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a-contexte..........................................................................................................................................4
b-justification de l’étude..................................................................................................................5
II-PROBLEMATIQUE........................................................................................................................5
a-Question principale..........................................................................................................................6
IV-CONTEXTE SCIENTIFIQUE......................................................................................................6
V- OBJECTIF DE RECHERCHE.....................................................................................................6
a-Objectif principal..........................................................................................................................7
b-Objectifs spécifiques.....................................................................................................................7
a-hypothèse principale.....................................................................................................................7
b-hypothèses spécifiques..................................................................................................................7
a-délimitation spatiale......................................................................................................................7
b-délimitation temporelle.................................................................................................................8
a- CADRE CONCEPTUEL.........................................................................................................8
b-CADRE THEORIQUE...............................................................................................................10
a.2-données primaires...................................................................................................................12
X- INTÉRÊT DE LA RECHERCHE...............................................................................................13
a- Intérêt personnel.......................................................................................................................13
b- Intérêt scientifique....................................................................................................................13
c- Intérêt global.............................................................................................................................13
BIBLIOGRAPHIE...............................................................................................................................13
INTRODUCTION
Avec une superficie de 1.284 000 km2, le Tchad est un pays enclavé au cœur de l’Afrique
centrale. Il est limité au Nord par la Lybie, à l’Est par le Soudan, au Sud par la République
Centrafricaine et à l’Ouest par le Niger, le Nigeria et la République du Cameroun. Ce pays
comporte sur son territoire 11.035 873 habitants (INSEED/RGPH 2009). Environ 78% de la
population vit en milieu rural et dépend à 80% des activités agropastorales (PNUD 2011). Un
pays caractérisé par un environnement naturel auster, marqué par un régime climatique très
capricieux, variable dans l’espace et le temps, et des températures élevées qui accentuent son
aridité ce qui rend quelque fois difficile la pratique des activités de culture. Nonobstant ces
contraintes naturelles, le secteur rural occupe une place primordiale dans l’économie
nationale. (NDAMMI V. 2018).
L’Afrique ne possède pas le minimum d’infrastructures nécessaire pour répondre aux besoins
de ses populations et réduire la pauvreté. Des centaines de millions d’africains n’ont même
pas d’équipements les plus élémentaires, que ce soient des routes de campagne, des services
de santé de base, des écoles ou des services bancaires et commerciaux. L’absence
d’équipements de transport, de distribution d’énergie et de communication modernes et
fiables constitue un défi majeur pour le développement économique de l’Afrique et entrave
grandement la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) et
d’autres objectifs économiques et sociaux essentiels. Au Tchad en général et à BERE-KELO
en particulier, cette zone est celle de l’agriculture dont 80% des habitants cultivent le riz.
Cette culture est introduite au Tchad dans les années 50 par l’administration coloniale. Notre
travail ici concerne en général l’état des infrastructures routières dans la Tandjilé et voir
ensuite les stratégies qu’adoptent les commerçants pour la circulation de leur produit qui est le
riz.
a- contexte
Le riz est une céréale de la famille des Poacées (anciennement graminées), cultivée dans les
régions tropicales, subtropicales et tempérée chaudes. Il désigne l’ensemble des plantes du
genre oryza, parmi lesquelles les deux seules espèces cultigènes, qui sont cultivées le plus
souvent dans les champs plus ou moins inondés appelés rizières. Dans le langage courant, le
terme riz désigne le plus souvent ses grains, qui sont un élément fondamental de
l’alimentation de nombreuses populations du monde, notamment en Amérique du sud,
enAfrique et en Asie. C’est la première céréale mondiale pour l’alimentation humaine, la
deuxième après le maïs pour le tonnage récolté.
Jusqu’à nos jours il n’existe pas de classification officielle des routes au Tchad. Aucun
inventaire n’est fait de manière exhaustive sur l’ensemble du réseau routier national. Dans les
années 90, il existait dans la Banque des Données Routières de la Direction Générale des
Routes, une liste des routes incluses dans le réseau prioritaire duProjet Sectoriel de Transport
phase 2 (PST2) et plusieurs autres listes de routes ont été trouvées dans la documentation des
projets. Dans le cadre du Projet d’Appui à la Définition de la Stratégie de Transport (PADST),
une liste des routes recensées dans le pays a été dressée. Les sources d’information qui ont
servi à dresser cette liste étaient multiples : listes routières existantes, rapports techniques
divers, autorités administratives, organisations de coopération étrangère et Organisation Non
Gouvernementale (ONG), etc. Cette liste des routes recensées compte près de 25 000 km. Il
est connu qu’une partie des routes qui existent dans le pays n’a pas été recensée et un certain
nombre des routes recensées n’est pas entièrement catégorisé. Cette partie du réseau routier
d’une longueur de 15 000 km environ, au sujet de laquelle très peu d’informations sont
connues, pourrait être appelée le réseau tertiaire. La longueur totale de l’ensemble du réseau
routier serait par conséquent de 40 000 km.
