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1. La négativité du travail
A] La nécessité ontologique du travail
a. La finitude de l'homme
Invocation du divin dans les 3 oeuvres rappelle la finitude de l'homme, les
limites de ses capacités et sa mortalité. Légende scandinave présenté par
Monsieur Onde dans PDB fait écho à toutes celles par lesquelles les hommes
se sont efforcés de comprendre la dureté de leur réalité.
Rappel du mythe
Loki parvient à convaincre Hödhr de tuer son frère Baldr, rendu presque
invulnérable par sa mère. Il le tue en lui lançant une pousse de gui.
"Le père des dieux lui-même a voulu rendre la culture des champs difficile, et
c'est lui qui le premier en a fait un art de remuer la terre, en aiguisant par les
soucis les cœurs des mortels et en ne souffrant pas que son empire
s'engourdît dans une triste indolence"
Par l'emploi du terme "mortels", Virgile ne vise pas seulement les humains mais
également les animaux qui ont en commun de partager la finitude, la soumissions
aux divinités, la fatigue, l'effort et la souffrance. Finis, les humains partagent avec
tous les autres animaux la même condition: celle d'êtres que la faiblesse
condamne à souffrir et à travailler
Quelques exemples
"Les plus beaux jours de l'âge des malheureux mortels sont les premiers
à fuir: à leur place viennent les maladies et la triste vieillesse, puis les
souffrances, et l'inclémence de la dure mort nous prend" (p.115)
"car leur vie est sujette aux mêmes accidents que la nôtre" (p.159)
Chez S.Weil, comme chez Virgile, nous avons été chassés du jardin d'Eden où
la nature n'opposait aucune résistance, un âge d'or révolu.
Cette sanction divine nous condamne à endurer les douleurs du corps, à laquelle nul
ne peut échapper.
"Nous avons été jetés hors de l'éternité; et nous devons réellement traverser le
temps, avec peine, minute après minute. Cette peine est notre partage, et la
monotonie du travail en est seulement une forme" (p.348)
Cette peine est notamment liée à la monotonie et l'ennui, dont souffre en partie
l'ouvrier de l'usine. Cependant cette monotonie est inévitable et nous devons
l'accepter
"Il est à la fois inévitable et convenable qu'il y ait dans le travail de la monotonie
et de l'ennui, et d'ailleurs il n'est rien de grand sur cette terre, dans aucun
domaine, sans une part de monotonie et d'ennui" (p.347)
b. La nudité de l'homme
L'homme ne possède pas par nature les moyens de se protéger ni les savoir-
faire nécessaires à sa survie (contrairement aux abeilles par exemple
"les instincts merveilleux dont Jupiter a lui-même doté les abeilles" (p.153)
"Les choses jouent le rôle des hommes, les hommes jouent le rôle des choses;
c'est la racine du mal"
"Ceux-là sont des choses autant qu'un être humain peut l'être, mais des choses
qui n'ont pas la license de perdre conscience, puisqu'il faut toujours pouvoir faire
face à l'imprévu"
L'homme est d'autant plus blessé de son dénuement qu'il en est conscient -->
humiliation et prise de conscience que l'homme n'est peut-être pas si supérieur
aux animaux qu'ils ne le pensaient.
Scatologie pdb
Echange Jack, Jenny et les chefs de ravoir et Dehaze, qui rappelle à ces
derniers la réalité du produit qu'ils vendent et éveillent la "gêne" et la
"honte" d'être un animal qui "chie", et pire: que "chier est un plaisir" (p.146)
c. L'indifférence de la nature
L'homme est non seulement dénué de savoir-faire instinctifs mais en plus la
nature n'a que faire de lui. --> nécessité pour l'homme de s'adapter
Avant même de travailler et cultiver la terre, il faut étudier la nature
"Mais avant de fendre avec le fer une campagne inconnue, qu'on ait soin
d'étudier au préalable les vents, la nature variable du climat, les traditions de
culture et les caractères des lieux, et ce que donne ou refuse chaque
contrée" (p.41 Virgile)
Virgile lance donc une étude des terrains dans le chant II. Pour ce faire, il conseille
de "creuser profondément un puit". Cette activité est présente métaphoriquement
chez Vinaver lorsque Monsieur Onde compare son travail à celui d'une taupe:
"On n'emmène pas des gens avec soi quand on est une taupe creusant ses
galeries sans presque jamais refaire surface"
Il suggère ici que les textes mythologiques ne se révèlent pas d'eux même, à l'instar
de la nature qui nous entoure. Si l'on peut débusquer le sens dans ces textes, c'est
au prix d'un effort comparable à celui de l'agriculteur qui cherche à tirer le meilleur de
sa terre.
