Sedimentation (1) PPT Issu Element de Geologie

elements-geologie.
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La sédimentation hémipélagique et gravitaire :

exemples dans le Crétacé de la Baie de Loya
Sommaire
PRÉSENTATION DE LA BAIE DE LOYA

LE REDOUBLEMENT DE LA SÉRIE CAMPANIENNE
HÉMIPÉLAGITES & ICHNOFACIÈS
GLISSEMENTS EN MASSE, COULÉES DE DEBRIS (DEBRIS FLOW), TURBIDITES,
OLISTOSTROMES, SLUMPS
Découvrez la 14e édition du
PASSAGE CRÉTACÉ/TERTIAIRE manuel pédagogique de
référence Eléments de Géologie
(Dunod, 2011, C. Pomerol, Y.
Lagabrielle, M. Renard, S. Guillot),
à jour des dernières
connaissances de la recherche en
géosciences, dans une maquette
particulièrement adaptée aux
nouvelles habitudes de lecture. Un
livre qui répond aux exigences des
étudiants, des candidats aux
concours, des enseignants, des
Voir chapitre 28 : Transport chercheurs…
sédimentation, figure 28.16 Et de l’amateur éclairé !
et
Chapitre 31 Sédimentation
gravitaire et environnements du
talus
Toute l’info sur ce livre
<< Tous les reportages de terrain de elements-geologie.net
Extrait du site elements-geologie.net, complémentaire du livre Éléments de géologie de Charles Pomerol, Yves Lagabrielle, Maurice Renard et Stéphane Guillot.
© Dunod Editeur, 2011.
elements-geologie.net
La baie de Loya : Localisation et présentation générale
La Baie de Loya (au Nord-Est d’Hendaye)

présente une série de marno-calcaires
schisteux, hémipélagiques, d’âge Campanien
inférieur à Maastrichtien, interrompue par de
Pointe
puissants événements gravitaires
St Anne
(olistostromes, glissements en masse) dont
l’ilot de Loya est un exemple spectaculaire.
Îlot de Loya
rie
sé
Limite K/T
e
td
en
m
le
ub
do
Baie de Loya
:re
al
rm
no
ta
ac
nt
Co
Turbidites
du Makila
Pointe
St Anne
Baie de
Loya
La série repose en contact anormal sur les turbidites du Makila (Flysch d’Hayzabia, Santonien sup–
Campanien). Le passage aux calcaires pélagiques roses du Danien est observable au niveau de la Pointe
Sainte Anne.
La tectonisation de la région est importante : l’affleurement de Loya présente un redoublement de la série
à la suite de chevauchements en « plats et rampes » (Razin 1989, Le Callonnec et al. 1997).
Hendaye
« Sommaire
La baie de Loya
Marno-calcaires
hémipélagiques
Contact Campanien Marnes du Calcaires
anormal (série 2) Maastrichtien pélagiques
Danien
Marno-calcaires
hémipélagiques
Campanien
(série 1)
Turbidites du Makila
Panorama général de la série de Loya (Campanien-Maastrichtien) depuis les turbidites du Makila (Flysch d’Hayzabia, Santonien sup –
Campanien) jusqu’au passage aux calcaires pélagiques roses du Danien au niveau de la Pointe Sainte Anne.
« Sommaire
LE REDOUBLEMENT DE LA SÉRIE CAMPANIENNE

