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Thème : le travail
QU’EST-CE Q UE LE TRAVAIL ?
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Le travail résume, sous-tend, englobe mais dépasse les réalités de
« emploi, profession, métier, carrière, activité ». Dans la recension des
diverses acceptions du terme « travail » que propose le dictionnaire
Littré en 1974, (cité par Lancry-Hoestlandt et Laville, 2004), on
remarque une évolution historique des significations reflétant
l’évolution de la société et des liens d’obligation établis entre les
individus et la société. Nous adopterons ici l’éclairage apporté par la
psychologie du travail et l’ergonomie.
Le terme « travail » a signifié ou signifie encore quelquefois
simultanément, une action de l’homme sur des matériaux, des
animaux, des machines et des outils. Il peut désigner à la fois le
résultat d’une action humaine sur des objets matériels et intellectuels
et cette action elle-même. Il peut faire référence à une position socio-
économique (emploi), l’appréciation d’une manière de faire, une
souffrance (le dur labeur), une hygiène de vie, une liberté ou une
servilité. On parlait également autrefois de « l’œuvre » et du chef-
d’œuvre des maîtres et des compagnons artisans, que le « travail » a
remplacé. Il faut sans doute y voir l’influence des modes d’organisation
de la production des biens (l’artisanat a été supplanté par les formes
d’organisation taylorienne du travail). Quoi qu’il en soit d’autres
langues européennes (anglaise, allemande, italienne, espagnole,
portugaise) ont gardé dans l’usage courant les différentes nuances de
ce terme.
Comment définir le travail en philo ?
a- Le travail bienfaisant :
Notre siècle aime à répéter que bonheur et travail sont indissociables. Le travail, c’est
la santé, nous assène-t-on. Il éloigne l’ennui, le vice et le besoin. Il humanise par le lien
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social qu’il crée et maintient nos capacités intellectuelles en éveil. Il redresse le
perverti, moralise le dévoyé, rend l’homme vertueux. Ceux qui choisissent
délibérément de ne pas travailler subissent l’opprobre de leurs contemporains. Que
n’a-t-on pas dit sur les rentiers, les oisifs ou plus simplement, les femmes au foyer?
Cette vision du travail comme nécessaire à nos existences est pourtant relativement
récente. Dans « Splendeurs et misère du travail », Alain de Botton rappelle que «si le
travail a toujours été au centre de toutes les sociétés, la nôtre est la première à suggérer
qu’il pourrait être beaucoup plus qu’une pénitence ou une punition, et que nous
devons chercher à travailler même en l’absence d’un impératif financier. »
L’histoire des hommes est en effet faite d’une modération, voire d’une défiance envers
le travail. « Aucune société avant la nôtre n’a été vouée au travail », rappelle Jacques
Ellul dans son livre « Pour qui, pourquoi travaillons-nous?». Pour les peuples de
l’Antiquité, il était une affaire d’être inférieurs, tournés exclusivement vers la
subsistance physique. Ergophobe notoire, Aristote parlait d’une incompatibilité
foncière entre la satisfaction et un emploi rétribué: « tous les travaux rémunérés
absorbent et amoindrissent l’esprit. » En outre, si Grecs et Romains des temps anciens
reléguaient leurs activités manuelles aux esclaves, ils n’accablaient pas pour autant ces
derniers de corvées. « Les tâches étaient généralement légères, et il y avait de larges
temps de loisir. Ce qui faisait l’esclave, c’était plus sa privation de liberté ou de
citoyenneté que le travail », note Jacques Ellul.
Au 19ème siècle, avec les penseurs allemands, la morale bourgeoise s’est muée
en morale ouvrière et c’est dans les cercles socialistes que l’on a trouvé les
discours les plus exaltés sur le travail. « Ce sont les bourgeois qui ont inventé la
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formule de l’éminente dignité du travailleur mais c’est Marx qui a conduit le
prolétaire dans cette conviction désormais indéracinable », relève Jacques Ellul.
a- Le travail libérateur :
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Contre-exemple : Chauffeur de transport de poids lourds = Métier
fatiguant qui incombe le conducteur a un rythme de vie difficile
pour le peu du trajet qu’il effectue.
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En revanche, pour certains métiers rêvés, cela nécessite un long
parcours d’études et d’expérience avant de pouvoir ceux-ci. Cela
revient donc à dire que l’on perd du temps de vie pour obtenir ce
que l’on souhaite. Nous pouvons nous demander, est-ce que ces
longues années de parcours en valent-elles le coup ?
Les propriétaires d'usines et les capitalistes ont cherché à maximiser leurs profits en
exploitant les travailleurs. Les ouvriers étaient souvent contraints de travailler de longues
heures, dans des conditions insalubres et dangereuses, pour des salaires dérisoires. Ils
étaient privés de leurs droits fondamentaux, tels que le droit à la sécurité au travail, le
droit de se syndiquer et le droit de négocier collectivement.
Cette exploitation de l'homme par l'homme a été dénoncée par de nombreux penseurs et
militants, tels que Karl Marx et Friedrich Engels, qui ont critiqué le capitalisme et ont
appelé à la lutte des classes. Selon eux, le système capitaliste repose sur l'exploitation des
travailleurs, qui sont réduits à de simples instruments de production, sans aucune
considération pour leur bien-être et leur dignité.
