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UNB /IUT GC1/L1S2 COURS : INITIATION À MICROSOFT EXCEL

Initiation a Microsoft Excel

Pré requis :
 Connaissance du micro-ordinateur
 Maitriser les règles de calculs mathématiques.
Moyens pédagogiques :
Support de cours, exercices applicatifs, assistance post-formation : courriel
Durée :
Cours théorique 24 h / TP - TD 12 h
Objectifs :
Consolider vos connaissances,
Maîtriser les formules de calculs,
Réaliser des graphiques,
Utiliser la base de données de Microsoft Excel,
Synthétiser des informations avec le tableau croisé dynamique.
Public concerné :
Toute personne souhaitant maîtriser les fonctions élémentaires et avancées de
Microsoft Excel.
Évaluation des acquis :
Exercices et travaux pratiques applicatifs.
Exercices de validation des connaissances.
Devoir pratique 60% et Travaux de recherche 40%

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SOMMAIRE

CHAPITRE 1. LES TABLEURS ................................................................................................................. 3

Section 1. Définition des concepts.......................................................................................................................... 3

Section 2. La mise en œuvre du tableur.................................................................................................................. 4

Section 3. Modalités de mise en œuvre .................................................................................................................. 4

Section 4. Modélisation avec le tableur .................................................................................................................. 4

Section 5. Conception de la solution ...................................................................................................................... 5

CHAPITRE 2. INTRODUCTION À MICROSOFT EXCEL .................................................................... 7

Section 1. Historique et Définition ......................................................................................................................... 7

Section 2. Interface de Microsoft Excel 2013 .......................................................................................................... 7

Section 3. gestion d'un classeur.............................................................................................................................. 8

Section 4. Les messages d'erreurs ........................................................................................................................ 14

Section 5. Les références des cellules ................................................................................................................... 15

Section 6. Les formules de calculs ........................................................................................................................ 16

Section 7. La formulation conditionnelle .............................................................................................................. 19

Section 8. Création d’un graphique ...................................................................................................................... 22

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Chapitre 1. LES TABLEURS

Section 1. DÉFINITION DES CONCEPTS

1.1.1 Définition
Un tableur (spreadsheet en anglais) est une application informatique qui affiche les données sous forme
d'un tableau (lignes et colonnes), appelé feuille de calcul en raison de sa similitude avec une feuille de
papier physique présentant notamment des données comptables. Son rôle est de capturer, d'afficher et
de manipuler les données organisées en lignes et en colonnes. Le tableur est l'une des applications les
plus populaires de l'ordinateur personnel.
Le tableur est l'outil idéal pour les applications nécessitant
 des calculs répétitifs ou nécessitant l’encodage de formules élaborées ;
 une présentation de données ordonnées en lignes et en colonnes ;
 la génération automatisée de graphiques.
Outil qui se révèle utile dans des circonstances aussi variées que nombreuses Les tableurs sont des
outils puissants dont l'utilisation est pourtant relativement facile.

1.1.2 Types de tableurs

1.1.2.1 Libres ou open-source


Calc de la suite OpenOffice ou LibreOffice
Gnumeric
Kspread (KOffice Linux)

1.1.2.2 Propriétaires
Excel (Office Microsoft)
StarOffice Calc ( StarOffice Sun)
Quattro Pro (WordPerfect Corel)
Lotus 1-2-3 (SmartSuite. IBM)
Numbers (iWorks (Mac)

1.1.2.3 Internet
Google Spreadsheet / Feuilles de calcul (Google Document)
EtherCalc
Comparaison https://en.wikipedia.org/wiki/Comparison_of_spreadsheet_software
Choix d'Excel 94 % du marché (2010), langage VBA

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Section 2. LA MISE EN ŒUVRE DU TABLEUR

L’utilisation d’un tableur est facile pour les applications de dimension limitée. Le perfectionnement des
logiciels leur ouvre des possibilités de plus en plus étendues et donc l’application à des problèmes
complexes. Il devient alors impératif de respecter des principes de RIGUEUR et de MÉTHODE dans la
mise en œuvre, car il existe un risque réel de réaliser des solutions fausses fonctionnant apparemment
de manière satisfaisante.
NB: Attention à la sécurité

Section 3. MODALITÉS DE MISE EN ŒUVRE

Un tableur moderne peut être utilisé pour réaliser beaucoup d’applications. Il semble souhaitable
cependant de le réserver à des types de problèmes pour lesquels il a été conçu : tableaux de données
essentiellement numériques.
Citons des exemples classiques : compte d’exploitation prévisionnel, calcul de ratios et analyse
financière, budget, gestion de trésorerie, répartition de charges, calcul de coûts, analyse financière, taux
de financement etc.
Exceptionnellement, il est possible d’envisager des facturations simples ou des calculs de salaires.
Cependant, dès l’instant où les données alphabétiques deviennent importantes ou les données à stocker
volumineuses, il apparaît souhaitable de recourir à un logiciel spécifique.
Le schéma de la mise en œuvre d’un tableur est résumé au 1.2. La phase de conception et de
modélisation y sera, compte tenu de son importance, décrite de manière détaillée. L’intérêt d’un tableur
réside dans son utilisation répétitive. Le travail de conception puis de construction de modèle de tableau
constitue un « investissement » important qui sera « rentabilisé » par des utilisations nombreuses du
modèle.

