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Paix - Travail - Patrie Peace – Work - Fatherland
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REGION DU LITTORAL LITTORAL REGION
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DEPARTEMENT DU WOURI WOURIL DIVISION
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COMMUNE DE DOUALA 4 DOUALA 4 COUNCIL
12. CONCLUSION.......................................................................................................................................... 51
ANNEXES....................................................................................................................................................... 52
BC : Bureau de contrôle
CES : Collège d'enseignement secondaire
CGC Comité de gestion de conflit
CI Consultant indépendant
CETI : Collège d'enseignement technique industriel
CS Comité de suivi
DD : Délégation Départementale
DIC : Diagnostic Institutionnel Communal
IST Infection sexuellement transmissible
HIMO Haute intensité de main d'œuvre
HSSE Plan d’hygiène, santé – sécurité et environnement
Ministère de l'Environnement, de la protection de la nature et du
MINEPDED :
développement durable
MINHDU : Ministère de l'habitat et du développement urbain
NIE : Notice d'impact environnemental
NIES : Notice d'impact environnemental et social
OMS : Organisation mondiale de la santé
PGES : Plan de gestion environnementale et sociale
POI : Plan d’opération interne
PPES Plan de protection de l’environnement et sociale
PGEC Plan de gestion environnementale de chantier
REBC : Responsable de l'environnement du bureau de contrôle
REE : Responsable de l'environnement de l'entreprise
RGPH : Recensement général de la population et de l'habitat
SDE : Service déconcentré de l'Etat
RESUME
I.1 . Contexte :
Introduction ;
Méthodologie de l’étude ;
Description du projet ;
Analyse des alternatives ;
Cadre légal et institutionnel ;
Description de l’état initial de l’environnement ;
Identification, analyse et évaluation de l’importance des impacts du projet ;
Mesures de protection de l’environnement ;
Gestion des risques et accidents ;
Plan de Gestion environnementale et sociale (PGES) ;
Participation du public ;
Conclusion
Ainsi, les travaux de construction d’une cité municipale permettront de fournir aux
populations de la ville de LOUM 55 logements sociaux et offriront un cadre sécurisé
pour les usagers.
Les deux sites dédiés au projet pourraient se voir plus délabrés qu’ils ne le sont
aujourd’hui. Ceci entraînera forcément des coûts supplémentaires à la mise en
œuvre du projet, en prenant en compte tous les coûts de délocalisation des
occupants actuels à l’entame des travaux ;
L’occupation du site par les populations.
La loi n°2004/018 du 22 juillet 2004 fixant les règles applicables aux Cameroun ;
L’arrondissement de Loum se trouve sur un espace dominé par des hautes montagnes,
des collines et des plateaux. Respectivement, la zone possède des pics de 2250m pour
le Mont Manengouba et 2070m pour le Mont Koupé. La zone urbaine occupe un
plateau alors que les zones rurales sont accidentées
6.2.2. Sols
Les sols sont d’origine volcanique, de texture noire sur une grande étendue du
territoire communal, constitués par un mélange de quartz et d’argile très meuble et
propice à l’agriculture. Les sols des villages Mabombé, Bonalébé et Babong ont une
texture variable, argileuse et sablo-argileuse par endroit.
La commune abrite la réserve forestière de Loum créée par arrêté N° 162 du 12-
06-1932, elle est située sur la latitude 04°43’59’’ et la longitude 9°43’. La superficie à la
création est de 1100 Ha cependant on assiste à une présence d’exploitations
paysannes accrues dans la réserve due sans doute à la forte pression sur les terres.
Plus de 310 Ha sont actuellement exploités pour l’agriculture (vivrière, caféier). Avec un
sol riche (présence de cendres volcaniques) et une flore riche et diversifiée l’un des
objectifs de la réserve est la régénération des essences locales (Bubinga, Moabi,
Framiré). La gestion de la forêt reste une équation difficile à résoudre depuis la
dissolution de l’ONADEF (Office national de développement des forêts), aucun plan de
gestion n’est défini vibrations de la zone qui sont relativement faibles.
La commune est dotée d’un potentiel minier qui reste cependant sous exploité. On
retrouve en effet une carrière de pouzzolane sur la route Bakossi à la frontière avec
Tombel, une carrière de pierre à Boneko (l’exploitation de ces carrières est encore
traditionnelle). 03 carrières de sable (Bona Ollo, Ngondo, Bonalébé, Balondo).