b-justification de l’étude
D’abord il convient de souligner que le choix de notre thématique s’inscrit dans les objectifs
de développement durable et la politique du gouvernement tchadien dans la promotion d’une
agriculture durable. Aussi, le choix de notre thème revient à dire que la zone de notre étude
est l’une des zones de la production par excellence du riz au vu de son sol qui est favorable à
cette culture. Cette étude s’intéresse généralement sur les impacts des infrastructures routières
sur la zone de production plus particulièrement le transport du riz vers les zones de
consommations. BERE, n’ayant pas de route bitumée, cette zone demeure depuis des années
une zone enclavée pourtant elle ravitaille la grande partie du Tchad à travers sa production.
D’une grande importance capitale, les infrastructures routières participent au développement
socioéconomique, le riz occupe une place de choix dans la vie de la population dans cette
zone .Au vu du sol qui est favorable à cette culture ,cette activité mobilise plusieurs
acteurs .C’est dans le souci de comprendre l’avantage et les impacts de la dégradation des
infrastructures routières sur la production du riz dans la Tandjilé que nous nous proposons de
mener une recherche sur ce thème.
II-PROBLEMATIQUE
L’infrastructure des transports notamment celle de la route constitue le socle où doit se bâtir le
développement et la compétitivité de l’économie. L’agriculture est l’un des secteurs
prioritaires de l’économie tchadienne. Selon les statistiques de PNUD (2021), 80% de la
population tchadienne issu du milieu rural vit de l’agriculture, ce qui représente leur
principale source de revenu. La culture du riz dans la Tandjilé constitue une première activité
pratiquée par la quasi-totalité des agriculteurs du fait que son sol est favorable à cette culture.
Cependant, cette activité fait face à des problèmes dont celles relatives au transport de ses
produits vers les zones de consommation. La problématique dans cette situation est :
d’interpeler le gouvernement à construire l’infrastructure routière dans cette zone favorable à
la culture du riz afin de permettre aux agriculteurs de transporter leurs produits vers les zones
de consommation. Par cette problématique nous formulons des questions de recherches afin
d’avoir un large éventail d’explication pour afin d’interpeler le gouvernement à bitumer la
route dans cette zone pour faciliter le transport des produits.
a-Question principale
Au vu de ce qui découle, la question principale que l’on peut se poser est la suivante : en quoi
la dégradation des infrastructures routières influence la circulation du riz vers les zones de
consommations et de commercialisation ? L’examen des questions spécifiques ci-dessous
nous permettra de mieux répondre à la question principale
IV-CONTEXTE SCIENTIFIQUE
Faire une étude sur une thématique donnée, revient à prendre en compte la contribution
scientifique déjà évoquée dans un contexte ou un autre de manière particulière ou partielle.
C’est dans cette optique que Esame (2005), déclare « on est rarement le premier à aborder
lesujet ». Ce qui signifierait qu’avant nous, il y a des auteurs et ou chercheurs qui ont effectué
des études en rapport avec la thématique de recherche que nous entendons réalisés. C’est aussi
dans ce cadre scientifique que la première logique de toute démarche du chercheur écrit Joly
F. « consiste à faire un inventaire complet des connaissances déjà réunies sur le sujet et sur
l’espace à étudier pour éviter en effet de refaire un travail déjà accompli par d’autres.
Pourtant cet inventaire se doit d’être critique : certains ouvrages sont insuffisant ou
dépassés(…) il peut même aboutir à un constat de carence ».
Le contexte scientifique est cette autre partie de notre rédaction scientifique ou nous avions eu
recours aux ouvrages, œuvres, articles et mémoires traitant de notre thématique de recherche.
Toutes ces recherches documentaires nous ont en effet servit de guide pour comprendre
comment le sujet a été abordé dans les travaux d’autres chercheurs. Dans cette perspective,
nous présenterons en quelques lignes des auteurs dont les travaux ont portés d’une manière ou
d’une autre sur notre sujet de recherche.
