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INTRODUCTION

Nous vivons dans un monde aux réalités multiples dans une même aire géographique ou dans
des lieux différents.

Ces réalités ne se rencontrent pas, ou peu dans le réel. Il existe cependant un espace
d'information immatériel ou toute réalité est documentée et consultable. Cet espace est à la
fois un espace libre et marchand.

La simple consultation de l'information est une donnée qui détient une valeur intrinsèque.

Cependant, l'intelligence artificielle vient questionner ce rapport au monde qui était certes
divers mais tangible. Aujourd'hui, une image, un son peuvent ressembler au réel sans en être
issu.

Ce monde n'est ni réel ni irréel : il est aréel.

La seule valeur réellement tangible demeure le corps et par extension les sens. Le rapport au
monde, la sensibilité, guidé par les sens, permet de nous repérer dans l'espace et le temps.

Cependant, si l'accès au réel continue de se faire uniquement par la consommation d'images,


c'est le mythe de la caverne qui se réalise concrètement.

La seule information tangible dans notre rapport au monde restant l'environnement et l'action
que nous développons au sein de cet environnement.

Une grande partie des métiers exercés actuellement peuvent l'être depuis le domicile de
l'employé, l'habitat devient un sujet central.

L'automatisation des tâches, notamment informatiques, qu'elles soient bureaucratiques ou


ouvrières pose la question de notre rapport à l'activité.

Une personne devant travailler peut déjà effectuer les tâches nécessaires depuis son domicile
et nombre de plus en plus grand d'activités sont automatisées.

Que ferons- nous du temps libre d'une partie importante de la population?

Il faut ici se tourner vers le monde tangible : l'environnement et l'action.


L'ACTION SUR L'ENVIRONNEMENT

L'action sur l'environnement, avec l'automatisation, deviendra la valeur quasi unique de


l'activité humaine.

Elles devront être coordonnées avec les tâches "nécessaires" (nourriture, vêtements...) qui
sont pour un nombre important de la population déjà comblés.

Se pose la question de la valeur de l'action sur son environnement direct.

Comment quantifier une action sociale ou environnementale quand le social ou


l'environnement sont envisagés comme des coûts et non comme des revenus?

Il est à rappeler qu'un "environnement social sain" est économiquement prouvé comme
générateur de revenu.

Le coût est donc un gain.

Cependant, c'est l'orientation de ce coût, sa gestion et sa direction qui posent un problème


majeur. L'environnement étant composé d'individus vivant dans des réalités multiples, chaque
cas est différent et il est presque impossible d'analyser le rapport coût/revenu d'un
investissement dans un environnement social en l'état.

Une solution pourrait être une fiction juridique (telles l'association ou l'entreprise) qui soit
d'intérêt général mais qui dispose d'un temps pour générer des revenus.

On connaît à ce jour les tiers-lieux qui sont capables de créer de la valeur, de l'emploi et du
tissu social.

Ce modèle sur le lieu peut être répété sur des thématiques de service, d'artisanat, de travail
ouvrier ou agricole.

Le but est bien de générer une activité économique mais aussi d'impacter l'environnement,
qu'il soit un écosystème naturel ou social.
L'ENTREPRISE ENVIRONNEMENTALE

L'environnement naturel ou social est un sujet géographique et sociologique.

Sur le point géographique, il dépend de la situation de l'individu et du choix de ce dernier de


se mouvoir dans l'espace.

Les règles de flux de populations sont aujourd'hui un sujet majeur qui n'a pas trouvé de
solution.

Développer une technique organisationnelle de l'environnement géographique qui puisse être


adaptée peut être une réponse directe à cette situation de fait.

La sociologie telle qu'on l'envisage aujourd'hui est fonction de classes divisées en détenteurs
de capital.

Ce capital peut être économique ou culturel et aura des conséquences psychologiques sur les
individus qui se sentiront "appartenir" ou pas à telle ou telle communauté.

On soulignera ici, le rapport à l'argent (ou à la pauvreté) et à la culture (ou à l'ignorance).

Une réponse à ce qu'on pourrait nommer de "complexe psychologique et sociologique" serait


de promouvoir une sociologie du mouvement face à l'environnement concret ; le lieu de
rencontre.

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