Vous êtes sur la page 1sur 3

18/01/21

______________Philosophie – TD Travail – Baptiste Deparday Tc_________________

Texte 1

1) La référence étymologique à l'accouchement nous informe sur le fait que le travail par définition implique
fortement la souffrance et la fatigue. Schopenhauer écrit « elle paie sa dette à la vie non par l'action mais
par la souffrance, les douleurs de l'enfantement », on peut donc en déduire que le travail, par la souffrance
qu'il infère est un moyen de payer « une dette » qui serait la vie. Le travail et la peine serait donc un
devoir de l'homme finalement. Parce qu'il vit, il doit travailler et donc souffrir. En donnant naissance, une
femme doit donc souffrir mais d'un autre côté elle délivre la vie, ce qui est un acte nécessaire, donner la
vie répond au besoin de faire durer l'espèce humaine. On put donc en déduire que le travail qui implique
souffrance et fatigue est nécessaire et répond à un besoin de l'homme. Mais nous pouvons aussi faire une
contradiction car la naissance donne joie aussi, car cela implique la création d’une famille.

2) La finalité d'une chose est ce pour quoi elle est conçue ou imaginée. Si on prend le travail de
l'accouchement, il semble que sa finalité soit la création de la vie, et la souffrance semble seulement en
être une conséquence inévitable. En partant du sens premier du travail, la souffrance ne semble donc par
être la finalité du travail mais bien un de ses caractéristiques. La souffrance est donc nécessaire au travail
mais la finalité du travail serait la production, et la joie de cette production de quelque chose matérielle ou
non.

Texte 2

1) Les parties du corps misent en valeur dans ce tableau sont surtout les bras et les mains puis aussi le dos. On
peut voir que leurs bras sont musclés, cela peut montrer la force nécessaire à leur travail. Avoir les bras musclés
implique un effort et donc une peine. Mettre les mains en valeurs montre qu'ils produisent quelque chose. On peut
d'ailleurs citer différentes expressions qui lie le travail au corps tel que « mettre la main à l'œuvre » ; cette expression
montre bien le lien existant entre le corps de l’homme, le travail et la difficulté de ce travail. Mettre ces parties du
corps en valeurs permet donc de montrer l'effort produit par les personnes montrées dans le tableau. De plus le fait
qu'ils soient torse nu peut laisser supposer qu'ils ont enlevé leurs vêtements car le travail les fait transpirer ce qui
insiste sur l'aspect d'effort et de peine du travail.

2) Le fait de montrer un groupe d'homme identique, un corps social ; nous laisse voir que dans le travail,
l'homme ne semble finalement pas être un homme à part entière. L'homme n'est plus lui-même avec tout ses
caractéristiques qui lui sont propres, mais un homme dont le seul aspect prit en compte est sa capacité à réaliser une
tâche au même titre que n'importe quel autre homme. Il est donc déshumanisé, standardisé et automatisé. Par
conséquent l'homme semble au service du travail car il s'efface complétement face à lui.

Texte 3

1) Cet extrait nous apprend les raisons pour lesquelles le travail fait mécaniquement fait rire. Il prête à rire
lorsqu' il se fait mécanique car l'homme n’est plus vraiment homme, il n'utilise pas ses capacités de réflexion,
Baptiste Deparday – Tc - TD Philo
18/01/21
il agit comme un robot, (Comme on le voit dans l'extrait des Temps modernes de Charlie Chaplin, l'homme
qui travail de manière mécanique doit accomplir sa tâche coûte que coûte. Dans l'extrait de film, cela est mis
en valeur lorsque Charlot plonge dans les engrenages pour pouvoir continuer ce qu'il est en train de faire.)
C'est l'absurdité de la situation liée à la mécanisation du travail qui fait rire le spectateur du film et donc plus
globalement qui fait que le travail prête à rire lorsqu'il se fait mécanique.

