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NEXT LEVEL TRADING - BLUEPRINT

1. Les Bases

A. FOREX, INTRODUCTION

Forex, c’est quoi ?

Forex tient pour Foreign Exchange ; il s’agit du plus gros marché financier
au monde : 5,3 billions (5300 milliards) de dollars USD y sont transigés
quotidiennement. Toutes les opérations boursières sur les devises sont
effectuées sur le Forex. Elles consistent en l’achat d’une monnaie et de la
vente d’une autre, raison pour laquelle les devises sont toujours présentées
par paire ; par exemple, EUR/USD ou GBP/USD. Contrairement aux autres
places boursières, le Forex n’est pas centralisé dans des locaux spécifiques,
toutes les transactions s’effectuent à travers un réseau bancaire.
Actuellement, les particuliers peuvent effectuer des opérations sur cette
place grâce aux sites de « brokers », tel que ICMarkets ou FXCM. Le
marché est actif 24 heures, 5 jours sur 7, néanmoins il est plus bénéfique de
s’y connecter lorsque les échanges sont plus volumineux. D’après les
analystes, plus du tiers des transactions sont effectuées à Londres ainsi que
dans les autres pays d’Europe, il est alors plus profitable d’accéder au Forex
lorsque les marchés européens sont actifs.

Pourquoi trader sur Forex ?

En plus d’être le plus gros marché financier au monde, il est également le


plus volatile de tous. Voici une courte liste des principales raisons qui
incitent les gens à trader sur Forex : marcher ouvert 24h/24, on peut trader à
partir de n’importe où dans le monde, les spéculateurs (nous) profitent des
hausses et des baisses de la valeur des devises, l’investissement initial peut
être minime sans pour autant être un désavantage et enfin, Forex permet un
effet de levier particulièrement important depuis l’arrivée d’internet,
gracieuseté des sites de courtage (brokers en ligne). En effet, certains
brokers offrent des « leverage » allant jusqu’à 1 :3000.

Ainsi, le but d’un trader est d’acheter une devise qui prendra de la valeur et
de vendre une devise qui perdra de la valeur, selon ses prédictions.

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Les principales devises, les « Majors »

Les 4 principaux marchés : Londres, New York, Tokyo et Sydney

Session de Londres : 3am EST to 12pm EST


Session de New York : 8am EST to 5pm EST
Session de Tokyo : 7pm EST to 4am EST
Session de Sydney : 5pm EST to 2am EST

Session de Londres

 Presque toute l’Europe !


 30% des transactions de tout le marché y sont faites
 Session particulièrement volatile pour l’EURUSD
 La plupart des mouvements majeurs se continuent durant la Session
de New York
 Le chevauchement entre la Session de Londres et de New York est le
meilleur moment pour trader l’EUR – USD/GBP (8am EST-12pm
EST)

Session de New York


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 Tout simplement LA session la plus tradée à travers le monde


 Les nouvelles majeures sont révélées au début de la session
 Toutes les transactions d’une grande importance impliquent l’USD,
alors si une nouvelle majeure l’influence, n’importe quelle autre
devise directement impliquée en sera grandement affectée
 La session ralentie drastiquement après 1pm
 Presqu’aucun mouvement les vendredis en après-midi

Session de Tokyo (Session Asiatique)

 Le Yen est la troisième devise la plus tradée au monde, 16,5% de


toutes les transactions de Forex
 Cette session implique 21% de tous trades placés à travers le monde
 La paire la plus tradée est l’USDJPY
 La Bank of Japan (BOJ) injecte des quantités massives d’argent
imprimé dans les marchés lorsque ses dirigeants sentent que leur
devise devient trop forte. Par le passé, une telle action a causé la
hausse de 2000 pips en 20minutes des marchés.
 La volatilité de ce marché est souvent très peu importante
 On voit plus souvent du mouvement chez les paires AUDUSD et
NZDUSD (Asie Pacifique) contrairement à la paire GBPUSD pendant
cette session
 L’Action se déroule très tôt durant cette session, due au dévoilement à
grande échelle de données économiques importantes

*Pour ceux qui préfèrent trader lorsque les marchés sont très volatiles, il
faudra se synchroniser avec les chevauchements entre les sessions. De plus,
je suggère de ne pas trader les dimanches ni les vendredis. *

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Comment lire les paires de devises ?

La raison pour laquelle les devises sont jumelées en paires est plutôt simple :
lorsqu’on trade, on achète l’une d’elle et on vend l’autre.

Ici, le taux de change nous indique combien d’unités de la quote currency on


doit acheter afin d’obtenir une unité de la base currency. Dans l’exemple ci-
haut, on doit acheter (Long) 1.3742 $ USD en échange de 1.000 $ EUR (un
euro). Le taux de change nous indique également qu’on peut vendre (Short)
1.000 $ EUR en échange de 1.3740 $ USD.

Long ou Short ?

Long (=BUY), c’est lorsqu’on achète la « Base currency » et qu’on vend la


« Quote Currency ». Short (=SELL), c’est lorsqu’on achète la « Quote
currency » et qu’on vend la « Base currency ».

Spread, BID Price / ASK Price, c’est quoi tout ça?

Le spread est la différence entre le meilleur prix d'achat (ASK) et le meilleur


prix de vente (BID). On parle de BID/ASK spread. Dans ce cas, le broker se
rémunère grâce au spread sur le Forex et non par commission.

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Pour ne pas confondre le prix offert (BID Price) et le prix demandé (ASK
Price), il faut bien réaliser que l'on se place du côté du teneur de marché. Le
prix demandé est donc le prix que demande le marché, c'est à dire le prix
auquel nous pouvons lui vendre, et le prix offert est le prix que nous offre le
marché, donc celui auquel on peut acheter.

