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INITIATION A LA VEILLE
MODULE DE FORMATION
INITIATION A LA VEILLE
GILDAS MOUKAGNI
Table des matières
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Figure 4: Les briques essentielles pour l’engagement sur les réseaux sociaux.
Pendant longtemps, le succès d’une entreprise se mesurait sur des critères tels que
le contrôle des finances, le contrôle des ressources physiques… Aujourd’hui, le succès se
mesure aussi en fonction du contrôle que l’on possède sur l’information : son
développement, son accès, son analyse, sa presentation… sont autant d’éléments qui
déterminent le succes.
C’est dans cette optique que la veille consiste " à donner la bonne information, à
la bonne personne, au bon moment, pour une bonne prise de décision". On appelle
généralement veille l'ensemble des techniques visant à organiser de façon systématique
la collecte, l'analyse, le traitement , la diffusion et l'exploitation des informations
tratégiques utiles à la sauvegarde et à la croissance des entreprises.
Il est, aujourd'hui plus qu'hier, nécessaire de posséder une vision globale de son
environnement, connaître les nouvelles réglementations en vigueur, détecter les nouveaux
produits de ses concurrents, trouver les meilleurs partenaires, être au courant des
évolutions technologiques... pour réagir, voir mieux, agir alors que ces événements se
dessinent.
Ce cours est structuré en deux (02) partie, la première partie qui constitue le cas
théorique et est composée de cinq (05) chapitres repartie de la manière suivante :
Chapitre 1 : L’information ;
Chapitre 2 : La veille ;
Chapitre 3 :
Chapitre 4 :
Chapitre 5 :
1. Définition de l’information
i. Le signe
ii. Le code
iv. L’information
Sens 2: Une information est une nouvelle, un renseignement, une documentation sur
quelque chose ou sur quelqu'un, portés à la connaissance de quelqu'un. Exemple:
un bulletin d'informations.
Sens 3: L'information est l'actualité, les nouvelles diffusées par les médias : presse,
radio, télévision, Internet. Familier: les infos.
Veille Gildas MOUKAGNI
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Ingénieur en Innovation Technologique©2021
Sens 4: En informatique et en télécommunication, l'information est un élément de
connaissance (voix, donnée, image) susceptible d'être conservé, traité ou transmis à l'aide
d'un support et d'un mode de codification normalisé.
Sens 1: Données devenues signifiantes par leur intégration dans un contexte pertinent
pour l’utilisateur/destinataire.
Sens 2: Ensemble de données interprétées (données mis dans son contexte), elle doit avoir
un impact sur le récepteur (celui qui reçoit l’information);
⁃ L’information blanche;
⁃ L’information grise;
⁃ Et l’information noire.
2. 1. L’information blanche
Elle est donc entièrement libre d’accès et d’exploitation (Elle peut être recueillie
dans la presse, sur internet, dans les banques de données). Elle est issue de publications,
entretiens avec des experts de centres techniques, des fournisseurs, des clients, des
partenaires... Elle est donc libre d'accès et d'exploitation. Cependant, elle peut-être
difficile à trouver, car c’est trouver une étoile dans l’univers.
2. 2. L’information grise
Exemple :
2. 3. L’information noire
C’est une information confidentielle, c’est à dire protégée par le secret : secrets de
fabrication, secrets commerciaux ou relatifs à l’organisation, etc. Son accès est soumis à
des risques de sanctions civiles et pénales sans autorisation (vol, débauchage, corruption,
etc.) et son exploitation est libre si l’accès est légal.
Cette information est ainsi le plus souvent protégée par la loi, le secret
professionnel ou les règles de protection contractuelles (clause de confidentialité). Elle
est réservée aux seules personnes autorisées, qui auraient le « besoin d’en connaître ».
Pour capter ces informations, on enfreint les règles du droit (espionnage industriel).
2. 4. L’information fatale
2. 5. L’information critique
1. 1. Les sources
Les sources primaires recueillent des informations qui n'ont pas été altérées,
amendées ou interprétées. Ce sont des sources "de première main".
La source doit être à la fois pertinente, fiable, mais également objective. Si elle ne
l’est pas, il faudra prendre en compte la subjectivité de la personne pour le traitement de
son renseignement.
Cela vaudra qu’elle travaille dans l’entreprise ou soit une personne externe.
Il faut ensuite pouvoir qualifier la source et ses renseignements : ce contrôle qualité est
essentiel afin d’établir un rapport de confiance vis-à-vis du contenu des informations.
L’évaluation peut notamment se faire grâce à un recoupement.
Comme pour une source technique, il faudra passer par les étapes classiques :
Les sources humaines apportent une forte valeur ajoutée dans la veille. Il convient
de toujours varier ses sources pour ne pas dépendre uniquement d’un seul témoignage, de
pouvoir les comparer et de mieux les qualifier. L’utilisation des sources humaines répond
à un processus identique au schéma traditionnel d’une source technique.
Les sources formelles sont des sources officielles , autorisées , un document qui
atteste de l'existence de la règle de droit
Le besoin d’informations ;
Les données et les faits présentés sont vérifiables ;
Le raisonnement doit être bien construit ;
L’information est suffisamment spécifique pour votre besoin d’information ;
le niveau de langue utilisée ;
La rédaction du document est correcte et claire ;
Le contenu est suffisamment récent pour être utilisé pour votre travail.
