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Pré requis :
Connaissance du micro-ordinateur
Maitriser les règles de calculs mathématiques.
Moyens pédagogiques :
Support de cours, exercices applicatifs, assistance post-formation : courriel
Durée :
Cours théorique 24 h / TP - TD 12 h
Objectifs :
Consolider vos connaissances,
Maîtriser les formules de calculs,
Réaliser des graphiques,
Utiliser la base de données de Microsoft Excel,
Synthétiser des informations avec le tableau croisé dynamique.
Public concerné :
Toute personne souhaitant maîtriser les fonctions élémentaires et avancées de
Microsoft Excel.
Évaluation des acquis :
Exercices et travaux pratiques applicatifs.
Exercices de validation des connaissances.
Devoir pratique 60% et Travaux de recherche 40%
SOMMAIRE
1.1.1 Définition
Un tableur (spreadsheet en anglais) est une application informatique qui affiche les données sous forme
d'un tableau (lignes et colonnes), appelé feuille de calcul en raison de sa similitude avec une feuille de
papier physique présentant notamment des données comptables. Son rôle est de capturer, d'afficher et
de manipuler les données organisées en lignes et en colonnes. Le tableur est l'une des applications les
plus populaires de l'ordinateur personnel.
Le tableur est l'outil idéal pour les applications nécessitant
des calculs répétitifs ou nécessitant l’encodage de formules élaborées ;
une présentation de données ordonnées en lignes et en colonnes ;
la génération automatisée de graphiques.
Outil qui se révèle utile dans des circonstances aussi variées que nombreuses Les tableurs sont des
outils puissants dont l'utilisation est pourtant relativement facile.
1.1.2.2 Propriétaires
Excel (Office Microsoft)
StarOffice Calc ( StarOffice Sun)
Quattro Pro (WordPerfect Corel)
Lotus 1-2-3 (SmartSuite. IBM)
Numbers (iWorks (Mac)
1.1.2.3 Internet
Google Spreadsheet / Feuilles de calcul (Google Document)
EtherCalc
Comparaison https://en.wikipedia.org/wiki/Comparison_of_spreadsheet_software
Choix d'Excel 94 % du marché (2010), langage VBA
L’utilisation d’un tableur est facile pour les applications de dimension limitée. Le perfectionnement des
logiciels leur ouvre des possibilités de plus en plus étendues et donc l’application à des problèmes
complexes. Il devient alors impératif de respecter des principes de RIGUEUR et de MÉTHODE dans la
mise en œuvre, car il existe un risque réel de réaliser des solutions fausses fonctionnant apparemment
de manière satisfaisante.
NB: Attention à la sécurité
Un tableur moderne peut être utilisé pour réaliser beaucoup d’applications. Il semble souhaitable
cependant de le réserver à des types de problèmes pour lesquels il a été conçu : tableaux de données
essentiellement numériques.
Citons des exemples classiques : compte d’exploitation prévisionnel, calcul de ratios et analyse
financière, budget, gestion de trésorerie, répartition de charges, calcul de coûts, analyse financière, taux
de financement etc.
Exceptionnellement, il est possible d’envisager des facturations simples ou des calculs de salaires.
Cependant, dès l’instant où les données alphabétiques deviennent importantes ou les données à stocker
volumineuses, il apparaît souhaitable de recourir à un logiciel spécifique.
Le schéma de la mise en œuvre d’un tableur est résumé au 1.2. La phase de conception et de
modélisation y sera, compte tenu de son importance, décrite de manière détaillée. L’intérêt d’un tableur
réside dans son utilisation répétitive. Le travail de conception puis de construction de modèle de tableau
constitue un « investissement » important qui sera « rentabilisé » par des utilisations nombreuses du
modèle.
L’esquisse du tableau fournit les sorties demandées. Une analyse régressive par décomposition permet
de distinguer :
- Les données de base ou données initiales qui sont des données non calculées ; elles doivent
être entrées dans le tableau (par exemple ci-dessus, les ventes par rayon de chaque mois sont
saisies à partir des relevés des caisses enregistreuses.
- Les données calculées : ce sont des résultats d’opérations obtenus à partir des données de base
(exemple : total des ventes, total des coûts, marge…).
Il est très important de repérer toutes ces données calculées pour, d’une part limiter les saisies, et d’autre part, avoir
le maximum de souplesse dans l’utilisation du tableau.