H9 = Îlot
Camp.
CC
Flysch gréseux
sup
21
CC
H8
20
Campanien inférieur
CC
19 H7
Série 2
Sé
CC rie
18 2
Sé
H6 rie H7
Contact 1 H8
anormal H7 H6
H9
Camp.
CC H9
sup
21
Flysch gréseux
H9
H6 H8
CC
20 H8
Campanien inférieur
Série 1
CC
H7
19
10m Log synthétique et biostratigraphie (nannofossiles) de la série de Loya (d’après Le Callonnec et al. 1997).
CC
A droite, un des modèle explicatifs possibles du redoublement tectonique de la série campanienne
18
(d’après Razin 1989) . La numérotation des événements gravitaires (H6 à H9) est celle de Razin.
H6
Nannozones
« Sommaire
La baie de Loya : la zone de redoublement de la série
H9 = Îlot
Flysch gréseux
H8
H7
Co Ma
Série 2 n ta rne
ct de s de
an la
orm sé la ba
al rie s
2 e
H6
Fl
Contact (s ysch
om
Anormal m Gré
H9 et se
de ux
Flysch gréseux la Ol
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1) m
Sé e H9
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H8 1 Slum
hé M p)
Série 1 m ar
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Sé élag s
H7 rie iq
1 ues
Turbidites gréseuses
10m
H6
« Sommaire
La baie de Loya : Les hémipélagites de la série 2 vue depuis l’îlot
H9 = Îlot
Flysch gréseux
Marnes feuilletées
(couleur lit de vin)
H8 organisées en
faisceaux métriques
Evénement
gravitaire Flysch gréseux
H7 H7
Série 2
H6
Contact
Anormal
H9
Flysch gréseux Marno-calcaires gris clair
à vert à traces de
bioturbation
H8
Série 1
La série hémipélagique de Loya est constituée de marnes argileuses feuilletées de couleur d’abord noire puis
H7
grise, verte et lit de vin, en bancs centimétriques regroupés en faisceaux métriques. La fin de la série se
charge en turbidites fines et l’on passe à un flysch gréseux. De part et d’autre de l’événement gravitaire H7, la
teneur en carbonates augmente, la mise en banc est plus claire et la série gris-vert s’organise en un système
10m alternant de bancs décimétriques présentant des traces de bioturbation (voir diapositive suivante).
H6
« Sommaire
La coupe de Loya : les ichnofaciès des hémipélagites
Les hémipélagites présentent (principalement dans les faciès marno-

calcaires gris et verts encadrant l’événement H7) des traces de terriers
horizontaux de type Zoophycos ou Nereites caractéristiques de la zone
bathyale.
Relativement rares à Loya (voir diapositive précédente pour la
localisation), ils sont très fréquents dans le Crétacé sup. de Bidart.
Aspect en surface de banc : lame horizontale
Aspect en coupe : superposition de

Les marnes hémipélagiques de Loya représentent un environnement « chapeaux chinois »
profond (1500 à 2000m de profondeur).
« Sommaire
La baie de Loya : L’événement gravitaire H6 : une séquence coulée de débris-calcarénite
H9 = Ilot
L’événement H6 correspond à une coulée de débris
Flysch gréseux (debris flow): brèche épaisse (2m), polygénique, à
éléments décimétriques de Paléozoïque et de Trias
H8 (schistes et quartzites vert et noir, lydienne, argiles et
T2
grés) présentant souvent un grano-classement normal,
parfois inverse puis normal. Ces éléments
proviendraient d’une érosion sous-marine de blocs T1
H7 paléozoïques mais certains pensent qu’ils pourraient
être liés à des remontées diapiriques. Des éléments de
Série 2
calcaires du Mésozoïque peuvent être présents mais
rares.
Elle est surmontée de calcarénites : grés moyens
correspondant à des turbidites de haute densité (T1 et
H6 T2).
Contact
Anormal
H9
Flysch gréseux H6
H8
Série 1
H7
H6
10m
La fraicheur des éléments implique un transport par une

matrice portante évacuée par vannage. Les turbidites T1
H6 et T2 correspondent aux dépôts de la partie de
l’écoulement diluée par les fluides.
« Sommaire
La baie de Loya : Olistostrome H8 de la Série 1
H9 = Ilot
Flysch gréseux
H8
H7
Série 2
H6
Contact
Anormal
H9
Flysch gréseux
H8
Série 1
H7
10m
Lorsque l’on passe de l’événement gravitaire H6 à H9, on observe la disparition des éléments paléozoïques (encore
présents en faible quantité dans H7) au profit des blocs et des bancs slumpés de calcaires de plate-forme provenant de la
marge aquitaine situé au Nord.
H6
« Sommaire
La baie de Loya : détail du debris flow H8
H9 = Ilot
Flysch gréseux
H8
H7
Debris flow
Série 2
H6
Contact
Anormal
H9
Flysch gréseux
Marnes feuilletées
H8
hémipélagiques
Série 1
H7
10m Contraste entre les marnes hémipélagiques (sédimentation principalement par décantation) et la coulée de débris à
blocs de calcaires provenant du rebords de la plate-forme aquitaine.
H6
« Sommaire
La baie de Loya: Détail de l’Olistostrome H8 de la Série 1
Débris flow à matrice argileuse