Section 4. MODÉLISATION AVEC LE TABLEUR

Le principe général de modélisation du problème de gestion ne sera pas vu dans ce paragraphe,


mais il est notablement simplifié en raison des caractéristiques particulières de l’outil.

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Section 5. CONCEPTION DE LA SOLUTION


Elle s’articule en trois (03) étapes :
Nature de l’information en ligne et en
ETAPE 1: DÉFINITION DU TABLEAU colonnes

ETAPE 2: ANALYSE DES DONNÉES Séparation en données de base et


données calculées

ETAPE 3: MISE AU POINT DES RÈGLES


Relations entre données de base et
DE CALCUL données calculées

Important: il est impératif d’appliquer une démarche méthodique.

1.5.1 Définition du tableau


Une esquisse manuelle du tableau permet de définir le contenu des lignes et des colonnes en fonction
des besoins de l’utilisation.
Important: Cette étape est indispensable.
Exemple : l’esquisse ci-dessous correspond à un tableau d’exploitation simplifié pour un magasin ;
l’objectif est de suivre l’évolution des ventes par rayon, les coûts directs et la marge. La période de calcul
souhaitée est le mois. L’esquisse indique la disposition des colonnes, les titres de chaque à prévoir.

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1.5.2 Analyse de données

L’esquisse du tableau fournit les sorties demandées. Une analyse régressive par décomposition permet
de distinguer :
- Les données de base ou données initiales qui sont des données non calculées ; elles doivent
être entrées dans le tableau (par exemple ci-dessus, les ventes par rayon de chaque mois sont
saisies à partir des relevés des caisses enregistreuses.
- Les données calculées : ce sont des résultats d’opérations obtenus à partir des données de base
(exemple : total des ventes, total des coûts, marge…).
Il est très important de repérer toutes ces données calculées pour, d’une part limiter les saisies, et d’autre part, avoir
le maximum de souplesse dans l’utilisation du tableau.

1.5.3 Mise au point des règles de calcul

La décomposition de données calculées fournit simultanément :


-les données de base ;
-les règles de calcul, c'est-à-dire les informations de commande permettant de passer des
données de base aux données calcul.
Exemple de règle de calcul:
TOTAL VENTES = Ventes rayon A + Ventes rayon B + Ventes rayon C
MARGE = TOTAL VENTES + TOTAL COÛTS
Ces règles de calcul seront exploitées directement par le tableur sous forme d’expressions liant les
différentes cellules.
A partir de cette définition préalable, le tableau peut être construit définitivement sur le micro-
ordinateur en utilisant les commandes et les fonctions du logiciel outil.
En définitive, le modèle sera défini :
1. Par l’architecture du tableau (contenu des lignes et des colonnes) ;
2. par la définition des données calculées ;
3. et par l’ensemble des règles de calcul.

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Chapitre 2. INTRODUCTION À MICROSOFT EXCEL

Section 1. HISTORIQUE ET DÉFINITION

2.1.1 Historique
 1981 : VisiCalc (http://www.bricklin.com/history/vcexecutable.htm, 27ko)
 1982 : Multiplan (255 lignes x 65 colonnes = 16 000 cellules)
 1983 : Lotus 1-2-3 (plages nommées, macros)
 1985 : Excel pour Mac, puis Windows en 1987 (v. 2.0) (GUI)
 1990 : Excel v. 3.0 (classeur, dessin 3D)
 1993 : Excel v. 5.0 (classeur multipages, VB), devient leader du marché
 1997 : Excel97 (v. 8.0) (validation des données, feuilles utilisateur, 65 536 lignes x 256 colonnes
= 16,7. 106 cellules)
 2007 : Excel 2007 (v. 12) (106 lignes x 16 384 colonnes = 17,1. 109 cellules), changement
d'extensions : xls → xlsx
 2013 : Excel 2013 (v. 15) (travail mobile, partagé et/ou en ligne)
 2016 : Excel 2016 (v.16) (cartes 3D, requêtes dynamiques sur BdD)

2.1.2 Définition
Microsoft Excel est un logiciel spécialisé, fonctionnant sous Microsoft Windows et Mac OS, et qui a la
triple fonction de : tableur : la confection des travaux électroniques, chiffrier électronique : calcul
automatique et de grapheur (graphique).
C’est une application qui permet de produire des documents professionnels tout en réalisant des calculs
automatiques de manière précise et rapide.
Microsoft Excel offre de nombreux avantages et nous en citons :
 Saisie rapide et précise des données,
 Recalcule facile des données,
 Vérifications des hypothèses,
 Modification de la présentation des données,
 Création de graphiques.

