Cours - Electronique de Puissance - Chapitre 3-Partie 2-1

Faculté des sciences et techniques
Royaume du Maroc Université Sultan Moulay Slimane

Ministère de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche
Scientifique et de l’Innovation
Université Sultan Moulay Slimane – Beni Mellal
Département de Génie Mécanique
Filière Ingénieur : Productique / Mécatronique

Semestre 5
Module : Electronique de puissance
Pr : TOUAIRI Souad
E-mails : souad.touairi@usms.ma
Département : Génie Mécanique
Année universitaire 2023/2024

2
Introduction:
Définitions :
On donne trois types de montages selon SURTOUT la structure du transformateur

d’isolation:
1. Les montages avec sources en étoile Y en montage redresseur à «simple

alternance» : désignés par la lettre Pi (parallèle simple) -Indice i correspond au
nombre d’alternance dans une période exp: P3 , P6 => nombre de commutateurs
conduisant dans une période (diodes ou thyristors, …etc.) ;
2. Les montages avec sources en étoile Y «en pont»: désignés par les lettres PDi
(parallèle double) -Indice i correspond au nombre d’alternance => nombre de
commutateurs (diodes ou thyristors, …etc.) ;
3. Les montages avec sources en triangle Δ «en pont»: désignés par la lettre Si (série)
-Indice i correspond au nombre d’alternance.

3
q: Indice de commutation du montage ou nombre de phase à l’entrée
L’indice de commutation Pq , PDq est donné par la durée de conduction de chaque

commutateur (diodes ou thyristors, …etc.) et correspond au nombre de phases du
réseau de distribution (ou nombre de phase à l’entrée du redresseur).
Par exemple, pour le montage PD3, on a q=3 et six commutateurs donc on a 6
alternances dans chaque période T du réseau mais l’indice q de commutation est égal à
3 (➔chaque diode conduit pendant un tiers de période T du réseau ou T’= T/q =T/3).
p: Indice de pulsation de la tension redressée ou nombre d’alternance dans une
période
L’indice de pulsation p donne le nombre de portions de sinusoïde par période de la

tension redressée.
Par exemple, pour le montage PD3, nous verrons que l’indice de pulsation est égal à 6
(la tension redressée se compose de six portions par période T du réseau ).
4
Critères de performance et Efficacité énergétique:

Facteur de forme:
U eff
Ff =
U sm
Remarque:
Plus Ff tend vers 1, plus la tension redressée est considérée comme continue
Taux d’ondulation:
 = U m a x −U m i n
U sm
Remarque:
Plus  tend vers 0, plus la tension redressée est considérée comme continue
Facteur de puissance:
Pa U s m .I s m
F p= =
S app q U eff .I eff
Avec
q: Le nombre de phase à l’entrée du redresseur
Remarque:
Plus Fp tend vers 1, plus le redresseur contrôle mieux la puissance active Pa
5
Sapp =Ueff .Ieff Redresseur Pa =Usm.Ism
Fp
Définition:
▪ Pour évaluer la qualité d’un redresseur on doit vérifier le taux de pertes à sa sortie
causées par la charge utilisée (à laquelle le fabricant indique le Fp). D’où par le calcule
du facteur de puissance qui est un rapport de la puissance active utilisée à la sortie sur
la puissance apparente fournie à l’entrée on peut distinguer la qualité et l’éfficacité
énergétique du redresseur; Il est compris entre 0 et 1, on l’appelle aussi cosinus φ. Son
expression est de la forme:
P (w) P (w) Puissance active (w)
FP = a
= a
=
S app (VA) Pa ²(w) + Q²(VAR) Puissance apparente (VA)
Pa = U sm .Ism : On la qualifie de puissance réelle ou "utile" : c'est celle qui est