comportant pratiquement unique-ment
Retour de la des blocs de calcaires à Pithonelles
sédimentation (environnement de bordure de plate-
forme) du Crétacé supérieur. Connus à
Debris flow H8 marno-calcaire l’affleurement dans la région de Dax
hémipélagique (carrières de Tercis), à 80 km au Nord
de la Baie de Loya.
« Sommaire
L’événement H9 : debris flow et slumps de calcaires de plate-forme

dans le flysch gréseux de la série 1
H9 = Îlot
Flysch gréseux
H8
H7
Série 2 Flysch gréseux
Marno-Calcaires
hémipélagiques
H8
H6Contact
Anormal H9
H9
Flysch gréseux 1ère turbidite gréseuse
H8
Bloc de calcaires à
Slump dans H9 Pithonelles dans H9
Série 1
H7
10m
H6
« Sommaire
L’ilot de Loya : un debris flow (H9) dans le flysch gréseux de la série 2
H9 = Îlot
Flysch gréseux Olistostrome
Coulée de débris
H8 Olistostrome
H7
Série 2
H6 Flysch gréseux
Contact Flysch gréseux
Anormal
H9
Flysch gréseux
H8 Olistostrome
Série 1 Olistolithes
(calcaire à Pithonelles) Flysch
H7 gréseux
10m
H6
« Sommaire
La baie de Loya : Le passage Crétacé-Tertiaire
Li
m Calcaires pélagiques roses
ite
K/ Danien
T
Aspect du passage Crétacé-Tertaire en 2007. Depuis, la grotte sous le

danien s’est effondrée lors d’une tempête
Marnes gris-vert
Maastrichtien
Danien
La baie de Loya, présente un passage Crétacé –Tertiaire du même

type que celui de Bidart.
Toutefois la qualité de cet affleurement est inférieure car la couche
d’argile a rejoué en joint tectonique et sa partie la plus basale a été
rabotée. Ainsi la teneur en iridium n’est que de 1,5 à 2 ppb contre 6 Maastrichtien
à 9 ppb à Bidart où la couche est complète.
Couche d’argile
Voir le reportage sur contenant l’iridium et
La coupe de Bidart les spinelles
« Sommaire
La limite Crétacé/Tertiaire :
La Coupe de Bidart (Pyrénées-Atlantiques)
Sommaire
Localisation et présentation générale

Stratigraphie et micropaléontologie : Du fait de la régression marine de la fin du
Crétacé, l’Europe de l’Ouest présente très peu de
- évolution des producteurs carbonatés sites où la sédimentation est continue au cours du
passage Crétacé/Tertiaire. Ainsi, dans le Bassin
pélagiques de Paris, un hiatus d’environ 6 à 8 Ma existe entre
les derniers sédiments du Crétacé et les premiers
- assemblages de nannofossiles dépôts du Tertiaire. Découvrez la 14e édition du
Géochimie : l’iridium manuel pédagogique de
Minéralogie : les spinelles nickélifères Lagabrielle, M. Renard, S. Guillot),
Géochimie : rapport isotopique du carbone connaissances de la recherche en
Les nannofossiles « crétacés » de la base du particulièrement adaptée aux
tertiaire : des formes remaniées ou survivantes ?
chercheurs…
Et de l’amateur éclairé !
Voir chapitres 37 : La stratigraphie et ses méthodes et
chapitre 38 : Géochimie sédimentaire ;
chimiostratigraphie.
Localisation et présentation de la coupe de Bidart (Pyrénées-Atlantiques)
Au niveau du Pays basque, la permanence d’un golfe relativement profond (Golfe Aturien) a permis
un enregistrement continu favorable aux études des événements de la limite K/T en milieu marin.
La coupe de Bidart est l’une des plus complètes et sans doute la plus adaptée aux études de détails
notamment géochimiques.
« Sommaire
La coupe de Bidart : stratigraphie et micropaléontologie (F. Minoletti, 2002)
Nannofossiles Foraminifères
calcaires planctoniques
Zone
à 12
C. primus 11
10
Zone à M.
pseudobulloïdes
9
Paléocène (Danien)
Zone
à
P. eugubina
Sous-Zone 8
à
N. parvulum
7
Sous-Zone à Z à P. eugubina 6
N. romeinii
5
4 Zone à
3 G.cretacea
(Maastrichtien)
Sous-Zone Zone 1&2