CCL: Limites des capacités humaines, défaut d'instinct, indifférence de la nature font
du travail une nécessité. Par ailleurs, il ne peut pas travailler sans apprendre à
travailler en premier lieu. Le travail n'est pas un choix, et il est foncièrement négatif,
on ne peut s'y adonner sans peine
"Tout est contre nous ; mais disons mieux, tout est indifférent" (Alain, dans
Hercule)
--> Contraste entre les efforts déployés et la persistance des obstacles et menaces
Virgile pointe à maintes reprises les risques auxquels sont exposés la travailleurs
des champs, conformément à la volonté de Jupiter. Chant I: les efforts déployés ne
protègeront pas les champs de tous les dangers
"Et cependant, en dépit de tout ce mal que les hommes et les bœufs se sont
donné pour retourner la terre, ils ont encore à craindre l'oie vorace, les grues du
Strymon, l'endive aux fibres amères et les méfaits de l'ombre" (p.45) (superflu)
"C'est lui qui donna leur pernicieux virus aux noirs serpents, qui commanda aux
loups de vivre de rapines, à la mer de se soulever; qui fit tomber le miel des
feuilles, cacha le feu et arrêta les ruisseaux de vin qui couraient ça et là: son but
était, en exerçant le besoin, de créer peu à peu les différents arts." (p.45-46)
Virgile parle de "guerre assidue" et pense les outils des "rudes campagnards"
comme des "armes" (p.47)
Métathème: Travail de l'écrivain: Virgile semble lui-même mener une guerre,
comme si l'écriture poétique était une bataille.
"Je ne me dissimule pas en mon for intérieur combien il est difficile de vaincre
mon sujet par le style et de donner du lustre à de minces objets"
"Mais le temps fuit, et il fuit sans retour, tandis que séduits par notre sujet nous le
parcourons dans tous ses détails"
Virgile inscrit aussi le travail du poète dans la bataille que mène chaque homme face
au temps.
Le cours du temps nous contraint à nous dépêcher, et tomber dans l'obsession du
rendement, comme Taylor, nous dit S.W. dans "La rationalisation"
"Son grand souci était d'enlever toute perte de temps dans le travail" (p.313)
Cette obsession procède d'une réalité humaine qu'est notre finitude. Notre temps de
vie limité nous inscrit dans une course. Tension au sein du travail : ** entre le besoin
travailler pour vivre et vivre tant qu'il est encore temps.
SW dans "La vie et la grève des ouvrières métallos" rappelle comment l'organisation
du travail ramène constamment les travailleurs à leurs besoins vitaux :"la faim", "les
sous", "la fatigue", l'angoisse de ne pas arriver à dormir
"La faim jointe à un dur travail physique, c'est une sensation poignante" (p270)
C'est "l'horreur" parce que cela réduit tous les faits et tous les temps de l'existence à
la seule préoccupation animale: survivre
" Exister n'est pas une fin pour l'homme, c'est seulement le support de tous les
biens, vrais ou faux. [...] Quand elle est nue, elle n'a plus aucun rapport au bien,
elle est même un mal." Elle se "substitue à tous les biens absents" et "devient
l'unique fin". "Le désir de l'âme se trouve attaché à un mal nu et sans voile.
