position géographique
La Réserve est localisée à l'Ouest de la Corse, sur la façade maritime du Parc Naturel
Régional, un peu au Nord de Porto.
Sa superficie terrestre est de 920 ha et sa superficie marine de 1000 ha.
2 - Substratum géologique
La presqu'île fait partie d'un grand complexe volcano-plutonique qui recouvre le massif
du Cintu et la vallé du Fangu (voir BRISSET et COCHENE, 1976). Celui-ci s'est installé en deux cycles
★ Laboratoire
13397 Marseille
de Botanique
Cedex 13 et Ecologie Méditerranéenne - Faculté des Sciences de St-Jérôme -
★★ Association pour la Gestion des Espaces Naturels Corses (A. G. E. N. C.) - 5, rue Général Campi -
20 000 Ajaccio Corse
160
Volcaniques dont le second qui date probablement du Permien supérieur est seul visible dans la Réserve.
Il est constitué de rhyolites, ignimbrites, pyroclastites et microgranites. Des roches métamorphiques
sont aussi décelables dans la Réserve comme la serpentinite sur laquelle se localise souvent Ch<2ÀLcü/l£h(lA
mcwantae..
3 - Géomorphologie
L'actuelle prequ'île s'est créée à la suite d'un basculement vers l'ouest de l'ensemble
volcanique. Ainsi la façade maritime, très importante est surtout constituée de falaises avec des fonds
marins très abrupts et de rares plages de galets dont la superficie est toujours modeste.
La diversité géologique des roches explique le relief accidenté avec des dénivellations
importantes, de grandes falaises, et de grandes fissures. La présence de "Taf foni" rend le paysage
encore plus étrange et tourmenté.
Cette topographie a fait que d'importantes surfaces verticales ou subverticales n'ont
jamais été recouvertes de végétation dense. A ces surfaces naturellement rocheuses se sont ajoutées
celles qui résultent de l'érosion des sols là oü la végétation a été dégradée par les incendies, les
cultures, le surpâturage.
4 - Les sols
Aucune étude spécifique des sols n'a été réalisée. Cependant les observations sur le
terrain ont permis de noter que les sols étaient généralement peu épais, sauf au niveau de certains
vallons boisés où il y a eu colluvionnement et oü la productivité de la végétation semble la plus
importante .
5 - Hydrographie
Le réseau hydrographique est de type torrentiel. Seul les ravins d'Elbo et de Canalette
sont parcourus par des ruisselets permanents. Quelques suintements existent au bas des vallons de
Cala Vecchia, Mure tta et Basgia Casgiu. Les rares sources se perdent souvent bien vite par infiltration.
6 - Le climat
Le climat de la Réserve n'est connu que par extrapolation à partir de données concernant
d'autres points du littoral voisin (Galéria, graphique n° 1). Il s'agit d'un climat méditerranéen à
creux estival des précipitations bienmaarqué à pluies importantes en automne et à un degré moindre au
printemps. La moyenne des précipitations annuelles semble se situer autour de 750 mm d'eau (1981- 1982).
Les vents d'ouest et sud-ouest, souvent violents dominent largement.
La température moyenne annuelle a été à Galéria de 14,8°C en 1981 et 15,4°C en 1982.
Pendant les deux mêmes années les moyennes des minima du mois le plus froid ont été respectivement de
6°C (janvier 1981) et de 2,8°C (décembre 1982). Ces valeurs sont proches de celles qui caractérisent
l'étage thermo méditerranéen (température moyenne annuelle 16°C et m > 3°). Galéria offre donc des
conditions de températures qui sont celles d'un secteur de transition entre l'étage mésoméditerranéen
et l'étage thermoméditerranéen. Il en est probablement de même pour Scandola. Nous verrons plus loin
que la végétation littorale ou sublittorale de la Réserve correspond effectivement à cette transition
et comporte quelques éléments de l'étage thermoméditerranéen mais en nombre encore réduit.
7 - Milieu biotique
Par le passé, l'occupation humaine a été importante (RUGGIERI, 1981) et a marqué le
milieu naturel. Aujourd'hui les activités se limitent à un élevage très extensif de quelques bovins,
à la pêche en mer et à la présence de bateaux de plaisance .dont les équipages ne s'aventurent guère
dans l'intérieur de la presqu'île.
Jusqu'en 1930 le chêne vert, l'arbousier et le bruyère ont été exploités pour le charbon
de bois, essentiellement dans les vallons colluvionnés oü l'on retrouve de nombreuses traces de cette
activité.
Des céréales étaient cultivées dans les secteurs les moins pentus comme en témoignent
la présence d'une douzaine d'aires à blé, mais c'est surtout l'élevage en libre parcours, accompagné
plus ou moins régulièrement de brûlis pastoraux qui occupait les habitants saisonniers de la presqu'île.
L'îlot de Gargalu conserve avec ses pelouses l'empreinte de ce pâturage.
161
F M A A S 0 N D J
Courbe thermique pour la période 1980.1982.
Courbe ombrique pour ta période 1980.1982.
Par endroit, sur quelques croupes plates ou dans des vallons on décèle encore la présence
d'oliviers greffés et dans la vallée d'Elbo végètent de la vigne et divers arbres fruitiers dont
l'abandon est, par contre, très récent.
B - LA VÉGÉTATION
\
Outre les caractéristiques du CfvLthmo-LLmonLon et des Cfiithmo-LLmonietta, ces groupements
corses ont en commun l'endémique Efwdium cOfiiZcum qui permet de caractériser une sous-alliance Efwd.tni.on
coHAZcL , Gamisans & Muracciole, ail. nov. (HolotypusCA¿£hmo-LLmonLttum dLLctyocZadat, Malcuit 1931) de
répartition probablement cymo-sarde. Localement, A ZZium acuttZofvum peut aussi caractériser cette
sous-alliance.
Globalement, pour Scandola, les côtes exposées au SW sont celles où les groupements de
l'Efwdtnion COHâZcÀ. sont les mieux développés et occupent le plus de surface, ceci étant lié à l'action
du vent dominant, le Libecciu.
1 . 2 . AfimtfUo-Sti tZttum pfwtcoct Gamisans & Muracciole assoc, nov. (Holotypus relevé n° 10, tableau n° lb)
f- j Cette association, irrégulièrement soumise à l'action des embruns, peut être qualifiée de
semi-halophile. Elle apparaît souvent dès 4 ou 5 m d'altitude sur les rochers et falaises littoraux où
elle peut atteindre les cotes 80 à 100 m.
Les espèces halophiles des Cfûthmo-LLmonietta y sont encore bien représentées. Il faut y
noter toutefois la faible fréquence de CfiLthmum mafutimum et des L LmonLum, tandis qu’apparaissent des
espèces non spécialement halophiles. Parmi ces dernières certaines constituent de bonne différentielles
vis-à-vis du Cfiithmo-LLmonLttum.
La meilleure caractéristique de l'association est sans nul doute StòtZi. bocconi subsp.
pfvatCOX. Il faut y adjoindre Afimtfiia ioZtifioZLZ mais cette espèce est également présente dans le
Cfiithmo-LLmonLttum et il n'est pas exclu, lorsque sa répartition sera mieux connue, qu'elle apparaisse
comme une caractéristique de 1 ' EfwdtnLon cofiAici.
L'Afimtfiio-Sti tZttum constitue une association rupicole thermophi le, semi-halophile. A
partir des relevés cités elle peut être incluse dans la classe des Cfiithmo-LLmonietta. Il faut toutefois
noter la présence au sein du groupement d'un certain nombre de taxons thermophiles des A¿pZtnittta
fiuptitfiia qui renforcent son caractère d'association rupicole. Il est remarquable d'ailleurs que
progressivement, le passage se fasse au-dessus de 20 à 120 m d'altitude suivent les secteurs, vers un
groupement rupicole non halophile où StitZi bocconi subsp. pfiatCOX subsiste encore (.VZanXho-A&pZtnLttum
bZZZotLL ¿ticZttoóum) .
165
21 _- Armeno.
Chthmo.Limonietum
Seseletum
3 _ Groupement ä Mesembryanthemum
4 _ Thymeloeo-Helichrysetum
PoZygonum avZcuZaAC 2. 3
VZttAtckia vticoAa 3.3
CoAAtgtoZa tzZzphlioZZa 1.2
SznzcZo btcoZoA AubAp. ctnzAaAta 1 .2
168
Tableau ns8
Diantho-Asplenietum billotii seseletosum
Numéro de relevé 11 91 34 69
Surface (m2) 100 500 100 30
Recouvrement {%) 10 15 10 15
Pente ( 0 ) 85 90 90 80
Exposition WSW R R RE
Altitude (m) 460 440 125 55
Caractéristiques et différentielles
deAsplénium
l'association
billotii ■f + +
Dianthus sylvestris subsp. siculus + "f
Cymbalariabaleárica
Arenaria aequitriloba ++
Silene nodulosa 1-2 1-2
Saxifraga Corsica .
