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TECHNIQUE DE COMMUNICATION D’ANIMATION BTS RHCOM 1

SOMMAIRE

INTRODUCTION A LA COMMUNICATION .................................................................................................... 2


CHAPITRE I : PROCESSUS DE BASE DE LA COMMUNICATION ............................................................... 3
I. NOTION DE BASE ET DEFINITION DE LA COMMUNICATION ................................................. 3
II. L’EMETTEUR-LE RECEPTEUR-LA RETROACTION : ............................................................. 5
III. LE MESSAGE-LE CANAL DE TRANSMISSION-LE BRUIT : .................................................... 5
IV. LA SIGNIFICATION-LE CODAGE-LE DECODAGE. .................................................................. 6
V. LES OBSTACLES ET FREIN A LA COMMUNICATION ................................................................ 6
VI. L’OBJET DE LA COMMUNICATION : L’INFORMATION ........................................................ 7
VII. NOTIONS DE COMMUNICATION ET D’INFORMATION ......................................................... 7
CONCLUSION.............................................................................................................................................. 8
CHAPITRE II : LES THEORIES DE LA COMMUNICATION ......................................................................... 9
CHAPITRE III : LES RESEAUX DE COMMUNICATION......................................... Erreur ! Signet non défini.
I. DEFINITION : ................................................................................................. Erreur ! Signet non défini.
II. QUELQUES TYPES ET FORMES DE RESEAUX :................................. Erreur ! Signet non défini.
III. RESEAU DE COMMUNICATION DU MANAGER : ............................... Erreur ! Signet non défini.
IV. LES LIGNES DE CONDUITE DU MANAGER : ...................................... Erreur ! Signet non défini.
V. LES IMPLICATIONS EN MATIERE DE MANAGEMENT : ...................... Erreur ! Signet non défini.
CHAPITRE IV : LES STYLES DE COMMUNICATION ............................................. Erreur ! Signet non défini.
I. SCHEMA DES STYLES DE COMMUNICATION ....................................... Erreur ! Signet non défini.
II. DEFINITION .......................................................................................................... Erreur ! Signet non défini.
III. L’ETUDE DES CINQ (05) STYLES DE COMMUNICATION : ............... Erreur ! Signet non défini.
IV. LA RETROACTION EFFICACE .............................................................. Erreur ! Signet non défini.
V. L’AUTO REVELATION EFFICACE : .......................................................... Erreur ! Signet non défini.
VI. L’ECOUTE EFFICACE : ........................................................................... Erreur ! Signet non défini.
CONCLUSION................................................................................................................. Erreur ! Signet non défini.
CHAPITRE V : LA COMMUNICATION NON VERBALE .......................................... Erreur ! Signet non défini.
I. DEFINITION ................................................................................................... Erreur ! Signet non défini.
II. LES TYPES DE COMMUNICATION NON-VERBALES ............................ Erreur ! Signet non défini.
III. LES STATUTS ET LES INDICES NON-VERBAUX ................................ Erreur ! Signet non défini.
CHAPITRE VI : LE DEROULEMENT DE L’ENTRETIEN ......................................... Erreur ! Signet non défini.
INTRODUCTION ............................................................................................................ Erreur ! Signet non défini.
I. SELON LES TYPES........................................................................................ Erreur ! Signet non défini.
II. L’ECOUTE ACTIVE .................................................................................. Erreur ! Signet non défini.
III. LA REFORMULATION ............................................................................. Erreur ! Signet non défini.
IV. LES DIFFERENTS TYPES DE POSE DE QUESTIONS : ........................ Erreur ! Signet non défini.
CONCLUSION................................................................................................................. Erreur ! Signet non défini.