2.1.1 Historique
1981 : VisiCalc (http://www.bricklin.com/history/vcexecutable.htm, 27ko)
1982 : Multiplan (255 lignes x 65 colonnes = 16 000 cellules)
1983 : Lotus 1-2-3 (plages nommées, macros)
1985 : Excel pour Mac, puis Windows en 1987 (v. 2.0) (GUI)
1990 : Excel v. 3.0 (classeur, dessin 3D)
1993 : Excel v. 5.0 (classeur multipages, VB), devient leader du marché
1997 : Excel97 (v. 8.0) (validation des données, feuilles utilisateur, 65 536 lignes x 256 colonnes
= 16,7. 106 cellules)
2007 : Excel 2007 (v. 12) (106 lignes x 16 384 colonnes = 17,1. 109 cellules), changement
d'extensions : xls → xlsx
2013 : Excel 2013 (v. 15) (travail mobile, partagé et/ou en ligne)
2016 : Excel 2016 (v.16) (cartes 3D, requêtes dynamiques sur BdD)
2.1.2 Définition
Microsoft Excel est un logiciel spécialisé, fonctionnant sous Microsoft Windows et Mac OS, et qui a la
triple fonction de : tableur : la confection des travaux électroniques, chiffrier électronique : calcul
automatique et de grapheur (graphique).
C’est une application qui permet de produire des documents professionnels tout en réalisant des calculs
automatiques de manière précise et rapide.
Microsoft Excel offre de nombreux avantages et nous en citons :
Saisie rapide et précise des données,
Recalcule facile des données,
Vérifications des hypothèses,
Modification de la présentation des données,
Création de graphiques.
Ensemble de pages pouvant servir à faire des calculs : tableau rectangulaire de cellules et des graphiques
: uniquement 1 graphique
1 Remarquez que la lettre A et le chiffre 1 sont coloriés différemment des autres lettres et chiffres.
La technique suivante peut vous être utile aussi : Sélectionnez la première cellule de votre tableau puis
tapez la touche F8. Tapez maintenant Ctrl + Fin.
Voici une autre technique très amusante : Écrivez le nom de la première cellule et de la dernière cellule
séparés par deux points dans la zone Nom, et tapez Entrée.
2.3.5 Saisie de données
2.3.5.1 Saisie simple
Pour saisir des données dans une cellule, on suit les étapes suivantes :
Activer la cellule en cliquant dessus
Saisir les données voulues (texte, nombre, formule, …)
Valider par Entrée
Remarque :
Pour faire un retour à la ligne dans la même cellule, on fait : Alt + Entrée
Pour modifier le contenu d'une cellule, on fait Double clics dessus ou bien on sélectionne la
cellule puis on appuie sur la touche F2.
Pour supprimer le contenu d'une cellule, on sélectionne d'abord la cellule puis en appuie sur la
touche Suppr.
2.3.5.2 La séries
Remarque: On peut créer des séries verticales (vers le haut, vers le bas) ou bien des séries horizontales (vers la gauche, vers la droite)
On doit tout d'abord sélectionner la cellule ou bien la plage de cellules auxquelles on souhaite appliquer
une mise en forme. On distingue plusieurs éléments qu'on peut mettre en forme dans une cellule:
Permet de choisir la police, le style, la couleur et la taille des caractères du texte, pour mettre en forme
le texte des cellules on peut utiliser :
Onglet Accueil Groupe Police
Elle concerne le format des nombres. Pour un nombre, On peut régler les éléments de mise en forme
suivants: Symbole décimal, Symbole de groupement de chiffres (séparateur de millier), Nombre de
décimales, symbole monétaire et le pourcentage.
Pour appliquer une mise en forme aux cellules sélectionnées, on peut utiliser la boite de dialogue Format
de cellule qui peut être obtenue par l'une des méthodes suivantes:
Menu contextuel sur les cellules sélectionnées Format de cellule
Un clic sur le lanceur ( ) qui se trouve dans les groupes suivants: Police, Alignement, Nombre
Figure 9. La boite de dialogue Format de cellule-Onglet Nombre Figure 10. La boite de dialogue Format de cellule-Onglet Alignement
Figure 11. La boite de dialogue Format de cellule-Onglet Police Figure 12. La boite de dialogue Format de cellule-Onglet Bordure
2.4.1 Généralités
Les erreurs dans les formules Excel se manifestent par
l'apparition d'un petit triangle vert dans l'angle supérieur gauche
de la cellule, ainsi que par un nom d'erreur précédé du symbole
dièse (#). Si l'on sélectionne une cellule contenant une erreur, un
point d'exclamation situé dans un losange jaune apparaît à
gauche de la cellule concernée. En cliquant sur ce symbole, on
obtient une liste déroulante indiquant le type d'erreur ainsi
qu'une aide destinée à sa résolution.