Les Lots et Les PIPs

Le trading sur le Forex vise à profiter de la variation en pips* d'un taux de


change, soit une variation de 0.0001 unité (ou pour certaines devises
notamment pour le yen de 0.01 de variation). Il est donc nécessaire de
prendre des positions sur plusieurs milliers ou centaines de milliers d'unités
de monnaie si l'on veut dégager des profits significatifs.

Un lot est une unité de mesure standard utilisée pour quantifier le montant
des transactions sur le Forex.

La dimension d'un contrat standard sur les devises est de 100.000 unités de
la monnaie de base. Ce montant correspond dans ce cas à un lot.

Sur le Forex, on rencontre trois catégories de lots :


 Le lot standard, représenté « 1.00 » qui équivaut à 100 000 unités
 Le lot mini, représenté « 0.10 » qui équivaut à 10 000 unités
 Le lot micro, représenté « 0.01 » qui est 1 000 unités
Prenons un exemple où l'unité de monnaie du lot est l'euro (l'euro est alors la
devise de base).
Si un investisseur achète un lot standard d'EUR/USD à 1.3920, il achète 100
000 unités pour une valeur de 1.3920 X 100 000 = 139 200$. L'objectif est
de revendre quand les 100 000 unités vaudront plus de 139 200 $.
Si un investisseur achète un mini lot d'EUR/USD à 1.3920, il achète 10 000
unités pour une valeur de 1.3920 X 10 000 = 13 920 $. L'objectif est de
revendre quand les 10 000 unités vaudront plus de 13 920 $.
Si un investisseur achète un micro lot d'EUR/USD à 1.3920, il achète 1000
unités pour une valeur de 1.3920 X 1000 = 1392 $. L'objectif est de revendre
quand les 1000 unités vaudront plus de 1392 $.

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*Le PIP, ou « Point In Percentage » est l’unité de mesure utilisée afin de
mesurer les variations d’un taux de change. Il s’agit de l’avant-dernière
décimale pour toutes les paires de devises du Forex. Tel que mentionné plus
haut, pour la plupart des paires c’est la quatrième décimale mais pour celles
qui contiennent le yen par exemple, c’est la deuxième décimale.

Chaque pip gagnée multiplie votre lot misé par dix. Si on prend le deuxième
exemple de l’image ci-haut, la variation de GBPUSD de 5 pips aurait
multiplié votre lot par cinquante (50). Avec un lot standard, représenté par
1.00, vous auriez fait 50 x 1.00 ($) de profit, soit 50$ (moins les
commissions du broker) sur cette mise.

Les types de graphiques

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Il existe plusieurs types de graphiques en trading mais seulement deux sont


importants : le graphique en courbe et le graphique de chandeliers japonais,
plus communément appelé le graphique de chandelles.
Le Graphiques en courbe
Le cours est défini par un simple tracé, sur une période donnée. Le problème
majeur rencontré avec ce type de graphique est son manque d'informations
sur l'activité du marché. En voici un exemple :

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Le Graphique de chandelles
Les chandeliers japonais nous donnent 4 données essentielles, OHLC : Open
High Low Close, qui montrent l'échelle de prix au cours d'une période
donnée, il reflète par ailleurs facilement les lacunes rencontrées par un
marché.

Ci-haut, l’OHLC démontré. La chandelle haussière est représentée par la


chandelle verte tandis que la chandelle baissière est représentée par la
chandelle rouge.

Voici maintenant un exemple de graphique de chandelles.

En

vert on voit les chandelles haussières et en rouge les chandelles baissières.

B. AVANT DE COMMENCER

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On analyse nos graphiques sur tradingview et on place nos trades sur MT4.
TradingView.com  Ouvrez un compte gratuitement.

C. PSYCHOLOGIE

Le trading c’est 80% psychologique et 20% stratégique.


La psychologie du trader
Réussir à déterminer à l'avance le sens que prendront les cours dans une
journée ? Probablement l'habileté la plus difficile à acquérir.
Et bien non.
À vrai dire le coté prédictif, aussi important est-il, est loin d'être le premier
facteur de perte chez le trader. Dans l'ordre on trouve : la psychologie et les
déviances comportementales, puis le money et risk management, et enfin la
qualité d'analyse...
Aujourd'hui nous allons nous pencher sur le problème numéro 1 rencontré
par les traders, c'est-à-dire eux-mêmes... !
Mal gérer ses émotions est le principal facteur de perte des traders
Beaucoup de débutants pensent qu'avec une bonne méthode, ils gagneront à
tous les coups. Généralement ils se trompent. Devant son écran, un trader
connait un certain nombre de biais psychologiques qui l'amènent à prendre
telle ou telle décision. N'importe quel trader aussi expérimenté soit-il ne
pourra nier éprouver de la frustration après une perte. Ce qui va déterminer
si ce trader est bon ou non, c'est savoir si cette frustration va se ressentir
dans ses prochaines actions.
Comment se manifestent les biais cognitifs dans les actions des traders ?
Il existe de nombreuses configurations, mais on retrouve quelques scénarios
assez typiques que nous allons maintenant explorer en détails.

