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On peut supposer
qu’ils pourraient non seulement
subvenir à leurs propres besoins en
azote inais aussi assurer, au moins
ainsi totalement à leurs propres besoins e partiellement, la nutrition azotée de
cultures associées. E n fait, ce rôle
n’est pas clairement établi (GANRY
et DOMMERGUES, sous presse). Les
essais au champ et les observations
in situ donnent des résultats très
divergents. C’est ainsi que certaines
34032MonlpellierCedex 1, Fronce
t Y.R. DOMMERGUES
BSFT, CIRAD <orêtORSTOM
45 bis, ovenue de lo Belle Gabrielle biums) ou des plantes
94736, Nogent-sur-Morne, Fronce
-I__---
Autres intrants(1)
arbre fixateur phréatophyte (c’est-
à-dire capable d’utiliser l’eau des
nappes phréatiques profondes) asso-
cié à une culture annuelle. L‘azote
provient du processus de fixation et
des apports par les pluies et les pous-
sières (dépôts secs et humides, d e
l’ordre de 3 à 1O kilogrammes d’azote
par hectare et par an). Les pertes sont
Emondes
constituées essentiellement par les
exportations de la culture, par la
Azote
-I
-l
Litières aériennes
Résidus de récolte
Azote
culture
Récolte
. _
Surface
du sol
vo I at i I isat io t i , I a dé ti it r if ica t ion I le
lessivage et I’érosion.
l‘arbre
Ï Absordon
annuelle des écosystènies agroforestiers et
forestiers.
par les cultures
Absorption Litières souterraines
par l’arbre <
(recyclage) Azote
* du
sol La fixation
biologique de
Y
itières souterraines
-I---
- Pertes (2)
I’azoie par Ilarbre
(1) apportsautres que la fixation d’azote : dépôts secs et humides, absorption de NH, irrigation, I l est essentiel de déterminer avec
apports par alluvions, eau du sous-sol. autant d e précision que possible
(2) pertes : lessivage, drainage, érosion par l’eau, érosion por le vent, pertesgazeuses
(dénitrification,volatilisation de NH,). l’entrée d’azote dans chaque écosys-
tème renfermant une espèce fixatrice
Figure 1. Les trois principaux pools de l’azote (azote de l‘arbre, azote du sol et azote d’azote. Pour effectuer ces mesures,
des récoltes), les apports et les pertes dans un système agroforestier constitué on emploie les méthodes suivantes :
par un arbre fixateurd’azote et une culture annuelle associée. bilans, méthodes par différence,
techniques isotopiques (notamment
la dilution isotopique, l’abondance
naturelle en azote 15N, la méthode.
d e la valeur A), évaluation de la
nodulation, détermination des
ureides et des amides dans la sève du
xylème, méthode d e réduction d e
l’acétylène (PEOPLES et al., 1989 ;
DANS0 et al., 1992). Dans le cas des
arbres, I‘évaluation d e la fixation
d’azote est compliquée par I’inter-
férence de processus spécifiques liés
à leur nature péren’ne.
dix fois moins pour Notto (Sénégal) et deux fois moins pour Malika (Sénégal). La différence entre les deux stations peut être
attribuée à trois faits : le sol de Notto est plus pauvre que celui de Malika ;Notto est située à cinq kilomètres de la mer, alors que
Malika est en bordure de la côte et bénéficie de précipitations occultes non négligeables(embruns marins et rosées nocturnes) ;
les méthodes employées pour les évaluations sont différentes.
Site et référence bibliographique Méthode Age de la Azote fixé Azote fixé
de mesure* plantation par arbre par arbre
(valeur et par an
cumuIée) (moyenne)
Potentiel fixateur d’azote (arbres cultivés dans des conditions optimales d’irrigation et de fertilisation
en conteneurs d‘un mètre cube)
Bel-Airà Dakar TN D 24 mois 848 g 42,4 g
(SOUCOUFARA et al., 1990) AV 24 mois 84’4 g 42,2 g
Fixation réelle d‘azote
Notto (SOUGOUFARA et al., 1989) TN D 3 ans 13,4 g 4,s g
Notto (MARIOTTI et al., 1992) TND 3 ans 18,O g 6,O g
Notto (MARIOTTI et al., 1992) NA 3 ans 13,o g 4,3 g
Malika (DOMMERGUES, 1963) Bilan 13 ans 377,O g** 29,o g
Méthode de mesure de la fixation d’azote : TND, niéthode par différence ;AV, valeur A ; Bilan, méthode des bilans ;
NA, abondance naturelle de lSN.
** En admettant que la densité de plantation est de 2 000 arbres par hectare.
L ;4
r,
I
Ax!