Galium corsicum 1-2
Seseli bocconi subsp. praecox 2-2 ■f 1-2
Armeria soleirolii + 1-2
1-2
Allium acutiflorum + +
Erodium corsicum 1-2 1-3
Senecio bicolor subsp cineraria +
Caractéristique .dii -Phágnálo-cheiilantion Tableau n°12
Piptatherum caerulescens •f Groupement de friche
Caractéristiques des Asplenietea rupestria
(essentiellement
Melica pyramidalis thermophiles) + + + Numéro de relevé
Surface (m2)
106
50
Polypodium cambricum 1-2 Recouvrement (%) h 80
Umbilicus rupe8tris + cailloux 5
Asplénium
Ficus caricaceterach + Pente ( 0 ) 0
•f Exposition ind
Asplénium trichomanes + + Altitude (m) 7
Sedum dasyphyllum 4-
Autres
Stachysespèces
glutinosa •f + + Espèces de l'Echio-Galactition et
Teucrium manan 2-2 des Rudero-Secalietea
Rosmarinus officinalis 1-2 Avena barbata 1-1
Carduus cephalanthus ■f + Ferula conmunis 1-2
Reichardia picroides + + Bromus madritensis 1-2
Trifolium nigrescens 1-3
■
Sedum album
Dactylis glomerata subsp. hispánica 1-1 Rumex pulcher 1-2
Geranium molle 1-1
Carduus te nuiflorus +
Plantago coronopus 1-2
•
Ce petit peuplement de lAttcx localisé en arrière de la plage d'Elbo sur les bords du
torrent de Canalette, est constitué de vieux individus sans aucune trace de régénération. La fréquenta¬
tion humaine et animale (bovins) de ce bosquet explique la rudêralisation complète du sous-bois (consti¬
tué uniquement de nitrophiles, aucune espèce des NeAio-TamaAticetCCLBr .-BL& Bolos (1956) 1957 n'y
apparaît) et l'absence de régénération. De jeunes individus de VZtCX ont toutefois été observés 100 m
en amont du peuplement cité.
5 - La végétation rupestre non halophile (Ai pZcnict&a KupcitAia.) R
Deux ensembles peuvent être reconnus à Scandola : le VZantho-AipZcntctum bZZZoZLi et un
groupement à ChetZanthei mCLfuxntcLC (Tableaux 8 et 9).
5 . 1 . Viantho-AipZentctum btZZotit Gamisans & Muracciole, assoc, nova, icicZctoium pHaccoci Gamisans &
Muracciole, subassoc. nova (Holotypus relevé n° 91, tableau n° 8)
Si les affleurements rocheux constituant des parois verticales ou subverticales sont
fréquents à Scandola, ils ne portent pas tous une flore rupestre spécialisée. Bien souvent, les rhyolites
n'offrent pas les systèmes de fentes étroites favorables à ce type de végétation ou bien elle présentent
des cassures larges où s'installent des plantes non spécialement rupicoles. Toutefois, lorsque la
microtopographie est favorable, la flore rupestre non halophile constitue un groupement thermophile
particulier assez proche de l'alliance PhagnaZo-ChetZanthion {¡KOLgantii Loisel 1968 et du PhagnaZo-
ChetZanthctum KagantLi (Molinier 1954) Loisel 1968, décrit à basse altitude en Provence siliceuse. Le
groupement de Scandola correspond cependant à une association distincte caractérisée par AipZentum
bZZZotLi et Vtanthui iyZvci&Ui subsp. itcuZui (auxquels il faut joindre Aô pZcntum obovatum observé
fréquemment dans le groupement mais non présent dans les relevés cités) . Trois autres espèces permettent
d'individualiser cette association : SZZcnc noduZoiCL , GaZium cohitcum, SCLxtfLCiga cohitccL. Les deux
premières sont fréquentes en Corse seulement à partir de l'étage supraméditerranéen (dans des groupe¬
ments de fruticées basses), mais dans le mésoméditerranéen inférieur, elles semblent être assez stricte¬
ment rupicoles. CymbaZaAÍa. acqutt/iiZoba et Ah.cn.aAia. bcLZcahtca. sont présents dans les deux relevés alti-
coles. En fait, ces deux taxons se situent souvent dans des anfractuosités profondes et ombragées et
constituent peut-être de ce fait un groupement différent.
Cette association apparaît plus thermophile que le Se.do-Vx.CLnthe.tum godAontani Litard.et
Malcuit 1926 (voir Gamisans 1976 : 467) surtout développé à l'étage mésoméditerranéen supérieur. Le
Vtantho -Ai pZcnictum est certainement réparti sur l'ensemble de la Corse, mais dans le secteur Galéria-
Porto, il faut y noter la présence de SeicZi bocconi subsp. pACLCCOX qui, à Scandola, monte jusqu'à près
de 500 m d'altitude. Localement on peut donc définir une sous-association idcZctoiwm du Vtantho -Ai pZc-
ntctum btZZotit, où pénétrent certains éléments de l 'AhmChto-SeicZctum (voir ce qui a été écrit à propos
de cette associatiori). Les relevés 34 et 69, moins alticoles montrent le passage vers cette association
semi-halophile : les espèces des AipZe.nicte.CL AupCithtCL y diminuent en nombre alors que celles des
Chtthmo-Ltmontctca y sont plus nombreuses.
6 - Les groupements ripicoles à Cimando. h.cqaZii, CaAcx micA.ocan.pa, Hypchtcum hüvcimm (Tableau n° 10)
Les ruisseaux permanents sont rares dans le périmètre de la Réserve (Canalette, Elbo,
Gattaghja) . Encore faut-il remarquer qu'en dehors des périodes de pluies il ne s'écoule qu'un mince
filet d'eau, souvent limité au tiers inférieur du cours d'eau. C'est probablement ce qui explique
l'absence d'arbres et d'arbustes ripicoles. Il existe cependant un cortège surtout herbacé où l'on
171
retrouve un certain nombre d'éléments, qui permettent de se référer à l'alliance CclaUcUoyi micAocaApac
Gamisans (1968) 1975 qui peut être classée dans les PagetaZUa éylvatUccLC. Ce groupement ripicole de
Scandola est surtout marqué par la présence d'O&munda. Acgal¿6 (Canalette) , CcLACX nU.cAocaA.pcL, HypcAUcum
hlAcinum (à Gattaghja et Caladi Ficaccia mais ne figure pas dans les relevés du tableau n° 10) . Il est
probable qu'il s'agit d'une forme appauvrie de 1 ’HypcAicU-Alnctum (Litard, 1928) Gamisans 1975 (voir
aussi DIERSCHKE 1975 b et GAMISANS 1977 : 175) même si les principales caractéristiques de cette
association niapparaissent pas.
9 . 1 . Les formations arbustives hautes à Piótacia lcntiócuá et PhillyAca. tatito Lia. : Clematido ciAAhoôac-
Lentii cctum Gamisans & Muracciole, assoc, nova (Holotypus relevé n° 43, tableau n° 13), tamcto&um
Gamisans & Muracciole, subassoc. nova (Holotypus id.). M3 , M5 en position littorale
(vallons) .
Il s'agit d'un groupement vraiment sylvatique, bien plus mûr, à ce point de vue, que ce
que les auteurs (voir par exemple pour la Corse Roger MOLINIER 1959 : 7-11) nomment habituellement
Oleo-Lentil) cctum (où figurent presque toujours des plantes de milieux ouverts qui sont pratiquement
nuiles ici). Ce sont des formations très denses, particulièrement peu dégradées, souvent pures de
Pl6ta.cU.CL lentlô caá de 3 à 4 m de hauteur. Le Lentisque y est parfois accompagné de PhillyAca latiolUa
qui localement peut dominer en formations de 6 à 8 m de hauteur.
Floristiquement, ce groupement est à rattacher à V Oleo-CcAatonion au sein duquel il peut
être considéré comme une association particulière caractérisée par Clematià CÎAAoho6CL et AAÂAtolochla
longa, qui semblent y avoir leur plus grande fréquence (ces espèces sont aussi présentes dans des
milieux plus ouverts mais toujours en ambiance sublittorale). Il semble possible de leur adjoindre
PdAÎCtCLAUcL luAita/lica. Il s'agit d'un Oleo-CcAatonion encore très septentrional où manquent de nombreu¬
ses caractéristiques de cette alliance, tandis que celles du QueAcUon et des QueAcetalUa tlUcUò sont
bien représentées. Il faut y noter toutefois par rapport aux maquis élevés à AAbutuó et QueACUò tlcx
la rareté de Galium cllUptUcum.