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L'aversion au risque
On retrouve le même phénomène chez le parieur et le joueur, d'ailleurs le
trader au fond n'est autre qu'un parieur.
Soumis à l'aversion au risque, le trader va être amené à assurer ses gains en
les réduisant. C'est le principe du « un tien vaut mieux que deux tu l'auras ».
On préfère dans ce cas gagner souvent, mais des sommes plus modestes. On
préfère assurer de petits gains que prendre le risque de gagner de grosses
sommes. C'est complétement contraire à la règle du « laisser courir ses
gains ».
L'aversion aux pertes
Ici c'est une caractéristique que l'on trouve uniquement dans le trading. Le
trader, sur une position en perte, est sujet à un inconfort profond, et cela
simplement car il ne veut pas perdre. Alors pour ne pas perdre, dénué de
toute logique et seulement fondé sur un espoir, il va garder sa position
ouverte jusqu'à ce qu'il comprenne qu'il n'y a rien à sauver et qu'il faut
couper. À ce moment, il encaissera une lourde perte qu'il aurait pu
s'épargner. Ce principe est contraire au principe de base du trading qui
est « couper rapidement ses pertes ».
L'excès d'assurance
Une règle domine dans le trading, il faut savoir que rien n'est acquis. Et
pourtant souvent nous l'oublions, après plusieurs belles réussites le trader se
sent en confiance. Prenant trop d'assurance, il pense avoir toujours raison et
ne pense pas pouvoir se tromper dans ses analyses. Il considère que sa
faculté à analyser domine l'efficacité du marché. Évidemment, il se trompe
mais la conséquence de cette arrogance, c'est qu'il va être amené à
augmenter son exposition et donc son risque car il gagne toujours. Mais dès
lors que la chance ne le sert plus, il s'affronte à des pertes lourdes de
conséquences; lourdes de capital.
Comment lutter contre ses émotions ?
Le but n'est pas de se battre contre soi-même mais surtout de rester lucide et
de savoir prendre du recul. Malgré l'envie de réussir, la faculté à dissocier le
côté émotionnel du côté opérationnel vient avec l'expérience et le temps.
Cependant, certaines méthodes ont fait leurs preuves. L'utilisation brutale
d'un plan de trading est vraiment une expérience très valorisante car elle

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force malgré les émotions le trader à respecter des règles inscrites. Pour les
personnes qui ont vraiment du mal à se battre contre les maux cités
précédemment, il sera intéressant d'écrire les règles du plan de trading sur
une feuille et de les lire avant et pendant les prises de positions. Après
quelques semaines sous ce régime on arrive à se faire à l'idée de laisser
courir ses gains, couper rapidement ses pertes et rester humble.
Par ailleurs, à force de travail et de prise sur soi, on arrive à s'en sortir. Une
autre méthode consiste à tenir un journal de trading, où vous décrivez
chaque trade, d'abord les détails techniques (pertes/gains, produits,...), puis
les commentaires sur vos ressentis objectifs durant vos positions, vos
erreurs, etc.
La finance comportementale, dont Daniel Kahneman est le père, est un
domaine d'étude assez récent. En connaissant désormais objectivement
l'ensemble des biais cognitifs qui vous toucheront vous serez à même de
combattre efficacement vos réactions néfastes.

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Plan de trading

Suivre un plan de trading consiste simplement sans trop réfléchir à respecter


un certain nombre de règles préétablies dans le plan.
Qu'est-ce qu'un plan de trading ?
D'accord mais donc concrètement qu'est-ce donc ce fameux « plan de
trading » ?
C'est une succession de règles qui servent à conditionner l'ensemble de vos
faits et gestes devant votre graphique. Le plan de trading laisse très peu ou
très rarement l'esprit s'égarer dans de l'analyse. Il est conçu pour
systématiser purement et durement vos prises de positions.
Mais pourquoi donc ne pas laisser de place à une réflexion sur les
configurations graphiques ?
Vous devez le savoir, la mauvaise maîtrise de soi est plus dangereuse que le
marché lui-même. Par conséquent, vous ne serez pas sans savoir que la
majeure partie des traders qui se ruinent, le font sur des coups de têtes. L'être
humain, soumis aux biais psychologiques émis par le trading peut être
amené à rapidement prendre des décisions vides de sens ou de logique.
A quoi sert de construire un plan de trading ?
Le plan de trading combat en tous points ce problème, grâce à ses règles
strictes, il évite au trader de commettre des bêtises. Par ailleurs, appliqué sur
une longue période, il va habituer le trader à se conformer à des règles et lui
permettre de prendre du recul sur les déviances remarquées.
Nous allons maintenant apprendre à concevoir son propre de plan de trading
et surtout comment le tester (et oui, un plan de trading n'est pas un miracle,
il faut savoir s'il fonctionne)
Tout d'abord, commençons par la conception. Il convient de respecter
quelques étapes pour la création de la liste de règles :
Quel timeframe utilise-t-on pour la lecture du graphique ?
Question fondamentale qui va orienter le reste des règles, en effet ici on se
demande si on applique plutôt une stratégie de swing trading, de scalping ou
bien encore de day trading.

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Dans un plan de trading pour débutant, on préfèrera ne prendre qu'un seul


