Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
humai
n et le
travail
L’être humain et
« C’est précisément en façonnant le
le travail * monde des objets que l’homme
commence à s’affirmer.(…) Grâce à cette
production, la nature apparaît comme
son œuvre et sa réalité.(…) L’homme ne
se récrée pas seulement d’une façon
intellectuelle, dans sa conscience, mais
activement, réellement, et il se
contemple lui-même dans un monde de
sa création. »
Par le travail, l’être humain transforme la
nature afin que celle-ci réponde à ses
besoins et, ce faisant, il se transforme lui-
même.
Si vous voulez apprendre davantage sur la perception du travail à différentes époques historiques, lisez le texte
disponible sur Léa, intitulé «Le travail, Gagner sa vie, à quel prix? » de Lars Svendsen ( fragments)
“Le travail est de prime abord un acte qui se passe entre
l’homme et la nature. L’homme y joue lui-même, vis-à-vis de
la nature un rôle de puissance naturelle. Les forces dont son
corps est doué, bras et jambes, tête et mains, il les met en
mouvement afin d’assimiler des matières en leur donnant une
forme utile à sa vie. En même temps qu’il agit par ce
mouvement sur la nature extérieure et la modifie, il modifie
sa propre nature, et développe les facultés qui y
sommeillent.” (Karl Marx, Le Capital)
L’être humain et le travail
v ail
tra Pour Marx, l’espèce humaine se
distingue de toutes les autres espèces
animales en ceci qu’elle produit elle-
même les biens nécessaires à sa
survie et transforme elle-même, au
cours de l’histoire, ses propres
conditions d’existence.
L’animal ne
travaille-t-il
pas?
Quelles différences
entre le travail de
l’humain et le travail
de l’animal?
Travail humain et travail animal
• L’humain choisit librement et
« Une araignée fait des opérations qui ressemblent à consciemment son travail, alors que
celles du tisserand, et l’abeille confond par la structure
de ses cellules de cire l’habilité de plus d’un architecte. l’animal agit par instinct.
Mais ce qui distingue de l’abord le plus mauvais • L’humain conçoit d’abord , imagine,
architecte de l’abeille la plus experte, c’est qu’il a
construit la cellule dans sa tête avant de la construire planifie, alors que l’animal suit les
dans la ruche. Le résultat auquel le travail aboutit automatismes de son espèce.
préexiste idéalement dans l’imagination du travailleur. Ce
n’est pas qu’il opère seulement un changement de forme • Le travail pour l’homme est
dans les matières naturelles; il y réalise du même coup l’affirmation de sa volonté , de sa
son propre but dont il a conscience, qui détermine capacité de contrôler son corps,
comme loi son mode d’action et auquel il doit
subordonner sa volonté. Et cette subordination n’est pas d’exercer toutes ses capacités
momentanée. l’œuvre exige pendant toute sa durée, corporelles et intellectuelles en vue
outre l’effort des organes qui agissent, une attention d’un but
soutenue , laquelle ne peut elle-même résulter que d’une
tension constante de la volonté. Elle l’exige d’autant plus • Le travail humain est effort et
que, par son objet et son mode d’exécution, le travail concentration , ainsi
entraine moins le travailleur, qu’il se fait moins se sentir
à lui comme libre jeu de ses forces corporelles et qu’autodépassement et
instinctuelles, en un mot, qu’il est moins attrayant.» (Karl transformation de soi.
Marx, Le Capital)
Le travail comme médiation
sociale
LE TRAVAIL,
ACTIVITÉ
LIBRE ET
CONSCIENTE
« Dans son travail, l’ouvrier ne s’affirme pas, mais se nie; il ne se sent pas satisfait,
mais malheureux; il n’y déploie pas une libre énergie physique et intellectuelle,
mais mortifie son corps et ruine son esprit. C’est pourquoi l’ouvrier n’a le
sentiment d’être à soi qu’en dehors du travail; dans le travail, il se sent extérieur à
soi-même. Il est lui quand il ne travaille pas et, quand il travaille, il n’est pas lui.