172
2-2
b 4-4 3-3 1-1
--- 4-4 1-1
5-5 2-1
2-2 3-4 1-1 2-3
1-2 4-4 1-1 2-3
2-2 7-2 3-4 1-1 1-2
6,0
I1-1 7-2 4-4 1-2
5-5
seet-Leunmti
SS 1-1 latifolia)
SS 1-1
4-4 2-2
(cir hosae) 3-4 1-1
SS 1-1 vharilaynrtea
:
àPa2
Clematide)
n°13
lentiscus,
Tableau (m)
de1*Ol'aeso-Cecriatenoi àPistacia
+A(aarb%oruesctin)ft
domina te follaoungibsipa.
h(herbacé) m(muscinal) 1(lit ère) R(cail oux) (a) desQilueirceitsa (A) (a) (h)
(m) (a) vor.sylvestris mésophiles
(a) (a+h)unedo variante
:
longa (a)tinua -(h) sylvaticum retuaum
delastrate lentiscus vulgare cir hosa- lusitanica latifolia onopteria acutifoliua C
f l a
e m mu
a t i
l s
a Q
i
h)
+
(au
l e r c
x u s odora a)uFrvanxuis~ï vulgare (al
rdeel vé (m2) (m) maximale (a)vCiyltoiasua purpureum
(°) com unia
europea peregrina aspera aculeatua distachya arborea el ipticum s y l v a t i q u e s
forsteri
ex c
T o m
a u n i
a C
r e
y pcalnmd uemn B r a c h y p o d i u m
Numéro Surface Recouvremnt Pente Expositon Alti ude Hauteur Hauteur Pintada Arisarum Myrtus Olea Clematis Aristol chia Parietaria Phil yrea Rubia Smilax Ruscus Asplénium Viburnum Car Asparagus Pulicaria Erica Arbutus Galium sp. Brachypodium cOorxniaculitsa Geranium
Clnop dium Luzula eAsuptèrces Rubus tlb:soamscureia
tametosum
a:
Carctéristques Carctéristques Espèces
173
Par contre , des espèces sylvatiques mésophiles comme Tammuô conmunZá, CycZame.n Ae.pan.dum,
ßAachypodZum ¿yZvattcum et CZZnopodZum vuZgaAe y sont présentes, traduisant une nette ambiance sylvati-
que et une humidité non négligeable. Ce sont d'excellentes différentielles de la sous-association
tametoium.
Cette sous-association est surtout développée au fond des vallons, toujours près du
littoral, dans les zones certainement les plus chaudes oû les lentisques semblent trouver les condi¬
tions qui leur sont les plus favorables. Leur dominance à ce niveau est probablement liée à une assez
bonne tolérance au sel, que celui-ci vienne des embruns ou du sol (nappes saumâtres possibles au fond
des vallons littoraux ?) , leur taille respectable est certainement due à une protection vis-à-vis du
vent et à une assez bonne alimentation en eau. Effectivement en dehors des vallons, les peuplements de
lentisques ( CZematZdo-LentZi cetum 6mZCacet06um, groupement à EuphoAbZa dendhoZdeA ) apparaissent souvent
plus ouverts et plus bas, installés sur des sols maigres et retenant mal l'eau, qui ne permettent pas
une aussi bonne croissance, cette dernière étant, de plus, limitée en hauteur par l'action du vent.
Le CZematZdo-LentZô cetum tametoôum est à rapprocher du CZematZdo -MyAtetum Bolds et
Molinier 1958 décrit de Majorque puis de Minòrque. Dans cette association baléarique Myt ituA COimunZò
remplace PZótacZa ZentZòcuó en tant que dominante mais BOLOS et MOLINIER (1970 : 41) indiquent bien
que ''Le CZematZdo-MyAtetum. . . est un groupement permanent qui se situe dans les concavités du terrain
et au fond des vallons, en contact avec le maquis à OZea qui affectionne les sols plus secs...". Ils
précisent également que”MyAtu6 cormun¿& et CZematZh cZhhho6a paraissent trouver leur optimum dans ce
groupement, mais sous le climat assez pluvieux de Minorque, elles n'y sont nullement inféodées d'une
manière exclusive". Il y a donc là pour ce qui concerne la localisation, la qualité de groupement
permanent ét une partie de la composition floristique une convergence très nette avec le CZematZdo-
LentZàcetum (oû à Scandola cependant, MyAtuò communZò n'intervient pratiquement pas).
A côté des formations denses à PZótacZa ZentZ 6CUA qui constituent une première variante
(tableau n° 13 a l,Holotypus relevé n° 43), il faut signaler l'existence d'une variante (tableau n° 13
a2, Ho lbtypus relevé n° 64) dominée par PhZZZyAea ZatZ&oZZa (haut fréquemment de 6 à 8 m) atteignant
parfois, dans les vallons exposés, au Sud des altitudes de 100 à 200 m.
ou les chênaies à QueACUA ÀJLeXt L'intervention humaine et la destruction par le feu et le pâturage de
cet ensemble a permis ensuite aux vents chargés d'embruns d'excercer plus largement leurs effets vers
l'intérieur des terres. Ceci a eu pour conséquence une plus grande difficulté de reconstitution des
maquis et forêts du QueActon tttcÀA, tandis que l'ourlet à lentisque, moins sensible aux vents salés a
pu se développer à leurs dépens. Sous des formes plus ou moins dégradées il est actuellement nettement
plus développé sur la côte sud-ouest et ouest-sud-ouest de Scandola que sur les côtes exposées au nord
ou à l'est. Ceci tient en grande partie aux effets du Libecciu qui souffle du sud-ouest, mais l'exposi¬
tion au sud favorise certainement aussi ce groupement thermophile.
© mmm
us/ ®
Fig. 3. Schèma
alentours
de to immédiats
disposition de la végétation littorale dans un vallon et ses
177
de Cala di Ficaccia. Cette population de développe dans une étroite marge entre un maquis élevé à EaUzu
et Mbutu et les groupements halophiles, dans une position subrupicole, un peu comparable à celle qui
a été évoquée pour JurU.pe.KULi> phozrUzza.
La régénération du pin se fait correctement dans l'aire de la population ou dans les
milieux ouverts des environs immédiats. Le "sous-bois" ne comporte pratiquement aucune autre espèce
(hormis PZ&tacUa ¿zrutiizui et HeJbizhAyium -i tatizum ) et est garni de litière d'aiguilles.
Il est certain que ce groupement occupe une position comparable à celle des fruticées de
1 ' Otzo-CzA/ltorUon desquelles il doit être rapproché, même si floristiquement rien ne le prouve.
Cette population a, actuellement, une allure naturelle. Il paraît toutefois très curieux
que le pin, s'il est en place depuis longtemps, n'ait pas pris pied dans les groupements ouverts qui ne
manquent pas dans les environs. Une introduction ancienne par l'homme n'est peut être pas à exclure. Il
faudrait, pour choisir entre ces deux hypothèses disposer de données historiques qui manquent complète¬
ment dans ce secteur (l'analyse pollinique de sédiments prélevés sur les bords de l'étang de Crovani
apporterait peut être là une réponse) .
Ce problème rejoint celui de la population de pin d'Alep de l'embouchure du Zente (désert
des Agriates) qui se développe aussi dans l'ambiance de 1 ' Oizo-LzrubL&zztum mais sur substrats sableux
(voir Roger MOLINIER 1959 : 13-16).
10 - Les chênaies à QuZAZUi ÁJÍZX et les maquis élevés à AJibutui , PhUZZyAZCL, EaUzol
Dans l'état actuel de la végétation, les groupements arborescents de la Réserve n'excè¬
dent pas 8 à 12 m de hauteur suivant les secteurs . Ils sont constitués par QuZAZui i.Zzx qui peut
être localement dominant mais qui est presque toujours accompagné d ' MduUuâ unzdo, PlUZZyAza. ZcutioZLa,
EaUzcl aAboAza, FAO.XX.nui OAnuui. Dans certains cas, ce sont de véritables formations arborescentes
d'AAbutui unzdo (plus rarement d'EAUzu aAboAza) atteignant 7 à 9 m de hauteur qui se développent sans
que le reste du cortège floristique ne subisse de variation notable. QuzAzui ZJLzx en est rarement absent.
Lorsque le toit de la formation est plus bas (5 - 7 m), EaZzo aAboAZU se manifeste d'une manière plus
importante, tandis que PZitozZa ZzrvbLizui devient plus constant et que MyAtui zommunZi apparaît fréquent
dans la state arbustive. Localement enfin, PhZZZyAZO peut être largement dominant. Ces ensembles
correspondent assez bien à trois groupements phytosociologiques déjà reconnus en Corse : VZbuAno-QuzA-
zztum ZZZzZi oAnztoiun i, EaZzo-AAbutztum quzAzztoium, EAZzo-AAbuZztum phZZZyAzzZoium.
10. 1. VZbuAno-OuzACZtum ZZZzZi (Br. Bl. 1936) Rivas-Mart. 1974 OAnztOium Allier & Lacoste 1979.