timeframe. Cela en vue d'éviter des déviances aux règles causées par un
champ d'action trop élargi.
Quels outils pour définir la tendance ?
La base c'est de savoir dans quelle direction le marché se dirige, en hausse,
en baisse ou bien en range. Pour cela, il existe de nombreux outils,
notamment des indicateurs de suivi de tendance comme par exemple les
moyennes mobiles ou bien le parabolique.
Par exemple: En choisissant la moyenne mobile, plusieurs critères sont
envisageables (qui sont subjectifs à chacun). Le croisement de deux
moyennes, la pente d'une moyenne ou bien encore la position relative des
cours par rapport à une moyenne sont autant de critères qui vous permettent
de juger de la tendance.
Quelles manières de confirmer la tendance ?
C'est ici qu'il va falloir déployer toute son imagination pour dénicher un
moyen qui nous permettra d'éviter les fausses tendances.
Par exemple : Si vous choisissez le croisement de moyennes mobiles pour
définir la tendance, il peut être intéressant de regarder comment se comporte
les oscillateurs. Si les moyennes viennent de croiser à la hausse mais que le
RSI se trouve sous les 50 alors on peut considérer que la tendance haussière
n'est pas encore assez marquée.
Comment choisir son point d’entrée ?
Il faut trouver un point d'entrée optimal pour maximiser ses gains et
minimiser ses pertes. Ici pléthore de moyens s'offrent à vous.
A titre d'exemple, vous pouvez tout autant entrer sur la cassure d'une droite
de tendance, que le rebond des cours sur une moyenne mobile. La liste des
possibilités n'a de limite que l'imagination.
Comment choisir son point de sortie ?
Encore une fois de nombreuses possibilités envisageables. L'idée de base est
de laisser courir ses gains et de couper rapidement ses pertes, mais tout en
restant logique (ne pas abuser de cette règle).

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Plusieurs exemples :
 Vous pouvez couper vos gains et vos pertes à des niveaux fixes.
 Vous pouvez couper vos gains sur un seuil fixe mais faire trainer le
stop.
 Vous pouvez couper vos positions sur une information technique
(exemple on coupe si RSI<30)
 Vous pouvez couper partiellement vos positions.

Quel risque ?

C'est peut-être le point le plus important,


un mauvais choix de risque peut faire sauter un compte...

Le savant mélange entre exposition limitée et performance viable n'est pas


aisé à déterminer. Il faut surtout adapter son risque à sa fréquence de trading,
c'est donc lié au timeframe choisi. Si vous trader une vingtaine de fois par
jour, il est évident que le risque estimé doit être faible pour limité la
possibilité de voir se dessiner un drawdown supérieur à 20%.
Exemple de construction d'un plan de trading au Forex

Voici les règles du plan de trading choisi :


 Time frame : journalier
 Identification de la tendance : Orientation d'une MMS 100
 Confirmation Position relative du RSI (14) par rapport au 0 (au-dessus
de 0 confirme une hausse et inversement)
 Signal d’entrée : Achat lorsque le parabolique passe sous les cours et
inversement pour les ventes
 Signal de sortie : inversion du parabolique

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2. Les Phases

A. PHASE 1 : SUPPORTS ET RÉSISTANCES

Les niveaux de résistance et de support sont des points fondamentaux de


l'analyse graphique. Ils incarnent le principe de base qui est « le marché se
souvient ».
Ces niveaux, représentés par des plus hauts et plus bas ne peuvent pas
aisément être matérialisés par des droites horizontales. En effet il convient
d'établir une zone large plutôt qu'un niveau précis.
Avant tout, ce sont des zones d'indécisions qui, dans un marché en "range"
(comprenez un marché qui oscille dans un couloir) ont tendance à repousser
les cours, et dans un marché orienté en tendance à être franchi par les cours.
Supports et résistances horizontaux
La résistance sera matérialisée par la borne haute de la zone de range et
inversement pour le support.

- On identifie nos zones de supports et de résistances dans un range de


100-200 pips par rapport au cours actuel.
- Code de couleurs : D1 – rouge, H4 – rose et H1 – vert
- On marque nos zones de D1 et H4 avec le line chart et nos zones de
H1 avec le candlestick chart.

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B. PHASE 2 : LA TENDANCE

En trading, la tendance est définie comme l’évolution future du cours.

Les Trendlines (ou Lignes de Tendance)


Une tendance haussière peut se matérialiser par une ligne de support en
diagonale touchant au minimum à deux « Higher Lows », tandis qu’une
tendance baissière peut être schématisée par une ligne de résistance
diagonale touchant au minimum à deux « Lower Highs ».

Ci-

haut, un parfait exemple d’une trendline (ligne en rouge) pour une tendance
haussière. Les points identifiés 1, 2 et 3 sont les Higher Lows touchés par la
trendline.

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Ci-haut, un parfait exemple d’une trendline (ligne en rouge) pour une


tendance baissière. Les points identifiés 1, 2, 3, 4 et 5 ont les Lower Highs
touchés par la trendline.
Attention ! Il y a une façon très spécifique de tracer une ligne de tendance.
Tout d’abord, il est primordial de commencer notre ligne à partir du point le
plus bas (dans le cas d’une tendance à la hausse) ou du point le plus haut
(dans le cas d’une tendance à la baisse) de la tendance. Aussi, le premier
point qui touche notre ligne doit toucher le sommet de la mèche de la
chandelle qui est au point le plus haut. Le second point doit également
toucher la mèche d’une chandelle, mais pas nécessairement le sommet de
cette chandelle, la ligne peut simplement traverser la mèche sans toucher au
corps. En ce qui concerne les autres points touchant à la trendline, il n’y a
pas de règles précises quant aux parties de la chandelle qu’ils doivent
toucher.
Tant et aussi longtemps que le cours ne traverse pas la trendline, notre
tendance est valide. Si une chandelle brise notre ligne de tendance et qu’une
seconde se forme à l’extérieur de celle-ci, la tendance n’est plus valide.
Les Moving Average (Ou Moyenne Mobile)
La moyenne mobile est un indicateur technique reflétant la valorisation
moyenne du cours sur une période donnée. Sa facilité d’utilisation et
d’interprétation en font un outil très prisé des traders.
Il existe plusieurs types de moving averages mais seulement deux nous
seront utiles : SMA ou Simple Moving Average et EMA ou Exponential
Moving Average.
Notre stratégie : Nous utilisons une SMA de 21 périodes et une EMA de 8
périodes. Voir l’image suivante.