Section 2. INTERFACE DE MICROSOFT EXCEL 2013


2.2.1 Fonctionnalités d'un tableur (ang. Spreadsheet)
2.2.1.1 Manipulation élémentaires de données numériques
 Stockage (classeur, feuille, cellule)
 Calculs (adresse, formule, fonction)
2.2.1.2 Fonctionnalités de haut niveau
 Tri de données
 Représentation graphique
 Filtrage (sélection selon critère)
 Résolution de problèmes (solveur)
 Synthèse de résultats (tableau croisé dynamique, consolidation)
 Automatisation et interaction avec l'utilisateur (formulaire, macro VBA)
2.2.2 Un tableur est inadapté pour traiter des données
 Volumineuses Liées et/ou de structure complexe
 Mises à jour fréquemment
 Destinées à produire des rapports

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2.2.3 Objets Ms Excel

2.2.3.1 Classeur (ang. Workbook)


Ensemble de Feuilles (par défaut 3 pour les anciennes versions et 1 pour les nouvelles) , Correspondant
à un fichier .xls(x)

2.2.3.2 Feuille (ang. Worksheet)

Ensemble de pages pouvant servir à faire des calculs : tableau rectangulaire de cellules et des graphiques
: uniquement 1 graphique

2.2.3.3 Cellule (ang. Cell)


Les lignes sont représentées par des numéros (1 048 576 lignes) et les colonnes sont représentées par
des lettres (de A jusqu’à XFD c.à.d. 16 384 colonnes)
Une cellule est référencée par son adresse (La lettre de sa colonne et le numéro de sa ligne)
Pour redimensionner la largeur des colonnes, il suffit de placer le pointeur de souris entre deux
colonnes: celle que l'on veut redimensionner et la suivante. Vous obtiendrez alors le pointeur de souris
il suffit alors de maintenir le bouton de la souris enfoncé et de se déplacer vers la gauche pour réduire
la taille et vers la droite pour augmenter la taille de la colonne.

2.2.3.4 Plage (ang. Range)


Ensemble de cellules généralement (mais pas nécessairement) contiguës.
Exemples : Sélection rectangulaire, Cellule active, Ligne ou colonne
Ensemble de cellules disjointes désignées individuellement

Section 3. GESTION D'UN CLASSEUR

2.3.1 Création d'un nouveau classeur

Pour créer un nouveau classeur, on fait:


 Fichier  Nouveau  Nouveau classeur
 Ouvrir ExcelLe raccourci clavier Ctrl + N

2.3.2 Enregistrement d'un classeur


 Bouton Office  Enregistrer 
Montrer le chemin et le nom du
classeur
 Le raccourci clavier Ctrl + S
 Le raccourci dans la barre
d'outils Accès rapide.
Remarque : Par défaut les classeurs
créés par Microsoft Excel 2013 sont
enregistrés sous l’extension .xlsx

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2.3.3 Présentation générale de la feuille de calcul

2.3.3.1 Onglet Accueil

2.3.3.2 Mise en page


Pour établir la mise en page d'une feuille Excel, on
utilise:
Onglet Mise en page  Groupe Mise en Page
Pour personnaliser la mise en page, on peut utiliser la
boite de dialogue Mise en page
Figure 1. Onglet Mise en page-Groupe Mise en page

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2.3.4 Techniques pour sélectionner des cellules

2.3.4.1 Sélectionner une cellule


Un clic sur une cellule la rend sélectionnée.
Par défaut et lorsque vous ouvrez votre classeur, Excel1 sélectionne
la première cellule qui est A1
Vous pouvez aussi sélectionner une cellule en vous déplaçant
avec les touches de direction qui se trouvent dans le clavier. (Haut,
Bas, Droite, Gauche)

Une autre façon de sélectionner une cellule consiste à


taper sa référence (Nom) dans la zone Nom : par exemple
quand vous tapez C3, cette dernière sera sélectionnée.

2.3.4.2 Sélectionner la première ou la dernière cellule


d’une ligne ou d’une colonne
Ça vous arrive parfois que vous travailliez sur un tableau Excel et que vous vouliez revenir à la première
cellule d’une ligne ou d’une colonne de ce tableau, ou bien vous aimez-vous déplacer à la dernière cellule
d’une ligne ou d’une colonne du même tableau.
Pour ce faire cliquez sur une cellule de la ligne ou de la colonne souhaitée.
Tapez Ctrl+ flèche de gauche : pour revenir à la première cellule de la ligne.
Tapez Ctrl+flèche de droite : pour vous positionner sur la dernière cellule de la ligne.
Tapez Ctrl+ flèche en haut : pour aller à la première cellule de la colonne.
Tapez Ctrl+ flèche en bas : pour atteindre la dernière cellule de la colonne.
Tapez Ctrl+Fin : pour se retrouver sur la dernière cellule du tableau.
Tapez Ctrl+ flèche de gauche+ flèche en haut pour aller à la première cellule du tableau.

2.3.4.3 Sélectionner la première et la dernière cellule de la feuille de calcul.


Tapez Ctrl+Début, vous allez vous retrouver sur la
première cellule de la feuille Excel : A1.
Tapez Ctrl+ flèche de droite+flèche en bas, vous aller
sélectionner la dernière cellule de la feuille
Excel : XFD1048576.

2.3.4.4 Sélectionner des cellules non adjacentes


Commencez par sélectionner la première cellule ou la
première plage de cellule.
Maintenez la touche Ctrl enfoncée puis sélectionnez les autres cellules ou les autres plages de cellules.

2.3.4.5 Sélectionner une ligne ou une colonne


Pour sélectionner une ligne ou une colonne, il faut simplement cliquer sur le numéro de la ligne ou de
la colonne.

