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Introduction
Le désir entretient donc des rapports avec les activités humaines. Ainsi au
niveau de l’imagination, soulignons que le désir s’accompagne souvent de toute
une construction imaginaire qui cristallise autour de la représentation de l’objet
désiré toutes sortes d’avantages ou de plaisirs espérés. De la sorte, le désir
stimule notre imagination créatrice et devient ainsi source de connaissance et de
progrès.
a) Le travail
b) La technique
Contrairement à ce que pensaient les anciens grecs, le travail est loin d’être un
facteur d’aliénation et d’assujettissement. Le travail est plutôt un facteur
d’épanouissement en ce sens qu’il nous libère à la fois des contraintes naturelles
et sociales. En effet, au début de son histoire, l’homme était confronté aux
phénomènes naturels dont il ignorait tout. Mais par le canal du travail l’homme
va progressivement dompter la nature et jouir de ses fruits.
Le travail libère également des contraintes sociales parce que travailler est une
condition permettant à l’homme d’acquérir son indépendance socio matérielle et
financière. Le travail est donc un puissant moyen d’équilibre moral et
psychologique. A cet égard Voltaire nous apprend que : « Le travail nous
éloigne de trois grand maux : l’ennui, le vice et le besoin ».
Il faut noter que par le travail, l’homme humanise le moi parce qu’il participe à
travers son activité à la construction de son pays et à l’épanouissement de sa
famille. Par ailleurs grâce aux moyens techno-scientifiques, le temps de travail
et la fatigue de l’homme se trouvent réduits. Il peut ainsi bénéficier de temps de
plus en plus long de loisir. Ce perfectionnement du travail contribue à l’édifice
de la société globale et à son épanouissement matériel.
Au total nous retiendrons qu’en dépit de son caractère pénible et harassant, force
est de reconnaitre que le travail est une condition nécessaire de notre
épanouissement. Qu’en est-il de l’art ?
L’œuvre d’art n’est rien d’autre qu’une représentation des phénomènes naturels.
C’est dire que l’artiste n’invente rien, ne crée rien. Autrement dit, tout l’effort de
l’artiste ne consiste qu’à reproduire habilement ce qui existe déjà dans la nature.
Son travail ne manifeste ainsi aucun signe de génie et ne sert qu’à amuser les
foules ou à encourager l’exhibitionnisme des riches.
De même l’artiste qui travail avec sérieux vit de son art. Ce faisant, il participe
au progrès économique de son pays. N’oublions pas que dans la perspective
psychanalytique l’art est un moyen qu’utilise l’artiste pour satisfaire ses désirs
interdits par la société. Ainsi, à travers l’art, l’artiste sublime ses désirs inavoués
et inavouables.
Nous pouvons retenir que loin d’être une activité futile, l’art participe au progrès
de la société et à l’épanouissement de l’individu.
Conclusion partielle
A bien des égards, le bonheur tant recherché par l’homme apparait come une
illusion tant le désir qui caractérise l’homme lui est incompatible et le travail qui
devrait le rendre effectif est lui-même source de souffrance, voire d’aliénation.
Pouvons-nous en déduire que l’homme ne sera jamais heureux ? Une telle
attitude n’est-elle pas pessimiste voire défaitiste ?
Conclusion générale