Les

MA sont identifiées par les lignes bleue et rouge. La ligne bleue est la SMA
et la ligne rouge l’EMA. Lorsque la rouge est au-dessus de la bleue on est en

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downtrend alors on veut faire plus de « SELL » que de « BUY ». Lorsque
c’est l’inverse, on veut faire plus de « BUY » que de « SELL ». Un
croisement entre les deux moving averages indique un changement de
tendance (voir rectangle jaune).

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C. PHASE 3 : LE CAS DU MARCHÉ EN « RANGE »

Un marché en « range » est un marché qui fait du surplace, il ne va dans


aucune direction en particulier et est souvent délimité par une zone d’offre
(résistance) et une zone de demande (support). C’est tout le contraire d’un
marché en tendance.
Offre et Demande
Les supports et les résistances sont des zones d'indécisions où le marché a
échoué à continuer son cours ; idée très classique que la plupart des gens
comprenne. Cependant, l’offre et la demande est un principe plus complexe.
Ici, on ne cherche pas de lignes imaginaires où le marché a échoué à
progresser dans une même direction. On cherche des zones de forts
mouvements du cours (en range), loin d’une zone de « Price action ».
Pour faire simple, ces zones correspondent exactement aux supports et aux
résistances du marché lorsque celui-ci est en range. Les secteurs où il y a eu
des mouvements mineurs du cours (en range) dus à l’équilibre temporaire
atteint entre les acheteurs et les vendeurs suivis de chutes majeures sont mes
zones préférées.

Ici, le rectangle rouge indique une forte zone d’offre qui agit comme
résistance et le rectangle bleu indique une forte zone de demande qui agit
comme support.
Si le marché rejette une de ces zones, il y aura fort probablement un
changement de direction.

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Le RSI ou Relative Strength Index
Le RSI est un indicateur technique qui permet de déterminer deux choses :
1) Voir la puissance d’une tendance (repérer si le mouvement dans une
même direction s’essouffle) et 2) Indiquer si le marché est en sur-achat ou en
sur-vente.
La valeur du RSI est calculée sur un nombre prédéfini de périodes.
Notre stratégie : nous utilisons un RSI de 21 périodes et nous nous en
servons uniquement pour repérer les divergences et les convergences, qui
sont les moments où le marché s’essouffle et aura tendance à changer de
direction.
Voici à quoi ressemble un RSI :

Le RSI, tel qu’indiqué sur l’image ci-haut, est la fine ligne rouge. Sur cette
image, la valeur du RSI est d’environ 56.
Maintenant, voyons ce à quoi ressemble une divergence :

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Ici
(ci-

haut), on voit qu’entre nos deux lignes verticales vertes, le marché a fait
deux Higher Highs alors que le RSI faisait au même moment deux Lower
Highs : le marché et le RSI ne pointaient pas dans la même direction et c’est
précisément ce que l’on appelle la divergence. On observe suite à la
divergence un changement de direction majeur du marché.
Conclusion : Lorsque le marché diverge, c’est qu’il arrêtera bientôt de
monter pour se mettre à descendre.
Maintenant, voyons ce à quoi ressemble une convergence :

Ici
(ci-

haut), on voit qu’entre nos deux lignes verticales rouges, le marché a fait
deux Lower Lows alors que le RSI faisait au même moment deux Higher
Lows : le marché et le RSI convergeaient dans la même direction et c’est
précisément ce que l’on appelle la convergence. On observe suite à la
convergence un changement de direction majeur du marché.
Conclusion : Lorsque le marché converge, c’est qu’il arrêtera bientôt de
descendre pour se mettre à monter.

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C. PHASE 4 : FIBS AND HARMONICS

Les niveaux de Fibonacci


Comme nous le savons, les cours évoluent en tendance, cependant de
nombreuses phases de corrections peuvent s'y observer. Par exemple lors de
l'ascension du cours d'un actif quelconque on verra apparaître des
mouvements baissiers de faibles amplitudes. Ces mouvements inverses sont
appelés « retracements ».
Les niveaux de Fibonacci sont : 23.6%, 38.2%, 50%, 61.8%, 78.6% et
88.6%. À la suite d’un « push » up ou down majeur, on trace les niveaux du
point initial jusqu’au point final de la tendance. Les retracements de
Fibonacci (ou niveaux) sont les zones où le cours a de fortes chances de faire
un rebond (pull back).
Ils peuvent servir de points de référence comme « Take Profit » ou de zones
d’entrée.

Les patterns harmoniques


Ils sont formés à partir des calculs des retracements de Fibonacci. Ce sont
des patterns très fiables.

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D. PHASE 4 : PRICE ACTION

Le price action c’est l’étude de la tendance des cours. Ici, il est question de
reconnaître et utiliser les chandeliers japonais, les figures chartistes et
quelques indicateurs.

Les chandeliers japonais


On s'intéressera à l'étude de diverses configurations nous permettant
d'anticiper les directions que prendront les cours.
Ces figures sont à apprendre par cœur :

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Les figures chartistes

Précédemment, nous avons vu grâce à l'étude de quelques chandeliers


japonais comment nous pouvions prévoir l'évolution des cours. Maintenant
nous allons nous intéresser à de grandes figures constituées assez souvent
par un nombre important de bougies. Ces motifs souvent de formes
géométriques sont appelés « Figures chartistes ».
De nos jours, cette méthode empirique est fréquemment utilisée par les
traders de tout bord, en effet outre sa simplicité et son efficacité
prévisionnelle, elle permet de déterminer des objectifs théoriques.
Double top
Le double top est une figure de retournement, apparaissant après une phase
haussière, elle nous annonce une accélération baissière des cours. Sous ses
plus beaux traits on l'appelle aussi un « M ». Par ailleurs elle nous montre
l'incapacité des cours à marquer des plus hauts de plus en plus hauts.