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TECHNIQUE DE COMMUNICATION D’ANIMATION BTS RHCOM 1

INTRODUCTION A LA COMMUNICATION
Depuis que sur terre, il y a des millions d’années, des êtres qui devenaient des hommes ont adopté
la station debout, chacun éprouve le besoin de faire comprendre à l’autre ce qu’il sait, ce qu’il pense,
ce qu’il convient de décider et de faire, de modifier les attitudes et les comportements d’autrui.
Aujourd’hui dans toutes sociétés, ces échanges occupent la place la plus familière d’où l’idée simple
que : « la communication est l’émission intentionnelle par une conscience d’un message doté d’un
sens, la diffusion de ces messages et sa réception part d’une autre conscience ». Chacun de nous est
convaincu qu’il communique avec l’autre lorsqu’il transmet à celui-ci une information, soit
oralement dans la situation de face à face, soit par téléphone. On parle tout le temps de
communication, comme la plus part des mots, on utilise le mot communication sans chercher à
préciser suffisamment le sens précis du concept. Le verbe communiquer et le substantif qui en dérive
sont l’un et l’autre polysémique, c’est-à-dire qu’il comporte une pluralité de significations. On
rencontre ainsi d’emblée une difficulté majeur pour quiconque traite de communication. Il n’y a pas
à faire une opération bien déterminée mais à une multitude d’opération dont la ressemblance fini
par devenir incertaine. A la limite, le terme s’applique à toute espèce de mise en relation et perd
ainsi sa spécificité. Nous avons donc à faire à une sorte de nébuleuse sémantique dont les deux(2)
foyers sont les notions d’information et de la communication .Il convient donc de procéder à une
rapide analyse des éléments pour voir ce qu’il en est de ces divers endroits. Notre objectif dans ce
cours sera d’analyser les éléments de la communication interpersonnelle et les mécanismes pour
l’animation d’un groupe par des méthodes précises et également de développer les techniques de
communications dans les médias. Le communicateur par les techniques de communication et
d’animation saura relativiser son message pour parvenir aux résultats escomptés. Les mises en
situations de communications permettront d’avoir des attitudes et réactions de part et d’autres. Ces
attitudes et réactions n’étant pas de même nature, évidemment ils ne produiront pas les mêmes
effets.

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CHAPITRE I : PROCESSUS DE BASE DE LA COMMUNICATION

I. NOTION DE BASE ET DEFINITION DE LA COMMUNICATION


1) Evolution historique

a. Origine du terme communiquer

Le dictionnaire “le petit robert’’ avance que le terme communiquer, être en relation avec, est apparu
autour du 14è siècle et signifiait à cette époque “participer à’’. Cette expression est proche du latin
“communicare’’ c'est-à-dire partager une idée. C’est seulement au 16è siècle que le terme partager
à engendrer l’expression faire partager une nouvelle. Au fur et à mesure que le temps a passé, le
terme communiquer à commencer à signifier transmettre. C’est seulement au cours de 20è siècle
que le terme communication est apparu dans le vocabulaire scientifique. Depuis lors, il y eut
l’apparition de nouveaux termes dans le domaine des moyens de communication (train, route,
cinéma, journaux…)

Mais aujourd’hui, c’est le terme transmission qui domine encore lorsqu’on aborde la notion de
communication.

b. Définition de la communication humaine :

Schéma du processus de la communication

REFERENT

EMETTEUR MESSAGE RECEPTEUR

CANAL
Bruit
FEED-BACK
CODE
DECODAGE ENCODA
GE

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Emetteur
Transmetteur Canaux Récepteur Récepteur

