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FACULTE DE PSYCHOLOGIE
DEPARTEMENT DE GESTION DES ENTREPRISES ET
ORGANISATION DU TRAVAIL
Première Partie
Introduction
Notions préliminaires
A. Notions de travail
2
3
1
Thénenet Maurice, Le travail ça s’apprend, Editions d’organisation, Paris, 2012, p.28.
2
Sarnin Philippe, Psychologie du travail et des Organisations, De Boeck Université, Bruxelles, 2007.
3
4
3
Sarnin Philippe, opcit, p 158
4
ibidem
4
5
travail sont bien loin de celle que peut se faire la majorité de nos
concitoyens pour qui la définition même de travail serait plutôt le
une activité professionnelle qui s‟exerce contre une rémunération5.
5
P Allalouf, opcit, p27
6
Thévenet Maurice, op ;cit, p.11.
7
Thévenet Maurice, Le travail ça s’apprend, Editions d’Organisation, Groupe Eyrolle, Paris, 2012, p.9.
8
Sarnin Philippe, Psychologie du travail et des Organisations, De Boeck Université, Bruxelles, 2007.
5
6
7
8
un problème et un fardeau11.
Certains comme Sarnin Philippe12, et Thévenet Maurice13
rappelleront l‟étymologie fatale de travail dans le mot latin
tripalium, un instrument de torture. L‟idée du travail que l‟on
peut en retenir est que, parmi toutes les activités humaines, c‟est
une activité contraignante, qui limite notre liberté, une activité
aussi qui demande des efforts.
15
Thévenet, Maurice, op.cit, p.277.
16
P Allalouf, opcit, p27
17
G Simondon, Du mode d’existence des objets techniques, Aubier-Montaigne, Paris, 1969
18
Thévenet Maurice, op.cit, p.278.
11
12
19
S L Dolan C., G. Lamoureux, E Gosselain, Psychologie du travail et des organisations, édition Gaétan Morin,
1996, Paris- Montréal, p12
20
Lawrence et Lorsch, cité par Wilkin Luc, Principes généraux d’organisation et de Gestion,
Presses Universitaires de Bruxelles, transparents de la séance d’introduction,2910.
12
13
La division du travail
Exemple
21
Schermerhon John R et les autres.., Comportement humain et Organisation, Edition RPI,édition du renouveau,
Canada, 1994, p.11.
13
14
22
S L Dolan C., G. Lamoureux, E Gosselain, ibidem, p12
14
15
1. Progrès Industriel
24
Schermerhon John R. et les autres.., Editions du Renouveau Pédagogique Inc, Canada, 1994, p.10.
25
A Smith , The Wealth of Nations, vol 2, ed Dent & Sons,1962
16
17
Illustration I.
26
Ibidem
17
18
20
21
Mais c‟est vers le XIIIe siècle qu‟elles ont pris un réel essor
et se sont répandues dans toute l‟Europe et ce notamment de par
leur proximité avec la structure du clergé de l‟époque. Les
corporations étaient fortement hiérarchisées, hiérarchie dictée par
27
Pierre Ernest Mura, Les Anciennes corporations, Chronique des religieux de Saint-Vincent-de-Paul,n 43,
Edition de la Congrégation, 1961.
21
22
les compagnons
Ils correspondent à la classe ouvrière actuelle- ils aspirent soit à
devenir maître ou restent compagnons par manque de
financement ou de savoir faire…
Les maîtres
L‟ouvrier dûment formé et qualifié peut accéder à la
maîtrise mais il doit passer un examen et démontrer ses aptitudes
à la maîtrise en produisant ce qui à l‟époque on nommait « chef
d‟œuvre », c'est-à-dire une réalisation témoignant de sa maîtrise de
l‟outil professionnel, de la possession du métier.
Les Jurés
Ce sont les administrateurs des corps de métiers, ils ont
pour fonction de défendre les droits et privilèges du corps qu‟ils
représentent.
Notons que les corporations ont été théoriquement
supprimées en France par la loi le Chapelier en 1791.
Illustration II.
Extrait d‟Hétérogénéité du travail et Organisation des travailleurs-
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23
2. Les hiérarchies
25
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28
A.R.François, Manuel d’Organisation, organisation du travail, les Editions d’Organisation, Edition hommes et
technique, Paris, 1985, p.28.
30
31
et productive.
29
Wilkin Luc, Principes généraux d’organisation et de gestion, Cours, Presses Universitaires de Bruxelles, 2010,
p4.
31
32
flânerie naturelle
33
34
34
35
30
Wilkin Luc,op.cit, p.7.
31
B Coriat, L’atelier et le chronomètre, Christian Bourgeois éditeur, Paris, 1979
32
Voir opcit A Smith , The Weath of Nations, vol 2, ed Dent & Sons,1962
35
36
loin.