2.3.4.6 Sélectionner tout le tableau


Si vous voulez sélectionner toutes les cellules de votre tableau créé, sélectionnez tout d’abord la
première cellule de ce tableau puis tapez Ctrl+Maj+Fin ou Ctrl+A

1 Remarquez que la lettre A et le chiffre 1 sont coloriés différemment des autres lettres et chiffres.

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La technique suivante peut vous être utile aussi : Sélectionnez la première cellule de votre tableau puis
tapez la touche F8. Tapez maintenant Ctrl + Fin.
Voici une autre technique très amusante : Écrivez le nom de la première cellule et de la dernière cellule
séparés par deux points dans la zone Nom, et tapez Entrée.
2.3.5 Saisie de données
2.3.5.1 Saisie simple
Pour saisir des données dans une cellule, on suit les étapes suivantes :
 Activer la cellule en cliquant dessus
 Saisir les données voulues (texte, nombre, formule, …)
 Valider par Entrée
Remarque :
 Pour faire un retour à la ligne dans la même cellule, on fait : Alt + Entrée
 Pour modifier le contenu d'une cellule, on fait Double clics dessus ou bien on sélectionne la
cellule puis on appuie sur la touche F2.
 Pour supprimer le contenu d'une cellule, on sélectionne d'abord la cellule puis en appuie sur la
touche Suppr.

2.3.5.2 La séries

Pour accélérer la saisie


des données, Excel
peut compléter
automatiquement des
séries de nombres, de
dates, de périodes ou
des séries combinant
chiffres et texte.

Figure 2. Exemples de séries


Pour créer une série automatiquement par Excel, on suit les étapes suivantes:
 Saisir et
sélectionner le
début de la série.
 Pointer la poignée de
recopie de sélection
(le petit carré),
Lorsque le pointeur se
transforme en une
croix noire, on fait
Figure 3. Procédure pour créer une série
un cliqué-glissé sur les
cellules à remplir.
 Excel en déduit la série voulue et remplie automatiquement les cellules sélectionnées.

Remarque: On peut créer des séries verticales (vers le haut, vers le bas) ou bien des séries horizontales (vers la gauche, vers la droite)

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2.3.6 Mise en forme des cellules

On doit tout d'abord sélectionner la cellule ou bien la plage de cellules auxquelles on souhaite appliquer
une mise en forme. On distingue plusieurs éléments qu'on peut mettre en forme dans une cellule:

2.3.6.1 La mise en forme caractère

Permet de choisir la police, le style, la couleur et la taille des caractères du texte, pour mettre en forme
le texte des cellules on peut utiliser :
Onglet Accueil  Groupe Police

Figure 5. Onglet Accueil-Groupe Police


2.3.6.1.1 La bordure
Pour appliquer une bordure, on utilise: Onglet Accueil Groupe Police Le bouton
Permet d'ajouter des bordures aux cellules sélectionnées, tout en pouvant personnaliser ces bordures
(style, épaisseur, couleur,…).
2.3.6.1.2 Le remplissage
Pour ajouter une couleur de fond on utilise: Onglet Accueil  Groupe Police  Pot de peinture
Permet d'appliquer une couleur à l'intérieur d'une cellule, cette couleur peut être une couleur unie, un
motif,…etc.
2.3.6.1.3 L'alignement
C'est la disposition du texte dans la cellule, pour
aligner un texte, on utilise:
Onglet Accueil  Groupe Alignement
Figure 6. Onglet Accueil-Groupe Alignement

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2.3.6.1.4 La mise en forme des nombres

Elle concerne le format des nombres. Pour un nombre, On peut régler les éléments de mise en forme
suivants: Symbole décimal, Symbole de groupement de chiffres (séparateur de millier), Nombre de
décimales, symbole monétaire et le pourcentage.

Figure 7. Eléments de mise en forme d'un nombre

Figure 8. Onglet Accueil-Groupe Nombre

Pour appliquer une mise en forme aux cellules sélectionnées, on peut utiliser la boite de dialogue Format
de cellule qui peut être obtenue par l'une des méthodes suivantes:
 Menu contextuel sur les cellules sélectionnées  Format de cellule
 Un clic sur le lanceur ( ) qui se trouve dans les groupes suivants: Police, Alignement, Nombre

Figure 9. La boite de dialogue Format de cellule-Onglet Nombre Figure 10. La boite de dialogue Format de cellule-Onglet Alignement

Figure 11. La boite de dialogue Format de cellule-Onglet Police Figure 12. La boite de dialogue Format de cellule-Onglet Bordure

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Section 4. LES MESSAGES D'ERREURS

2.4.1 Généralités
Les erreurs dans les formules Excel se manifestent par
l'apparition d'un petit triangle vert dans l'angle supérieur gauche
de la cellule, ainsi que par un nom d'erreur précédé du symbole
dièse (#). Si l'on sélectionne une cellule contenant une erreur, un
point d'exclamation situé dans un losange jaune apparaît à
gauche de la cellule concernée. En cliquant sur ce symbole, on
obtient une liste déroulante indiquant le type d'erreur ainsi
qu'une aide destinée à sa résolution.
On peut, dans certains cas, décider d'ignorer l'erreur.