Rétroaction Décodage
Codage

Signification
Signification BRUIT

Décodage Codage

Rétroaction

Récepteur Récepteur Canaux Transmetteu


r Emetteur

MODELES DE PROCESSUS DE COMMUNICATION INTERPERSONNELLE


La communication est un processus fondamental pour toutes les activités humaines. La définition
la plus simple qui accorde une importance capitale à la dimension interpersonnelle puisque de tous
temps, dans tous les milieux et dans toutes les langues, dans les activités quotidiennes comme dans
les grands débats philosophiques, les êtres humains ont communiqué entre eux. Nous pouvons ou
devons donc définir la communication en mettant l’accent sur seulement le transfert d’information
par un être humain appelé émetteur ; mais aussi de l’acceptation de cette information par un autre
humain appelé récepteur. Dans cette optique, la communication est un processus reposant entre
deux ou plusieurs personnes utilisant un code formé de gestes, de mots ou d’expressions qui rend
compréhensible une information formelle ou informelle d’un émetteur à un récepteur. D’une façon
générale la communication pourrait être définie comme le fait, qu’un locuteur transmette une
information ou un message à un interlocuteur suscitant une réaction de celui-ci sous forme
d’informations, de signes ou d’attitudes expressives. Toute situation de communication implique
six(6) éléments fondamentaux qui comportent :

 Un émetteur ou destinateur
 Un récepteur ou destinataire
 Un message
 Un canal
 Un code
 Un référent

Quelque soit la situation, on retrouve toujours les mêmes composants.

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II. L’EMETTEUR-LE RECEPTEUR-LA RETROACTION :


1) L’émetteur, (destinateur)

C’est celui qui dit quelque chose. Cela peut être un individu comme un écrivain, un journaliste,
un conférencier ou un groupe comme une entreprise, un gouvernement. Habituellement, pour
être émetteur, il faut avoir l’intention de communiquer mais parfois il arrive que nous soyons
émetteur malgré nous, par exemple quand un geste ou une mimique nous échappe.

2) Le récepteur (destinataire) :

C’est la personne ou le groupe de personne qui reçoit le message :

Exemple : le lecteur, le spectateur, l’auditeur etc.….

Dans la conversation, l’émetteur et le récepteur s’échangent les rôles. On estime que la


communication s’est bien déroulée si l’émetteur du message a une incidence observable sur le
comportement du destinataire.

3) La rétroaction ou feed-back :

C’est le processus par lequel le récepteur réagit au message. La rétroaction permet à l’émetteur de
savoir comment son message a été reçu et au besoin de se réajuster. Cette rétroaction accroit
l’efficacité de la communication.

III. LE MESSAGE-LE CANAL DE TRANSMISSION-LE BRUIT :

1) Le message :

C’est l’information ou l’ensemble des signes à transmettre. Après l’étape de codification, l’idée se
présente sous forme d’un langage compréhensible pour le récepteur.

2) Les canaux de transmission :

Le canal est un support matériel permettant la transmission du message. Il peut prendre diverses
formes matérielles : ondes sonores dans le cadre de la voix humaine, support papier ou bande
magnétique, appareillage complexe dans le cadre du téléphone, de la radio et de la télévision. /.

3) Le bruit :

Tout ce qui fait obstacle à la communication.

C’est tout ce qui crée une interférence avec le message tel qu’il est transmis par le canal que cet
obstacle soit matériel ou non. Émission des parasites dans la transmission, une encre trop pâle, une
écriture malformée, un appareil mal adapté à la lecture d’une bande magnétique, l’inattention du
récepteur, l’incompétence de l’émetteur.

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IV. LA SIGNIFICATION-LE CODAGE-LE DECODAGE.

1) la signification :

Elle correspond aux idées, aux valeurs, aux attitudes de sentiment d’une personne, ainsi qu’aux
situations dans lesquelles elles se trouvent. En d’autres termes, c’est le sens que l’on donne aux
messages.

2) Le codage :

C’est un système constitué de signe et de règle de combinaison de ses signes. Il est destiné à
représenter et à transmettre des informations. Le code que nous utilisons le plus souvent est la langue
orale ou écrite ; les gestes, les vêtements, le graphisme, la musique sont d’autres codes .On appelle
encodage, l’opération par laquelle l’émetteur utilise un ou des codes pour transmettre en message
son intention de communication.