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Pourtant, malgré les avertissements des scientifiques et les appels à la préservation de
l'environnement, l'homme continue d'exploiter les ressources naturelles de manière
excessive et irresponsable. Cette attitude égoïste et court-termiste met en péril notre
propre survie et celle des générations futures.
a) Le travail aliénant :
Un autre aspect du caractère funeste de l'homme est le travail aliénant. Le travail est une
activité essentielle de la vie humaine, qui permet de subvenir à ses besoins et de
contribuer à la société. Cependant, dans de nombreux cas, le travail peut devenir une
source de souffrance et d'aliénation.
Le travail aliénant est un concept développé par Karl Marx, qui décrit une situation où le
travailleur est privé de son humanité et de sa créativité. Dans un tel contexte, le travailleur
est réduit à un simple outil de production, sans aucune autonomie ni contrôle sur son
travail. Il est contraint de suivre des instructions strictes et de répéter des tâches
monotones et ennuyeuses, sans aucune possibilité de s'exprimer ou de contribuer à la
conception du produit.
Le travail aliénant peut avoir de graves conséquences sur la santé mentale et physique
des travailleurs. Il peut causer de l'ennui, de la frustration, de la dépression et de l'anxiété.
Il peut également entraîner des problèmes de santé liés à la sédentarité et au stress.
Le travail aliénant est souvent associé à des emplois peu qualifiés et mal rémunérés, tels
que ceux de l'industrie manufacturière ou de la restauration rapide. Cependant, il peut
également se manifester dans des emplois hautement qualifiés, tels que ceux de la
finance ou de la technologie, où les travailleurs sont soumis à des pressions constantes et
à des horaires de travail épuisants.
En conclusion, le travail aliénant est un aspect du caractère funeste de l'homme qui peut
avoir des conséquences néfastes sur la santé et le bien-être des travailleurs. Il est
important de reconnaître ce problème et de chercher des solutions pour rendre le travail
plus épanouissant et plus humain. Cela peut impliquer une réorganisation du travail, une
meilleure répartition des tâches, une formation plus approfondie des travailleurs et une
rémunération plus juste.
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Un autre aspect du caractère funeste de l'homme est le travail des enfants.
Malheureusement, dans de nombreuses régions du monde, des millions d'enfants sont
forcés de travailler dans des conditions dangereuses et exploitées de manière injuste.
Le travail des enfants prive ces enfants de leur droit à l'éducation, à la santé et à une
enfance normale. Ils sont souvent contraints de travailler de longues heures, dans des
environnements insalubres et dangereux, et sont exposés à des risques pour leur santé et
leur sécurité. Ils sont souvent sous-payés, voire pas du tout rémunérés, et sont exploités
par des employeurs sans scrupules.
Le travail des enfants est une violation des droits de l'homme et une forme d'esclavage
moderne. Il perpétue le cycle de la pauvreté en privant ces enfants de l'éducation et des
opportunités qui pourraient leur permettre de s'échapper de la pauvreté à l'âge adulte.
Malgré les efforts déployés par les organisations internationales et les gouvernements
pour éliminer le travail des enfants, il reste encore beaucoup à faire. Il est essentiel de
sensibiliser le public à cette question, de renforcer les lois et les réglementations pour
protéger les enfants et de fournir des alternatives éducatives et économiques aux familles
dans le besoin.
En conclusion, le travail des enfants est un aspect du caractère funeste de l'homme qui
prive des millions d'enfants de leur enfance et de leur avenir. Il est de notre responsabilité
collective de mettre fin à cette exploitation et de garantir que tous les enfants puissent
grandir dans des conditions sûres, saines et éducatives.
o -Nécessité du travail :
Le travail est une nécessité fondamentale pour l'homme. Il est essentiel à sa survie, à son
développement et à son épanouissement. Voici quelques raisons qui démontrent la
nécessité du travail :
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-Structuration de la vie : Le travail donne un sens et une structure à la vie de
l'homme. Il permet d'organiser son temps, de fixer des objectifs, de relever des
défis et de se sentir utile. Il contribue ainsi à l'équilibre et au bien-être de
l'individu.
En résumé, le travail est une nécessité pour l'homme car il lui permet de subvenir à ses
besoins, de contribuer à la société, de se réaliser, de structurer sa vie et de s'épanouir
socialement. Cependant, il est important de veiller à ce que le travail soit épanouissant,
équitable et respectueux des droits de l'homme.
Causes du chômage :
Conséquences du chômage :
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-Diminution de la confiance et de l'estime de soi : Être sans emploi peut affecter
la confiance en soi et l'estime de soi des individus, ce qui peut avoir des
répercussions sur leur bien-être psychologique.
Solutions au chômage :
-Coopération internationale : La coopération entre les pays peut aider à atténuer les
effets négatifs de la mondialisation sur l'emploi, en favorisant la création d'emplois et
en protégeant les travailleurs.
Il est important de noter que les solutions au chômage peuvent varier en fonction du
contexte économique et politique de chaque pays.
Les conséquences du chômage peuvent être graves pour les individus et la société dans
son ensemble. Les personnes sans emploi peuvent souffrir de stress, de dépression et
d'anxiété, ainsi que de difficultés financières. Le chômage peut également entraîner une
baisse de la productivité et de la croissance économique, ainsi qu'une augmentation des
coûts sociaux tels que les prestations de chômage et les soins de santé.
Pour lutter contre le chômage, différentes solutions peuvent être envisagées. Les
gouvernements peuvent mettre en place des politiques économiques visant à stimuler la
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croissance et à créer des emplois. Les entreprises peuvent également jouer un rôle en
créant des emplois et en investissant dans la formation de leurs employés. Les individus
peuvent également prendre des mesures pour améliorer leurs compétences et leur
employabilité, en suivant des formations et en cherchant des opportunités d'emploi dans
des secteurs en croissance.
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