Néanmoins, il faut noter que l’accès à certaines de ces carrières reste très difficile à
cause du mauvais état des routes existantes (Babong) et au manque de voie d’accès
pour d’autres. Le tiers de la superficie communale est couverte par la foret, le bois est
disponible et abondant. Les essences présentes sont :le Bibolo, le Moabi, le Framiré, le
Eyon, l’accajou, le fiake, le sipo, le sapeli, le bubinga et une diversité des espèces
végétales (produits ligneux et non ligneux. Cependant l’exploitation n’est pas codifiée.
Les habitants des villages l’utilisent comme bois de chauffe ou pour la construction. Les
exploitants forestiers, en général des clandestins, en font une utilisation intensive, ce
qui contribue à une forte dégradation du couvert forestier.
6.3.1.3.2. Education
Infrastructures Infrastructures éducatives : 01 lycée général, 01 lycée technique, 02
CES (Loum chantier gare, Babong) 01 SAR/SM, 05 Ecoles Publiques (Bilingue, Sanda
Oumarou, Babong, Babonkeng, Loum chantier gare, Km99) 04 Eco les maternelles
(Loum chantier gare, Ngodi Loum, Bonkeng)
6.3.1.3.3. Santé
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) définit la santé comme un état de
bien-être complet (physique, social et moral) et le système de santé comme un
ensemble composé de toutes les organisations, les personnes et les actions dont le but
principal est de promouvoir, rétablir ou conserver la santé.
6.3.1.3.6. Assainissement
La présence d’un réseau de canaux et des caniveaux favorisent l’évacuation des
eaux diluviennes, et évitent des inondations. Ils constituent un atout non négligeable au
transport à bord des embarcations des personnes et des biens.
L’existence des voiries urbaines pour le déplacement des populations favorise les
opérations de canalisation, d’électrification, d’adduction d’eau et de support au réseau
téléphonique filaire.
Le ramassage des ordures ménagères est assuré par les service compétents de
la Commune.
6.3.1.3.7. Habitat
La commune de Loum possède la forêt sur plus d’un tiers de l’étendue de son
territoire et une réserve forestière traversée par la nationale N° 5. On y trouve des
essences recherchées (le Bibolo, le Moabi, le Framiré, le Eyon, l’acajou, le fiake, le
sipo, le sapeli, le bubinga), L’exploitation n’est cependant pas légale, il est pratiqué par
des clandestins qui ne respectent aucune règlementation, ni aucun code.
Les activités artisanales sont très peu nombreuses. L’artisanat est dominé par la
sculpture sur bois avec la fabrication des objets usuels (mortier, pilon, manche de
houes etc.), des masques et autres objets pratiqués par les occupants Bamiléké en
rapport avec leur tradition. Il est aussi dominé par l’art du Bambou et l’utilisation des
fibres pour la fabrication des paniers, des tabourets, du plafond. On note aussi toujours
en nombre très restreint, des fabricants des nattes en raphia et des personnes
pratiquant le tricotage. On dénombre aussi sur l’étendue de la municipalité, quelques
unités artisanales de brassage d’huile de palme dont la production est proposée sur le
marché local.
6.3.2.2. Habitat
L’habitat dans la commune est disposé différemment selon qu’on se trouve en zone
rurale ou en zone urbaine. En zone urbaine notamment il est concentré tandis qu’en
zone rurale il est disposé de manière dispersée. On rencontre donc par endroit les
zones de fortes concentrations de maisons d’habitation (zone urbaine) et sur d’autres
des zones complètement inhabitées (zone rurale). Sur l’étendue du territoire de la
commune les maisons sont à 70% construites en planches "crabotes", recouvert de
tôles ondulées sur une charpente en bois. Les cuisines et les toilettes sont
généralement externes aux domiciles. Parfois, ces toilettes sont quasiment absentes et
les populations ont recours à la défécation à l’air libre, ou ont recours aux rivières et
marigots. On dénombre quelques maisons en blocs de terre dans l’espace du canton
Babong et de véritables villas en zone urbaine. La qualité et la caractéristique de
chaque maison présente le signe du statut social et du niveau de revenu du
propriétaire. On pourrait cependant dire que l’accès à un logement décent reste une
difficulté pour les populations de la commune de Loum à cause de tout le confort qui fait
défaut : électricité, eau, latrines modernes, système d’assainissement etc.