3) Le décodage :

C’est l’opération par laquelle le récepteur à recours au code pour comprendre un message. En
fonction de sa perception, le récepteur va donner à votre message un sens bien déterminé.
L’interprétation qu’il en fait est le décodage.

4) Le référent :

C’est la personne ou l’objet désigné par le message, ceux à quoi le message renvoie. Le référent est
concret c'est-à-dire qu’on peut le voir, le sentir, le gouter. Mais il arrive qu’on ait un référent abstrait
par exemple lorsque vous dites : « pardonnez mon retard » vous designer un référent retard, qui
n’existe pas dans l’esprit qu’on ne peut voir ou entendre… On peut également rencontrer des
référents fictifs par exemple le personnage du roman est fictif. Il est l’imagination de son auteur.

V. LES OBSTACLES ET FREIN A LA COMMUNICATION


La communication étant basée avant tout sur le langage. Les obstacles sont avant tout d’ordre
psychomoteur (lié au corps et au psychisme), lié soit à l’émetteur, soit au récepteur. Ensuite il peut
provenir soit de la personnalité, de l’environnement des acteurs.

1) obstacles psychomoteurs :

Ils peuvent concerner aussi bien l’émetteur que le récepteur. En effet selon les psychos
physiologistes, lorsque l’émetteur est aphasique (trouble du langage) l’émission du message est
difficile, ce qui entraine des difficultés de compréhension du message de la part du récepteur. De
même que le récepteur peut être atteint de surdité totale ou partielle, il comprend difficilement son
interlocuteur bien que l’émission du message ne souffre d’aucune complexité. /.

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2) Obstacle lié à l’environnement :

Une bonne écoute nécessite un environnement favorable. En effet, le bruit d’un chantier, une
circulation intempestive, un poste de radio diffusant une musique bruyante pendant qu’une personne
essaie de parler à quelqu’un d’autre sont donc autant de fonctions à perturber la communication.

NB : La distance sociale : c’est l’écart qui existe entre un individu et un autre individu ou un groupe
d’individu. Le milieu dans lequel nous vivons est composé de place et de distance entre nous est
déterminante dans la communication interpersonnelle (communication avec l’autre).

3) La relation d’autorité :

Elle met en prise un patron et son employé, l’un ordonne et l’autre exécute. Cette relation peut
s’exercer de façon positive dans le respect à l’autre avec la volonté de le faire progresser, mais aussi
avec le désir d’humilier l’autre, cela conduit à la frustration.

4) Obstacle lié à la personnalité :

Il s’agit notamment des systèmes de références (coutume-religion-culture…) et de statut et rôle des


acteurs impliqués dans la situation de communication. En effet, notre coutume, statut et rôle dans la
société peuvent dépeindre sur le processus de communication et constituer de ce fait un blocage
entre récepteur et émetteur.

VI. L’OBJET DE LA COMMUNICATION : L’INFORMATION


L’information désigne toute publication sous une forme appropriée d’éléments de connaissance
(faits) ou de jugement (commentaires, opinions) à l’aide de mots, de sons ou d’images et d’une
façon générale de tout signe accessible au public. Elle peut se faire sans techniques ou organisation
particulière lorsqu’elle est destinée à un public restreint
Mais elle peut aussi se faire par des techniques particulières exigeant des organisations spéciales,
aménagées et utilisées pour atteindre un public de plus en plus large (TV, radio…)

VII. NOTIONS DE COMMUNICATION ET D’INFORMATION


1) La notion de communication

Le verbe communiquer au XIVe siècle signifiait participer à. Ce verbe était proche de l’idée de
communion, de fusion.
Le sens du terme va évoluer dès la fin du XVIe siècle vers l’idée de transmettre et aujourd’hui,
communiquer renvoie à l’idée d’envoyer, de propager, diffuser, d’échanger et de faire passer une
information.
2) La notion d’information

Informer vient du Latin « informare » qui signifiait former, donner une forme, mais aussi façonner
l’esprit.
Au XIVe siècle, informer signifiait enseigner, instruire. Son sens actuel est plutôt celui d’aviser,
rapporter un événement, mettre au courant.

