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Le travail permet il à l’homme de réaliser sa nature 

À première vue le travail n’est pas essentiel.

Le travail n’est pas une donnée permanente de la nature humaine ( genre préhistoire chasseurs
cueilleurs)
Pour Aristote l’essence de l’homme est dans la vie théorétique. L’homme est un être pensant
capable de s’élever à la contemplation de la vérité.

Mépris pour le travail dans l’antiquité. Le travail a toujours quelque chose de servile. Il porte
toujours la marque de ce à quoi il s’oppose : la nécessité. Il est une contrainte.

Le travail ne serait pas naturel à l’homme il serait plutôt une nécessité à laquelle l’homme doit se
résoudre malgré lui.
Quand la nature ne lui donne plus suffisamment ce dont il a besoin il est forcé de travailler.

L’homme travaille pour ne plus avoir à travailler.

Le travail lui permet cependant d’accéder à des savoirs, des techniques.

Mythe de Prométhée
Protagoras
Épiméthée et Prométhée donnent les facultés aux animaux, cependant l’homme se retrouve sans
faculté, Prométhée répare l’erreur et donne le feux aux hommes. Le feux permet d’inventer des
objets, et de s’élever par l’inventivité.
« L’homme est l’animal qui refuse d’être ce qu’il est » Georges Bataille

l’homme peut se donner plusieurs nature. Il est le seul à créer cela, c’est artificiel.

1) Le travail comme processus d’humanisation

le travail permet de développer sa nature plus profonde

première définition du travail :


le travail est une activité utile : deploie des moyens en vue d’une fin

le travail permet d’obtenir une certaine récompense (rémunération ou fruit du travail)

le travail a une dimension sociale


travail pour être utile et reconnu

le travail demande un effort il faut aller contre une tendance naturelle

a) une activité consciente par laquelle l’homme donne au monde une forme qui lui convient

Marx revient sur la finalité dans le travail

le caractère conscient du travail implique plusieurs choses


possibilité de rationaliser de l’optimiser, de le rendre plus efficient
l’homme va façonner son environnement propre, il transforme la nature.
La nature se retrouve transformé, elle devient conforme à des idées.

Le travail humain réalise dans la nature une transformation conforme à un but qui est d’abord pensé
on peut dire qu’il « spiritualise la nature »

En transformant son environnement l’homme se transforme également lui même ;

En s’appropriant son environnement, l’homme s’approprie à l’homme. Par le travail l’homme nie la
nature immédiate pour se donner de manière libre, autonome, une « seconde nature ».

b) une activité sociale qui favorise la valorisation de l’individu et la reconnaissance mutuelle

le caractère socialisant du travail s’observe, les chômeurs sont mis à l’écart, ils ne vont pas au
travail, ils sont tristes.
Emile Durkheim
Deux types de solidarité (ce qui fonde le lien entre les individus)
Solidarité mécanique
Société traditionnelles où le travail a une importance secondaire et où le lien entre les individus est
avant tout fondé sur une certaine conformité et dur la fidélité à des valeurs supra-personnelles.
Solidarité organique
les individus ont des fonctions spécifiques

se fonde sur la division du travail, sur le fait que les individus sont spécialisés et liés entre eux
davantage par des relations d’interdépendance que par une similarité.

Société holistes → holon → le tout le tout vaut plus que la partie

Société individualistes : les individus ont une valeur en tant que tels. Ils peuvent apporter une
contribution singulière et inédite. Rend possible de faire du travail une expression de soi et de sa
singularité.

II) Des formes de travail destructrices

a) l’aliénation du travail ouvrier dans le modèle capitaliste


1)l’exploitation
par les patrons, l’ouvrier est soumis par sa remplaçabilitée.

Propriété privée des moyens de production.


Permet d’accumuler un certain capital → asymétrie entre l’ouvrier et le capitaliste
l’ouvrier est remplaçable.

L’homme est machine il ne réfléchit plus, il est vu comme un moyen de production.


Comme ce travail est exploité, l’homme ne regarde plus son travail comme le sien.

Adam Smith : le travail est sacrifice de soi


le travail est aliénant.

Arendt fait la distinction entre travail (labor) et œuvre ( opus)


le travail est l’activité de lutte contre la nécessité, contre la nature…
l’œuvre est la création de quelque chose de permanent, une activité qui laisse une trace durable.

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