Tableau n° 15 b. M9 M6XX
Dans ces bois denses, la strate arborescente est le plus souvent dominée par QuzAzui ZZzx
qui atteint 8 à 12 m de hauteur. Abbaiai unzdo y participe fréquemment, PhZZZyAzu ZatZfioZZo et EhUza
aAboAZCL à un degré moindre. Le sous-bois est extrêmement sombre : la strate arbustive et la strate
herbacée (recouvrement inférieur ou égal à 5 %) y sont peu développées par manque de lumière. Ce type
de formation est particulièrement bien installé au fond de certains vallons, là où les sols sont rela¬
tivement épais et bénéficient de colluvionnement (voir figure n° 4). Dans le périmètre de la Réserve,
ce groupement est surtout fréquent dans les vallons exposés au Nord ou à l'Est, jusqu'à très basse
altitude. Il semble y avoir une relation très nette entre l'épaisseur des sols et la croissance en
hauteur de la formation. C'est d'ailleurs en grande partie dans ce type de vallons que s'est faite
l'exploitation du charbon de bois jusqu'en 1930.
Ce groupement peut actuellement être considéré comme subc 1 imac ique. Il est probable que
son évolution puisse conduire dans certains cas à une dominance absolue de QuZAZu i ZZzx qui finira par
éliminer Mbutui et PhZZZyAZO qui n'atteindront pas la même hauteur que lui. Toutefois, la topographie
de Scandola présente tellement de reliefs et d'accidents que l'évolution vers une chênaie dense de
QueAzui ZZzx ne semble pas possible partout. Ainsi les bois de chêne vert et les maquis plus hétérogè¬
nes et moins hauts constitueront probablement toujours une mosaïque. Ce phénomène sera aussi accentué
par l'existence constante de zones de régénération venant combler les trouées laissées par la mort
des vieux arbres.
(1) QllZAZUÔ iubzA est complètement absent de cette région. Les substrats siliceux, la douceur du climat
et l'humidité lui seraient pourtant favorables. Selon REILLE (C.O.) sa présence pollinique entre -5000
et -8000 avant le présent rend très probable son indigénat en Corse. L'explication la plus évidente de
son absence locale est que cette partie de la côte ouest est très rocheuse, avec de fortes pentes et
des sols insuffisamment épais pour QuzAzui 6 ubzA.
Tableau n° 15 b
Erico - Arbutetum quercetoaun ViburnoornetOBum
- Querce tun ilicis
Numéro de relevé 83 62 95 38 37 1 13 27 14 58 29 17 18 3 33 21 70 97 96 45 46 44
Surface (m2) {%) A (> 5m) 500 100 100 10060 10090 200
95 100
95 100
20 400
95 100
95 400 200 10095 10090 200
Recouvrement 30 20 95 90 90 400
90 200
80 100
75 400
95 10080 10095 10095
ha (?■
1 30sin cm) 905 30
80 80
40 305 2015 102 105 9010 205 1510 205 3010 20 30
20 20 205 105 355 151 102 25 102
m 5 0 2 2 5 5 5 2 2 3 3 10 5 10 10 10 2 0 5 10 2 2
i 70 40 50 80 60 70 70 70 80 80 70 70 70 40 30 60 60 60 70 80 90 90
R (cailloux) 10 20 20 15 10 15 10 10 15 30 30 10 20 30 10 20 50 40 20 20 5 5
Pente (°) 20 40 20 45 30 25 20 20 20 35 25 10 10 20 40 40 55 40 ,50 50 20 50
Exposition 220W ENE NE WNW
110 NW 60 145W 350N 30W NNW
370 SE85 185N 50N NW60 250N NNW
125 ENE
140 50N 500S 500
SE 75W 90W 75W
Altitude (m) 100 470
Hauteur maximale de la végétation (m) 3 6 6 6 6 6 6 6 7 8 10 7 7 8 7 12 10 9 12 6 12 8
Hauteur de la strate dominante (m) 3 3 4 6 6 6 6 4 7 5 7 7 7 6 6 8 8 8 10 5 9 7
Caractéristiques Eri co-Arbutetum
Arbutus unedo de(A) 1' 1-2 2-2 3-3 3-4 1-2 4-4 3-3 3-3 3-3 2-3 4-4 3-4 2-3 3-3 2-2 1-2 + +
(a) 3-4 3-4 + 1-1 1-1 2-3 1-1 .+ 1-1 1-1 + 1-2 1-1 1-1 ■f + I -1
- (h) + + + 1-1 1-1 1-1 ■f 1-1 + + 1-1 + + #
Erica arborea (A) 2-2 2-2 2-3 2-3 2-3 2-2 3-3 2-3 3-3 2-3 3-4 1-2 2-2 1-3 2-2
(a) 2-3
+ 2-2 3-3 + 1-1 1-1+ ++ 2-2 1-1+ + ■f 1-1+ 1-1 1-1 1-2•f 1-1
(h) +
Phillyrea latifolia (A) 1-2 + 1-1 1-1 lrl 1-2 2-2 1-1 1-1 1-1 + 2-2
- (a)
(h) • 1-2
+ 2-2 2-2 2-2 1-1+ 1-2+ + + 1-1■f ■f 1-1 1-1 #
Pulicaria odora F~ • • • 1-2 • • •
Caractéristiques des Pistacio-Rhamnetalia
Pistacia lentiscus (A) # + 1-2 , 1-2 1-1
(a) 2-2 2-2 1-3 1-1 1-2 2-2 + 1-1 1-1 * + 3-3 + +
(h) • 1-1 +
Myrtus communia (a) + 1-2 1-1 1-1 . 1-1 1-1
(h) +
Ari8arum •f * * +
Clematis vulgare
cirrhosa
Caractéristiques
et Quercetalia des Quercetumy Quere ion
Quercus ilex ilicis
(A) 2-2 2-1 2-1 1-1 . 2-4 1-1 1-2 3-2 3-3 2-3 3-4 2-3 4-4 3-
- (a) 1-1 1-1 1-1 1-1 + 1-1 1-1 + l-l 3-3 2-2 1-2 + 3-
Asplénium - onopteris
(h) +. ■f + + + + + + 3-2 3-3 + •f +
+ + ■f 1-3 1-2 3-3 3-2 1-1
Galium scabrum + 1-3 1-2 1-2 + 2-2 3-2 ♦
Ruscus aculeatus * + 1-3 1-1 +
Car ex distaahya + -f • • 1-2 1-2 1-2 3-3
iioqhringia pentandra
-
Caractéristiques
Rubia peregrinades Qercetea ilicis 1-1 1-1 + 1-1 + 1-1 1-1 1-1 1-1 3-3 3-3 ■f ■f
Smilax aspera + 2-3 1-1 1-1 + * 1-1 1-1 1-1 1-1 2-2 2-2 1-1 '.-1 3-3 3-3 ♦ 3-3 3-
Asparagus acutifolius + . + + + + +
Viburnum tinus (A) + 1-1 # , 1-1
'
10. 2. EAiiQ-AAbutitum Molinier 1937 QuiAiitOAum Allier et Lacoste 1979. Tableau n° 15 a M6X
.
10. 3. EaLco-AAbutitum Molinier 1937, phittyAiitOAum touting bLa.i Allier et Lacoste 1979 (Tableau n° 16)
M5 p .p.
Localement, dans certains vallons, PhíZZyAia ¿atLoZÁa peut dominer largement au sein de
maquis par ailleurs assez proches des précédents mais d'oü ÇuiAiüA iJLiX peut être absent. Les trois
relevés du tableau n° 16 permettent de préciser la composition floristique de ce maquis et de noter
qu'ils sont intermédiaires entre l' EAiiO-AAbutitum quiAiitoAum et 1 ' EAcco-AAbutitum pkcZZyAiitoAum. La
présence de TiucAÍum maAum, de CxAtuA cAitiiUA, l'abondance de BAachy podium AituAum, indicatrices d'un
milieu relativement ouvert, jointes à l'importance de PhÀUtyAiCL ZouLLoLLa. permettent d'inclure ces
maquis plutôt dans 1 ' EaÍío-hAbuZitum phZZZyAiitOAum. A première vue, il est difficile d'expliquer la
dominance de PhZZZyAiCL Z&tZfcoZÀa.. Il est possible que cela corresponde à un faciès plus thermophile de
1' EaLco -Afibutitum. Il faut remarquer à ce propos que ce groupement, localisé préférentiellement dans les
vallons, fait souvent suite vers le haut à la variante à PhiZZyAia ZatioZia du CZimatido-LintiAcitum
tamitoAum (par exemple dans le ravin de Bascia Casgiu) .