L'âme est alors dans l'horreur." (p.419)
Cette aliénation ne concerne pas seulement nos besoins vitaux, mais également les
pulsions sexuelles (cf Virgile chant III) : Force du désir amoureux
SW met en garde son ancien élève Simone Guibert contre l'amour, et explique avoir
préféré écarter l'amour à titre personnel.
"En ce qui concerne l'amour, je n'ai pas de conseils à vous donner, mais au
moins des avertissements. L'amour est quelque chose de grave où l'on risque
souvent d'engager à jamais et sa propre vie et celle d'un autre être humain"
"Besoin vital d'un autre être" "concilier un pareil besoin avec la liberté"
Travail + éducation == nous arracher à l'ordre naturel que nos besoins nous
rappellent. Le travail est donc comme une piqure de rappel.
c. L'épreuve de la discipline
Soumission du travailleur à un ordre, souffre en silence
"Un bon papier c'est comme un bon service des ventes ça résiste et ça fait son
travail / Un bon service administratif est un service qui suit le mouvement
madame Alvarez et qui se laisse oublier"(p.20-21) (mme alvarez et dutôt)
Mais la discipline et l'obéissance ne sont pas mauvaise en soit, et des ordres sont
même nécessaires
"j'ai au plus haut point le respect de la discipline dans le travail, et je méprise
quiconque ne sait pas obéir" (lettre à Victor Bernard, p.242)
Différence entre ordre d'autorité et ordre de pouvoir, le dernier réduisant l'autre à une
totale soumission en usant de la peur et de l'arbitraire
Cependant, c'est de cette même subordination disciplinaire que Virgile semble faire
l'éloge parmi les abeilles. Une discipline "admirable" tant individuellement que
collectivement
C'est ici une relation de pouvoir, de celles que, dirait SW, l'homme ne peut supporter
qu'à la condition d'éteindre sa conscience et son intelligence , soit renoncer à son
humanité.
"J'ai eu, moi, tout le mal du monde à conserver ma dignité [...] parce que toujours
les conditions d'existence l'effaçaient et tendaient à me ravaler à la bête de
somme"(Lettre à Victor Bernard p.216-217)
Chez Vinaver, ce sont les techniques de management qui sont critiquées: Margerie
confie à son mari Benoît la puanteur que sont devenus les sympathiques "garçons
américains" avec lesquels jadis elle couchait:
"Aussitôt quittée l'université ils devenaient des petits managers puant qui ne
pensent plus à autre chose qu'à manage their business"
"Mais toi tu deviens tous les jours un peu plus manager un peu plus con" (p.69)
"A partir de ce soir, vous ne faites plus partie de la maison" ( Déclare-t-il à Dutôt,
p.60)
"Nous avons décidé de vous offrir le repos" (A mme Bachevski, hypocritement,
p.206)
"qu'on vous ouvre le ventre qu'on vous ôte les entrailles, on vous recoud mais il y
a un vide là-dedans " "merci à monsieur Benoît de m'avoir invitée merci merci
pour tout ce que vous avez fait merci à vous tous merci pour tout"(Mme
bachevski)
"Ceux d'entre vous qui n'adopteront pas la cadence eh bien ils resteront sur le
quai"
Confusion et douleur. L'employé est utilisé et jeté, et la honte de vivre dans cette
humiliation pousse à remercier celui même qui nous a "remercié" (viré)
b. L'affaissement de la pensée
Le travailleur en usine devient une "bête de somme résignée"(p.59) On ne lui
demande aucune réflexion
La cadence imposée empêche toute pensée.
Et même en dehors de l'usine, l'ouvrier ne peut pas penser sans quoi il souffrirait
encore plus
Puis l'introduction des machines. Les ouvrier doivent les servir et non s'en servir, ils
doivent s'adapter à elles sans pour autant comprendre le fonctionnement. (Les
choses joue le rôle des hommes etc...)