Les symbioses fixatrices d’azote
II existe trois groupes d e bactéries où ils subissent une différenciation en
fixatrices d’azote associées aux plantes bactéroÏdes ; c’est à c e stade final de
supérieures : l’infection que les bactéries synthétisent
- l e vaste groupe des Rhizobium, la nitrogénase, enzyme catalyseur de la
associés àdes légumineuses(’) ; la symbiose fixation de l’azote de l’air.
est p l u s frequente a v e c les espèces
Dans le cas de la symbiose actinorhizienne,
des sous-familles des papilionacées et
les hyphes de frankias qui ont pénétré
des mimosacées qu‘avec c e l l e s des
dans les cellules végétales se différencient
césalpiniacées ;
en vésicules. Celles-cisont le siège de la
- les Frankias, bactéries filamenteuses
synthèse de la nitrogénase.
sporulante (actinomycètes), associées
aux plantes dites actinorhiziennes. Ces La morphologie et la structure du nodule
dernières, sauf exception, sont des arbres rhizobien diffèrent de celle du nodule
et des arbustes, par exemple des genres actinorhizien. Pour le premier, les tissus
Alnus, Casuarina, Elaeagnus ; vasculaires entourent la zone infectée,
- les cyanobactéries, associées à des alors que pour le second, c’est la zone
hôtes divers allant des cycadesl2) aux infectée qui entoure les tissus vasculaires.
A z d l a (petite fougère aquatique que l’on
rencontre en particulier dans les rizières). Quelques plantes (par exemple Sesbania
C e troisième groupe ne concerne pas les rostrata, Aechynomene spp., Casuarina
plantes ligneuses. cuniijnghamiana) portent des nodules à
la fois sur les racines et sur les tiges.
Reconnaissance et étapes
préliminaires L‘équation cliiniique de la fixation Nodules rhizobiens sur le système racinaire
U n e Iiactérie doit être compatible avec biologique d’azote d‘Acacia holosericea. Contrairement aux
l’hôte auquel elle s‘associe. En d’autres nodules sphériques qui sont déterminés,
Le processus de fixation biologique de
termes, il existe une relation spécifique, ces nodules sont de type indéterminé :
l’azote consiste dans la réduction de
d’intensité variable, entre les deux parte- ils peuvent continuer à croitre par leur apex.
l’azote atmosphérique (N2) SOUS la forme
naires de la symbiose. Cette spécificité Cliché A. Goliono
ammoniacale, utilisable par la plante :
implique un système de reconnaissance
parfois désigné par l‘expression (( dia- N2 + Ge-+ 2 NH, (1)
logue moléculaire )). Dans le cas de la
symbiose rhizobienne, il a été montré I I y a simultanément réduction d’au
q u e la plante o u v r e l e dialogue moins deux protons en hydrogène :
en exsudant des flavonoi’des qui activent
les gènes de la nodulation de la bactérie. n e- + n Ht -+ n/2 H2 (2)
Cette activation provoque la synthèse
La réaction globale est donc la suivante :
d‘une molécule-signalde la nodulation
(Iip o c h itoo Iigo sa c c h a ri de) q u i, à son N2 + (6+ 11)e-+ (G + n) Ht-+2 NH3 +
tour, d é c l e n c h e c h e z la plante des
nì2 H 2 (3)
processus préparant la pénétration de la
bactérie dans la racine et la genèse du En fait, n peut varier de 2 à 9 ; niais on
nodule ; déformation de poils absorbants admet souvent que n = 2. L’équation
(dans l e cas d’une infection par cette globale devient alors :
voie), activation d e l a d i v i s i o n des
c e l l u l e s corticales, formation d’un N, + 8 e-+ 8 H t 4 2 NH, + H2 (4)
méristème nodulaire.
La réaction de fixation d‘azote est cataly-
infection e t développement sée par un complexe enzymatique connu
du nodule sous le nom de nitrogénase. Les trois
caractéristiques majeures de la réaction
L’infection de la racine par les rhizo- de fixation sont sa sensibilité à l’oxygène,
biums ou par les frankias a lieu soit par son coût énergétique élevé et son inhibi-
les poils absorbants, soit directement à tion par l’azote minéral.
travers I’épidernie racinaire. Après péné-
tration dans les tissus végétaux, les rhizo- D e nombreux composés, autres que
biums s’installent à l‘intérieur de cellules l’azote atmosphérique, qui renferment
aussi des triples liaisons, peuvent être
réduits par la nitrogénase, par exemple
[I). La grande famille des légumineuses l’acétylène (C2H2), qui est réduit en
comprend trois sous-familles : les papilionacées, éthylène (C2H4) :
les mimosacées, les césalpiniacées. Nodules de Casuarina equisetiFolia.