2.4.2 Erreur de division par zéro


 Saisie d’une formule effectuant une division par 0 explicite ; par exemple =5/0
 Utilisation, comme diviseur, d’une référence à une cellule vide ou à une cellule contenante 0
comme diviseur.

2.4.3 Erreur de valeur nulle


Cette erreur survient lorsque vous spécifiez une intersection de deux zones qui, en réalité, ne se coupent
pas. L’opérateur d’intersection est un caractère d’espacement entre des références.
Exemple =SOMME (A1 A10). Il manque les deux points (:) pour séparer les deux cellules.

2.4.4 Erreur de valeur


Cette erreur survient lorsqu'un type d'argument ou d'opérande inapproprié est utilisé.
 Vous avez attribué une plage de cellules à un opérateur ou à une fonction qui exige une seule
valeur et non pas une plage.
 Les éléments de la formule ne sont pas compatibles (Par exemple =10+ « liste »).
 Vous avez saisi du texte dans une formule nécessitant une valeur numérique ou une valeur
logique, telle que VRAI ou FAUX

2.4.5 Erreur de référence de cellule non valide


Cette erreur survient lorsque les coordonnées d'une cellule ne sont pas valides.
 Vous avez supprimé ou collé des cellules auxquelles d’autres formules faisaient référence.
 Vous avez utilisé une liaison de cellule non valide.

2.4.6 Erreur due à un nom non valide


Cette erreur survient lorsque l'application ne reconnaît pas le texte contenu dans une formule.
 Vous avez utilisé un nom de cellule ou de plage de cellules qui n'existe pas.
 Un nom a été mal orthographié.
 Du texte a été saisi dans une formule sans être placé entre guillemets.
Une fonction a été mal orthographiée.

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2.4.7 Erreur de nombre


Cette erreur survient si une formule ou une fonction contient des valeurs
numériques non valides.
 Un nombre est trop grand ou trop petit pour être représenté dans Excel. Les valeurs doivent
être comprises entre -1*10307 et 1*10307
 Une fonction qui s'exécute par itération ne parvient pas à trouver un résultat.
Vous avez utilisé un argument incorrect dans une fonction qui exige un argument numérique.

2.4.8 Erreur de valeur manquante


Cette erreur survient lorsqu'une valeur nécessaire au bon fonctionnement de la formule est manquante.
 Un argument obligatoire dans la formule est absent.
 Un argument d'un type inapproprié est utilisé dans une formule.
 Les fonctions RECHERCHEV, RECHERCHEH ou INDEX effectuent une recherche dans une ligne
ou une colonne non triée.

2.4.9 Erreur d'affichage d'une valeur numérique


Cette erreur survient lorsqu'une colonne n'est pas suffisamment large pour afficher la totalité d'une
donnée numérique. Il suffit tout simplement de modifier la largeur de la colonne afin de régler le
problème.
Cette erreur peut provenir également de calculs sur les dates et les heures qui donnent des résultats
négatifs.

2.4.10 Ignorer des erreurs


Il peut s'avérer intéressant de masquer certaines erreurs prévues qui, cependant, ne mettent pas en
cause l'exactitude des calculs.
Pour cela, il est nécessaire de modifier les options d'Excel : Fichier + Options + Formules.
Vérification des erreurs : décocher Activer la vérification des erreurs en arrière-plan.
Règles de vérification des erreurs : cocher les types d'erreurs qu'Excel doit indiquer.

Section 5. LES RÉFÉRENCES DES CELLULES

2.4.1. Quelques généralités


Une feuille Excel présente un repère dont l’axe horizontal est représenté par des noms de lettres pour
les colonnes et dont l’axe vertical est constitué de numéros pour les lignes.
Ce repère permet d’assigner à un emplacement élémentaire de la feuille nommé cellule un nom, une
adresse que l’on appelle références de la cellule.
Exemple : A1, C2

2.4.2. Règles de recopie par défaut d’une formule

2.5.1.1 Recopie verticale : ligne après ligne


Lors de la recopie d’une formule à l’aide de la poignée de recopie, bouton qui se situe en bas à droite
d’une sélection de cellules, et qui présente un pointeur en forme de croix noire, le logiciel adapte la
formule au mouvement de l’utilisateur, si on recopie ligne après ligne, donc verticalement, la formule
s’adapte en tout point aux données situées sur chaque nouvelle ligne rencontrée.

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2.5.1.2 Recopie horizontale : colonne après colonne


De même, si on recopie une formule colonne après colonne, donc horizontalement, la formule tient
compte à nouveau du déplacement de l’utilisateur à l’écran et examine les données rencontrées sur
chaque nouvelle colonne.
Ces règles de recopie d’une formule se font toujours par défaut, cependant il faudra parfois les rendre
inactives dans une formule dès lors que celle‐ci analysera des cellules permanentes. Ce peut être le cas
d’une formule qui tient compte d’un taux à appliquer à un montant.

2.4.3. Adressage relatif


Les références de cellule sont relatives, par défaut; cela signifie qu’à la recopie de formule, elle s’adapte
automatiquement en fonction du déplacement en ligne ou en colonne. Ainsi, dans l’exemple précédent,
la formule du produit. Exemple = B2 * C2, s’adapte et devient en déplacement en colonne : = B3 * C3, etc.