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3) Le lien entre la communication et l’information

La communication est acte, un processus de transmission. Communiquer, c’est procéder à


un échange d’informations.
L’information étant quant à elle l’entité mesurable ; l’objet de l’échange du processus de
communication.
Nous retenons que la communication a un lien établit entre deux ou plusieurs personnes par
l’intermédiaire d’un moyen quelconque qui permet l’échange d’informations entre ces personnes.

CONCLUSION
La communication est un problème complexe. Il ne s’agit pas qu’une personne émette un message
pour qu’il ait communication ; il faut aussi qu’une autre soit en contacte avec la première pour le
recevoir. Réussir une communication n’est pas toujours simple, une multitude de facteur comme
nous l’avons évoqué peuvent la perturber. Si on est naturellement porté à jeter le blâme d’un échec
sur les personnes : l’émetteur et le récepteur, il ne faudrait toutefois pas oublier que chaque élément
de la composante est en cause dans l’échec pour la réussite de la communication. C’est cependant à
l’émetteur et au récepteur qu’il revient d’intervenir dans les autres composantes pour modifier le
code, indiquer le référent, adapter le message ou choisir le canal. /.

INFOS PLUS

LES VARIABLES DE LA COMMUNICATION


Il existe de nombreux types de communications. Les individus peuvent communiquer entre eux par
le code suivant : l’écriture, le geste, le téléphone…une entreprise, une administration voir un état
peuvent communiquer avec leur membre par l’intermédiaire d’affiche, de circulaire, de messages
diffusés télévisés. Toute communication a pour but la transmission des messages .Elle implique
certains nombre d’élément de variable qui sont indiqués dans le schéma que nous avons vu.

A. Au niveau de l’émission

a. L’origine de la communication.
Lorsqu’on veut communiquer avec quelqu’un. C’est qu’on a quelques choses à transmettre
généralement appelé message. Un message peut être une idée, un fait, une intention, une opinion,
un sentiment, un stimulus. L’émetteur est sensé rendre son message compréhensif dans un langage
particulier appelé codage.la communication vient donc d’un émetteur, et un émetteur est celui ou
celle qui a l’idée ou l’information et qui désire la communiquer.la formulation de cette idée dépend
de l’état psychologique ou physiologique de l’émetteur. Nous pouvons donc définir l’émetteur
comme un individu isolé ou un groupe d’individu qui a comme activité spécifique d’émettre l’idée
ou l’information. Lors de cette activité de diffusion de l’information, la première contrainte est le
codage qui peut faire perdre à l’idée d’origine une partie de sa vigueur.

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b. le codage

L’émetteur utilise le codage pour que son message soit bien reçu, mais aussi compris par son ou ses
interlocuteurs. Par exemple lorsqu’un émetteur envoie une lettre, il codifie son message. La
transformation de l’idée ou de l’information, sous la forme d’un code nécessite une série de
symbole, de signes, de mots, de couleurs ou de gestes.

Les principaux facteurs qui influencent cette codification sont l’habileté de l’émetteur, ses attitudes,
ses connaissances et son apprentissage socioculturel.

B. Le message

a.la nature du message.


Cette idée ou l’information enrôlée dans un code grâce auquel l’émetteur communique avec un
récepteur. Après l’étape de la codification l’idée se présente sous la forme d’un langage
compréhensible pour le récepteur. Par exemple les phrases ou les mélodies. Le message n’est donc
pas uniquement l’idée c'est-à-dire le contenu, ni uniquement le code c'est-à-dire de contenant, c’est
à la fois le contenu enveloppée dans le contenant.

B .le contenu

Dans un système précis comme l’organisation, le contenu d’un message peut porter sur tous les faits
passés et présents.

Le contenu du message peut être soit formel soit informel.