11. 1 . Les maquis bas â EAica aAboAea dominant : EAlco-Mbutetum Molinier 1937, ciAtetoAum Allier et
Lacoste 1979 variante â EAica aAboAea. (Tableau n° 17 C) m6 m
Ces maquis correspondent à des groupements de transition entre les cistaies et les maquis
élevés. Ils se développent sur des sols conservés mais souvent peu épais. Ils sont dominés généralement
par EAica ctA.boA.ea ; AAbutuA unedo y est presque toujours présent mais encore discret, tandis que les
cistes y ont encore une relative abondance. La hauteur de ces formations n'est pas homogène et varie de
,1 à 3 m.
La composition floristique des relevés effectués dans ces maquis permet de les rattacher
à 1 1 EAico-AAbutetum ciAtetoAum. On y note en effet la présence de PulicaAia odoAa, EAica aAboAea,
Abbaiai unedo , VbLtt.yA.ea latiotia, tandis que Cyclamen Aepandum et GeAanium puA.puA.eum apparaissent
localement comme de bonnes différentielles vis-à-vis de l’ HetichAyAO-CiAtetum. Le cortege des QueAcetea
iltciA y est important mais Qu.eA.CUJ> ilex encore très discret. Vis-à-vis des relevés cités par ALLIER
et LACOSTE (1979 : 70) pour illustrer ce groupement, les relevés de Scandola paraissent un peu moins
mûrs {Moulut) n'y est jamais abondant, les cistes y ont plus d'importance). Ainsi la discontinuité
floristique entre l'EAico-ÁAbutetum ciAtetoAum et 1' HelLchAyAO-CÍA tetum présentée comme nette par ALLIER
et LACOSTE (1. c.) semble plutôt correspondre à un échantillonnage incomplet de ces auteurs. Effective¬
ment, le faciès de Scandola, tout en pouvant être rattaché à 1 ' EAlco-Mbutetum ciAtetoAum offre des
caractères de transition vers 1' HelLckAyAO-CÎAtetum.
11. 2. Cistaies à CiAtu& cA.eti.cuJ, dominant ; EAlco-Mbutetum ciAtetoAum, variante à CiAtuA cACticuA
subsp. C0AJ>lcüJ> êt subsp. eAiocephaluA . (Tableau n° 1 7 b) m 6 m 6 C
Ces peuplements de CiAtuA CAeticuA ne couvrent jamais d'importantes surfaces. Ils se
situent souvent en bordure des maquis bas où ils assurent la transition vers les groupements à Ctitui
monipelLenil& . Vis-à-vis de ces derniers ils atteignent une hauteur supérieure (1,5 à 1,8 m) et se
développent sur des sols mieux conser vés, Leur cortège floristique apparaît plus proche de celui de
l'EAlco-Moutetum ciAtetoAum (au sein duquel ils constituent une variante particulière) que de
V HelLchAyAO-Cía tetum (voir fig. 5)
il. 3 . Les cistaies basses à CiAtuA monJ>pel¿enJ>ÍJ> dominant : HelLchAyAO-CÍA tetum cAetici Allier et
Lacoste 1979 (Lectotypus : relevé n° 12, tableau II in ALLIER et LACOSTE 1979 : 66). (Tableau
17a). C Cl
Ce sont les cistaies qui correspondent aux sols les plus dégradés de cet ensemble (les
sols sont toutefois moins rocheux que pour le Stocky di-Genti tetum coAAÍcae) . La hauteur de ces cistaies
varie de 0,5 à 1,5 m et leur recouvrement de 40 à 80 %. Elles assurent floristiquement la transition
entre les fruticées basses du Stachy di-Genti tetum (le relevé n° 12 en est encore proche), et les
cistaies à sol mieux conservé dominées par CiAtuA cAeticu, 5 [EAlco-Ahbutetum CÍAtetoA um ) . Elles peuvent
être rapportées à 1 1 HehchAyAO-CÎAtetum cAetéct. Les deux espèces désignant ce groupement et le carac¬
térisant, CiAtuA cAetlcuA (subsp. coaaícuA et subsp. eAlocephatuA) et HelichAyAum italtcum subsp.
italicum permettent de le distinguer des cistaies de Provence cristalline et du Languedoc. Toutefois
leur choix comme caractéristiques d'association (ALLIER et LACOSTE, 1. c.) est fort discutable :
- HetichAyAum italicum est bien présent dans ces cistaies mais il est plus fréquent encore dans des
fruticées plus basses installées sur pelouses et où il est bien souvent dominant (pâturages abandonnés,
anciennes cultures). A Scandola, il a son optimum dans des fruticées littorales semi-halophiles ( Thyme -
taeo - HelLchAyAetum, Stachydi - GeniAtetum daucetoAum) . CiAtuA cAeticuA, ainsi que cela a déjà été
noté, a son optimum dans des groupements à sols mieux conservés que ceux des cistaies à CiAtuA monApelcen-
AÍA . Sa dominance correspond donc à des conditions différentes de celles qui existent dans l'association
qu'il sert à nommer.
Ces cistaies se sont probablement développées après destruction par le feu de formations
végétales plus hautes. Dans les cas où les sols sont bien conservés leur évolution vers des maquis
puis des forêts de chêne— vert semble toujours possible. Dans les secteurs à sols très érodés elles
semblent constituer une végétation dont l'évolution vers des formations plus denses et hautes semble
compromise, ou du moins très lente.
182
12. Les fruticées très basses à GenZòta coHAZca et TeucHZum maAum : StachydZ-GenZ&tetum coHtZcae,
Gamisans et Muracciole, assoc, nova (Holotypus relevé n° 59, tableau n° 19 a)
B Bc RB RBc
Les secteurs à sols très érodés où la roche mère affleure sur (20) 30 à 70 (80) % de la
surface, sont colonisés par ce groupement où se trouvent fréquemment réunis GenZòta COAiZca, TeucHZum
maAum, PoAmanZnuA oZcZnaZJj> et StachyA gZutlnoAa. Ces espèces sont souvent accompagnées de LanvanduZa
AtoechoA et de (IcAtuA (surtout C. monApeZZenAZA) , ces derniers jamais très abondants. La hauteur de ces
formations varie de 30 à 50 cm. Leur aspect rappelle parfois celui du Ge.nZitetum ZobeZZZ provençal.
Le StachydZ-GenZitetum COHtZcae correspond certainement aux stades les plus dégradés de
la végétation à Scandola. Cette dégradation concerne surtout le sol qui n'y persiste souvent plus qu'au
niveau de certaines diaclases ou de petites poches. Même les cistes ont du mal à vivre dans ces condi¬
tions où apparaissent des différentielles rupicoles ( UmbZZZcuô H.upeAtHÀA, Sedum caeHuZeum, ...). Le
StachydZ-GenZitetum constitue dans certains cas un groupement pionnier de la recolonisation de ces
milieux très pauvres en sol (avec évolution possible vers des formations permettant un retour vers le
climax), dans d'autres cas, il semble correspondre à une végétation plus ou moins définitivement bloquée
dans les conditions actuelles du milieu. L'action des vents violents peut favoriser localement ce
groupement, mais il semble avant tout lié aux conditions édaphiques.
(1) Les individus de Scandola offrent des fruits particulièrement gros qui les rapprochent du subsp.
macHocoApa dont ils n'ont cependant pas les caractères foliaires. Ils ne sont pas spécialement liés
aux groupements littoraux.
185
’ ¡
25 20
R (rochers, rocailles) 50 20
Pente (°)
1
Exposition ind NNW
Altitude (m) 290 150 105 375! 15
Caractéristiques d'association et d'alliance
Genista Corsica (a) 1-2 2-3 2-3 1-3 1-2 2-3 3-3 + 3-4 3-4 2-2 2-4
(h)
Teucrium maman 1-2 1-2 2-2 1-2 . 2-3 .
Stachys glutinosa 1-2 + 2-4 .
Rosmarinus officinalis 1-2 3-‘ 2-2 2-2 2-3 + 1-2 1-2 3-4 .
¡
Différentielle '
Helichrysum italicum subsp.italicum . 1-1 2-2 !-3 1-2 1-2 1-1 2-2
Espèces des Cisto-rLavanduletea
Cistus monspeliensi8 (a) 1-2 3-3 2-2 1-1
(h) + \l-l . 1-1
Lavandula stoechas
Cistus 8alvifolius (a) (h)
Briza maxima 1-2 1-2
Cistus creticus subsp.incanus (a)
Différentielles halophiles
Daucus carota subsp. hispanicus 2-2 1-1 1-1 .
Lotus aytisoides + 1-1 1-1 +
Senecio bicolor
Matthiola incava subsp. cineraria + 1-3
Thymelaea hirsuta 1-2 2-3
Armeria soleirolii
Seseli bocconi subsp.- praecox
Différentielles
Sedum caeruleum
rupicoles + 1-2
Umbilicus rupestris
Dianthus sylvestris subsp. siculus
Espèces des Helianthemetea annua
Linum trigynum + 1-1
Plantago bellardi
Logfia gallica
Tuberaria guttata
ASilene
ira cupaniana
gallica
Rumex bucephalophorus 1-2 .