On peut, dans certains cas, décider d'ignorer l'erreur.
Operateurs de comparaison
= A1=A8 Egal
<> A1<>A8 Different
<= A1<=A8 Inferieur ou egal
>= A1>=A8 Superieur ou egal
Operateurs de plage de cellules On peut designer des groupes de cellules : Le signe deux‐
: A1:C4 points (:) dit « jusqu’a ». Par exemple, A1:C4 dit « toutes les
Espace A10:D10 D10:D15 cellules de A1 jusqu’a C4 ». Le signe point‐virgule (;) signifie
; A1;C4 « et ». Par exemple, A1;C4 dit « les cellules A1 et C4 »
Operateurs de concatenation
& A10&D10 Concatenation de chaînes de caracteres
=SOMME(Plage) Effectue la somme des cellules comprise dans la plage Ex : =SOMME (A1:A4)
=NBVAL(Plage) Compte le nombre de cellules non vides contenues dans la Plage Ex : =NBVAL(A1:A4)
=SI (Test_logique1;Valeur_si_vrai1; Quelquefois, on est obligé d’imbriquer les SI les uns dans les autres :
SI(Test_logique2;Valeur_si_vrai2;Val =SI(CA<10000;0;SI(CA<20000;0,05;SI(CA<30000;0,08;SI(CA<400
eur_si_faux)) 00;0,1;0,15))))
=ET(TL1;TL2;... ; TL30) Cette fonction peut comparer jusqu’a 30 arguments entre eux. Elle renvoie VRAI si
tous les arguments sont vrais, FAUX si au moins un des arguments est faux.
=SI (ET(TL1;TL2;...) ; VSV ; VSF) =SI(ET(anciennete>5;enfant>3);30 000;20 000)
=OU(TL1;TL2;... ; TL30) Cette fonction peut comparer jusqu’a 30 arguments entre eux. Elle renvoie VRAI si
au moins un des deux arguments est vrai, FAUX si tous les arguments sont faux.
=SI (OU(TL1;TL2;...) ; VSV ; VSF) =SI(OU(ancienneté>5;enfant>3);300;200)
=NB.SI(plage; critère) Comme son nom l'indique, elle permet de faire des comptages de cellules verifiant
une condition donnee. =NB.SI (Q2 :A12; «A » )
= SOMME.SI (plage; critère; Elle fonctionne sur le meme principe que la fonction NB.SI, mais les comptages sont
somme_plage) remplaces par des sommes de valeurs. Par exemple, =SOMME.SI(D3:O3; "M";
D4:O4) affiche la somme des valeurs a la question 1 pour les hommes.
=MOYENNE.SI(plage; critères; Renvoie la moyenne (arithmetique) de toutes les cellules d’une plage qui
[plage_moyenne]) repondent a des criteres donnes. =MOYENNE.SI(D3:O3; "A"; D4:O4) affiche la
moyenne des Admis de la classe.
La fonction RECHERCHE renvoie une valeur provenant soit d’une plage a une ligne
=RECHERCHE(valeur_cherchée;
ou une colonne, soit d’une matrice. La fonction RECHERCHE a deux formes
vecteur_recherche;
syntaxiques : la forme vectorielle et la forme matricielle.
[vecteur_résultat])
= RECHERCHEH(valeur_cherchée, Utilisez la fonction RECHERCHEH lorsque les valeurs de comparaison sont situees
table_matrice, no_index_lig, dans une ligne en haut de la table de donnees, et que vous souhaitez effectuer la
[valeur_proche]) recherche n lignes plus bas.
La fonction NB.SI peut être utilisée dans beaucoup de situations dans Excel. Elle permet de compter le
nombre de cellules dans une plage donnée qui correspondent à un critère donné. Ce critère peut être
un chiffre, un mot, la valeur d'une cellule ou encore une comparaison.
La syntaxe de la fonction NB.SI est la suivante :
=NB.SI(plage_de_cellules; condition_a_remplir)
Exemple : On recherche le nombre de cellules
contenant le mot "Mangues" dans la plage de cellule
allant de A2:A6. Les valeurs comptées seront dans
la plage A2:A6 sur les lignes vérifiant le critère égal
à "Mangues".
Dans la cellule A8, la formule est =NB.SI(A2:A6;
"Mangues"). Le nombre de cellules comptées sont
en colonne A et sont à la ligne 2 et 6. Le résultat est
donc 2.