C2H2 + 2 e- + 2 Hf --t C2H4 (5)
Ces nodules actinorhiziens peuvent devenir
12). Les cycades sont des gymnospermes
primitifs à allure de fougères arborescentes ou Cette réaction està la base de la méthode très volumineux : leur diamètre dépasse
de palmiers, qui forment des nodules fixateurs de mesure indirecte de la fixation d’azote fréquemment dix centimètres dans le cas
d’azote - dits racines corallo’ides - avec des (ARA), qui consiste à évaluer la quantité d‘arbres âgés d’une dizaine d’années.
cyanoboctéries. d’étliylène formé par un système fixaleur. Cliché Y. R. Dommergues
i; ,fi:;i
\--
-2 2
O 1 2 3 4 5 6 7
Années écoulées
depuis la plantation de leucoena
Jachères forestières
A. mangiuni 0,185 b 14/85a* organique incorporée au sol. U n e
A. auriculiformis 0,159 b 7,55 b tentative a été effectuée dans ce sens
A. lebbeck 0,248 a 13,58 ab pour valoriser les bas-fonds inondés
L . leucocephala 0,213 ab 11,20 ab et non cultivés au Sahel (GANRY et
Jachère naturelle GUEYE, 1992). Les bas-fondsont été
C/JrOlJJO/ae/JaSp. 0,205 ab 9/99 ab plantés en Sesbania rostrata qui a été
* Dans chaque colonne, les chiffres suivis par la même lettre ne diffèrent pas ensuite composté pour être apporté à
significativement suivant le test de NeVman-Keuls(P = 0,05). des cultures. On a suggét:é que ces
coni posts pou rra ient être e n rich is
e n résidus à décomposition lente,
Tableau 5. Stratégies d‘amélioration de la fixation de l‘azote. provenant d’espèces telles que les
Amélioration de la plante hôte casuarinacées afin d’allonger l a
phase d e minéralisation e t d e
Critères Potentiel fixateur d’azote élevé
répondre p l u s efficacement aux
Croissance rapide
Enracinement profond besoins de la plante cultivée.
Compétition réduite à I’égard des autres végétaux
Tolérance aux contraintes du milieu, notamment
salinité et sécheresse L‘amélioration de la
Nodulation aérienne (dans certains cas particuliers)
Méthodes Amélioration génétique par les voies classiques fixation biologique
- -
(notamment hybridation)
Tri de provenances ou d’individus d’élite, suivi de l’azote
de leur multiplication végétative, puis identification
des combinaisons hôte/rhizobiuiii ou frankia Les essais au champ conduits dans de
les plus performantes nombreux pays tropicaux inontretit
Transformation (transfert de gènes) que, sauf exception, la fixation réelle
est insuffisante pour assurer le main-
Amélioration des souches compatibles de rhizobiums ou de frankias
tien des réserves azotées du sol
Critères Effectivité (aptitude à fixer l’azote) élevée chaque fois qu’il y a u n e récolte
Aptitude compétitive élevée exportée, forestière ou agricole. II est
Tolérance aux contraintes du milieu
possible d’améliorer la fixation biolo-
Aptitude à modifier favorablement la physiologie
gique grâce à différentes stratégies
de la plante hôte
(tableau 5) (DREYFUS et a/., 1988 ;
Méthodes Tri de souches sauvages
DANS0 et al., 1992 ; HARDARSON,
Construction de nouvelles souches par génie génétique
1993).
Inoculation ’ Culture de rhizobiumsou de frankias
Pr6paration et conditionnement des inoculums
Elimination de contraintes environnementales L‘a mé1ioration
Sécheresse Récolte des eaux pluviales de l’arbre hôte
Irrigation
L’amélioration de la plante, hôte de
Déficiences FeltiI isation et mycorhization
la bactérie fixatrice d’azote, peut
nutritionnelles
porter sur plusieurs points :
Facteurs Pesticides et lutte biologique
- la capacité de fixation de l’azote en
biologiques Stérilisation, y compris solarisation*
présence d‘un certain seuil d’azote
défavorables
disponible dans le sol ;
* La solarisation est l’opération qui consiste à appliquer, pendant un ou deux mois, - l’architecture du système racinaire
un film plastique noir à la surface d’une parcelle dont le sol a été préalablement de l’arbre ;
humidifié (STAPLETON et DEVAY, 1986). Si l‘ensoleillement du site considéré est
- les conditions de l’inoculation
suffisant, la température du sol s’élève assez pour détruire une partie de la microflore
et de la microfaune pathogènes (par exemple les nématodes). Des microorganismes préa I a ble.
utiles sont également tués, comme certains champignons mycorhiziens ; i l faut alors On a déjà souligné que la teneur en
les réintroduire par inoculation. azote disponible du sol (azote
r, ‘ ilt
Agriculture et développement Q no 7 - Septembre 1995
I
; J- 2 ,‘
/ir' La fixation biologique de l'azote
Culture de Frankia incluse dans des billes d'alginate.