Trifolium arvense
Aphanes microcarpa
Espèces des Quercetea ilicis
Pistacia lentiscus (a) 1-2 1-2
(h)
Quer cus ilex (a)
- (h)
Arbu. tus unedo
- (a)(h)
Erica arborea (a)
(h)
Phillyrea angustifolia (a) (h)
Phillyrea latifolia (a)
Lonicera implexa (a)
Rubia peregrina subsp. longi folia ■2 1-.
Calycotome spinosa (a)
Euphorbia dendroides
Olea europea var. sylvestris (a)
Arisarum vulgare
Clematis flammula
Asparagus acutifolius
Smilax aspera
Autres espèces 1-2 2-2 1-1 2-2 3-3 . 1-2 3-3
Brachypodium retusum
Dactylis glomerata
Sherardia arvensis subsp. hispánica
Reichardia picroides . + 1-1
Car ex hallerana
\
et Cartinetea macro cephatM. ont la même origine historique, c'est-à-dire correspondent à la même phase
de la mise en place de la végétation de la Corse. On y retrouve des taxons (dont de nombreux endémiques)
édaphiquement peu exigeants , ce qui leur a permis de subsister là où la concurrence d'une végétation
plus exigeante n'a pu se faire sentir- (terrains à sols dégradés).
(1) Aucun groupement typique des lôozto-NanOj'uncztza n'a été noté sur le territoire de la Réserve.
Cependant, il en existe dans des secteurs très voisins (dans les environs de Galria par exemple où l'on
peut souvent observer des pelouses à lô oztZA dufitzui, Ophiogto-SAum I uiitanicum , Ciczndia {¡¿Liofimu , . . . ) .
190
Tableau n° 21
Groupement & Trifolium subterraneum et Beilis perennis
Numéro de relevé 105
Surface (m2) (%) 100
Recouvrement 100
Pente ( ° ) 0
Exposition ind4
Altitude (m)
Espèces des Helianthemetea annua
Trifolium glomeratum 1-1
Aphones arvensis *
Trifolium subterraneum 1 3-3 I
.
Silene gallica
Trifolium campestre
tomentosum 1-2
+
Tableau n° 22
Espèces affines des Isoeto-Hanojuncetea
Lotus angustissimus 1-2 Groupement à Selaginella denticulata et Sagina subulata
Ranunculus muricatus
parviflorus 1-2
Juncus minutulus 1 -2 Numéro de relevé 92
Mentha pulegium 2-3 Surface (m2) 5
Serapias lingua + Recouvrement (% ) 80
Pente ( 0 ) 0
Espèces
Romulea
des columnae
Thero-Brachypodietea Exposition N
Ryoseris radiata Altitude (m) 420
Hedypnois rhagadioloides subsp.cretica 1-1 Espèces des Helianthemetea annua
Medicago polymorpha Valerianella microcarpa +
Trifolium scabrum Silene
Espèces des Rudero— Sec alie tea Logfia gallica
gallica +
Sedum stellatum
Plantago lagopus Rumex bucephalophorus ■f
Plantago coronopus
Sherardia arvensis subsp commutata Aphones arvensis 2-3
Aira
Linariacaryophyllea 1-1
Capselia nodosa
Torilis rubella pelisseriana +
Anagallis arvensis subsp. arvensis 1-2 Différentielles du groupement
Anagallis arvensis subsp. parviflora + Sagina subulata vor.• gracilis 2-3
Rumex pulcher ++ Montia fontana subsp chondrosperma 1-2
Euphorbia helioscopio
Dittrichia viscosa 2-2 Selaginella denticulata 2-2
Trifolium nigrescens 1-2 Différentielles du Vulpion
Rumex acetosella + Lotus angustissimus +
Lolium perenne 2-2 Ranunculus muricatus •f
Autres espècesarvensis Espèces
Galiumdesmurale
Anthémis Thero-Brachypodietea
Erodium cicutarium 1-2
Cynodon dactylon Sagina apetala ■f
Bellis perennis Asterolinon linum-stellatum 1-1
Plantago lanceolata 1-2 Hypericum perforatum +
Crépis bellidifolia 1-2 Espèces des Rudero-Secalietea
Cerastium glomeratum + Sherardia
Poa annua arvensis
1-2 1-2
Coleostephu8
Carex divulsamyconis 1-1 +
Anagallis
Leucojum roseum 1-1
1-2 Anagallis arvensis
arvensis subsp.
subsp arvensis
parviflora •f
Agrostis commutata
Kickxia stolonifera + Allium triquetrum
Oxalis comiculata 1-1
Autres
Poa espèces
bulbosa +
HypochaerÌ8 cretensis ■f
Cistus creticus subsp. incanus (h) +
Cerastium diffusum subsp. diffusum 1-2
Parietaria lusitanica +
Brisa maxima +
Brimeura fastigiata 1-2
Carduus cephalanthus +
Teesdalia coronopifolia +
Geranium columbinum +
Linum bienne +
Crocus minimus
Stellaria media
Tableau n° 23 Groupement à Brachypodium retusum et Lavatera maritima
Numéro
Surface de(m2)relevé 111
100 113 200
Recouvrement (%) h 100 95
m + lichens 5
Pente (° ) 55S 30E
Exposition
Altitude (m) 120 110
Espèces dominantes
Brachypodium retusum 4-4
Lavatera maritima 2-3 1-2 3-3
Espèces des Théro— Brachypodietea
Carlina corymbosa 2-2 1-1
Desmazeria rigida
Linum strictum 1-1«f 1-1
1-2
Aetheorhiza bulbosa ■f +
Misopates
Sideritis orontium ++
romana
Trifolium angustifolium 1-2
P&trorhagia prolifera +
Hedypnois rhagadioloides subsp. eretica 2-2 Tableau n° 25
Trifolium stellatum 1-1
Hypochaeris achyrophorus +
Medicago minima 1-1 Groupement à Biscutella eriocarpa
Plantago afra 2-2
Stipa capensis 1-1
Reichardia picroides + Numéro de relevé
Trifolium scabrum 2-2 Surface (m2) {%) h
Recouvrement
Espèces des Helianthemetea annua m + lichen s
Silene gallica + 1-1 Pente ( 0 )
Trifolium arvense 2-3 Exposition
Trifolium glomeratum 1-2 Altitude (m)
Trifolium campestre +
Sedum stellatum 2-3 Différentielle du groupement
Sedum rubens + Biscutella eriocarpa
Trifolium cherleri 1-1
Espèces des Thero-Brachypodietea
Espèces
Avenadesbarbata
Rudero-Secalietea Clypeola jonthlaspi
1-1 1-1 Asphodelus aestivus
Lobularia maritima + Misopates romana
Sideritis orontium
Lolium rigidum 1-1
Lophochloa cristata + Centranthus
Aetheorhiza calcitrapa
bulbosa
Anagallis arvensis subsp. arvensis +
Anagallis arvensis subsp. parvi flora + Galium murale
Galium spurium 1-1 Desmazeria
Lagurus ovatus 2-2 Asterolinon rigida linum-stellatum
Galactites tomentosa 1-1 Trifolium stellatum
Bromus madritensis + Trifolium
Sedum caeruleumscabrum
Erodium malaaoides
Autres espèces Espèces des Helianthemetea
Melilotus elegans 1-2 1-2 Rumex buchephalophorus
Daucus carota subsp. hispánica 1-1 1-2 Plantagostellatum
Sedum bellardi
Dactylis
Medicago glomerata
littoralis subsp. hispánica 1-2
1-1 2-3 2-2
Phagnalon saxatile + 1-2 Espèces des Rudero-Secalietea
Lotus cytisoides 1-2 + Ferula communis
Allium acutiflorum + Anagallis arvensis subsp.arvensis
Teucrium marum 1-2 Lolium rigidum
Geranium molle
Bromus madritensis
Fumaria capreolata
Autres espèces
Helichrysum
Briza maximaitalicum subsp. italicum
Theligonum cynocrambe
Geranium comosum
Muscari purpureum
Cistus salvifolius
Tableau n° 24 Sedetum caerulei Lavandula stoechas
Medicago praecox
Numéro de relevé 100 Lotus subbiflorus
Surface (m2) 16
Recouvrement (h) 60
m + lichens 35
Pente ( ° ) 0
Exposition ind
Altitude (m) 325
Caractéristique de l'association
Sedum caeruleum 4-4
Caractéristiques
Sedum stellatumdes Thero-Brachypodietea +
Sideritis romana +
Trifolium scabrum +
Autres espèces
Plantago
Sherardia bellardi ■f■f
arvensis
Musei 2-3
Lichenes 2-4
192
II - La dynamique de la végétation
Il est difficile de proposer des modèles très précis d'évolution de la végétation sans
avoir fait des observations étalées dans le temps : un programme de mise en défens* des parcelles est
prévu pour Scandola et permettra de vérifier cette évolution.