1. 3. Le contexte
C’est de simplement se rassurer que l’information en notre possession est bien dans le
champs d’action delimité.
Chaque information possède une valeur, qui ne sera pas la même pour tous les
bénéficiaires .
Pour qu'une information soit de qualité, elle doit avoir les critères suivants (non
exclusifs):
La fiabilité;
La pertinence;
D’actualité;
Non redondant;
L’accessibilité.
1. 1. La fiabilité
1. 2. La pertinence
1. 3. La fraîcheur
1. 4. Non redondante
Une information qui fait l’objet d’une attention particulière est classée sensible à
l’inverse de l’information fatale qui fait partie du magma informationnel et qui peut faire
l’objet d’un stockage
IV. Conclusion
Ainsi, le caractère stratégique de l’information dans l’entreprise est indéniable.
Forte de son rôle désormais crucial, l’information doit être gérée avec une attention
toute particulière. Il semble aujourd’hui possible d’affirmer que c’est par le traitement de
l’information que l’entreprise assurera au mieux sa position concurrentielle.
L’information devenue une ressource capitale pour toute entreprise désireuse de rester
compétitive doit s’inscrire dans un système ouvert sur son environnement qui ne cesse
d’évoluer.
1. Historique de la veille
A l’instar des guerriers, les entreprises ont cherché à anticiper l’avenir. Dés les
années 1920-1930, les services de planification des grandes entreprises établissaient des
plans prévisionnels de résultats à, long terme, cette démarche qui partait du siége vers les
services a été complétée par une approche ascendante dans les années 1960-1970. Le
développement de la « Direction Participative par Objectifs » incluait dans sa démarche
du siége, les prévisions des unités locales sensées grâce à leur proximité plus grande avec
le terrain mieux connaître la clientèle et la concurrence et apporter ainsi une vision plus
fine.
Les chocs pétroliers des années 70, ces différentes mutations sociales, politiques,
technologiques…ont amené les entreprises à revoir leurs models de prévision devenus
inopérants et à mettre en place à la fin des années 1980 des cellules de veille et de
perspective.
2. Définition de la veille
3. Le veilleur
Il est présent sur le terrain et internet, utilise les moteurs de recherche, les blogs,
les wiki, les logiciels crawlers...Il se doit impérativement de valider les sources, le produit,
l'information, l'outil... Le veilleur défriche le terrain, il utilise des outils collaboratifs
systématiquement.
Un regard critique;
Un esprit d’analyse;
Imaginatif;
Capacité à donner du sens aux informations recueillies et repérer les signaux
faibles.
4. Définition de la documentation
Elle a une parfaite connaissance des sources, elle diffuse de l’information brutes,
elle surveille certains secteurs.
4. 1. Le documentaliste
Il utilise des sources validées et à l'aide d'outils bien rodés (type Serveur, bases
de données), Il réalise de la gestion documentaire.
Il sait comment sont réalisées ces bases de données (la fiabilité que l’on peut avoir
dans les informations obtenues), sous quelle format sera délivrée l’information.
Le veilleur Le documentaliste
Favoris ou marque
Techniques page ;
les moteurs de
recherche) ;
Agrégateurs de flux
RSS ;
Les alertes ;
Les mails ;
Reflexion sur les mots
clés ;
Syntaxe en fonction des
moteurs de recherche.
Netvibes : agrégateur
outils de contenu qui permet
de mettre en place une
veille digitale ;
Feedly : agrégateur de
flux RSS qui permet de
pratiquer une veille
éfficace ;
Moteur de recherche,
meta-moteur ;
blog
Les différents types de veille que l’on retrouve dans le domaine de la veille
existent en fonction des secteurs d’activités des organisations, de l’évolution du monde
et de ses mutations et de l’apparution de nouveaux métiers.
8. 1. La veille technologique
8. 3. La veille concurrentielle
Cette liste n’est évidemment pas exhaustive. Nous pouvons également y rajouter:
Aujourd'hui, le cycle de la veille est enseigné dans les écoles d'IE. Comme tout
modèle, il est idéalement décrit, sans toujours tenir compte de la réalité souvent complexe
des entreprises, caractérisé par une multitude de facteurs : taille, structure, culture,
environnement, temps, hiérarchie, facteur humain.
C'est la raison pour laquelle il est indispensable de connaître à la fois les principes et
les limites de son utilisation. Le cycle de la veille, appelé cycle du renseignement en
termes militaires, permet de formaliser l’ensemble du processus de veille. Il comprend
généralement quatre phases :
3. l'exploitation de l’information
4. la diffusion du renseignement
III. Conclusion
L’information stratégique constitue un nouvel enjeu économique pour toutes les
entreprises. La quête de l'information pertinente renvoie aux notions de veille et de
surveillance de l'environnement. Cette phase d'observation doit être prise en main par des
experts, aptes à cerner les données informationnelles significatives. Celles-ci seront
ensuite traitées, ce qui implique de donner du sens aux apparences informationnelles.
Cette phase d'interprétation est indispensable car la chasse au sens dans ces gisements
informationnels devient une véritable priorité. Enfin, la phase d'intégration permet de
rendre opérationnelle l'information-décision qui participera ainsi à la fonction
d'intelligence de l'organisation.