Bref cette organisation rationnelle se résume sur 3
principes33 :
a) Séparation radicale entre la conception et l'exécution
C'est la division verticale du travail. La conception
concerne les bureaux des méthodes dont le rôle est de penser (cols
blancs). L'exécution concerne les ateliers dont le rôle est de mettre
en pratique et fabriquer (cols bleus). L'objectif est de mettre en
valeur le savoir faire de l'ouvrier.
b) Découpage des activités en tâches élémentaires et non
qualifiées
C'est la division horizontale du travail ; la parcellisation
des tâches:
Une tâche simple
Une tâche répétitive
En peu de temps
La méthode la plus efficace : "the one best way"
c) Le salaire est lie au rendement
L'appât du gain permet de stimuler l'activité et la
productivité et d'obliger l'ouvrier spécialisé (OS) à suivre la
cadence.
33
A ce sujet voir aussi A. Fournier et N Questiaux, Traite du social, Col, Etudes politiques et économiques et
sociales, 4ed, ed Dalloz, 1984
34
J-Paucelle, Du Taylorisme au post taylorisme : poursuivre plusieurs objectifs de gestion simultanément, cours
publie sur le site de l’Université de la Réunion.
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représentative
Mécanisation Difficile Difficile
Risques Considérables, la Maîtrisés
sécurité est
primordiale
Rythme des tâches Irrégulier selon le Régulier selon la
terrain (donc planification des
polyvalence) tâches si
l‟approvisionnement
est assuré (donc
spécialisation)
Capacité à surveiller Faible (lieux Forte (même lieu
éloignés) rapproché)
Tableau 1 Les conditions du travail où Fayol et Taylor ont acquis
leur expérience
Organisation Travail fayolien Travail taylorien
recommandée
Contrôle des Unité de Par de multiples
personnes commandement contremaîtres
fonctionnels
Initiatives souhaitées Pas d‟initiative
Formation Longue, pour toutes Courte, sur une
les tâches tâche
Division du travail Polyvalence Spécialisation
Planification Globale pour toute la Détaillée pour la
période de travail succession des
tâches
Salaire Elevés Elevés
Aux pièces Hyper
proportionnalité
Préoccupation Sécurité et prix de Productivité
principale revient
Représentation Pas de syndicat Pas de syndicat
ouvrière
Outils Appartiennent aux Appartiennent au
ouvriers patron
Méthode de travail Libre Imposée
51
52
52
53
II.2.3.5.Conclusion
Les organisateurs français des années 20 sont placés
devant les contradictions entre Fayol et Taylor. Ils ont cherché à
réduire ces antagonistes, d‟une part en abandonnant la notion
taylorienne de chef fonctionnel d‟autre part en distinguant deux
domaines, l‟un pour chaque auteur. Le CNOF (Centre National de
l‟Organisation Française) s‟est créé en 1925 avec cet esprit de
conciliation. Jean Chevalier exprime très bien ce compromis [3,
p.23]. « La doctrine de Fayol et celle de Taylor ne s‟opposent pas
mais se complètent. » Leurs champs d‟application sont disjoints.
« L‟une au sommet pour la direction, l‟autre à la base, pour le
travail. » Cette vision permet de supprimer leurs oppositions.
Or, sur bien des points, ils se sont exprimés tous les deux.
Ils sont souvent d‟accord : sur les hauts salaires, sur la sélection,
sur la formation, contre les syndicats. Ils s‟opposent sur la
direction fonctionnelle. Ils s‟opposent aussi sur les critères de
gestion. Taylor privilégie la productivité directe. Pour cela, il
chronomètre. Fayol calcule toujours le prix de revient. Enfin
l‟expérimentation détaillée des gestes opératoires n‟appartient pas
aux préoccupations de Fayol. Dans la mine, il serait impossible de
les imposer strictement.
53
54
Bibliographie
L'OS ne bouge plus : l'objet vient à lui. C'est la machine qui donne
le rythme au travailleur.
35
G. Vindt, « Ford était-il fordiste ? », dans Alternatives économiques, n° 220, décembre 2003.
36
En ce sens voir fiches illustratives ; www.pedagie.ac.montpellier.fr
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63
Exercices pratique :
37
L’organisation du travail et ses liens avec la croissance économique, note de cours de Ismaelle et Helene mise
sur le net ; www.ac.bordeaux.fr/Etablissement/SudMedoc/ses/1999/
38
L’organisation du travail dans les Houillères – Approche de Fayol JP Peaucelle Gregeoi- source annales.org
39
Paul R. Bélanger et Benoît Lévesque, “La "théorie" de la régulation, du rapport salarial au rapport de
consommation. Un point de vue sociologique”., Cahiers de recherche sociologique, no 17, 1991, pp. 17-51.
Montréal: département de sociologie, UQAM.
40
Ibidem, p18
64
65
Causes de la crise :
43
J-Paucelle, Du Taylorisme au post taylorisme : poursuivre plusieurs objectifs de gestion simultanément, cours
publie sur le site de l’Université de la Réunion.