"De vraie fraternité, je n'en ai presque pas senti" (Lettre à Albertine Thévenon,
p.54)
"La honte quand je vois cette femme âgée lécher les bottes de tous ces petits
chefaillons" (Tensions entre Mme Alvarez (qui parle ici) et Mme Bachevski)
"Il y a dans le travail [...] un élément irréductible de servitude que même une
parfaite équité sociale n'effacerait pas. C'est le fait qu' il est gouverné par la
nécessité , non par la finalité."
"Parce qu'on a besoin de gagner sa vie" (p.419)
"tous les obstacles furent vaincus par un travail acharné et par le besoin pressant
en de dures circonstances "
Virgile écrit les Georgiques dans un élan poétique mais aussi pour transmettre le
savoir. Son travail sera utile au reste de la société.
"Son but était, en exerçant le besoin, de créer peu à peu les différents arts" (p.45-
46)
Ce sont les difficultés rencontrées par Ravoir et Dehaze qui lui permettent de
rebondir (échec de bleu blanc rouge entraine le nouveau produit mousse et bruyère
ainsi que la restructuration de l'entreprise)
"En ce moment nous raclons le fond et nous allons le racler encore un peu plus
durement pendant quelques temps" (Benoît discours p.130)
Après l'effort le réconfort : on apprécie mieux les distraction après avoir travaillé. SW
admet qu'en sortant de l'usine, on n'a pas forcément envie d'y repenser
"Quand on est dans cet état d'esprit, on n'a rien de mieux à faire qu'à se
détendre"
Le bonheur au travail
Chez Virgile, éloge du mode de vie des cultivateurs, et donne un sens à la vie
"Ô trop fortunés, s'ils connaissent leurs biens, les cultivateurs ? Eux qui, loin des
discordes armées, voient la très juste terre verser de son sol une nourriture
facile"
"C'est un travail; mais espérez-en de la gloire, courageux cultivateurs! "
Chez Weil
Chez Vinaver
"Je vous dirai que je suis plus heureux maintenant le travail est plus intéressant"
(Cohen p.188)
Les ouvriers "n'ont droit à une récompense morale de la part d'autrui, ou d'eux-
mêmes : remerciement, éloge, ou simple satisfaction de soi" (p.234) Ce qui cause
la dépression morale
"Tout ouvrier serait heureux et fier de montrer l'endroit où il travaille à sa femme
et à ses enfants" (p.345)
"cette année on s'est vraiment bien amusés comme chaque année d'ailleurs"
(Passemar p.26)
Les "nouveaux rois" prennent la place des anciens pour guider les essaims
(p.146) (parallèle avec Benoît et Olivier)
Chez Weil, l'évolution doit émerger d'un dialogue avec les patrons qui imposent une
répartition des tâches parfois insupportable.
"Dans moins de cinq ans Margerie la bonne vieille affaire paternelle vaudra dix à
quinze fois ce qu'elle vaut aujourd'hui" (Benoît à Margerie p.124)
"Un général ne peut rien faire sans ses troupes" (Dutôt p.242)
"On se plaint des normes, du manque de travail, de bien des choses, mais ce
sont des plaintes, et voilà tout. Quant à l'idée de résister tant soit peu, elle ne
vient à personne" (p.64)
Dévouement et vénération
Occupation des usines est synonyme de joie, prise de pouvoir symbolique pendant
les grèves
"la joie, pendant l'occupation des usines, de posséder l'usine par la pensée, d'en
parcourir les parties, la fierté toute nouvelle de la montrer aux siens et de leur
expliquer où on travaille"(p.343)
3. La force du travail
Le travail est une valeur à laquelle on attache une vertu
Le travail n'est pas seulement ce qui avilit. Il permet à l'être de questionner son
humanité même. Le vide mental provoqué est paradoxalement une fenêtre sur la
pleine conscience d'être au monde car les travailleurs sont
"des choses autant qu'un être humain peut l'être, mais des choses qui n'ont pas
licence de perdre conscience" (p.337)
"Telle encore cette terre, d'où le laboureur irrité a a fait disparaître une forêt,