Crétacé
à à
M. prinsii P. deformis Zone
Maastrichtien à
P. deformis
D’après Minoletti (2002) Thèse UPMC n° 2202

« Sommaire
Stratigraphie et micropaléontologie : évolution des producteurs carbonatés pélagiques

(F. Minoletti, 2002)
La couche d’argile de la limite K/T montre une chute drastique des

Foraminifères planctoniques et des Nannofossiles calcaires et une
explosion d’un Dinoflagellé calcaire opportuniste (Thoracosphaera
operculata).
Zone à M. pseudobulloïdes
Zone
à
Foraminifères Nannofossiles T. operculata
C. primus
0% 20% 0% 60% 0% 20%
Sous-Zone
à
N. parvulum 5µm
T. operculata
Sous-Zone à Z à P.
N. romeinii eugubina
(Maastrichtien)
P. deformis
5µm
Crétacé
Sous-Zone
Zone
à
à
M. prinsii
5µm
D’après Minoletti (2002) et Minoletti, de Rafélis, Renard et Gardin (2004) Rev Nannofossiles calcaires
Micropal ., 47, n°3
« Sommaire
Stratigraphie et micropaléontologie : les assemblages de nannofossiles (F. Minoletti, 2002)
Danien nannolithes Danien

12
11
10
9
Zone Braarudosphaera
à coccolithes
P. eugubina
8
5
Couche à Ir : disparition des
Zone à 4
coccolithes et des nannolithes
G.crétacea 3
1&2 K/T
Zone Maastrichtien :
Maastrichtien coccolithes assemblages diversifiés de
à
coccolithes et de nannolithes
P. deformis du genre Micula
Micula
D’après Minoletti (2002) Thèse UPMC n° 2202
« Sommaire
Géochimie : évolution des teneurs en iridium (Bonte et al, 1984)
En 1980, à Gubbio (Italie), W. Alvarez, pour

essayer d’évaluer la durée de la couche
d’argile marquant la limite K/T, eut l’idée
Cm d’utiliser le flux de matière cosmique
Zone (connaissant le flux actuel, il pensait pouvoir
à ainsi estimer la durée de son dépôt). Pour
C. primus cela, il utilisa l’iridium, élément absent de la
croûte terrestre mais très abondant dans la
matière cosmique. Il mesura une
concentration énorme dans la couche
d’argile, de l’ordre de 9 ppb, alors que les

sédiments encadrant présentent des teneurs
inférieures à 0,1 voire à 0,01 ppb.
Sous-Zone
à
N. parvulum
Z à P.
Sous-Zone à eugubina
N. romeinii
(Maastrichtien)
P. deformis
Crétacé
Sous-Zone
Zone
à
à
M. prinsii
Teneur en iridium en ppb (ng/g)
Echelle logarithmique
D’après Delacotte (1982, thèse UPMC n° 8218).

0,01 0,1 1 10
Ph. Bonté, O. Delacotte, M. Renard, C. Laj, D. Boclet, C. Jehanno, R. Rocchia (1984):
An iridium rich layer at the Cretaceous/Tertiary boundary in the Bidart Section (Southern
France). Geohysical Research Letters, vol. 11, n°. 5, pp. 473-476.
« Sommaire
Géochimie : les teneurs en iridium dans la couche d’argile de la limite K/T
Cette anomalie en iridium a été retrouvée

à Bidart dès 1982 par Rocchia et
12
Delacotte et dans tous les sites
11 pélagiques où la série est complète.
10 Son interprétation à partir du flux actuel de
matière cosmique impliquerait un hiatus de
plusieurs millions d’années incompatibles
9
avec les données géologiques. Alvarez
Tertiaire (Paléocène – Danien)
Zone conclut donc à un apport massif

à exceptionnel de matière cosmique au
P. eugubina passage K/T.
Ce travail donna naissance à une longue
8
polémique entre partisans d’une origine
mantellique (volcanique) et cosmique
(impact de météorite) de l’Ir.
7
4
Zone à
G.cretacea 3
1 &2
Crétacé
Zone Maastrichtien
à Teneur en iridium en ppb (ng/g)
P. deformis
D’après Delacotte (1982, thèse UPMC n° 8218). 0,01 0,1 1 10