effectivement développée par les appareils électriques.
S app = U ef f .I eff : En régime alternatif c’est le produit de la valeur efficace de la tension électrique aux
bornes du dipôle par la valeur efficace du courant électrique
traversant ce dipôle.
Q= S app ² -P² : Puissance réactive, c’est une puissance imaginaire partie de Sapp. C’est une
caractéristique d'un récepteur électrique (charge utilisée) qui rend compte de son
efficacité pour consommer de la puissance lorsqu'il est traversé par un courant.
6
Pour un dipôle linéaire en régime alternatif sinusoïdale:
Fp=Cos et Pa=Ueff.Ieff.Cos 
Avec:
Pa: Est la valeur moyenne de la puissance instantanée absorbée par la charge;
Sapp: Est la puissance apparente (le produit des valeurs efficaces du courant Ieff et
de la tension Ueff) fournie à l’entrée du redresseur;
Q: Est la puissance réactive (VAR: Volt-Amp-Réactive), son intérêt provient du fait
qu’elle permet d’évaluer l’importance des récepteurs inductifs (moteurs, lampes
fluorescentes, … . ) et des récepteurs capacitifs (condensateurs, … ) dans une
installation.
En termes simples, la puissance

réactive est la puissance non
utilisée ou la puissance imaginaire
qui n’est utilisée à aucune fin utile
et qui existe lorsque la tension et le td= /w
courant sont déphasés.
Remarque:
En réduisant la puissance réactive (Q) on améliore le facteur de puissance
7
Exemple physique de Q:
La brouette est un petit chariot à une roue,
propulsé à la main, conçu pour être
poussé par une seule personne.
Pa: La puissance active ici est le travail
effectué sur les roues pour transporter des
objets d’un endroit à un autre, qui est le
travail réel.
Q: La puissance réactive est ici la
puissance imaginaire qui ne fait pas de
travail utile en soi, mais qui maintient la
brouette dans la position haute.
8
Exemple électrique:
Exercice:
Un récepteur consommant une puissance active de Pa= 90 KW sous une tension 230 V
de fréquence 50 Hz, la puissance apparente que doit fournir l’alternateur est de
Sapp=100kVA, Son facteur de puissance et l’intensité en ligne peuvent être calculés
comme suivant:
 Fp = Pa/Sapp = 90 KW/100kVA=0,9
Ieff = Sapp /Ueff= 435A
D’où la puissance réactive déduite est de :
Q = Pa .tg=90 000 x 0,484 = 43478 VAR
9
Conséquences:
Si le facteur de puissance est faible, c’est-à-dire fournir une puissance apparente plus
élevée donc une consommation d’énergie plus importante et l’intensité en ligne est plus
élevée d’où une perte d’énergie en ligne et des sections de conducteurs plus
importantes. En effet le transport de la puissance réactive par les lignes électriques
cause des pertes, une diminution de la stabilité du réseau et une chute de tension à son
extrémité.
Solution utilisée :
Afin d'éviter cela, la compensation de puissance réactive, série ou shunt selon les cas,
est utilisée pour limiter ce transport de puissance réactive.
Comme illustré ci-dessous, une batterie de condensateurs est raccordée en série ou
aux bornes du récepteur (Moteur) ou d’installation à compenser.
Illustration de la compensation électrique sur une

ligne haute tension
10 I. Redresseurs monophasés non-commandées
Redressement de simple alternance P1 (par diode )
Aspect graphique des grandeurs électriques à charge résistive
Analyse du fonctionnement:
T/2<t<T
0<t<T/2 is = 0 et U s = 0
Ue = Us VD = U e − U s = U e
VD = 0
Phase .1 Phase .2

Aspect graphique des grandeurs électriques à charge résistive
+ -
+
= UM.Sin(wt)
-
Analyse du fonctionnement: Formes d’ondes:
▪ Pour 0<t<T/2, la diode est passante car la
tension d’entrée Ue est positive, d’où: Usm
Us(t)=Ue(t)=UM*Sin(wt) et
is(t)=Us(t)/R=Ue(t)/R
▪ Pour T/2<t<T, la diode est bloqué car la
tension Ue à sa borne anode est négative,
d’où:
is = 0 et Us = 0