abattant des bocages longtemps inutiles et arrachant jusqu'au bout de leurs
racines les antiques demeures des oiseaux[...]"(p.86)
Transformation du corps
"Physiquement aussi, sombrer, en dehors des heures de travail, dans une demi-
somnolence est une grande tentation"(p.53)
"maux de têtes" (p.56)
"Aussitôt quittée l'université, ils devenaient des petits managers puants qui ne
pensent plus qu'à manage their business alors je suis partie" (p.69)
Etre atteinte au plus profond de son être et de sa dignité est ce qui pousse SW a
poursuivre son combat
"J'ai beaucoup souffert de ces mois d'esclavage, mais je ne voudrais pour rien au
monde ne pas les avoir traversés. Ils m'ont permis de m'éprouver moi-même et
de toucher du doigt tout ce que je n'avais pu qu'imaginer. J'en suis sortie bien
différente de ce que j'étais quand j'y suis entrée - physiquement épuisée,
mais moralement endurcie." (p.56)
"mais il y a un vide là-dedans j'ai jamais rien caché jamais rien refusé toujours
donné alors je me suis donnée à la société merci à monsieur Benoît" (Mme
Bachevski p.245) Employée malade et coupée en deux, une partie d'elle n'ayant
pas survécu au licenciement
Une solution envisagée par Weil n'est pas de supprimer la subordination, mais
passer progressivement à un mélange de subordination et de coopération.
La solution est que l'action ait du sens, susciter en lui la fierté d'un travail accompli,
qu'il domine le temps et non le subisse. Elle propose d'imiter pour cela le rythme du
paysan.
Virgile propose paradoxalement de se plier au rythme des saisons et de la météo
car "le cultivateur chez lui [...] peut faire à loisir bien des ouvrages qu'il lui faudrait
plus tard hâter par un ciel serein" (p.54)
"Le tragique de cette situation, c'est que le travail est trop machinal pour offrir
matière à la pensée, et que néanmoins il interdit toute autre pensée. Penser, c'est
aller moins vite" (p.67)
Pourtant, elle n'envisage par écarter les machines du travail, mais tente de montrer
qu'une nouvelle manière de raisonner est possible
"Ma mère, [...] pourquoi m'as tu fait naître de l'illustre race des dieux [...] puisque
je suis en butte à la haine des destins"(p.163)
"C'est pour toi que j'entreprends de célébrer l'art antique qui a fait ta gloire" (p.84)
(art antique = agriculture)
"le peuple a besoin de poésie comme de pain" mais cette poésie n'est pas
"enfermée dans les mots". Il faut que "la substance quotidienne de sa vie soit
elle-même poésie" (p.424)
"Tels sont les instruments que tu auras soin de te procurer longtemps d'avance, si
tu veux mériter la gloire d'une campagne divine"
SW propose une vision vision valorisante d'un travail qui sait rester humain. Elle fait
notamment l'éloge du travail manuel
"Et pour que nous puissions connaître à des signes certains les chaleurs, et les
pluies, et les vents précurseurs du froid, le Père lui-même a déterminé ce
qu'annonceraient les phases de la lune, quel signe marquerait la chute des
autans, quels indices souvent répétés engageraient les cultivateurs à tenir leur
troupeaux plus près des étables" (p.59)
l'anus dont on extrait "la tourbe nauséabonde" devient une "mine" dont on extrait
"des diamants" p.138
Travail du poète également chez Vinaver évoqué à travers Passemar qui écrit la
pièce (mise en abîme), et qui transfigure les genres traditionnels de la tragédie et de
la comédie.
Travail du poète chez Virgile, donner du lustre.
Métathème: Travail de l'écrivain: Virgile semble lui-même mener une guerre,
comme si l'écriture poétique était une bataille.
"Je ne me dissimule pas en mon for intérieur combien il est difficile de vaincre
mon sujet par le style et de donner du lustre à de minces objets"