2) L'aliénation dans ce contexte du travail semble donc être la mécanisation du travail de l'ouvrier au point où il
agit sans même avoir réellement conscience de ce qu'il fait. L'ouvrier dans une usine de travail à la chaîne par
exemple est conditionné à agir d'une certaine façon et n'exerce pas d’esprit critique sur ce qu'il fait. Il est
finalement comme un robot programmé à agir d'une certaine façon sans se poser de question. Parce qu'il n'est
plus vraiment homme, il est aliéné.

Texte 4

1) La thèse du texte est que l'homme doit apprendre à travailler dès l'enfance pour pouvoir apprécier le travail et
en profiter. Kant nous montre, particulièrement avec l'exemple d'Adam et Eve que sans travail l'homme est
torturé par l'ennui, et le moyen d'éviter l'ennui est donc le travail. En apprenant à travailler dès l'enfance,
l'homme apprend à être occupé à tel point qu'il « ne se sente plus lui-même et que le meilleur repos soit pour
lui celui qui suit le travail ». Il bénéficie donc des bienfaits du travail là où un homme qui n'aurait jamais
appris à travailler pourrait le considérer comme « une malédiction ».

2) Kant dit que seul l'homme travaille car l'homme est le seul à pouvoir faire le choix de ne pas travailler et donc
est le seul à avoir conscience qu'il travaille. En effet les animaux agissent de manière instinctive pour répondre
à leurs besoins, ils n'ont pas conscience de l'effort demandé par le « travail », mais ne peuvent pas non plus
décider de rester passif justement car ils n'ont pas de conscience. Ce qui put donc être appelé « travail » chez
l'animal n’est en réalité pas un travail puisqu'il répond simplement à ses instincts et ses besoins et ce sans
forcément se rendre compte des efforts nécessaire.

3) Ici, Kant nous dit « L'homme doit être occupé de telle manière qu'il soit rempli par le but devant ses yeux (...)
que le meilleur repos soit pour lui celui qui suit le travail ». Pour Kant, le travail semble donc devoir être la
priorité de l'homme. Le travail semble encore limiter la liberté de l'homme. En effet, avec Kant l'homme
semble au service de sa tâche, au point « qu'il ne se sente plus lui-même ». L'homme est entièrement dévoué à
son travail, il n'est donc pas vraiment libre.

Texte 5

1) Le premier changement qui s'opère lorsque l'homme travaille est le passage de l'esprit au matériel. En effet
Marx prend l'exemple de l'architecte, avant de réaliser de manière concrète et matérielle son projet, l'architecte
doit l'imaginer, le penser. Il y a donc une transformation entre ce qui existe dans l'esprit de l'homme et ce qu'il
produit. Le deuxième changement est le changement produit sur la matière. Ce changement est le changement
propre à toute création. C'est le changement que l'homme produit par exemple sur la terre en la travaillant.

2) Le travail animal et le travail humain peuvent se ressembler comme Marx le montre avec la toile d'araignée et
les ruches des abeilles. Cependant le travail de l'animal est instinctif. En effet l'abeille ne pense pas à comment
elle va réaliser ses ruches, elles les réalisent simplement. Cependant l'homme lui réfléchit et pense à ce qu'il
Baptiste Deparday – Tc - TD Philo
18/01/21
va produire. Par conséquence la différence entre le travail de l'homme et le travail de l'animal et que l'homme
réalise les deux changements cités dans la question précédente alors que l'animal lui ne réalise que le
changement sur la matière.

3) Dans la dernière partie du texte, Marx montre que le travail semble peu attrayant pour l'homme en raison du
manque de liberté. Pour réaliser le projet pensé par l'homme, l'homme doit soumettre sa volonté à ce qu'il a
imaginé ce qui ne le rend pas libre d'agir comme il le souhaite. L'absence de liberté du corps et de l'esprit de
l'homme semble donc être le problème. Par conséquent un travail sain serait un travail dans lequel l'homme
pourrait s'épanouir, c'est à dire dans lequel il serait physiquement et intellectuellement libre.

Baptiste Deparday – Tc - TD Philo

Vous aimerez peut-être aussi