2.4.4. Adressage mixte


Il s’agit de mélange d’une référence absolue et relative. Aussi l’on peut fixer soit la colonne sait la ligne.
Le signe $ est placé devant le n° de ligne ou de la colonne d’une cellule signifie que la ligne ou la colonne
a été fixé. Exemple : B$3

2.4.5. Adressage absolu


Que ce soit pour une colonne ou une ligne on met un $ devant afin de
préciser que l’on souhaite référencer en mode absolu. Exemple : $A$1
A ce moment-là, le numéro (de colonne ou de ligne) ne changera pas si
on recopie la formule dans une autre cellule.

2.4.6. Adressage nommé


Il consiste à donner un nom est spécifique à une cellule auquel les
formules peuvent faire référence directement. Il s’agit de
remplacer l’adresse de la cellule par un nom.

Section 6. LES FORMULES DE CALCULS


 Ms Excel respecte les règles élémentaires de l’arithmétique : la parenthèse est prioritaire sur le
reste des calculs. Sans parenthèses, Excel effectue les opérations dans l’ordre suivant :
 Sans parenthèses, Excel effectue les opérations dans l’ordre suivant :
- Négation (comme dans –1)
% Pourcentage
^ Exposant
* et / Multiplication et division
+ et – Addition et soustraction
& Concaténation de deux chaînes de texte
= < > <= >= <> Comparaison
 Une formule de calculs commence toujours avec le signe =
 Les calculs concernent les adresses des cellules et non leur contenu
 La cellule contenant le résultat des calculs ne fait pas partie des cellules concernées par les
calculs
 Validez les calculs avec la touche Entrée du clavier

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2.1.1. Les opérateurs de calculs

OPÉRATEUR EXEMPLE SIGNIFICATION


Operateurs arithmetiques
* 0*8 Multiplication
/ B10/B15 Division
- D17‐B17 Soustraction
5^5 Puissance
^
6+7 Addition
+
5,5% Pourcentage
% ‐B17 Signe prefixe
-

OPÉRATEUR EXEMPLE SIGNIFICATION

Operateurs de comparaison
= A1=A8 Egal
<> A1<>A8 Different
<= A1<=A8 Inferieur ou egal
>= A1>=A8 Superieur ou egal

Operateurs de plage de cellules On peut designer des groupes de cellules : Le signe deux‐
: A1:C4 points (:) dit « jusqu’a ». Par exemple, A1:C4 dit « toutes les
Espace A10:D10 D10:D15 cellules de A1 jusqu’a C4 ». Le signe point‐virgule (;) signifie
; A1;C4 « et ». Par exemple, A1;C4 dit « les cellules A1 et C4 »

Operateurs de concatenation
& A10&D10 Concatenation de chaînes de caracteres

2.1.2. Les fonctions usuelles

NOM DÉFINITION UTILITÉ SYMBOLE

=SOMME(Plage) Effectue la somme des cellules comprise dans la plage Ex : =SOMME (A1:A4)

=MOYENNE(Plage) Effectue la somme des cellules comprise dans la plage Ex : =MOYENNE(A1:A4)


Determine la valeur minimale contenue dans la plage Ex : =MIN(A1:A4)
=MIN(Plage)

=MAX(Plage) Détermine la valeur maximale contenue dans la plage Ex : =MAX(A1:A4)

=NB(Plage) Compte le nombre de cellules numériques contenues dans la Plage Ex : =NB(A1:A4)

=NBVAL(Plage) Compte le nombre de cellules non vides contenues dans la Plage Ex : =NBVAL(A1:A4)

=NB.VIDE(Plage) Compte le nombre de cellules vides contenues dans la Plage Ex : =NB.VIDE(A1:A4)


= PRODUIT(Plage) Multiplie les nombres indiqués en plage.
= PRODUIT(Plage ; X) Multiplie les nombres indiqués en plage, puis par un nombre X

=CONCATENER (plage) Effectue la concaténation des cellules sélectionnées =CONCATENER(A1,B1)

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2.1.3. Les fonctions les plus courantes

NOM DES FONCTIONS DÉFINITION UTILITÉ


La fonction RANG permet le classement de valeurs dans un ordre croissant ou
= RANG (Nombre ; Plage ; Ordre)
decroissant.
• Indiquez dans « Nombre » le nombre a classer.
• Indiquez dans « Reference » la plage de cellule contenant tous les scores realises
(pensez aux $ pour faciliter la recopie).
• N’indiquez rien (ou 0) dans « Ordre » pour un ordre decroissant, entrez une
valeur differente de 0 pour un ordre croissant.
Cliquez sur OK.

=SI (Test_logique; Valeur_si_vrai)


Pour prévoir une formule conditionnelle, il faut utiliser la fonction SI…
=SI (B23 < 0 ; "Attention !")