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Elle se matérialise sous cette forme :

Le principe est le même pour le double bottom.


Le Head & Shoulders

Figure de retournement très célèbre, se formant après une tendance haussière


elle indique une forte probabilité de baisse. Cependant, elle peut aussi se
matérialiser sous forme de figure de continuation et auquel cas on la
trouvera dans une phase baissière, cela étant dit c'est relativement rare.

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Le
principe
est le
même
pour le H&S inversé.
Le biseau

Biseau ascendant
Très connu sous son appellation anglaise « rising wedge », le biseau
ascendant est une figure d'essoufflement, il traduit une difficulté pour les
haussiers à marquer des plus hauts de plus en plus hauts. Tel un canal, un
biseau est constitué de deux droites, un support et une résistance, cependant
à l'opposé du canal les droites convergent, cela traduit la diminution
d'amplitude au cours du temps.

On retiendra que les acheteurs ont de plus en plus de mal à faire rebondir les
cours sur le support. C'est une figure assez fiable dont les objectifs sont
déterminés en retraçant l'intégralité de la figure.

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Exemple d'un biseau ascendant :

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Biseau descendant
Aussi connu sous le nom de « failing wedge », c'est une figure
d'essoufflement d'un mouvement baissier, dans ce cas les vendeurs nous
montrent des difficultés à maintenir leurs efforts. En effet, comme
précédemment, la résistance et le support convergent.

Exemple d'un biseau descendant :

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Drapeaux
C'est une figure de continuation fiable donnant de bons résultats. Elle est
constituée d'une phase d'impulsion, puis une phase de consolidation en
canal, et terminée par une nouvelle vague d'impulsion dans le même sens
que la première. Les objectifs correspondent à la taille de la première phase
d'impulsion.

Exemple d'un drapeau :

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Les triangles
Les triangles, en général sont des figures d'indécision matérialisant une
incapacité des acheteurs et des vendeurs à orienter les cours. Ils sont
représentés par un support et une résistance qui convergent, contrairement
aux biseaux, les droites d'un triangle sont orientées dans des sens opposés.
Par ailleurs, une règle s'appliquant à toute forme de triangle, est qu'il reste
valide tant que les cours n'ont pas atteint 75% de la figure. C'est à dire de
manière générale que les cours ne soient pas trop proches de l'extrémité du
triangle.
Le triangle descendant
Un triangle descendant est représenté par une droite de support horizontale
et par une résistance oblique baissière. La figure étant légèrement orientée à
la baisse il reste préférable de garder un œil plutôt vendeur sur le graphique.
Par conséquent c'est une figure de continuation baissière. Outre cela, une des
caractéristiques des triangles descendants est que l'on dispose de deux
méthodes pour déterminer les objectifs. En effet, nous pouvons utiliser la
technique des objectifs statiques et celle des objectifs dynamiques.

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Exemple d'un triangle descendant :

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Nous conviendrons que le cas des objectifs statiques n'est pas ambigu,
cependant il est possible que les objectifs dynamiques soient moins aisés à
assimiler. En clair, il suffit de tracer la parallèle à la résistance reportée au
premier plus bas. Cette nouvelle droite représente désormais les objectifs.
Le véritable intérêt de ces méthodes est surtout qu'on peut les combiner, en
effet seul les objectifs statiques vous donnent une indication de distance, et
les objectifs dynamiques, eux, donnent une indication de vitesse. Vous
l'aurez bien compris, en les combinant on obtient l'inconnu qui est le temps,
dans ce cas on peut savoir jusqu'où les cours iront et à quelle date.
Voici un schéma pour résumer cela :

Le triangle ascendant
Le triangle ascendant garde les mêmes propriétés que le triangle descendant
hormis que dans ce cas, le support est oblique haussier et la résistance est
horizontale. Par conséquent cela reste une figure ayant pour vocation d'être
cassée par le haut.

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Exemple d'un triangle ascendant :

Le triangle symétrique
A la nuance des précédents, le triangle symétrique est une figure d'indécision
complète car résistance et support sont orientés dans des directions

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complètement opposées (dans les autres, il y a une horizontale). En effet il
sera très difficile d'anticiper le sens que prendront les cours pour sortir du
triangle. Encore une autre différence, la figure s'applique dans le cas haussier
ou baissier alors que sur un triangle ascendant la détermination des objectifs
n'est possible que dans un cas haussier et inversement pour un triangle
descendant.

Exemple d’un triangle symétrique :

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Le diamant
Le diamant est une figure de retournement que l'on peut tout autant retrouver
en creux qu'en sommet. Relativement rare, il s'avère être pour autant assez
fiable. Sa formation est représentée par la juxtaposition d'un élargissement
symétrique ainsi que d'un triangle symétrique, ce qui donne une structure en
losange. On trouve les objectifs en reportant la plus grande largeur de la
figure au point de sortie.
Schéma d’un diamant :

Comment trade-t-on les figures chartistes ?