C.la transmission

a. Le canal

Dans toute communication, qu’elle soit, proche ou lointaine il y a transmission d’un message de
l’émetteur ou récepteur au moyen d’un canal. Le message peut parfois même passer par plusieurs
intermédiaires ou canaux avant d’atteindre le récepteur final. Le canal est le média par lequel le
message est transmis c'est-à-dire le chemin suivi par le message pour se rendre au récepteur.

b. les différents canaux

On distingue deux(2) principaux types de canaux :

- Les canaux naturels directs comme la conservation entre une ou plusieurs personnes, une
personne faisant des signes à une autre personne.

-Les canaux artificiels(le téléphone, lés mémorandum de lettres, les terminaux informatiques.

D.la réception

a. Lien avec l’émission

La réception est le symétrique de l’émission. Le récepteur à des valeurs qui peuvent influencer son
comportement face au message reçu de la part de l’émetteur, c’est pour cela que les mêmes facteurs
sociologiques et psychologiques qu’on trouve au niveau de l’émission jouent un rôle important lors

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de la réception. Ce qui signifie que l’émission ou la réception d’un message est influencée ou
modifiée par les attitudes, les comportements, les sentiments, les opinions de l’individu ou du
groupe d’individus participant à la communication.

b.la façon dont le récepteur considère le message reçu


Le récepteur reçoit par un ou plusieurs des cinq sens. Pour analyser et comprendre le contenu de ces
messages par le sens le récepteur doit traduire les symboles transmis par l’émetteur : c’est le
décodage. Plusieurs situations peuvent se présenter. Le récepteur peut être attentif ou distrait, hostile
ou intéressé, tranquille ou pressé.

c. le décodage

Pour être compris, le contenu du message doit être décodé par le récepteur ou traduit sous la forme
d’un langage accessible pour la personne qui le reçoit. Sinon ce contenu risque de ne pas être
compris exactement comme c'est-à-dire l’émetteur a voulu signifier à son interlocuteur. Le décodage
se fait de façon identique à l’encodage, ce qui nécessite la présence d’un répertoire commun aux
deux interlocuteurs, par lequel l’émetteur et le récepteur se comprennent. C’est lors du décodage
que l’interprétation d’un message prend un sens. La réponse du récepteur est influencée par
l’interprétation que celui-ci donne à la communication reçue.

E. rétroaction ou feed-back

a. Confirmation de la réception du message.

La rétroaction assure l’émetteur que son message a été reçu par le récepteur. L’émetteur vérifie s’il
y a une compréhension de la part du récepteur et si le message a eu l’impact souhaité. La rétroaction
permet aussi d’éviter un cercle vicieux lors de la communication car elle sert et enrichit l’émetteur
qui peut ajuster certainement et simultanément ses futurs messages, la rétroaction est la confirmation
d’une véritable communication. La boucle de la rétroaction doit être envisagée dans une perspective
d’attente de l’émetteur car sans rétraction il n’y a pas de véritable communication.

2.4. Le bruit et redondance

On désigne par le terme de bruits tout ce qui affects à des degrés divers, la transmission des
messages. Les bruits sont multiples, provenant des interférences, des défaillances matérielles ou
semailles des projections personnelles, les erreurs de décodages. On peut avoir des bruits d’origine
physique. On peut avoir des bruits d’origines linguistique (erreur de codage), des bruits d’origine
psychologique (la colère, la peur entraine une rupture de communication, c’est un bruit
psychologique).

Mais le bruit n’est pas seulement d’origine sonore, le terme s’applique aussi bien à la
communication visuelle une tâche sur une feuille de papier est un bruit, une faute de frappe…
Inversement un bruit au sens courant du terme peut ne pas être une perturbation, mais constituer en
lui-même un message (applaudissement au cours du match.)Le bruit provient du canal de
communication de l’émetteur et de récepteur. Il peut provenir aussi du message insuffisamment clair
ou du code mal adapté au message. La langue palie les risques de perturbation dans la transmission
des messages.