Ph. Bonté, O. Delacotte, M. Renard, C. Laj, D. Boclet, C. Jehanno, R.
Rocchia (1984): An iridium rich layer at the Cretaceous/Tertiary boundary
in the Bidart Section (Southern France). Geohysical Research Letters, Echelle logarithmique
vol. 11, n°. 5, pp. 473-476.
« Sommaire
Minéralogie : les spinelles nickélifères
La découverte de spinelles nickélifères (magnétites nickeliféres), à

signatures géochimiques extraterrestres dans la couche à iridium de
nombreux sites, dont Bidart (Robin et Rocchia, 1998), fait clairement
pencher les données vers une origine cosmique de l’excès d’iridium.
Ces spinelles sont des minéraux secondaires, nés de la fusion et de
l'oxydation des grains extraterrestres lorsqu'ils pénètrent à grande
vitesse (15-20 km/s) dans l'atmosphère terrestre. Sous l'effet de la
friction avec l'air, la surface des grains s'échauffe et fond. Des gouttes
de matière en fusion sont projetées et s'oxydent rapidement au contact
de l'atmosphère. C'est à l'intérieur de ces gouttes que le spinelle
nickélifère cristallise.
Après leur dépôt dans les sédiments marins, les gouttes (ou sphérules)
s'hydratent rapidement et se transforment en argile. Seul le spinelle,

totalement inaltérable, subsiste. Sa présence dans les sédiments de la
limite K/T signe donc un épisode particulier de la chute des météorites
sur Terre : la phase de fusion et d'oxydation.
La datation d’une phase de réouverture géochimique, vers 65 Ma, de
zircons choqués provenant à la fois d’éjectas du cratère de Chicxulub
(Yucatan, Mexique) et de la couche d’argile à Haïti et dans le Raton
Basin (USA) fait cette région du Mexique le candidat le plus probable
pour l’impact.
(Maastrichtien)
Crétacé
Maastrichtien
Clichés des spinelles : E.Robin (LSCE/CEA-CNRS-UVSQ)
« Sommaire
Géochimie : évolution du rapport isotopique du carbone (δ13C)
Dans tous les sites pélagiques, la limite

K/T est marquée par un accident
négatif du d13C, synchrone du pic
Cm d’iridium, qui traduit à la chute de la
Zone production primaire et la disparition
à drastique des producteurs carbonatés
C. primus pélagiques. A Bidart, cet accident est
particulièrement bien marqué (3 ‰).
Sous-Zone
à
N. parvulum
Z à P.
Sous-Zone à eugubina
N. romeinii
(Maastrichtien)
P. deformis
Crétacé
Sous-Zone
Zone
à
à
M. prinsii
δ13C ‰
D’après Delacotte (1982) et Minoletti (2002).
« Sommaire
Géochimie : rapport isotopique du carbone (δ13C) dans la couche d’argile de la limite K/T
Cet accident isotopique, marqueur

12 de la limite K/T, d’abord mis en
évidence sur le carbonate total
11
(Letolle et Renard, 1980) a été
10
aussi mesuré sur les foraminifères
planctoniques et par Minoletti
Tertiaire (Paléocène – Danien)
9 (1982) sur les nannofossiles

Zone calcaires et les microparticules
à calcaires (micarb).
P. eugubina
8
Zone à 4
G.cretacea 3
1 &2
Zone
Crétacé
à
Maastrichtien
P. deformis
δ13C ‰
D’après Delacotte (1982) et Minoletti (2002).
« Sommaire
Les nannofossiles « d’aspect crétacé », trouvés dans la couche d’argile, sont-ils des survivants à
la crise ?
δ18O
-6 -5 -4 -3 -2 -1 1 2 3
δ13C
-1
-2
Nannofossiles
calcaires
Particules inorganiques daniens
calcaires daniennes -3
Nannofossiles
-4 calcaires Nannofossiles calcaires
d’aspect crétacé maastrichiens
récoltés dans le
Danien basal.
-5
Il y a une disparition quasi-complète des producteurs carbonatés pélagiques

dans la couche d’argile de la limite K/T. Cependant, des formes de
nannofossiles calcaires, connus dans les niveaux maastrichtiens, se retrouvent
fréquemment dans cette couche. La nature de ces formes (remaniées vs.
(Maastrichtien)
survivantes) a longtemps été source de débat. Leurs rapports isotopiques

Crétacé
(carbone et oxygène), très proches de ceux des nannofossiles des couches du