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Conseils pour trader les patterns observés au Forex
Aussi aisé que cela puisse paraître, prendre des positions sur les figures
chartistes n'est pas nécessairement évident. En effet, ça ne reste que des
probabilités, les objectifs ne réaliseront pas à tous les coups ou bien le pull
back sera trop violent et vous ferra toucher votre stop. Il existe aussi de
nombreux scénarios en votre défaveur. Afin de maximiser vos chances de
réussite nous allons voir quelques petites astuces.
Astuces et règles pour trader les figures chartistes

 Sur les figures pouvant présenter un pull back, attendez


systématiquement celui-ci pour entrer. En effet si vous rentrez directement
sur la cassure, alors vous pourrez sortir en perte sur un pull back éventuel.
Par contre si vous rentrez au moment où il touche la droite alors là, vous
optimiserez au mieux votre ratio gain/perte.
 Essayez de positionner vos stops légèrement en extérieur sur les
derniers plus hauts/bas, de cette manière si les cours corrigent, ces niveaux
de plus hauts/bas pourront repousser les cours sans que vous touchiez vos
stops.
 Respectez au mieux les objectifs donnés par les figures, s'ils sont trop
faibles abstenez-vous de rentrer en position
 Pour les doubles tops, placez vos stops aux moins à la moitié de la
taille de la figure.
 Pour les H&S, si les épaules sont courtes alors placez vos stops juste
au-dessus, sinon au ¾ de l'épaule.
 Généralement essayez de trader les figures sur des unités de temps
relativement importantes, au pire en M30.

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Wammies (double bottoms) and Moolahs (double tops)

Voici à quoi ressemble un Wammie :

Ici (ci-haut) le Wammie, ou double bottom, est situé dans l’encadré jaune.
Les Wammies forment des « W ». Ceux-ci indiquent un changement de
tendance, d’une tendance baissière vers une tendance haussière. Il s’agit
donc de « setups » très intéressants à trader !

Caractéristiques d’un Wammie valide :

a) Les deux pointes du « W » doivent toucher à un niveau de support


important. Par exemple sur l’image, les pointes du Wammie touchent
à un support « Daily ».
b) Il doit y avoir au moins 6 chandelles entre les deux pointes du « W »
en H4.

Notre stratégie : On attend d’avoir un candlestick pattern en H4 juste après


la formation de la deuxième pointe du « W » pour entrer en BUY.

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Maintenant, voici à quoi ressemble un Moolah :

Ci-

haut, le Moolah, ou double top, se situe dans la zone jaune. Les Moolahs
forment des « M ». Ceux-ci indiquent un changement de tendance, d’une
tendance haussière vers une tendance baissière. Il s’agit donc de « setups »
très intéressants à trader!

Caractéristiques d’un Moolah valide :

a) Les deux pointes du « M » doivent toucher à un niveau de résistance


important. Par exemple sur l’image, les pointes du Moolah touchent à
une résistance « Monthly ».
b) Il doit y avoir au moins 6 chandelles entre les deux pointes du « M »
en H4.

Notre stratégie : On attend d’avoir un candlestick pattern en H4 juste après


la formation de la deuxième pointe du « M » pour entrer en SELL.

Les points de pivots

Les "points de pivots" est un indicateur technique utilisé sur les plus grands
marchés tel que la bourse, le Foreign Exchange, les futures ou tous les autres
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marchés présentant une liquidité importante. La majorité des traders


professionnels l'utilisent. Son rôle général est de déterminer un certain
nombre de niveaux importants où le cours serait susceptible de changer de
direction.
Une fois ces niveaux mis en lumière, les traders les utiliseront pour
déterminer la tendance du marché, ce sont des niveaux qui jouent un très
grand rôle dans la direction que prennent les cours.
L’avantage des points de pivots c’est qu’ils sont prédéterminés avant
l’ouverture du marché le dimanche, donc les traders peuvent déjà se
concentrer sur ces niveaux.
Dans le concept de base des "points de pivots", on matérialise cinq niveaux
importants : un pivot, deux supports et deux résistances, mais nous pouvons
utiliser cinq supports et cinq résistances avec www.tradingview.com.
Notre stratégie : Quand le cours est au-dessus du point PP, nous optons plus
pour des positions de BUY que de SELL. Donc si le cours « Break and close
» en dessous du point de pivot (PP), nous optons pour un SELL.

La Corrélation entre les paires de devises

En probabilités et en statistiques, étudier la corrélation entre deux ou


plusieurs variables aléatoires ou statistiques numériques, c'est étudier
l'intensité de la liaison qui peut exister entre ces variables.

Dans le cas du Forex, les variables sont les paires de devises. En effet, deux
(ou +) paires peuvent avoir une forte liaison.
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Deux paires qui sont liées, sont deux paires qui vont dans la même
direction ; qui ont la même tendance (haussière ou baissière).

Deux paires qui sont liées négativement, sont deux paires qui vont dans des
directions opposées : lorsque l’une descend, l’autre monte et vice-versa.

Une corrélation est mesurée sur une unité de temps donnée : plus on étudie
une corrélation sur une longue période de temps, celle-ci sera précise et
surtout valide. Sur le Forex, on regarde les corrélations sur une période de un
mois allant jusqu’à plusieurs années, mais pas en bas de un mois.

Par exemple, on sait que USDCAD et AUDUSD sont corrélées inverses à


96%, donc lorque l’une d’elles descend, l’autre monte, et inversement. Cela
dit, il va de soi que si l’on pense qu’USDCAD va monter, on ne fera pas de
« BUY » sur AUDUSD... !

Voir le site : http://www.myfxbook.com/forex-market/correlation pour avoir


accès à toutes les corrélations entre les paires.

La gestion du risque

La gestion du risque est un élément très important dans le trading. La


mauvaise gestion du risque est la cause majeure des pertes en capital des
traders. Elle désigne un ensemble de règles et de principes qui vous
permettront de maximiser l’efficacité de vos positions et d’éviter de prendre
trop de risques.