Son travail n’est pas volontaire, mais contraint. Travail forcé, il n’est pas la
satisfaction d’un besoin, mais seulement un moyen de satisfaire des besoins en
dehors du travail. Le caractère étranger du travail apparaît nettement dans le fait
que, dès qu’il n’existe pas de contrainte physique ou autre, le travail est fui
comme la peste. Le travail extérieur, le travail dans lequel l’homme s’aliène, est
un travail de sacrifice de soi, de mortification. Enfin, le caractère extérieur à
l’ouvrier du travail apparaît dans le fait qu’il n’est pas son bien propre, mais celui
d’un autre, qu’il ne lui appartient pas, que dans le travail, l’ouvrier ne s’appartient
pas lui-même, mais appartient à un autre. »
Aliénation ( du latin
alius = autre ) =
l’état de l’individu
qui, par suite des
circonstances
extérieures, cesse de
s’appartenir en
propre, devient
étranger à soi-
même.
1. L’aliénation
économique
Les 3 formes 2. L’aliénation
d’aliénation humaine politique
3. L’aliénation
religieuse
Provient de:
a) la division du
travail
1.L’aliénation b) la propriété
privée des
moyens de
économique production
c) la plus-value ou
le vol du
travailleur
• La machine déshumanise le
travail, elle impose son
rythme. L`ouvrier ne choisit
plus ni ce qu’il produit, ni la
facon de le produire. Il est
l’esclave de son patron et de la
machine.
• La division du travail et le
critère d’efficacité font en
sorte que le travailleur est
oblige de répéter
mécaniquement le même
geste à longueur de la
journée.
• l’ouvrier ne s’accomplit pas à
travers son travail, mais il perd
son essence humaine, il
s’aliène.
L’aliénation économique
Les Temps modernes Chaplin la s
équence d'ouverture You - YouTu
be
a. la division du travail
Vous pouvez également consulter le texte disponible sur Léa, La pseudophilosophie
du management ( Le travail)
Le patron décide de l’entièreté du cycle de
production puisque c’est lui le propriétaire
des usines, des machines, des ressources de
1.L’alienatio production. Il décide ce qu’il faut produire,
la manière de produire, le rythme de
n production.
économique L’ouvrier n’est jamais consulté. Il est utilisé
comme s’il était un moyen de production
parmi d’autres, comme s’il n’avait pas
d’intelligence, de la volonté, de la
b. la propriété créativité, comme s’il était un objet. Dans
privée des ce mode de production, la travailleur n’a
aucune chance de s’accomplir, de réaliser
moyens de son potentiel, d’améliorer ses capacités,
production d’affirmer sa sociabilité.
LA SOLUTION DE MARX: ABOLITION DE LA
PROPRIÉTÉ PRIVÉE DES MOYENS DE
PRODUCTION.
• La plus value est le profit du patron et ce
que ce dernier vole au travailleur.
• Peut être définie comme la différence
entre ce que le travailleur coute pour
produire et ce qu’il rapporte en
produisant.
L’aliénation • Exemple:
économique Supposons qu’un ouvrier requière , pour
renouveler sa force de travail
c. la plus - quotidiennement, une valeur qui
value corresponde à 6h de travail. Or il est obligé
de travailler 14h.
La différence de 8h (14-6) rentre dans la
poche du patron. La plus –value est donc le
travail non-payé à l’ouvrier.
LA SOLUTION DE MARX: ABOLITION DU
SALARIAT.
2) L’aliénation politique
Le pouvoir politique appartient à la
classe riche ( la bourgeoisie). Les
travailleurs devront s’unir pour
obtenir ce pouvoir, afin de s’affirmer
comme individus et comme groupe
Les formes de social.
« Prolétaires de tous les pays, unissez-
l’aliénation vous! »
humaine
3) L’aliénation religieuse
La religion paralyse toute initiative et
tout désir d’agir ici, sur la terre.
« La religion est l’opium du peuple. »
Solution proposée de Marx pour l’amélioration
de la société : le communisme
Communisme - YouTube
Pourquoi cela n’a
pas marché?
3°- Le régime totalitaire de Staline - YouTube
Les années
1930 Staline et le communisme - YouTube