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72
72
73
45
Voir Trahair, R. The Human Temper: The Life and Work of Elton Mayo. 1984, New Brunswick, NJ
46
Voir a ce sujet les commentaires P A Pontoizeau, les hommes et le management, Vulbert entreprise, 1993, p46
47
Voir notament Merton, Selznick, Gouldner, Patterns of industrial bureaucracy, Glencoe, IL, Free Press, 1954
76
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a. La fausse bureaucratie :
La bureaucratie représentative :
menaces punitives.
49
J Elliott, In Praise of hierarchy, Harvard Business review, janvier- février, p. 127-133
78
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51
J-Paucelle, opcit, p5
81
82
52
M Grant, P Belanger et B Levesque, Nouvelles formes d’organisation du travail, Montréal, ed l’Harmattan,
1997
82
83
53
F Herzberg, Work and the Nature of Man, 1966, World publications, NY.
54
F Herzberg, Work and the Nature of Man, 1966, World publications, NY
83
84
58
M Brossard, M Simard, Groupe semi autonomes de travail et dynamique du pouvoir ouvrier, l’évolution du cas
Steinberg, ed Delta, Québec, 1990
86
87
Exemples60:
62
III.4. Les cercles de qualité
61
Koontz H, O’Donnell C., Management principes et méthodes de gestion, Mac Graw Hill, 2ème trimestre 1980,
p106
62
Montreil, Bernard et Alii, Cercles de qualité et de progrès pour une nouvelle compétitivité, Paris, édition
d’organisation ,1983
88
89
Etape 2
Etape 1 Preparation de resolution
Groupe de
Direction travailleurs/cadres
91
92
65
Illustration tire de l’ouvrage C. Dolan, G. Lamoureux, E Gosselin, Psychologie du travail et des organisations,
édition Gaétan, 1996, Paris- Montréal
92
93
(machine à café). Les syndicats y sont hostiles car leur rôle y‟ est
amoindri et ils craignent qu'il y ait une récupération des savoir-
faire: pour eux "l'aristocratie ouvrière" est exploitée
96
97
97
98
Eléments de base :
une hostilité aux normes est marginalisé afin d'éviter les conflits.
On donne de l'importance au caractère collectif du travail et le
salarié s'identifie à son entreprise.
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du « juste-à-temps ».
La troisième conséquence est que l‟appareil de production
de l‟entreprise doit disposer d‟un certain degré de flexibilité lui
permettant de s‟adapter aux variations de la demande que ce soit
en terme de volumes (les capacités de production doivent garder
un potentiel d‟accroissement de la production), ou en terme de
produits (les outils industriels doivent être polyvalents et
permettre d‟alterner différents types de production).
La quatrième conséquence est que les fonctions
opérationnelles doivent pouvoir intervenir rapidement pour
garantir le bon fonctionnement de l‟outil industriel, soit pour faire
face à des problèmes de maintenance, soit pour pouvoir s‟adapter
aux évolutions des modes de production (plus grande flexibilité
des hommes).
La cinquième conséquence réside dans la circulation de
l‟information dans l‟entreprise qui se doit d‟être à la fois verticale
(mais cette fois-ci en partant de l‟aval) mais aussi horizontale
(pour permettre une gestion optimale des flux physiques reliant
les différents ateliers : exemple du Kanban).
Enfin, la mise en place d‟un système de production en
flux tendus suppose que l‟appareil productif fonctionne de la
manière la plus optimale possible ce qui suppose une démarche
constante de recherche de la qualité, que ce soit en terme de
produit que de mode de production.
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Principe 12: Aller soi-même voir ce qui se passe sur le terrain afin
de comprendre les situations pratiques (Genchi Gembutsu).
Commentaires :
110
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Illustration VII.
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Protection et compréhension
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116
CONCLUSION
69
Pierre Beckouche, Mondialisation et territoires, cours de Deug, 2001, Université Paris 1
117
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ANNEXES II
ANNEXES.III
70
Vers un nouveau modèle productif, ed Syros, 1993, sous la direction de JP Durand
71
voir aussi http://www.ac-bordeaux.fr/Etablissement/SudMedoc/ses/1998/travail.htm
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la
sous
traita
nce.
Existe
nce de
barrières
hiérarchiqu
es à la
recompositi
on des
tâches de
production
ANNEXES IV :
Jean-Gilles Lemieux
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Conditions favorables
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Par cette dimension, nous avons voulu cerner les mécanismes mis en
place par la coopérative afin de susciter l‟adhésion des employés et
employées à la vie de la coopérative et faciliter leur intégration au
fonctionnement organisationnel de l‟entreprise. D‟autre part, la dimension
organisationnelle voulait analyser les rapports de pouvoir, le mode de
gestion et les relations de travail à l‟intérieur de cet organisme de
développement économique communautaire.
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La dimension culturelle
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CONCLUSION
Note
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- Smith A, The Wealth of Nations, vol 2, edition Dent & Sons, 1962
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