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Travailler moins pour vivre mieux est un sujet d'actualité qui suscite des débats.

Nombreuse sont les


personnes qui pensent que vivre mieux et plus heureux sucite une moindre implication au travail.
Mais est-ce certain ? Le travail est une activité qui me permet par un effort de produire un bien ou
un service.Le travail est souvent assimilé à une tâche aliénante et contraignante.Mais dans certain
cas il est aussi considéré comme un moyen d’accomplissement personnel, de réussite. Néanmoins,
en quoi la durée de notre travail nous offrirait une qualité de vie supérieure ? Il s’agit de savoir si
c’est le temps de notre travail qui nous empêcherait-elle de bien vivre et d’etre heureux .Dans un
premier temps nous verrons que le travail est source de souffrance mais aussi effort nécessaire à la
culture, dans un second temps nous verrons le travail est un activité contraignante liée aux besoins
vitaux mais aussi une activité productrice d’oeuvre. Enfin nous verrons que l’activité salariée est
alignéante mais aussi lieu privilégié de socialisation.

Nous allons montrer que le travail est source de souffrance mais nécessaire à la culture.
Le travail est une activité contraignante qui nous provoque bien souvent de la souffrance. Le travail
vient en effet du mot tripalium qui désigne un instrument de torture pour attacher les bêtes durant le
labour.Depuis l’Antiquité le travail a reçue une connotation négative car il est dévolue aux esclaves.
C’est ainsi que nous avons instruit pendant des siècle que le travail nous empêcherait d’être libre.
En effet un homme libre se doit être disponible afin de se consacrer à des activités plus culturelles et
« humaines » .
Le Mythe de Sisyphe d’Albert Camus publié en 1942 nous permet d’explorer la question du travail.
En effet dans cet ouvrage philosohique Camus explore la condition humaine à travers le mythe de
Sisyphe, un homme condamné par les dieux à pousser éternellement un rocher en haut d ‘une
montagne pour le voir retomber à chaque fois. Cet ouvrage nous permet d’illustrer à quel point le
travail peut(être source de souffrance quand le travail semble dénué de finalité.
Nous pouvons prendre en exemple le roman Les Misérale de Victor hugo parut en 1862.Dans ce
Livre Victor Hugo traite la question du trvaial notemment la condition ouvrière et les injustices
sociale on voit comment le travail peut être une source de souffrance à travers le personnage de
Fantine. Elle était ouvrière, mais pour beaucoup de femmes à cette époque, le seul travail disponible
était souvent très difficile et peu respectueux. Fantine était obligée d'accepter des emplois très durs
et humiliants pour gagner de l'argent et prendre soin de sa fille Cosette. Cela montre comment,
parfois, le travail peut devenir pénible et difficile à supporter à cause des conditions dans lesquelles
on est obligé de travailler.
Nous avons donc montré que le travail est source de souffrance dû à sa pénibilité et par des
fois son manque de finalité.Mais il est aussi important de reconnaître que le travail est source de
transmission culturelle.
Le travail même dur par moments est aussi important pour notre culture et tout ce qui fait notre
société. En plus des problèmes qu'il peut causer, le travail est un vrai moteur pour créer, conserver
et transmettre les choses qui comptent dans notre culture et dans nos vies. Nous apprenons depuis
notre enfance que c’est en travaillant que nous pourrons avoir ce que nous voulons. Les institutions
scolaire nous apprenne elle aussi depuis notre plus jeune à travailler en nous inculquant grands
nombre de connaissance, culturel et social. Comme l’école le travail nous permet de nous instruire
et d’acquerir bon nombre de connaissance .
Kant aborde dans son ouvrage Réflexion sur l’éducations l’importance de l’apprantissage des
enfants à travailler. Kant suligne le fait que l’éducation joue un rôle crucial dans le dévloppemet
moral et intelectuel de l’être humain .Il explique que le fait qu’Adam et Eve se soit fait banni du
Paradis est une bénediction et non une malédiction comme on pourrait le croire. Pour lui se serait
d’un ennuie inconsidérable que de rester à admirer les jardins et louer Dieu, il dit «l’ennuie les eût
torturé ».C’est ainsi que Kant veut instruire le travail comme nécessaire et qu’il doit être inculqué
aux plus jeunes.
Nous avons pu voire que le travail est une activité pénible mais essentielle à la cultureet à
l’aprantissage.Mais il est aussi nécessaire à nos besoins vitaux
Dans cette seconde partie nous verrons que le travail est une activité contraignant liée aux besoin
vitaux mais aussi une activité productrice d’œuvre.
Le travail est pénible, laborieux mais aussi producteur .Il est essentiel à ma survie car j’ai besoin
d’argent pour vivre,je dois donc travailler afin d’avoir un salaire me permettant de me nourrir, me
loger et assurer la survie de ma famille. Nous travaillons pour produire un salaire ou les biens
nécessaire à notre survie. L’effort que constitue le travail est aussi bénéfique car il est productif. Il
ne s’agit pas de travailler dans le seul but de souffrir. Par le travail nous produisons des services, des
objets, des œuvres. Et ces œuvres sont l’incarnation de notre liberté, car l’œuvre est avant tout à
notre image et reflète ce qu’on est.
Dans son ouvrage Le phénomène de l’esprit Hegel nous explique que le travail est le moyen par
lequel l’être humain définie sa liberté, Il est nécessaire et permet d’affirmer son identité personnel.Il
prends l’exemple de l’esclave et du maître. Et il en inverse les rôle. L’esclave est plus libre que le
maître car lui, travaille.L’esclave est confronté à la dure réalité et se doit de modeler et dominer la
nature. Il accède à une chose que le maître ne peut voir, la conscience de soi. Il sait qui il est et ce
dont il est capable. Ainsi il est il est capable de connaître ses limites et de les dépasser il est donc
capable de se définir. C’est de cette façon qu’Hegel définit le Travail comme Liberté.
Nous pouvons prendre l’exemple de Jean Valjean dans le roman Les Misérable, après avoir été
libéré de prison Jean Valjean décide de travailler de manière honnête et se transforme en une toute
autre personne. Le travail du protagoniste montre comme quoi le travail ardue lui permet de gagner
sa vie et d’aquerire de nouvelles valeurs morales, pour lesquelles il se battra. Jean Valjean reflète
l’idée de Hegel selon laquelle le travail est un moyen par lequel l’on peut s’affirmer et se libérer .