6.3.2.3. Equipements
Infrastructures Infrastructures éducatives : 01 lycée général, 01 lycée technique,
02 CES (Loum chantier gare, Babong) 01 SAR/SM, 05 Ecoles Publiques (Bilingue,
Sanda Oumarou, Babong, Babonkeng, Loum chantier gare, Km99) 04 Eco les
maternelles (Loum chantier gare, Ngodi Loum, Bonkeng)
Par ailleurs, une pondération a été accordée aux trois (03) classes de chacun des
critères aboutissant à trois (03) classes d’importance des impacts, comme indiqué dans
le tableau 07. Cette matrice précise le cheminement d’évaluation de l’importance des
impacts ainsi que la pondération globale (multiplication des pondérations) ayant mené à
l’attribution de la classe d’importance. Ainsi, pour qu’un impact ait une forte importance,
il faut qu’il obtienne une pondération globale de 12 et plus (le maximum possible étant
18). Pour obtenir ce pointage, il faut une synergie de facteurs, c’est-à-dire qu’au moins
moyenne (pondération de 2). Les impacts d’importance moyenne sont ceux dont la
pondération globale se situe entre 4 et 9 inclusivement, alors que ceux d’importance
faible correspondent à ceux dont la pondération globale est de 3 et moins.
En plus des trois (03) principaux critères décrits précédemment (intensité, portée
et durée), d’autres caractéristiques ont été prises en compte, afin de mieux décrire et
qualifier les impacts. Il s’agit notamment de la fréquence et de la probabilité
d’occurrence d’un impact ainsi que de la réversibilité, d’un effet.
Bien que certains effets soient irréversibles, d’autres peuvent s’atténuer avec le
temps et laisser place à une récupération complète du milieu initialement touché. Quant
à la probabilité d’occurrence d’un impact, il se réfère au niveau du risque ou
d’incertitude qu’un effet se produise réellement. Lorsque cela a été pertinent, ces
critères secondaires ont été considérés dans l’analyse et l’évaluation des impacts du
projet.
L’impact sera d’importance moyenne, avec une intensité moyenne, une portée
locale et une durée temporaire.
L’impact sera d’importance mineure, avec une intensité faible, une portée locale et
une durée temporaire.
7.2.2.2. Population
L’impact sera d’importance moyenne, avec une intensité moyenne, une portée
locale et une durée temporaire.
Les petits commerces installés dans les emprises seront suspendus, tandis que
les activités économiques riveraines (transport des personnes et des biens, commerces
divers, artisanat) seront perturbées du fait de la poussière et des risques d’accidents
liés aux travaux préparatoires. L’ensemble de ces gérants d’activités subiraient une
baisse de leurs chiffres d’affaires et revenus directs générés, même si certaines
dispositions seront prises à leur endroit. Plus précisément, l’on notera la suspension
des activités de la cordonnerie et de vente de bananes et d’agrumes.
L’impact sera d’importance moyenne, avec une intensité moyenne, une portée
locale et une durée temporaire.
L’impact sera d’importance majeure, avec une intensité forte, une portée locale et
une durée moyenne.
L’impact sera d’importance majeure, avec une intensité forte, une portée locale et
une durée moyenne.
L’impact sera d’importance moyenne, avec une intensité moyenne, une portée
locale et une durée moyenne.
L’impact sera d’importance moyenne, avec une intensité moyenne, une portée
locale et une durée temporaire.
7.3.2.3. Population
L’impact sera d’importance moyenne, avec une intensité moyenne, une portée
locale et une durée temporaire.
L’impact sera d’importance moyenne, avec une intensité moyenne, une portée
locale et une durée temporaire.
Les activités économiques qui s’exercent aux abords des sites concernés par le
projet, seront perturbées dans leur fonctionnement au cours de la phase des travaux.
L’impact sera d’importance moyenne, avec une intensité moyenne, une portée
locale et une durée temporaire.
7.4.1.1. Paysage
L’impact sera d’importance majeure, avec une intensité moyenne, une portée
locale et une durée permanente.
