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Joachim du Bellay ; Clément Marot ;

Ronsard

Biographies
Joachim Du Bellay

Joachim Du Bellay est un poète français né vers


1522 à Liré en Anjou et mort le 1er janvier
1560 à Paris. Sa rencontre avec Pierre de Ronsard
fut à l'origine de la formation de la Pléiade,
groupe de poètes pour lequel du Bellay
rédigea un manifeste, la Défense et illustration de la langue française.
Ses œuvres les plus célèbres, Les Regrets,ainsi
que « heureux qui comme Ulysse », est
un recueil de sonnets d'inspiration élégiaque puis
satirique et finalement encomiastique écrit à
l'occasion de son voyage à Rome de 1553 à 1557
.
Ronsard
Pierre de Ronsard, né en septembre 1524 au château de la Possonnière, près
du village de Couture-sur-Loir en Vendômois, et mort le 27 décembre 1585 au
Prieuré Saint-Cosme de Tours 1, est un des poètes français les plus importants du

xvie siècle.

« Prince des poètes et poète des princes », Pierre de Ronsard est une
figure majeure de la littérature poétique de la Renaissance. Auteur
d’une œuvre vaste qui, en plus de trente ans, s'est portée aussi
bien sur la poésie engagée et officielle dans le contexte des guerres de Religion
avec Les Hymnes et les Discours (1555-1564), que sur l’ épopée avec
La Franciade (1572) ou la poésie lyrique avec les recueils Les Odes (1550-1552) et

des Amours (Les Amours de Cassandre, 1552 ; Continuation des amours, 1555 ; Sonnets pour Hélène
, 1578).

Imitant les auteurs antiques, Ronsard emploie d'abord les


formes de l'ode (Mignonne, allons voir si la rose) et de l'hymne, considérées comme
des formes majeures, mais il utilisera de plus en plus le sonnet
transplanté en France par Clément Marot en 1536 en employant le décasyllabe
(Mon dieu, mon dieu, que ma maistresse est belle !, Les
Amours, ou Je vous envoye un bouquet…, Continuation des
Amours) comme le mètre « moderne » de l'alexandrin (Comme on
voit sur la branche…, Second Livre des amours, ou Quand vous serez bien
vieille…, Sonnets pour Hélène).
Imitant les auteurs antiques, Ronsard emploie d'abord les formes de l' ( ) et ode Mignonne, allons voir si la rose

de l' , considérées comme des formes majeures, mais il utilisera de plus en plus le
hymne sonnet

transplanté en France par en 1536 en employant le


Clément Marot (Mon dieu, mon dieu, que
décasyllabe

ma maistresse est belle !, Les Amours, ou Je vous envoye un bouquet…, Continuation


des Amours) comme le mètre « moderne » de l' (Comme on voit sur la branche…,
alexandrin

, ou Quand vous serez bien vieille…, Sonnets pour Hélène).Ses succès


Second Livre des amours

littéraires lui apportent la gloire mais il lui faut aussi trouver de quoi survivre. Ronsard
dépense une partie de son énergie à tenter d'acquérir des prieurés et des cures dont les
bénéfices lui assureraient un revenu décent et à trouver des protecteurs. En 1554, il est
43

soutenu par le roi dans son de la Franciade. La mort de Saint-Gelais en 1558 et de


Henri II projet

Du Bellay en 1560 le place au premier rang à la cour malgré un momentané rejet dans
44

l'ombre à la mort d'Henri II et durant le court règne de note 8. À l'accession au trône


François II

de , il occupe la place privilégiée de poète et aumônier du roi . La publication d'une


Charles IX 45

édition collective de ses Œuvres en 1560 le consacre dans sa gloire . Il écrit pour le 44

jeune prince une Institution pour l'adolescence de Charles IX, poème didactique, rédige
des Discours, organise les fêtes, écrit des élégies, des poèmes de circonstances.
Clément Marot
Clément Marot, né vers 1496 à N 1 et mort le Cahors

12 septembre 1544 à 1, est un Turin . À la fois poète français

héritier des auteurs de la fin du XVe siècle et


précurseur de la , il est sans conteste le poète le
Pléiade

plus important de la cour de . Malgré la François Ier

protection de (Marguerite de Navarre


Marguerite de Valois-Angoulême

(1492-1549)), la propre sœur du roi, ses


sympathies marquées pour la lui valent Réforme

plusieurs emprisonnements et deux exils.Clément


Marot naît à Cahors, d’une mère probablement
dont il ne dira jamais rien, et d’un père
gasconne

originaire de la région de , , également


Caen Jean Marot

poète. Dans L'Enfer, Clément raconte qu'il quitta


Cahors vers l'âge de dix ans (soit vers 1506), pour
rejoindre la cour de France sur les bords de la
Loire, où son père avait été appelé grâce à la
protection de , future épouse de
Michelle de Saubonne , Jean IV de Parthenay

seigneur de .
Soubise
Dans L'Enfer, Clément raconte qu'il
« Saisissez quitta Cahors
une citation ici. » vers l'âge de dix ans
(soit vers 1506), pour rejoindre la cour de France sur les bords de la
Loire, où son père avait été appelé grâce à la protection de ,
Michelle de Saubonne

future épouse de , seigneur de . Jean entra alors au service de


Jean IV de Parthenay Soubise

la reine épouse du roi -Gilles


Anne de Bretagne dontAllain
il chanta les expéditions
Louis XII .italiennes

Le jeune Clément grandit donc à la cour, sa "maîtresse d'école" comme il


l'appela plus tard. Sa véritable formation reste incertaine: il reçut
vraisemblablement une formation minimale en droit civil à l' , université d'Orléans

étant donné le nombre de pièces de L'Adolescence clémentine qui


Merci de votre attention.

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