Diamètre des billes : 3-5millimètres. La coloration
rouge, qui résulte de la réduction du colorant (INT)
ajouté aux billes en INT-Formazan,indique
que les cellules de frankia sont bien vivantes
après leur inclusion dans l'alginate.
Cliché H.G. Diem
Champignon endomycorhizier
vésicuio-arbusculaire(Glomus mosseae)
vésicules dans le cortex d'une racine.
Cliché H.G. Diem
'-colonies(diamètre
1 à 200 pm) de Ia
e de frankia Br
:e in vitro (culture
de 4 iours).
J. Schwencke
Culliandra caloihyrsus
est une espèce fourragère
qui fixe activement
l'azote à condition
Fleurs de leucaena leucocephala.
d'être inoculée.
Cliché Y R. Dommerguris
Chcl16 Y. 2 Dùrrirneryues
-.f--j?
culier l’inoculation en pépinière et la denses sur les sols sableux dégradés de la zone 1992. Biological nitrogen fixation in mixed
Centre-Norddu Senegal. Bois et Forêts des legume-cerealcropping systems. Plant and
multiplication végétative de clones à
Tropiques 222 :27-37. soil 141 : i55-i75.
potentiel de fixation élevé. M a i s
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l’application de ces techniques expé- TROPICAL), 1988. Faidherbia albida (Del.) DOMMERGUES Y. R., 1990. Nitrogen-fixing
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en pépinière est d’un coût très réduit, D A N S 0 S.K.A., B O W E N G . D . , Bradyrhizobiun~and Rhizobium spp. Biol.
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plantes annuelles au champ : il s’agit 141 : 177-196. méthode isotopique à I’étude des bilans azotés
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par hectare alors que ce sont 200 000 Nématodes et agroforesterie. L’Agroforesterie université de Nancy I, France, 355 p.
à 400 O00 plantes qu’il faut traiter en aujourd’hui 5 : 5-9. GANRY F., GUEYE F., 1992. La mise en
DIEM H.G.,BEN KHALIFA K., NEYRA M., valeur des bas-fondsde la zone sahélienne
culture annuelle. Ce raisonnement
DOMMERGUES Y. R., 1988. Recent advances par Sesbania rostrata est-elle possible ?
s’applique également à la multi- L’agronomie Tropicale 46 : 155-159.
in the inoculant technology with special
p l i c a t i o n végétative des clones emphasis on plant symbiotic microorganisms. GANRY F., DOMMERGUES Y. R., sous
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Ad v a nced Tech noI o gies for I nc reas ed le maintien de la fertilité azotée des sols.
Il existe peu d’études économiques Agricultural Production, LEONE U., RlALDl G., In Actes de l‘atelier sur l a gestion durable
sur les systèmes agroforestiers. VANORE R. (Eds), Santa Margherita Ligure, des terres dans les régions semi-arides et
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Nazionale delle Ricerche (CNR) ; Genova, CIRAD, ministère français de la coopération),
ont montré qu’une culture maraî- Italy, Università degli Studi di Genova (USG). 15-19 novembre 1993, Dakar, Sénégal.
chère en couloirs entre des haies de DOMENACH A.-M., KURDALI F., 1989. CIRAD-CA,Montpellier, France .
L. leucocephala était rentable avec Influence des réserves azotées sur la formation GARG V.K., JAlN R.K., 1992. Influence of
u ne fert iIisat ion com p Iéme t ita ire des feuilles d’Alnus glutinosa et ses fuelwood trees on sodic soils. Can. J. For. Res.
minime (30 N-13 P-24 K par hectare). conséquences dans I’estimation de la fixation 22 : 729-735.
de l’azote. Can. J. Bot. 67 : 865-871. GATES P.J., B R O W N K., 1988: Acacia
O n peut même penser que la renta-
D O M E N A C H A.M., KURDALI F., tortilis and Prosopis cineraria :leguminous
bilité de ce système serait plus élevée BARDIN R., 1989. Estimation of dinitrogern trees for arid areas. Outlook on Agriculture
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du taux de fixation de l‘azote dans un sol Faidlierbia albida in the West african semi-arid
arbres fixateurs, il faut préférer des dunaire reboisé en filao (Casuarina equi- tropics, VAN DEN BELT R.J. (Ed.), p. 121-125.
espèces produisant, en plus du bois, setifolia).Agrochimica 7 : 335-340. ICRAF, Nairobi, Kenya.
du fourrage à haute valeur protéique DOMMERGUES Y. R., 1995. Nitrogen GILLER K.E., WILSON K.J., 1991. Nitrogen
pour le bétail ou des fruits et des fixation by trees in relation to soil nitrogen eco- fixation in tropical cropping systems. CAB
graines comestibles, comme c‘est le nomy. Fertilizer Research (in press). International, Wallingford Oxon, United
D R E Y F U S B.L., D I E M H.G., Kingdom.
cas de certains Acacia australiens
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