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CHAPITRE II : LES THEORIES DE LA COMMUNICATION

Elles résultent de la coopération de plusieurs sciences comme la biologie, l’informatique. Ce sont


essentiellement des mathématiciens et quelques biologistes qui ont le plus contribué à l’essor des
théories de la communication. Il faut associer à l’évolution de ces théories les psychologues, les
anthropologues et les ethnologues. Elles ont commencé par une modélisation très simple de la
réalité.

1) Les modèles de la communication :

Un modèle est un outil qui sert tant à la présentation qu’à l’étude de différents types de phénomènes.

2) Le model de SHANNON

Il s’agit d’une théorie élaborée au sens large par SHANNON en 1949 alors ingénieur de la
compagnie « BELL TELEFON ». Son approche est essentiellement mathématique et technique.
C’est la communication transmission d’information. Il prend le mot “communication’’ au sens
d’information et de la circulation de l’information. Il parle de la fidélité de la transmission de type
varié des signaux d’un émetteur à un récepteur et non pas au problème de signification du message.
Ici on a affaire à une communication transmissible c'est-à-dire comment le message circule de :

A B.
Signal émis Signal reçu

Source d’information Émetteur Canal Récepteur Destinataire

Message Source de bruit Message


C’est un modèle linéaire E R

Le model de SHANNON

NB : l’émetteur peut être le téléphone, la source de message d’information peut être nous-mêmes,
l’émetteur transforme ce que nous disons par un canal qui peut être un câble, fil de téléphone. C’est
le signal qu’on reçoit c'est-à-dire la parole. Ce modèle est purement linéaire et il fait ressortir et met
en avant le couple (Émetteur-Récepteur).

3) Le model de LASSWELL

C’est en 1968 que Lasswell a présenté sa fameuse formule en cinq(5) questions qui est devenu un
modèle de base de processus de communication. Lasswell décrit en une phrase les éléments des 5
questions qui composent le processus de communication.

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Source Message Media Récepteur Réaction

Qui Dit quoi Comment A qui Avec quel


effet
Le model LASSWELLIEN de la communication :

NB : notons que celle formule est utilisée en publicité et en journalisme. A chaque étape du
processus, Lasswell associe un type d’analyse spécifique qui réfère à l’émetteur.

QUI ? Peut-être un individu ou une entreprise médiatique, l’émetteur qui envoie un message.

DIT QUOI ?renvoie au message proprement dit et à l’analyse de son contenu.

COMMENT ?représente le canal de communication ou renvoie au moyen de transmission de


l’information.

A QUI ?permet de déterminer celui qui va recevoir le message, en l’occurrence le récepteur, celui-
ci réagit à la communication de l’émetteur.

AVEC QUEL EFFET ?où le principe de feed-back qui donne un sens au schéma de la
communication

4) NORBERT WIENER et la cybernétique

C’est le prolongement de la théorie de SHANNON. La cybernétique est « le contrôle des systèmes


complexes autocontrôlés et des communications, tant dans la machine que dans l’animal ». Wiener
utilise et développe la théorie de l’information à laquelle il ajoute le principe du feed-back (notion
de rétroaction, action en retour).Tout effet agit en retour sur sa cause, tout processus doit être conduit
selon le schéma circulaire. Par ces applications, la cybernétique tend à penser la communication en
termes d’action et d’influence sur le récepteur.

5) Le model de PAUL LAZARSFELD :

C’est un psychosociologue américain. PAUL LAZARSFELD : ce dernier qui étudia les relations,
les médias et le public à rendre compte d’un phénomène qu’il nomma le TWO STEP FLOW
(model en escalier).

En effet, lors de la diffusion d’un message, il se trouve que sur des publics du message une partie
va enregistrer et mémoriser l’information quand d’autres vont être incapable de mémoriser cette
information alors que leur position de réception est la même. PAULLAZARSFELD montre que
dans le public, il existe des leaders d’opinions qui captent plus d’informations que d’autres.