7.4.1.2. Population
Une fois la voie pavée, la mobilité urbaine sera améliorée et tous les autres
désagréments liés à l’état défectueux des tronçons actuels seront réduits. L’on pourrait
observer une augmentation des potentialités du transport en commun.
L’impact sera d’importance majeure, avec une intensité moyenne, une portée
locale et une durée permanente.
7.4.1.3. Foncier
L’impact sera d’importance majeure, avec une intensité moyenne, une portée
locale et une durée permanente.
L’impact sera d’importance majeure, avec une intensité moyenne, une portée
locale et une durée permanente.
Pendant cette phase du projet, les véhicules auront tendance à rouler plus vite
que d’habitude, du fait du bon état des routes. Par conséquent, les populations
riveraines seront exposées aux risques accrus des accidents de la circulation liés à la
traversée des voies en pavés. Les enfants et les femmes qui forment la catégorie la
plus nombreuse de la population seront les plus exposés.
L’impact sera d’importance majeure, avec une intensité moyenne, une portée
locale et une durée permanente.
Des mesures devront être prises pour réduire l’impact du projet sur la qualité de
l’air en phase de préparation et d’installation. Ces mesures comprendront :
la mise en place d’une bâche de protection sur les camions transportant les
matériaux ;
le réglage de la teneur en eau des graveleux pour atténuer l’impact de la
poussière avant leur déchargement ;
Les mesures à mettre en œuvre pour réduire les impacts du projet au niveau des
bruits et vibrations durant cette phase consisteront à faire en sorte de commencer les
activités par l’Entreprise de construction à partir de 08 h le matin et de les cesser à 18 h
en fin d’après-midi, avec une pause entre 12 h et 14 h.
8.2.1.2. Population
Pour ce qui est des mesures relatives à la protection de la population contre les
difficultés d’accès aux habitations, aux activités économiques et aux équipements, les
nuisances olfactives, les nuisances sonores et vibrations, les risques de troubles
respiratoires et auditifs, et les risques d’accidents, il s’agira de :
8.2.1.5. Cultures
L'entretien des engins sera limité à des aires définies pour cet usage, équipées
d'une dalle béton et d'un drainage périphérique évacuant les eaux de ruissellement à
travers un déshuileur. L’on définira des procédures strictes pour le remplissage des
réservoirs des engins (type d’équipement, zones dédiées).
8.2.2.3. Population
Des dispositions devront être prises afin de prévenir les fissures sur les
constructions riveraines que causeraient les vibrations liées à l’utilisation des engins et
matériels de génie civil. Quelques précautions sont également à prendre lors des
travaux à proximité des équipements sensibles. Il s’agira de :
L’Entreprise attributaire du marché devra, dans le cadre des travaux d’un médecin
de travail qui assurera les visites d’embauche et les visites périodiques de contrôle. Il
disposera également sur le chantier d’une boîte pharmaceutique de premiers secours.
Des consignes d’exploitation et de sécurité seront remises et commentées à chaque
ouvrier lors de l’embauche, qui doit en observer strictement les dispositions. Ces
consignes ainsi que le plan de circulation et de transport du personnel sur le chantier
seront affichées et accessibles à tout le personnel.
9.7.3. Secours
La liste des numéros de téléphone d’urgence sera affichée, ainsi que la structure
du texte à lire en cas d’accident (lieu, numéro de téléphone des pompiers ou des
services de transport médicalisé, etc.). Une trousse de secours régulièrement vérifiée et
approvisionnée sera mise à la disposition du personnel. Des extincteurs faisant l’objet
de maintenance seront installés sur le chantier au cours des travaux.
Un plan d’intervention en cas d’urgence doit être élaboré pour intervenir d’une façon
sûre, rapide et efficace en cas d’incidents éventuels pouvant être le résultat des
activités du projet. Des activités d’intervention en cas d’urgence sont conçues pour
traiter directement toutes les situations d’urgence et leurs conséquences ainsi que pour
établir le commandement et le contrôle des lieux de l’incident, assurer la sécurité des
intervenants, élaborer des plans d’action et faciliter les communications. Un Plan
d’Opération Interne (POI) sera préparé pour l’activité et sera spécifique au projet. Les
situations d’urgence abordées dans le plan comprendront :
- l’approvisionnement du chantier ;
- les incendies ;
- le transport du personnel ou de l’équipement ;
- le déversement accidentel de produits dangereux ;
- le personnel (blessures, décès, etc.) ;
- la population environnante (blessures, dommages quelconques, etc.) ; - les
évacuations (raison médicale, etc.) ;
- la sûreté ; - etc.