V- OBJECTIF DE RECHERCHE
Notre travail s’articule autour de quatre objectifs dont un objectif principal et trois objectifs
spécifiques. L’objectif principal donne le point de départ de notre recherche et les objectifs
spécifiques sont relatifs aux mécanismes des actions et aux résultats.
a-Objectif principal
Notre objectif principal dans cette étude est d’analyser et d’évaluer les impacts de la
dégradation des infrastructures routières sur la culture du riz pour un développement
socioéconomique dans la Tandjilé ; cas de BERE-KELO
b-Objectifs spécifiques
Faire l’état des lieux des infrastructures routières dans la Tandjilé ; cas de BERE-
KELO
Analyser la circulation du riz vers les zones de consommation
Identifier et présenter les opportunités des infrastructures routières pour un
développement socioéconomique de la Tandjilé
Proposer des solutions qu’il faut pour la construction des infrastructures routières afin
de faciliter la circulation des biens et services
VI- HYPOTHESES DE RECHERCHE
Notre travail s’articule sur une hypothèse principale et cinq hypothèses spécifiques
a-hypothèse principale
Le département de la Tandjilé centre est l’un des trois départements composants la Région de
la TANDJILE au TCHAD, sonchef-lieu est BERE. BERE est l’une des plus grandes villes de
la province de la TANDJILE.Elle est situéeà l’ouest de DABGUE NGOLO .Elle est créée
sous l’ordonnance NO027/PR/2012 du 04 septembre 2012
Tout au long de notre travail, nous aurons à faire usage de certains concepts qui méritent déjà
d’être clairement définis. Dans le cadre d’une recherche en science humaines et sociale, il est
dès lors d’une importance capitale de définir de façon claire et précise les termes clés de la
thématique de recherche. Cela est important non seulement pour la compréhension du travail
de recherche dans son ensemble mais aussi pour la compréhension du sujet. Emile
DURKHEIM (1937) dans les règles de la méthode sociologique dit : « la première démarche
sociologique doit être de définir les choses dont il traite afin que l’on sache et qu’il sache
biende quoi il est question ». Cette démarche nous permettra de couper le lien avec la
structure polysémique des concepts de la thématique. Ainsi nous allons clarifier les concepts
ci-après : IMPACTS, DEGRADATION, INFRASTRUCTURE, ROUTE, CULTURE.
IMPACTS :
Un impact du (du latin impactum supin de impigere « frapper contre ; jeter contre » est une
collision entre deux corps. Le mot employé au sens figuré est un anglicisme pour «
répercussion » ou « conséquence ». Il est usité dans ce sens pour désigner, notamment des
conséquences environnementales, sociales ou économiques, particulièrement en ce qui
concerne leur effet négatif.
Ce mot est utilisé en physique et au sens figuré ( par mésemploie venant de l’anglais, comme
synonyme des conséquences, d’effets, de répercussions etc. « dans la langue journalistique
publicitaire notamment » dans ce dernier cas, il évoque un effet de choc ou simplement un
retentissement d’une action, d’un évènement d’une information, d’un discours etc. sur
quelqu’un ou quelque chose l’académie ne considère pas encore le mot impact dans sa
huitième édition (1932-1935). La neuvième édition (dont la publication à commencer en
1994), précise à son propos : « 1.choc d’un projectile contre un corps. Point d’impact, endroit
ou un projectile vient frapper. Le point d’impact d’une météorite.
Dans le cadre notre étude revient à voir les effets négatifs qu’engendrent les infrastructures
routières sur la circulation des produits dans cette zone.
DEGRADATION : la dégradation est ici l’action d’endommager quelque chose, fait d’être
abimé, altéré, détérioration. Exemple de la dégradation de l’environnement, ce qui explique
que les infrastructures peuvent aussi être dégradées du fait qu’elles ne sont pas bitumées ou
encore améliorés.
INFRASTRUCTURE
Ensemble des travaux de terrassement, des ouvrages qui constituent les fonctions d’un
bâtiment, d’une route, la plateforme d’une voie de chemin de fer. Le passage de train
communique à la voie et à l’infrastructure des vibrations qui cause des ébranlements
dangereux pour les ouvrages mal fondées (BRICKA, cours ch., de fer, t. 1, 1894, p 126)
Ensemble des installations, des équipements permanent qui conditionnent le fonctionnement
d’un organisme ou d’une entreprise, l’activité économique d’une région, d’un pays.
Infrastructure culturelle, routière, sanitaire, infrastructure de communication, de transport,
infrastructure rurale (irrigation, arasement des talus ou haies, reboisement, etc.) (Colloque
géogr. Appl, 1962, p.39) il appartient à l’Etat de rendre le plus aisée cette quête des loisirs en
aménageant l’infrastructure touristique du pays (amén.terr, 1964, p.19) V.équipement A 3 ex.
de JOCARD : L’ensemble des faits inapparents ou obscures qui sou tendent une réalité
perceptible. Nous chercherons à faire voir dans la perception à la fois l’infrastructure
instinctive et les super structures qui s’établirent sur elle par l’exercice de l’intelligence
(MERLO PONTY, Phenomenol. Perception ; 1945p.65).