Toutefois l'observation synchrone actuelle de la végétation de Scandola suffit pour avoir
l'essentiel de l'éventail possible des divers stades évolutifs de la végétation. La comparaison des
compositions floristiques de ces divers stades, de leurs positions sur le terrain et de l'état des sols
permet de proposer des schémas probables de la dynamique conduisant vers le climax.
Ces schémas sont résumés par les figures 6 et 7. Les vitesses d'évolution seront vraisem¬
blablement assez différentes suivant l'état de dégradation préalable de la végétation et surtout des
sols.
L'essentiel de la végétation de Scandola, exception faite des groupements permanents,
s'intégre dans la série mésoméditerranéenne inférieure (ou thermophile) de QueACUA ZZex. Les principales
différentielles de cette série inférieure appartiennent aux stades arbustifs : il s'agit de PÂAtacZa
ZentiAcuA et de MysituA coimuniA.
La frange littorale, avec Le CZemoutZdo-LentZhcetum qui paraît bien climacique et les
groupements affines plus ou moins ouverts, évoque la série du Caroubier déjà notée pour la Corse par
DUPIAS (1963 : 6). Comme cela a été indiqué précédemment, il s'agit là d'une variante septentrionale
f loristiquement appauvrie de cet ensemble thermophile bien mieux développé en Sardaigne et Sicile.
Localement, cet ensemble peut être intégré dans l'étage mésoméditerranéen dont il constitue la frange
la plus thermophile. Mais l'on aurait tout aussi bien pu considérer à partir de cet ensemble l'existence
en Corse d'un étage thermoméditerranéen, très fragmentaire et limité, il est vrai.
Le but principal de cette carte est de mettre en évidence l'état actuel de la végétation.
Ceci est intéressant d'une part pour permettre d'y situer les peuplements animaux, d'autre part pour
pouvoir suivre l'évolution ultérieure de la végétation à partir de cet état actuel et en noter ainsi les
O' CARTE DE LA VEGETATION
Carte dressée
DE par
LAJ.GAMÌSANS
RESERVE
* NATURELLE
& M.MURACClOLE
DE "SCAN
en 1983 DO
. LA'
ä
5
Vs
RBcm
&
&
ê e
& fe
ri
ß
a
i
193
B B
Stachvdi - Genistetum
teucrietosum rosmarinetosum
<(lj
tmPWimmm
variante
Frico
à Cistus
- Ârbütetum
creticus cistetosum
variante à Erica arborea mizzz/zm
\
Erico-Arbutetum phillvreetosum
Mg OU Mß XX
Mc
Viburno -rmmmmn
Ouerœtum ornetosum
modalites. Il est évident que les photographies aériennes en particulier en émulsions fausses couleurs,
constituent un document irremplaçable pour préciser l'état de la végétation. La carte n'en donne qu'une
interprétation subjective. Toutefois, cette interprétation, lorsqu'elle repose sur une bonne connais¬
sance des groupements végétaux locaux acquise sur le terrain, offre l'intérêt d'identifier physionomi-
quement et surtout taxonomiquement les divers constituants du couvert végétal.
L'étude phytosociologique préalable à l'établissement de la carte a montré que les
principales associations végétales de la Réserve correspondent généralement à des formations végétales
distinctes. Il y a donc une large concordance entre les ensembles phytosociologiques cartographiables
et les ensembles physionomiquement discernables sur le terrain.
La méthode de cartographie retenue est en partie phytosociologique. Toutefois, au niveau
de certaines formations végétales, telles que les maquis par exemple, il nous a semblé plus important
de cartographier des faciès caractérisés par des hauteurs de strates différentes et la dominance
éventuelle de certaines espèces, plutôt que de séparer des ensembles à cortèges floristiques distincts
(plus ou moins thermophiles, par exemple) sans tenir compte de la physionomie de la végétation.
2. Photo-interprétation. La première ébauche de cette carte a été réalisée en utilisant les photogra¬
phies aériennes en émulsion "fausses couleurs" de la mission de l'Inventaire Forestier de septembre
1975, à l'échelle du 1/18 000e environ, observées au stéréoscope. L'interprétation a, bien sûr, été
faite en fonction de la connaissance préalable de la végétation de Scandola. Cette phase a permis la
définition des divers ensembles de végétation reconnaissables sur les photographies aériennes. Il faut
préciser que certains secteurs se présentent sous forme d'une telle mosaïque, qu'à l'échelle choisie,
leur cartographie de détail est apparue comme matériellement impossible. Chacune de ces surfaces a été
cartographiée comme constituant un seul ensemble, mais dont 1 'hétérogémite a été notée dans la légende.
3. Vérification sur le terrain des limites et de l'identification des ensembles de végétation reconnues
à partir des photographies aériennes. Ceci a permis, en particulier, de bien souvent préciser la ou
les espèces dominantes des divers ensembles.
III - Légende
Rochers plus ou moins largement soumis aux embruns et portant une végétation halophile
ou semi-halophile {CKlthmo-Lûnoniztum , A/umnÁ-O-SutleXm) .
B Fruticées basses ou très basses (,S tacky di-GeYÚAtetum coAAicae) dominées par GeruAta
coHAica , TeucAium maAum, RoAmaAinuA , . . . hauteur 25-60 (80) cm
m Maquis mixte (AAbutuA, EAica, PiAtacia tentiAcuA, PhtttyAea media, MyAtuA, ___)
bas (1 m < hauteur < 2,5 m) .
Dans le cas oû les unités de végétation cartographiables à l'échelle utilisée, sont apparues
hétérogènes, les symboles représentatifs des diverses formations végétales les constituant ont été mis
côte à côte en les écrivant par ordre décroissant d'importance du recouvrement.
Exemple :
Rc rochers parsemés de CiAtuA (recouvrement < 50 %)
RB rochers parsemés de fruticées basses à GeruAta coA&ica
RBc rochers parsemés de GeruAta coAAica et CiAtuA
cR cistaie (recouvrement 50 %) où le rocher affleure fréquemment
cB cistaie à trouées occupées par une fruticée basse
cm cistaie piquetée d'éléments de maquis bas
197
m3 PL fruticées à Pibtacia tentlbcub et LavateAa manltlma à clairières occupées par des pelouses
à BAachypodlum Aetubum.
CONCLUSION
REMERCIEMENTS
Nous tenons à remercier les chefs de secteur du Parc Naturel Régional de Corse Charles-Henri
Bianconi et Pierrot Mariani qui n'ont pas ménagé leur peine pour nous accompagner le plus souvent
possible dans les nombreuses Cala de la Reserve.
Nos remerciement vont également à Marcelle Conrad pour son inventaire floristique préalable de
la Réserve et les indications qu'elle a pu nous donner â propos de certaines espèces. Sa présence avec
nous sur le terrain a été un précieux encouragement.
Il nous faut aussi remercier le Comité Scientifique de la Réserve de Scandola et le Parc
Naturel Régional de Corse qui ont bien voulu mettre à notre disposition les crédits de missions indis¬
pensables à la réalisation de ce travail.
198
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ANNB(E I
212 -
ibid., autre groupement
213 -
ibid, autre groupement
214 -
Punta di Ciuttone, façade maritime sud, 20 m, 28.4.1984
215 -
ibid., autre groupement
216 -
Punta di Ciutonne, façade maritime ouest, 60 m, formations à Helichrysum, 28.4.1984
217 -
Crête de la Punta di Ciuttone, versant N, sous la cote 124, 105 m, maquis, 28.4.1984
218 -
Culletulone (entre Punta di Ciuttone et Punta Ferraghiola) , formations à lentisque entre les
bergeries et la mer, 60 m, 28.4.1984
219 - ibid., fruticée basse, 45 m, 28.4.1984
220 - Golfe de Galéria, secteur nord, vallon de Dispensa, 125 m, 28.4.1984
Annexe 2
Espèces notées dans les relevés et ne figurant pas dans les tableaux
Tableau n° 2 - lHda bithynica (71,72), Tdolium i ncatnatum subsp. molinedi (71,67), Edca atbotea
(71,72), Sedum tubetti (67,68), HatdAiui tazzeta (67,68), Blackitonia pet&oliata subsp. petoliata
(22,23), Aiphodelui oueitivui (201,206), Scilla autumnalii (205,216), Ctocui cotiicui (206,216), Tenuta
commutiti (149,206), Getanium molte (71), Lagutui ovatui (68), HyoietLa tacitata subsp. tacitata (26),
Centautium etythtaea subsp. etythtaiea (26) ,Pulicada odota (23), Rubui sp. (23), QuetcuA ttex (a) (23),
Geniita cotitca (201), Romutea cotumnae (205), Vtanthui iylveitdi subsp. itcutui (205), Catex diita-
chya (216), AttAatum vulgate (216), Aiplenium btltottt (216), Pteddium aquilinum (149), V ittdchia
vticoAa (149), Aditolochia longa (149), Setaplai cotdlgeta (206).