Le personnel et les véhicules ne doivent stationner ou circuler que sur les voies
aménagées dans le cadre des travaux. Ils ne doivent jamais pénétrer dans une zone
quelconque du chantier dont l’entrée est interdite et signalée par un barrage ou une
pancarte « DANGER ». Les ouvriers ne doivent ni stationner ni circuler dans le rayon
Afin d’être effectif, le PGES doit être pleinement intégré à la gestion globale du
projet pendant toutes ses phases. Son cadre opérationnel se résume dans les activités
de surveillance environnementale (pendant la phase de construction) et de suivi
environnemental (pendant la phase d’exploitation).
Le présent PGES aborde donc et décrit le cadre dans lequel toutes les mesures
correctives proposées doivent être mises en œuvre, sous l’angle de :
L’organisation suivante est proposée pour la mise en œuvre du PGES des travaux
de pavage et d’assainissement pour 1750 ml de voirie à la CAD4. Elle pourra
ultérieurement faire l’objet de modifications par les responsables du projet.
10.2.3. Entreprise
Un Comité de Suivi (CS) devra être mis en place. Ce comité, dirigé par le Maire de
la Commune LOUM, aura pour principale rôle de gérer tous les litiges pouvant intervenir
avant, pendant et après la réalisation des ouvrages.
10.2.5. Suivi
Dans le cadre des travaux de construction d’une cité municipale dans la ville de LOUM,
le plan HSSE inclura :
l’installation de chantier ;
les voies de circulation propres au chantier (entre les lieux de construction, de
stockage, de remblais et de déblais) qui doivent être organisées de façon à
ne pas empiéter sur les voies de circulation publiques ;
le planning des approvisionnements du chantier ;
les lieux de stockage temporaire des matériaux et des matériels ;
les mesures de protection et de confinement mises en œuvre pour le
stockage et la manipulation des produits chimiques et des liquides polluants ;
les zones de remblai et de déblais, et les mesures mises en œuvre pour
limiter l'érosion pendant les travaux et revégétaliser en fin de chantier ;
10.5.2. Surveillance
Les principaux points sur lesquels doit porter la surveillance de ce projet sont :
la sécurité et la santé ;
l’information des populations riveraines du projet ;
l’état de conformité et/ou d’adéquation des équipements de chantier ;
la mise en place de dispositifs de la signalisation de la sécurité routière ;
l’octroi d’équipements de protection individuelle conformes et leur usage
effectifs par le personnel ;
le respect des horaires de travail ;
l’élaboration effective et l’application des consignes et procédures relatives à
l’environnement, la sécurité et la santé ;
la gestion des déchets ;
le recrutement du personnel local ;
le maintien de la qualité de l’air et les pollutions;
la stabilisation des sols.
10.5.4. Evaluation
La Commune met l’accent sur ce projet pour afin pénétrer à son personnel et les
populations de la vile de LOUM d’avoir un cadre de vie décent.
Les impacts négatifs du projet devraient être éliminés, réduits ou compensés par
la prise de mesures telles que la planification et la restriction des travaux entre 08h00 et
18h00, le respect de la quiétude des riverains par les employés, l’installation d’une
signalisation adéquate au niveau du chantier, le renforcement des moyens de sécurité
pendant les travaux, la sensibilisation et la formation du personnel, la sensibilisation des
populations riveraines aux risques de la route, l’implication des concessionnaires des
réseaux divers avant l’entame des activités de chantier, et surtout le déguerpissement,
et recasement préalable des propriétaires installés sur le site. Par ailleurs, au vu du réel
intérêt et de la réaction positive manifestés par les parties prenantes (autorités
administratives, populations riveraines), et pour une meilleure faisabilité
environnementale et sociale du projet, il convient de prendre en compte ces mesures et
recommandations proposées dans le cadre de la présente NIES.
Visa du DD/MINEPDED/W
LE MAIRE