Crétacé, prouvent qu’à Bidart, les nannofossiles d’aspect maastrichtien présents
dans la couche d’argile sont en majorité remaniés et ne représentent pas des
formes survivantes à la crise K/T.
D’après Minoletti, de Rafélis, Renard et Gardin
(2004), Rev. Micropal, 47, n° 3.
« Sommaire
Un exemple de cône sous-marin :

le massif du Jaïzkibel (Espagne)
Sommaire
LOCALISATION
LA TRANSITION PLAINE ABYSSALE/ CÔNE SOUS-MARIN
LES SERIES CHENALISANTES DU CÔNE MOYEN ET SUPERIEUR
LES FACIES DE MUTTI
LES DIRECTIONS DES PALEOCOURANTS
LES TURBIDITES FINES
FIGURES DE TRACTION, CONVOLUTES ET ECHAPPEMENTS D’EAU Découvrez la 14e édition du
manuel pédagogique de
chercheurs…
Voir chapitre 31 : Et de l’amateur éclairé !
Sédimentation
gravitaire et
environnements de
talus Toute l’info sur ce livre
Localisation : la retombée du Jaïzkibel au Cap du Figuier
Le massif du Jaïzkibel fait partie des vastes affleurements des

flyschs de l’Eocéne inférieur qui se développent sur la côte
espagnole entre Fontarabia et Zumaya. La coupe de sa retombée
nord (Cap du Figuier,) permet d’observer l’évolution d’un cône
sous-marin depuis les faciès de la plaine abyssale (1- Fontarabia)
3
jusqu’aux niveaux chenalisants du cône moyen et supérieur (2-
Punta Baltazar et 3 - Station d’épuration). 2
Cap du Figuier
ib el
ïz k
Ja
Fontarabia
Hendaye 1
« Sommaire
La transition plaine abyssale / cône sous-marin
2
1
2- Punta Baltazar
Les faciès grossiers et chenalisants du cône
moyen et supérieur
1- Fontarabia
Le passage plaine abyssale / cône inférieur :
organisation en séquences strato et grano-
croissantes
« Sommaire
Punta Baltazar – le cône sous-marin : les séries chenalisantes du cône moyen et supérieur
D’après Fabrice Pétrissans (2000) - DEA Méthodes quantitative et Modélisation des Bassins Sédimentaires
« Sommaire
Punta Baltazar – le cône sous-marin : interprétation des structures et faciès sédimentaires
Les paléo-courants sont perpendiculaires à

la falaise, en provenance de
l’Ouest-Nord/Ouest.
Les sigles (F4 à F9) correspondent aux faciès
de Mutti : F1et F2 = faciès grossiers, F4 et F5
= faciès à grains moyens, F7 à F9 = faciès
fins.
Pour le détail des faciès se reporter à la
figure 31.8 du livre.
« Sommaire
Les directions des paléocourants dans le Jaïzkibel
Les directions des paléocourants dans le massif de Jaïzkibel : Les mesures sont réalisées à partir des
structures sédimentaires observables dans les grès de l’Eocène. On notera l’organisation des directions
en éventail, caractéristique d’un cône sous-marin.
« Sommaire
Punta Baltazar - Le cône sous-marin : les turbidites fines
Détail des couches de faciès fins (F8 et F9)

intercalées entre les corps grossiers
chenalisants
« Sommaire
Figures sédimentaires au Cap du Figuier (station d’épuration, localisation 3 de la diapo n°2)
Turbidites : niveaux à convolutes et figures

d’échappement d’eau
Turbidites : niveaux à figures de traction
« Sommaire
Les faciès récifaux :

Le Kimméridgien de la région de La Rochelle
Sommaire
LES AFFLEUREMENTS DE LA POINTE

DU CHAY
MICROBIALITHES, THROMBOLITHES
ET CORAUX
Découvrez la 14e édition du
Le kimméridgien (jurassique supérieur) affleure dans les
manuel pédagogique de
falaises au Nord et au Sud de la Rochelle.
La pointe du Chay montre des faciès récifaux constitués
de coraux et monticules microbiens (microbialthes et
thrombolithes) à cyanobactéries et bactéries calcifiantes.
chercheurs…
Voir chapitre 30 :
Et de l’amateur éclairé !
Sédimentation et
environnements néritiques