=SI (Test_logique; Valeur_si_vrai ; =SI (CATotal = 0 ; 0 ; B23 / CATotal )


Valeur_si_faux)

=SI (Test_logique1;Valeur_si_vrai1; Quelquefois, on est obligé d’imbriquer les SI les uns dans les autres :
SI(Test_logique2;Valeur_si_vrai2;Val =SI(CA<10000;0;SI(CA<20000;0,05;SI(CA<30000;0,08;SI(CA<400
eur_si_faux)) 00;0,1;0,15))))
=ET(TL1;TL2;... ; TL30) Cette fonction peut comparer jusqu’a 30 arguments entre eux. Elle renvoie VRAI si
tous les arguments sont vrais, FAUX si au moins un des arguments est faux.
=SI (ET(TL1;TL2;...) ; VSV ; VSF) =SI(ET(anciennete>5;enfant>3);30 000;20 000)

=OU(TL1;TL2;... ; TL30) Cette fonction peut comparer jusqu’a 30 arguments entre eux. Elle renvoie VRAI si
au moins un des deux arguments est vrai, FAUX si tous les arguments sont faux.
=SI (OU(TL1;TL2;...) ; VSV ; VSF) =SI(OU(ancienneté>5;enfant>3);300;200)

=NB.SI(plage; critère) Comme son nom l'indique, elle permet de faire des comptages de cellules verifiant
une condition donnee. =NB.SI (Q2 :A12; «A » )

= SOMME.SI (plage; critère; Elle fonctionne sur le meme principe que la fonction NB.SI, mais les comptages sont
somme_plage) remplaces par des sommes de valeurs. Par exemple, =SOMME.SI(D3:O3; "M";
D4:O4) affiche la somme des valeurs a la question 1 pour les hommes.

=MOYENNE.SI(plage; critères; Renvoie la moyenne (arithmetique) de toutes les cellules d’une plage qui
[plage_moyenne]) repondent a des criteres donnes. =MOYENNE.SI(D3:O3; "A"; D4:O4) affiche la
moyenne des Admis de la classe.

La fonction RECHERCHE renvoie une valeur provenant soit d’une plage a une ligne
=RECHERCHE(valeur_cherchée;
ou une colonne, soit d’une matrice. La fonction RECHERCHE a deux formes
vecteur_recherche;
syntaxiques : la forme vectorielle et la forme matricielle.
[vecteur_résultat])

= RECHERCHEV(valeur_cherchée; Utilisez la fonction RECHERCHEV lorsque les valeurs de comparaison se trouvent


table_matrice; no_index_col; dans une colonne situee a gauche des donnees recherchees.
[valeur_proche])

= RECHERCHEH(valeur_cherchée, Utilisez la fonction RECHERCHEH lorsque les valeurs de comparaison sont situees
table_matrice, no_index_lig, dans une ligne en haut de la table de donnees, et que vous souhaitez effectuer la
[valeur_proche]) recherche n lignes plus bas.

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Section 7. LA FORMULATION CONDITIONNELLE


2.7.1 Fonctions EXCEL : fonction SI – ET – OU

2.7.1.1 La fonction SI (test simple) :


La fonction SI est une fonction conditionnelle qui fait partie des fonctions logiques, et elle est l’une
des fonctions les plus populaires de Ms Excel. Elle permet d’établir des comparaisons logiques entre une
valeur et le résultat attendu. Une instruction SI peut donc avoir deux résultats. Le premier résultat est
appliqué si la comparaison est vérifiée, sinon le deuxième résultat est appliqué.
Par exemple, SI(C2="Oui";1;2) indique SI(C2 = Oui, renvoyer un 1, sinon renvoyer un 2)
Exemple : Pour motiver ses employés, une
entreprise décide d’accorder une commission de
10 % de leur salaire pour chaque vendeur qui aura
effectué plus de 500 ventes.
 Condition : l’employé a effectué plus de 500
ventes.
 Valeur si vrai : une commission de 10 % du
salaire.
 Valeur si faux : pas de commission.
Dans la cellule D2, la formule est :
=SI(B2>500;D2*10%;"")

2.7.1.2 Les tests imbriqués:


Jusqu’à présent, nous avions pu résoudre les problèmes en utilisant la fonction SI simple, car nous
avions seulement deux possibilités de réponses. De la même façon aussi et si on aura besoin de tester
une troisième condition si les deux premières conditions ne sont pas remplies, nous allons écrire la
syntaxe de la formule comme suit : = Si(test_logique ;[valeur_si_vrai] ;Si(test_logique ;[valeur_si_vrai]
;Si(test_logique ;[valeur_si_vrai] ;[valeur_si_faux]))).
Comme vous le remarquez nous avons imbriqué deux fonctions SI dans la première fonction SI, c’est
pourquoi qu’on dit qu’on utilise une fonction SI imbriquée.
Exemple
Notre objectif est de calculer une prime selon les trois conditions suivantes :
 Si le chiffre d’affaire est supérieur ou égal à 2 000 000, la prime sera égale à 3% de ce chiffre
d’affaire.
 Si le chiffre d’affaire est entre 1 000 000 et 2 000 000 non inclus, on calcule la prime en
multipliant ce chiffre d’affaire par 2%.
 Si le chiffre d’affaire est strictement inférieur à 1 000 000, aucune prime ne sera calculée.
Notre formule sera donc la suivante : =SI(A2>=2 000 000;A2*3%;SI(A2>=1 000 000;A2*2%;""))

NB. : Avec les versions récentes d’Excel, vous


pouvez imbriquer un nombre maximum de 64
fonctions SI !!! C’est un nombre très intéressant
mais aussi très difficile à gérer !