Nous avons montré que le travail est une activité productrice d’oeuvre et qui nous permet aussi
d’affirmer notre liberté.Cependant dans notre société le travail est surtout une activité salariée
aliénante reconnu comme un espace de socialisation.
Dans cette dernière partie nous traiterons tout d’abords du travaille salariée et de son importance de
notre société capitaliste puis nous développerons l’idée que le travail est un lieu priviliégié à la
socialisation.
Dans notre société le travail est synonyme de hiérarchisation mais aussi d’échange. La
hiérarchisation nous opresse, nous ne sommes capable de disposer librement de notre personne car
nous sommes dirigé par une personne « supérieur » à nous nous ne sommes ni libre de nos
mouvements ni de notre temps. Mais il y a un aspect positif à cette dimension du trvail , cele-ci
nous permet d’échangé et de sociabiliser, c’est besoin vital pour l’être humain.
Comme l’explique Karl Marx dans son ouvrage Travail Salarié et Capital publié en 1842, le travail
est une tâche ardue que le salarié se doit d’accomplir afin d’avoir un salaire. « Il se vent au
Capital » afin de subvenir à ses besoins vitaux. Karl Marx explique que le salarié se donne corps et
âme dans son activité salariale car afin d’être productif il lui faut consacrer une grande quantité
d’énergie, sans compter les métiers difficiles où une force physique est demandé. Mais bien
qu’aliénant le travail a des aspects positifs, il permet de nous définir, instruire et s’épanouir. « ce
que l’architecte réalise, il l’a pensé »
L’organisation du travail nous montre que le travail nous offre un rapport privilégié avec la
socialisation. En effet le travail nous insert dans la société. Nous apprenons de nombreuses règle du
code social et/ou des normes non connus jusqu’à présent. D’un point vue économique, social et
technologique notre société fonctionne en synergie, c’est à dire que notre société est organisée
autour de la coopération de certains métiers. Le travail nous permet de nous intégrer socialement.
C’est ce que souligne Dominique Méda dans son ouvrage Le Travail publié en 2005, ce que les
individus tirent de leurs travail n’est pas qu’un salaire, comme dit précédemment le travail
contribue à façonner nos valeurs notre confiance en soi et nous aide à trouver notre place dans la
société.

En conclusion nous avons pu voir que le travail bien que aliénant et pénible il a des aspects
positifs.Comme nous avons pu le montrer le travail est une activité productrice d’œuvres. Il
privilégie aussi notre rapport à la société en nous aidant à trouver notre place dans la société.De plus
le travail est nécessaire à nos besoin vitaux. Ainsi nous pouvons affirmer que fuir le travail ne nous
rendrait pas plus heureux car nous pouvons accéder au bonheur qu’en étant épanouis dans notre vie,
chose que le travail peut nous apporter aisément.

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