LA POINTE DE LA BELETTE : VUE GÉNÉRALE
Pointe de
Edifices massifs récifaux.
la
Microbialithes et thrombolithes
Belette
(cyanobactéries et bactéries
calcifiantes) et coraux.
Série litée
« Sommaire
CORAUX ET MICROBIALITHES (THROMBOLITHES)
Pointe de
la
Thrombolithes Belette
Thrombolithes
Coraux
éboulés
« Sommaire

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La sédimentation hémipélagique et gravitaire :

PRÉSENTATION DE LA BAIE DE LOYA

La baie de Loya : Localisation et présentation générale

La Baie de Loya (au Nord-Est d’Hendaye)

LE REDOUBLEMENT DE LA SÉRIE CAMPANIENNE

La baie de Loya : la zone de redoublement de la série

La baie de Loya : Les hémipélagites de la série 2 vue depuis l’îlot

La coupe de Loya : les ichnofaciès des hémipélagites

Les hémipélagites présentent (principalement dans les faciès marno-

Aspect en surface de banc : lame horizontale

Aspect en coupe : superposition de

La baie de Loya : L’événement gravitaire H6 : une séquence coulée de débris-calcarénite

La fraicheur des éléments implique un transport par une

La baie de Loya : Olistostrome H8 de la Série 1

La baie de Loya : détail du debris flow H8

La baie de Loya: Détail de l’Olistostrome H8 de la Série 1

Débris flow à matrice argileuse

L’événement H9 : debris flow et slumps de calcaires de plate-forme

L’ilot de Loya : un debris flow (H9) dans le flysch gréseux de la série 2

La baie de Loya : Le passage Crétacé-Tertiaire

Aspect du passage Crétacé-Tertaire en 2007. Depuis, la grotte sous le

La baie de Loya, présente un passage Crétacé –Tertiaire du même

Localisation et présentation générale

Localisation et présentation de la coupe de Bidart (Pyrénées-Atlantiques)

La coupe de Bidart : stratigraphie et micropaléontologie (F. Minoletti, 2002)

Sous-Zone Zone 1&2

D’après Minoletti (2002) Thèse UPMC n° 2202

Stratigraphie et micropaléontologie : évolution des producteurs carbonatés pélagiques

La couche d’argile de la limite K/T montre une chute drastique des

Stratigraphie et micropaléontologie : les assemblages de nannofossiles (F. Minoletti, 2002)

Danien nannolithes Danien

Géochimie : évolution des teneurs en iridium (Bonte et al, 1984)

En 1980, à Gubbio (Italie), W. Alvarez, pour

d’argile, de l’ordre de 9 ppb, alors que les

D’après Delacotte (1982, thèse UPMC n° 8218).

Géochimie : les teneurs en iridium dans la couche d’argile de la limite K/T

Cette anomalie en iridium a été retrouvée

Zone conclut donc à un apport massif

D’après Delacotte (1982, thèse UPMC n° 8218). 0,01 0,1 1 10

Minéralogie : les spinelles nickélifères

La découverte de spinelles nickélifères (magnétites nickeliféres), à

s'hydratent rapidement et se transforment en argile. Seul le spinelle,

Clichés des spinelles : E.Robin (LSCE/CEA-CNRS-UVSQ)

Géochimie : évolution du rapport isotopique du carbone (δ13C)

Dans tous les sites pélagiques, la limite

D’après Delacotte (1982) et Minoletti (2002).

Cet accident isotopique, marqueur

9 (1982) sur les nannofossiles

Il y a une disparition quasi-complète des producteurs carbonatés pélagiques

survivantes) a longtemps été source de débat. Leurs rapports isotopiques

(carbone et oxygène), très proches de ceux des nannofossiles des couches du

Un exemple de cône sous-marin :

Localisation : la retombée du Jaïzkibel au Cap du Figuier

Le massif du Jaïzkibel fait partie des vastes affleurements des

La transition plaine abyssale / cône sous-marin

Punta Baltazar – le cône sous-marin : interprétation des structures et faciès sédimentaires

Les paléo-courants sont perpendiculaires à

Les directions des paléocourants dans le Jaïzkibel

Punta Baltazar - Le cône sous-marin : les turbidites fines

Détail des couches de faciès fins (F8 et F9)

Figures sédimentaires au Cap du Figuier (station d’épuration, localisation 3 de la diapo n°2)

Turbidites : niveaux à convolutes et figures