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Quand il s’agit réellement de notre argent, nous ne sommes pas autant


lucides pour prendre des décisions efficaces. Nous sommes contrôlés par le
stress, la peur et l’espoir. C’est pour cela que la gestion du risque est très
importante en matière d’investissement surtout dans le domaine du forex car
la peur et l’espoir font partie de vos plus grands ennemis.

Dans un exemple où vous commencez avec une balance de 1000 $ et que


vous investissez un standard, donc 100 000 unités de EURUSD, un
drawback de 100 pips vous ferait perdre votre 1000 $. Ce qui peut vous
arrivez très rapidement.

Donc il est important d’avoir une bonne gestion du risque, nous vous
conseillons de prendre un risque de 1 à 10% au maximum. Pour ce faire, si
on garde le même exemple et que vous avez 1000$ et que votre stoploss est
programmé a 100 pips de votre position, vous pouvez investir un mini
(0.10). Dans ce cas, si vous avez un « drawback » de 100 pips, vous serez
seulement a -10% de votre balance, ce qui est préférable comparativement
au premier exemple.

En utilisant prudemment votre capital, vous serez capable de faire face à des
« drawback » plus importants. Il ne faut pas être trop « greedy » et être
conscient des risques encourus. La meilleure chose à faire si vous voulez
durer dans le trading, c’est d’encaisser plusieurs petits gains pour faire
grossir votre balance pour que par la suite vous puisez augmenter la taille de
vos positions dans le marché.

Stoploss

Le stoploss (SL), est une limite que vous devez vous fixer à l’inverse de la
tendance que vous pensez que le cours prendra. Plus concrètement si vous
prenez une position en BUY sur XAUUSD à 1310.00, qui se situe sur une
zone de support, il serait adéquat de mettre votre stop loss en dessous de la
zones de support. Si le cours brise cette zone, le cours n’ira pas dans la

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direction que vous pensiez. il est donc important de mettre une limite de
perte (stoploss) à un endroit stratégique.

Take profit

Le take profit (TP), une zone prédéterminée où il sera préférable d’encaisser


vos gains, et qui est basé sur des principes inverses à ceux du stop loss. Vous
devez aussi déterminer une limite dans l’autre sens, si le cours prend la
direction que vous pensiez, il faudra à un moment donné encaisser ces gains
car il y aura des risques que le cours revienne au taux initial. Donc, dans

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l’exemple où vous avez un BUY sur XAUUSD à 1310.00, il est conseillé


d’envisager de positionner votre TP à la prochaine résistance, car le risque
que le cours revienne à votre position sera plus élevé.

« Trailing stop »

Un « trailing stop » est un moyen très sûr de préserver vos profits au fur et à
mesure que le cours avance. C’est un stoploss qui suit le cours du marché.
Dépendamment des paramètres que vous choisissez, le stoploss peut suivre
le cours du marché à une distance x de pips. Donc dans l’exemple où vous

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choisissez 50 pips, à chaque fois que le cours aura parcouru 50 pips, le stop
loss se déplacera aussi de 50 pips de plus dans le profit.

*Voir vidéo : Trailing stop

Le technique du Hedging

Cette technique est constituée de sell stop / buy stop au lieu d’un stop loss.
Elle permet de ne pas « blow » votre balance et de ne pas encaisser de
grosses pertes. Concrètement, elle permet de faire « pause » à votre trade.
Elle nécessite beaucoup de pratique car elle peut être utilisée de plusieurs
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manières. La façon la plus populaire est la suivante : Vous avez un SELL sur
USDJPY à 102.245 et finalement vous remarquez que le cours ne descendra
pas tout de suite. Au lieu du stop loss vous avez mis un Buy stop du même
lot que votre SELL à 102.535, qui se situe à environ 30 pips dans le négatif.
À partir de là, vous resterez toujours à -30 pips quoi qu’il arrive. Puis, au
final il est monté de 200 pips avant d’aller toucher une grosse zone de
résistance, là où le cours se met à descendre. Grâce à cette technique aulieu
d’être à -200 pips, vous serez seulement a -30 pips car votre buy stop est à
+170 pips tandis que votre sell -200 pips. Pour finir, vous devez mettre le
stoploss de votre Buy stop au « Break Even », ce qui veut dire à 1 pips ou
moins de profit.

Quand le cours entamera sa descente, en cours de route le stop loss de votre


Buy stop sera atteint et votre sell sera dans le profit 30 pips plus bas.

« Pending order »

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Un sell stop est un sell en
attente d’être activé qui se situe plus bas que le cours actuel.

Un buy stop est un buy en attente d’être activé qui se situe plus haut que le
cours actuel.

Un sell limit est un sell en attente d’être activé qui se situe plus haut que le
cours actuel.

Un buy limit est un buy en attente d’être activé qui se situe plus bas que le
cours actuel.
3 Règlements importants :

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1 Ne jamais aller contre le trend. Si c’est un uptrend, seulement faire


des « Buy » et si c’est un downtrend, seulement faire des « sell ».

2 C’est important de ne pas s’attacher à votre argent, donc tout l’argent


que vous déposez dans votre compte de trading doit être, dans votre
tête, déjà perdu. Il est important aussi d’utiliser une bonne gestion du
risque. Si vous êtes à -10% de votre balance sur un trade, couper vos
pertes ou utilisez la technique du Hedge.

3 Tous vos trades que vous allez faire, gardez un document dans votre
ordinateur et écrivez pourquoi vous avez pris ce trade. Pourquoi votre
TP est là ? Pourquoi votre SL est là ? Et si vous le closez, pourquoi ?
Vous allez pouvoir remarquer des similarités dans vos trades gagnants
et perdants.

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