Tableau n° 8 - ktbutui unedo (h) (11), Catex dtitachya (11), Rumex bucephalophotui (91), AIttum td-
quettum (91), Etica atbotea (91), Btachy podium tetuAum (91), TtaxlnuA otnuA (a) (34), Hedeta helix (34),
Euphotbia dendtoideA (34), Cantina cotymboAa (69).
Tableau n° 13 - LathytuA atticulatuA (65), CteplA leontodontoideA (108,64), Allium ttiqueitum (43,141),
M elica ditata (40), Veimazetia tigida (40), Uttica piluli&eta (40 , 141 ) , Aiplenium biltotii (40, 1 41 ,
156), dituA monApelieniiA (108, 141), StachyA glutinoAa (108), Femada communié (108, 141), Aetkeothiza
butboAa (108,64), R hagadioluA AtettatuA var. edutii (65), Galium A putium (64, 141, 156, 157), Turnada
capteolata (64, 156), AIlium tdquettum (64), RubuA Ap. (64), Catdamine hitiuta (141), Sonchui oletacui
(141), ümbilicui tuApzAtdi (141), Bupleutum ¿ tuticoAum (157), Aiplenium tdchomaneA (157).
Tableau n° 14 a - Turnada capteolata subsp. capteolata (66), Sedum tubeni (66), Hypochaetii achytopho-
tui (66), SonchuA oletaceuA (66), Tétala c.ommun¿ósubsp. communii (66), Melica minuta (66), Lophochloa
editata (66), Panctatium illydcum (110), Linum tdgynym (110), Phagnalon Aaxatile (110), A nagatlii
atveniii (110), Centaudum madtimum (110), Catex halletana (110), Vida benghaleniii (109), Mattkiola
incana (109).
Tableau n° 15 - Getanium putputeum (62,58), Polypodium cambdcum (97,96), Teucdum filavum subsp.
glaucum (58), Galium Apudum (70), Stellada media (97), CynoAutuA elegani (97), Senedo lividui (97),
Ticui codea (33), Solidago vitgautea (33), Pteddium aquilinum (21).
Tableau n° 16 - Polypodium cambdcum (98), Melica pytamidalii (98), Tetula communii (98), Galium mutale
(98), Ümbilicui tupeitdi (98), Theligonum cynoctambe (86), R hagadioluA AtellatuA var. edulii (86),
CynoAutuA elegani (86), Getanium luddum (86).
Tableau n° 17 - Euphotbia peplui (103), Galium patiiienAe (84), Piotalea bituminoia (84), Linada
peliiAedana (94), Vulpia mutalii (94), Lamatckia autea (94), LagutuA ovatui (94), Sedum caetuleum
(94), Poa bulboia (94), LathytuA atticulatuA (84), Rhagadiolui AtellatuA var. edulii (84), CatduuA
cephalanthuA (84) , Sedum tubeni (84) , Vida elegantiiiima (84) , Avena batbata (39) , Rdchatdia pictoiáeA
(12), Tdolium icabtum (81), Getanium molle (81), Linum bienne (101), Limodotum abottivum (101),
Valedanella mieto catpa (93), Theligonum cynoctambe (93) , Veto nica atveniii (93), Pettothagia p to limeta
(85), Veimazetxa dgida (85), Anagallii atveniii subsp. patvifilota (85), Tdolum incatnatum subsp.
205
moZlnenll (85), Polypodium cambnlcum (85), Centaunlum manltlmum (102), GaZlum Apunlum (90) , GaZlum
manale (90), Hypenlcum pen&onatum (103), tìyoAenlA madiata (103), Plantago Za.nce.oZ.ata. (103), Belli &
penennli (103), Vlttnlchla vl&coAa (103), Mtóopateó oAontlum (94).
Tableau n° 18 - Lotuó anguAtlAAlmuA (74), R umex bucephalophonuA (74), Panonychla echlnulata (74), B nomai
madnltenAli (74), Mtóopata onontlum (74), Lollum nlgldum (74), CynoAonuA echlnatai (74), Canex
hallenana (63), Eaphonbla pepluA (63), Selaginella denticolata (63), GaZactiteA tomcntoAa (63-53),
AAtenollnon Zlnum-AteZZatum (63), Pancnatlum ¿ZZ.yfU.cum (63), GaZZum panlileme (61), Petnonaghla
pnollena (31), Lobulanla mafUtZma (53), Genanlum moZZc (53), Condannine hlAiuta (53), ScfiophulafUa
penegnlna (53), SteZZafUa media (53), Anenanla ZeptocZadoA (53), CanduuA cephalanthai (53), StachyA annua
(53), TheZlgonum cynocfiambe (80), Gatium ApufUum (80), PafUetafUa ZuAltanlca (80), Sl&ymbfUum olclnale
(80), Vicia Aatlva (80), PhlZlynea anguAtZfiolla (53) , HellchnyAum ItaZlcum subsp. ItaZlcum (53).
Tableau n° 19 - GaZZum manale (60, 130, 131), Selaginella dentlculata (4, 130, 131), VeAmazenla manina
(110 bis, 139, 2\9) ,Lotai anguAtliAlmuA (59, 73, 60), Leucojum longlollum (130, 131, 202), Senecio
vulganlA (209, 131, 207), Penula communiA (202, 138, 139), HedypnolA naghadlaloldeA subsp. enética
(73,60), Sedum AteZZatum (59, 73, 131), Lophochloa cnlAtata (110 bis, 73), VeAmazenla Algida (59,
110 bis), CkelZantheA tlnael (209, 219), Romulea columnae (209, 207), kAtenollnon llnum-Atellatum
(201, 131), Aetheonklza bulimia (202, 150), Vlttnlchla vIacoao (138, 139), LobuZanla manltima (110 bis,
207), MIcnopynum teneZlum (4, 209) ,TAachynla dlAtachya (73) ,Panonychla echlnulata (73, 209)BAomuA
madnltenAli (73) , GaZactiteA tomentoAa (73), Tnlollum AteZZatum (73), Lollum nlgldum (73), CynoAoAuA
echlnatuA (73), TheZlgonum cynocnambe (73), PetAonhagla pnollena (73), Tnlollum campen tAe (59),
PAOAalea bltumlnoAa (59), ¡Unanla peZliAenlana (59), GaZlum panlAlen&e (59), EuphoAbla pepZuA (60),
AZZlum pandólo Aum (4), AZZlum acutllonum (110 bis), Sedum AubenA (110 bis), Phagnalon Aaxatlle
(110 bis), PoZycanpon tetnaphyllum (110 bis), Plantago a¿na (110 bis), Polypodium cambnlcum (130),
SIZene noduloAa (130), Saxlnaga comica (130), Bnlmeuna ¿antlglata (130), Cymbalanla aequltnlbola
(130),S£cpa capenAlA (209), Poa annua (209), GaZlum Apunlum (209), ÜAnlthopuA compAeAAui (209),
Opuntia ¿ IcuA-lndlca (32), PIcua canica (32), Poa bulboAa (131), Anagallli anvenAli (131), Leontodón
tubenoAuA (202), LathynuA antlculatuA (139), Plantago cononopuA (207).
Tableau n° 20 - M ellZotuA eleganA (51), A nlAoAum valgane (51), VaucuA canota subsp. hlApanlcuA (5 1 ) ,
Senecio vulganlA (52), ClntuA monApeZlenili (51), VeAmazenla manina (51 , 52, 56), Spengula anvemli
(82), SangulAonba mlnoA (82, 55), Calendula anvemli (82), Anagallli anvemli subsp. panvllona (84),
VactyllA glomenata subsp. hlipanlca (82, 55, 89), Calamlntha nepeta subsp. nepeta (82), SonchuA an pen
(82), Venonlca anvemli (82), Hypochaenli cnetenAln (82), SIZene vulganlA (82, 55), CAeplA beZZldl-
ioZla (82. 55), AmananthuA delexuA (82), Enagnoitli clllanemlA (82), Connlglola telephlloZla (56),
HeZlchnyAum ItaZlcum subsp. ItaZlcum (56, 104, 89), Cynodon dactylon (56, 55), Belili penennli (55),
Plantago lanceolata (55), ChnyAanthemum Aegetum (55), Uedlcago pnaecox (55), ClAtxiA cnetlcuA subsp.
IncanuA h, (54'), Polygonum avlculane (54'), Condannine hlnAuta (54), Maid (54, 104, 99), Tnlollum
AeAuplnatum (104), Cena&tlum dlfäuAum subsp. dlfáuAum (104), Pumanla baA tandil (89), Enophlla venna
(89), UmblllcuA AupeAtnli (89).
* La nomenclature utilisée pour les noms d'espèces est celle du "Flora Europaea" Vol. 1-5.
Cambridge (1964-1980).