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2.7.1.3 La Fonction SI combinée avec ET


La fonction SI combinée avec ET permet d'exécuter une opération si plusieurs conditions sont remplies
et une autre si au moins une n’est pas remplie.
=SI (ET (valeur_logique1;valeur_logique2); valeur_si_vrai; valeur_si_faux)
=SI (ET (Condition1;Condition2);Opération à effectuer si VRAI; Opération à effectuer si FAUX)
Exemple : Pour motiver ses employés, une entreprise décide d’accorder une commission de 10 % de
leur salaire pour chaque vendeur qui aura effectué plus de 500 ventes et qui aura amené au moins 10
nouveaux clients dans l’entreprise.
 Condition 1 : l’employé a effectué plus de 500 ventes.
 Condition 2 : l’employé a amené au moins 10 nouveaux clients.
 Valeur si vrai : une commission de 10 % du salaire.
 Valeur si faux : pas de commission.
Dans la cellule E2, la formule : =SI(ET(B2>500;C2>=10);D2*10%;"")

2.7.1.4 La Fonction SI combinée avec OU


=SI(OU (condition1;condition2); valeur si vrai;valeur si faux)
La fonction SI combinée avec OU permet d'exécuter une opération si au moins une des conditions est
remplies et une autre si aucune des conditions n'est remplie.
=SI(OU(valeur_logique1;valeur_logique2); valeur_si_vrai;valeur_si_faux)
=SI(OU(Condition1;Condition2);Opération à effectuer si VRAI;Opération à effectuer si
FAUX)
Exemple : Pour motiver ses employés, une entreprise décide d’accorder une commission de 10 % de
leur salaire pour les vendeurs qui ont effectués plus de 500 ventes ou qui ont amenés au moins 10
nouveaux clients dans l’entreprise.
 Condition 1 : l’employé a effectué plus de 500 ventes.
 Condition 2 : l’employé a amené au moins 10 nouveaux clients.
 Valeur si vrai : une commission de 10 % du salaire.
 Valeur si faux : pas de commission.
Dans la cellule E2, la formule : =SI(OU (B2>500;C2>=10);D2*10%;"")

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2.7.2 les fonctions SOMME.SI, MOYENNE.SI et NB.SI

2.7.2.1 fonction SOMME.SI


La fonction SOMME.SI peut être utilisée dans beaucoup de situations dans Excel. Elle permet
d'additionner les cellules dans une plage donnée qui correspondent à un critère donné. Ce critère peut
être un chiffre, un mot, la valeur d'une cellule ou encore une comparaison.
La syntaxe de la fonction SOMME.SI est la suivante : =SOMME.SI(plage_de_cellules; condition_a_remplir;
plage_a_additionner)

2.7.2.2 fonction MOYENNE.SI


La fonction MOYENNE.SI() permet de réaliser la moyenne de nombres lorsqu'un critère est posé. Pour
débuter l'illustration de cette fonction :
Ouvrir un nouveau classeur,
Reproduire le tableau de la figure ci-dessous.
Il s'agit de la synthèse du nombre de commandes et des chiffres d'affaire associés, réalisés dans une
entreprise par secteur. Commençons par calculer la moyenne des CA supérieurs à 15 000 000. La
moyenne doit donc être effectuée sur la plage de cellules C4:C7 si le chiffre d'affaire est supérieur à
15 000 000.

2.7.2.3 fonction NB.SI

La fonction NB.SI peut être utilisée dans beaucoup de situations dans Excel. Elle permet de compter le
nombre de cellules dans une plage donnée qui correspondent à un critère donné. Ce critère peut être
un chiffre, un mot, la valeur d'une cellule ou encore une comparaison.
La syntaxe de la fonction NB.SI est la suivante :
=NB.SI(plage_de_cellules; condition_a_remplir)
Exemple : On recherche le nombre de cellules
contenant le mot "Mangues" dans la plage de cellule
allant de A2:A6. Les valeurs comptées seront dans
la plage A2:A6 sur les lignes vérifiant le critère égal
à "Mangues".
Dans la cellule A8, la formule est =NB.SI(A2:A6;
"Mangues"). Le nombre de cellules comptées sont
en colonne A et sont à la ligne 2 et 6. Le résultat est
donc 2.

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Section 8. CRÉATION D’UN GRAPHIQUE


Sélectionnez la plage de cellule contenant les données à représenter, y compris les intitulés
des lignes et des colonnes. Dans l’onglet Insertion puis le groupe Graphiques, choisissez le
type de graphique souhaité.

Le graphique s’affiche alors sur la feuille de calcul. De nouveaux onglets de modification de


graphiques sont proposés : Création, Disposition et Mise en forme.

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2.8.1 Onglet Création


L’outil Modifier le type de graphique permet d’accéder à l’ensemble des catégories de graphiques
disponibles.
La zone Dispositions du graphique propose différentes mises en forme.
La zone Style de graphique permet de paramétrer des couleurs complémentaires.
L’outil Déplacer le graphique permet d’afficher le graphique sur une feuille de calcul indépendante.

2.8.2 Onglets Disposition et Mise en forme


La zone Etiquettes permet l’ajout de titres et légendes au graphique.
L’onglet Mise en forme propose de modifier les styles de formes du graphique.

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