6) ROMAN JAKOBSON et la fonction phatique :

La fonction phatique est proposée par ROMAN JAKOBSON. Il est le père de la linguistique
structurale. Cette notion est très importante. JAKOBSON appelle phatique la fonction de mise en
contact ou l’établissement de relation à partir d’exemple assez faible “allo vous m’entendez’’
formule par laquelle on vérifie le bon fonctionnement de la ligne ou du canal de communication.
Quand on parle pour occuper la ligne où s’accaparer le créneau, en communication politique, les

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candidats n’ont pas forcément un programme mais l’important pour chacun est d’apparaitre à la
télévision et dans les journaux et de saturer les sites accessibles en tendant d’empêcher ses rivaux
d’accéder à la même plage audio-visuelle. La vie sociale fournit des messages à faibles valeurs
informatives mais à grandes valeurs relationnelles.

Exemple : faire la causette chez le commerçant, les vœux de nouvel an.

La communication phatique a fait exposer des 1997, la vente des téléphones portables. Elle n’a rien
d’original, ni de trait personnel à transmettre et sa valeur d’information égale à zéro.

7) L’école invisible de PALO ALTO : une nouvelle vision de la communication.

Dans les années 1950, compte tenu des limites de la théorie mathématique de Shannon voir infra
qu’il considère utilisable uniquement par les ingénieurs de télécommunication, un groupe de
chercheurs américains d’origines scientifiques diverses tentent de reprendre à zéro l’étude du
phénomène de la communication interpersonnelle. Ce groupe est nommé « l’école invisible de
PALO ALTO (dans la banlieue de San-Francisco aux états unis)», nom du site où seront effectuées
les recherches de départ. Toute communication porte à la fois sur le compte rendu et sur le contenu.
Le premier rendre compte de la transmission d’une information sur les faits, opinions, sentiments,
et expériences. Le second défini la nature de la relation avec des informateurs. Outre le contenu et
le sens donné à la communication, les attitudes, les gestes qui les accompagnent sont prises en contre
par les chercheurs. PAUL WATZLAWICH développe de façon très clair le postulat essentiel « ON
NE PEUT PAS NE PAS COMMUNIQUER … ».La communication est inséparable du
comportement…Or si admet que dans une interaction tout comportement a la valeur d’un message,
c'est-à-dire qu’il est une communication. Il s’en suit qu’on ne peut pas ne pas communiquer qu’on
le veuille ou non : activité ou inactivité, parole ou silence tout a valeur de communication. La
communication est donc pour ces auteurs un processus permanent intégrant de multiple mode de
comportement (paroles, gestes, regards, mimiques, espaces interindividuels).Si la
communication verbale véhicule souvent un sens, une intention d’autre moyens assure des fonctions
toute aussi nécessaire au bon déroulement de l’interaction. Cette nouvelle conception s’intéresse au
contexte dans lequel le sujet se situe, elle donne un sens très large à la communication.

INFO PLUS
LES AXIOMES DE L’ECOLE DE PALO ALTO
AXIOME 1 : on ne peut pas ne pas communiquer.
AXIOME 2 : toute communication présente deux aspects : le contenu (message- information) et
la relation (entre les partenaires)
AXIOMES 3.la nature d’une relation dépend de la ponctuation des séquences de communication
entre les partenaires.
AXIOMES 4.les êtres humains utilisent deux(2) modes de communication : digitale et analogique :
Mode digitale langage verbal(les mots et les écrits).
Mode analogique langage non verbal (geste, mimique, intonation, dessin…)
AXIOME 5.tout échange de communication est symétrique selon qu’il se fonde sur l’égalité ou la
différence.

JEREMIE K. ABOUA 58 07 07 52 / 08 95 49 09 / 05 34 51 85 Page 13

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