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descriptif
Le portrait-robot
RECHERCHÉ
Le portrait-robot est un dessin représentant le physique d’un suspect
réalisé à partir des descriptions données par les victimes ou les témoins
oculaires. Le dessin s’accompagne également d’un texte descriptif dans
lequel on retrouve différentes informations susceptibles d’aider le public à
identifier la personne recherchée :
RECHERCHÉ
objective possible. Il n’y a donc aucune
marque énonciative. Le texte est
rédigé entièrement à la 3e p. s.
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Tâche d’écriture
R É D I G E U N P O RT R A I T - R O B O T I N S P I R É D E L ’ I L LU ST R AT I O N C I - D E S S O U S . R E L I S
LES CON SE I LS P R ÉSEN TÉS DAN S LES BULLES DU TE X TE M ODÈLE P OUR AM ÉL IOR ER
TO N T E X T E .
R E C H E RC H É
8 fautes
38morts
n
du meurtre ÇA Isaïe
En 2017 fc madrid difusse un avis de recherche sur issabelle dominique suspecte
.O a une description de la madame a cause dun suspect qui a pue la voir
F0
Elle et jeune, cheveux roux , 1m65 , yeux bleu
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Le compte rendu d’évènement
! Pour s’assurer que ses idées s’enchainent bien, l’auteur aura recours à des
marqueurs de relation, principalement des marqueurs de relation de temps
(d’abord, ensuite, après, avant, pendant ce temps, alors que, plus tard, dès
que, par la suite…).
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La structure
Le compte rendu respecte la structure du texte descriptif en quatre étapes :
Je ne
m’attendais
tellement pas à
ça!
Le discours rapporté direct permet de citer mot pour mot les paroles de la
personne. On utilise alors les guillemets pour indiquer que les propos sont
rapportés tels qu’ils ont été dits.
Ex : Sa voisine nous a d’ailleurs dit : « Je ne l’ai jamais vu venir, c’était
tellement un bon petit gars! Je ne m’attendais vraiment pas à ça! »
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TUÉ PAR UN COUP DE GIGOT
Un homme a été retrouvé mort hier soir dans sa propre résidence. Les enquêteurs, qui
viennent tout juste de clore l’enquête, ont rapidement écarté l’hypothèse du suicide ou de
l’accident. Selon eux, il était évident que l’homme avait été froidement assassiné.
Vers 20 heures, vendredi dernier, les policiers de la Sûreté du Québec ont été dépêchés
dans une résidence du quartier après avoir reçu l’appel d’une femme en détresse, croyant
que son mari était mort. Arrivés sur les lieux, ils ont en effet constaté le décès de M.
Patrick Maloney, un homme de 38 ans, travaillant comme inspecteur depuis de
nombreuses années pour le service de police de Deux-Montagnes. Rapidement, ils ont
établi un périmètre de sécurité afin d’éviter toute contamination de la scène de crime. Des
experts en analyse ont également été appelés sur les lieux. De nombreux prélèvements ont
été faits sur la victime et dans le domicile familial. Les experts ont été en mesure d’établir
la cause de la mort plutôt facilement. En effet, la victime avait une plaie considérable à
l’arrière du crâne, ce qui a mené les enquêteurs à croire qu’un violent coup avec un objet
contondant avait été porté à la tête. Ces derniers ont fouillé la maison et le terrain,
espérant trouver l’arme du crime, mais en vain. La femme de la victime, enceinte de
plusieurs mois, a été interrogée par les policiers. Selon ses dires, l’assassin aurait profité de
sa brève sortie à l’épicerie pour commettre son crime.
C’est l’analyse des prélèvements réalisés sur la victime qui a finalement mené à
l’arrestation du coupable. Effectivement, l’inspecteur Jack Noonan avait relevé une paillette
de sang congelé sur le crâne du mort. Après les examens, il s’est avéré que le sang retrouvé
sur la victime était du sang animal, provenant d’un agneau. Les policiers ont alors
convoqué en interrogatoire l’épicier chez lequel la femme de la victime s’était rendue au
moment du meurtre. Celui-ci a alors confirmé que Mme Maloney lui avait confié avoir fait
cuire un gigot d’agneau congelé, ce qui n’était pas dans ses habitudes. Au même moment,
d’autres enquêteurs interrogeaient une femme avec laquelle la victime entretenait une
liaison extraconjugale. Celle-ci leur a appris que M. Maloney prévoyait laisser sa femme le
soir même. Les policiers ont donc par la suite procédé à l’arrestation de la femme de la
victime, Mary Maloney. Après quelques heures en interrogatoire, cette dernière a confessé
son crime.
L’enquête est maintenant terminée, le dossier a été remis à la cour qui devrait entendre la
cause dès la semaine prochaine. Mary Maloney est gardée en détention préventive jusqu’au
procès où elle compte plaider la non-responsabilité pour cause de troubles mentaux dus au
choc de l’annonce de divorce.
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