ROUTE
Une route est au sens littéral une voie terrestre (au niveau du sol ou sur viaduque) aménagée
pour permettre la circulation de véhicule à roue. Ce terme s’applique plutôt aux voies
importantes situées en rases campagne et ne peut apparenter à une rue. Dans les pays vastes et
peu peuplé, à la fin du 20eme siècle, de nombreuses routes étaient encore des chemins
empierrés ou damés.
Selon les histoires les premières routes sont liées à l’invention de la roue, du char et des
chariots. Les chinois disposaient d’un réseau de route. Les routes peuvent être classifiées
selon différents critères. De nombreux pays en concordances avec certains accords
internationaux classe les routes en trois segments autoroutes, agglomération et hors
agglomération hors autoroute, chacun sujet à des spécificités législatives.
Les routes de grandes liaisons, comme les autoroutes, les routes de transit, pour lesquelles la
fonction d’écoulement de transit à moyen ou grande distance est privilégiée, et les routes
multifonctionnelles. Cette classification est celle qui sert de référence à la conception des
routes.
b-CADRE THEORIQUE
Pour mieux amorcer cette étude basé spécifiquement sur les impacts des infrastructures
routières, il convient de souligner un certain nombre de théorie qui seront évoquée pour une
meilleure compréhension ;
La géographie et l’économie de transport, encouragée par les sphères politiques, ont donné à
la route une dimension structurante pour la localisation des activités économiques et des
populations, dépassant largement le cadre de la problématique des déplacements (Offner,
1993). Les limites de ces liens de causalité « route=développement » sont aujourd’hui pointé
du doigt par les chercheurs qui déconstruisent les idées que les décideurs politique et les
aménageurs peuvent véhiculer les biens faits de la route (Banister et Berechman, 2021). Ce
travail se propose ainsi de questionner les enjeux associés routiers en GUYANE française. Le
contexte socioéconomique Guyanais présente de forte spécificité : absence de secteur
productif propre, ressource dépendant du transfert public, ceci corrélé à une croissance
démographique très forte.
Alfred Marshal, publie dans son livre « principe d’économie politique » en 1890, les
phénomènes de variations de l’offre et de la demande sur les marchés concurrentiels. Il décrit
ceci :
Lorsque le prix monte, l’offre à tendance à augmenter et les producteurs sont incités à offrir
plus de biens, des nouveaux producteurs sont incités à s’installer.
Lorsque le prix baisse : l’offre a tendance à baisser, les producteurs sont moins incités à
produire. Cette théorie nous permettra d’évaluer la fluctuation des prix du riz sur les marchés
locaux (BERE) et internationaux.
Les données recueillies sur le site des grandes institutions telles que la Banque
Mondiale, le FAO…
Des sources Internet ;
Des articles scientifiques ayant rapport avec la thématique de recherche
Des documents provenant de la délégation régionale de l’agriculture et autres
institutions étatiques (ANADER)
Des documents provenant du ministère de transport.
CEFOD
Les campagnes agricoles
a.2-données primaires
Dans un travail de recherche scientifique, les données primaires sont celle collectées tout au
long de la recherche par le chercheur lui-même. La collecte de ces données se fait par
l’observation (observation directe et participante), par l’administration des questionnaires et
des entretiens auprès des personnes ressources. Il s’agit des données brutes collectées sur le
terrain par le chercheur. Aussi ces données sont recueillies par des dynamiques et autres
acteurs cibles.
X- INTÉRÊT DE LA RECHERCHE
a- Intérêt personnel
Sur le plan personnel, ce travail constitue pour nous un véritable exercice intellectuel avant
d’être pratique et formatif. Il nous permettra cependant d’aller de la théorie à la pratique et
aussi de mettre en exergue les connaissances acquises durant toutes ces années de formation
en géographie.
b- Intérêt scientifique
Sur le plan scientifique, ce travail s’inscrit dans le cadre de la recherche fondamentale. À
travers ce travail, nous apporterons notre part de contribution à la compréhension du secteur
de la culture du riz dans la ville de BERE ainsi que de ses enjeux et opportunités pour le
développement socio-économique.
c- Intérêt global
Ce travail doit permettre aux pouvoirs publics, et aux partenaires de développement dans son
sens plus large de mener des actions orientées vers le désenclavement, la production et
l’instauration des nouvelles techniques de transformation modernes des produits du riz. En
plus, cette étude permettra aussi à la population de BERE, d’augmenter la production du riz
vue ces opportunités, d’améliorer les modes de transformation, et de maîtriser le circuit de
commercialisation dans le but d’augmenter les revenus par ménage afin d’améliorer les
conditions de vie de la population et donc de booster l’économie du Tchad et de la Tandjilé.
BIBLIOGRAPHIE
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