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Agatha Christie
Sous-thème : oisiveté
Niveau de rédaction : facile
Sujet
« L’oisiveté est un état naturel et béni, le travail, une nécessité contraire à la nature » -
Agatha Christie, La romancière et l’archéologue : mes aventures au Moyen-Orient (1946)
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La dissertation corrigée
Préférer le repos au labeur semble être une évidence toute naturelle pour la
plupart des individus. C’est en tout cas ce qu’ Agatha Christie affirme dans sa biographie
lorsqu’elle écrit : « L’oisiveté est un état naturel et béni, le travail, une nécessité
contraire à la nature ». L’auteure défend ainsi l’idée que « l’oisiveté » serait un « état
naturel » : autrement dit, chacun de nous aurait naturellement tendance à travailler le
moins possible, à ne rien faire, à rester inactif. À l’inverse, le travail, qui s’impose de
manière impérieuse au sein de notre société occidentale, serait une forme de violence
contre-nature. En effet, il entrave l’oisiveté et peut apparaître comme une contrainte
artificielle fixée par les hommes. L’auteure ajoute que l’oisiveté est un état « béni »,
c’est-à-dire issu d’une volonté divine et favorisant notre plénitude.
On comprend qu’inversement, le travail est « maudit » et ne peut que nuire à
l’épanouissement de l’homme. Il est facile d’adhérer à cette thèse dans la mesure où
l’homme semble souvent plus enclin à l’oisiveté qu’au dur labeur, ce dernier pouvant
susciter son aversion. Ainsi, le travail s’opposerait à notre nature profonde. Cependant,
admettre que le travail est une nécessité, c’est reconnaître sa place fondamentale dans
la vie humaine. Dès lors, le travail ne serait-il qu’une nécessité absurde puisque
contraire à ce qui comble la nature humaine ? À l’inverse, l’oisiveté est-elle bien cet «
état naturel » favorable à notre épanouissement ? En somme, le travail est-il vraiment
une activité contre-nature, par opposition à l’oisiveté ?
En nous appuyant sur La condition ouvrière de Simone Weil, sur Les Géorgiques
de Virgile et sur la pièce Par-dessus bord de Michel Vinaver, nous admettrons tout
d’abord que le travail semble être une nécessité qui entrave et nuit à la nature de
l’homme. Cependant, nous démontrerons que le travail est en réalité étroitement lié à
notre condition humaine. Enfin, nous verrons que le travail est peut-être même
davantage favorable à l’épanouissement de notre nature que l’oisiveté elle-même.
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