Aspect mathématique des grandeurs électriques à charge résistive
Les valeurs moyennes et efficaces des grandeurs électriques:
Pour le calcul du facteur de puissance d’un redresseur on peut obtenir son expression
soit par le calcul des tensions et courants moyens dans la charge et les tensions et
courants efficaces de la source , soit directement par le calcul des puisances comme
suivant:
La puissance moyenne consommée dans la charge :
T T T T
1 1 u s (t) 1 (u s (t))² 1 [U Max Sin(wt )]²
Pa = U s m I sm =  i s (t).u s (t)dt =
T 0 T
 R .u s (t)dt =
T
 R
.dt =
T
 R
.dt
0 0 0
Et la puissance apparente de la source d'alimentation :
1T
S = U eff I eff = U eff 
T 0
ie (t) 2 dt
D’où on obtient alors la valeur du facteur de puissance qui est le rapport des deux
puissances:
P
Fp =
S
Redressement de double alternance PD2 (par diode)
Formules utiles pour le calcul des grandeurs électriques:
Les formules utiles parmi les plus importantes de la trigonométrie pour le calcul des
grandeurs électriques sont données ci-dessous:
Le calcul des valeurs moyennes du grandeurs électriques:
T
On a: 1 T 2
1 T
U sm =  u s (t).dt = 1
T 0 T  u e (t).dt + T T 0.dt
0
T 2
2
1
=
T U
0
max
Sin(wt ).dt
T
=
U max
− Cos(wt )02
T
U
= m a x (−Cos(  ) + Cos(0))
2
U T
= m a x (− Cos(w ) + Cos(0))
Tw 2
U max
=

De même pour le calcul de la valeur moyenne du courant de sortie is(t):
T
T T
1 1 2
u s (t ) 1 U max
I =  is (t ).dt =  .dt +  0.dt =
 .R
sm
T 0
T 0
R T T
2

Le calcul des valeurs efficaces du grandeurs électriques:
T
On a: 1 T
2 1 2
2 1 T
U eff =
T
 . u s (t) dt =  u e (t) .dt +  0.dt
0 T T 0 T
2
2 T
U max 2
 Sin(wt )
2
= .dt
T 0
2 T
U max 2
=
2T
 (1− Cos(2wt )).dt
0
2 T
U max  1  2
= t − 2w Sin(2wt ) 
2T  0
2
U max T
−
1 Sin(2w T ))
=
U max
= (
2T 2 2w 2 2
Pour le calcul du courant efficace, on procède de la même méthode et on obtient:

U eff U max
I eff = =
R 2R
Efficacité énergétique:
Facteur de forme:
Ueff Umax / 2
Ff = =  1,57
U sm U max / 
Déduction: Ff est légèrement loin de la valeur 1
Taux d’ondulation:
 = U m a x −U m i n = U ma x − 0 =   3,14
U sm Umax / 
Déduction:  est loin d’être nulle
Pa Usm .Ism 4
Fp = = = = 0,4 Redresseur monophasé
Sapp U eff .I eff  ² à simple alternance P1
Déduction: Fp est légèrement loin de la valeur 1

Aspect mathématique des grandeurs électriques à charge RL
Effets de la charge R.L:
La bobine L est parcourue par un courant variable di/dt, caractérisée par :

▪ Variation du flux propre dФ/dt => une f.e.m auto-induite vérifiant la Loi de Lenz
: s’oppose aux variations du courant ➔
Remarque:
▪ Croissance et décroissance plus lentes du courant que dans le cas de la charge
Résistive ;
▪ Durée de circulation du courant et de conduction de la diode augmentent ;
▪ La tension Us peut donc devenir négative.
18

Analyse de fonctionnement:
L

Effets de la charge R.L:
Chronogrammes des tensions et du courant pour une

charge RL
La diode conduit dès que la tension Ue est positive si bien que la tension Us reste
identique à Ue. Pour le courant i(t), on assiste à un régime transitoire régit par l’équation
différentielle suivante : di
U e = U s = U Max .Sin(wt ) = L s
+ Ri s
dt

Les valeurs instantanées des grandeurs électriques:
▪ La détermination des grandeurs électriques (i, v) en mode de courant continue est
réalisée par l’application de la Loi des mailles et la résolution de l’équation
différentielle correspondante dans chaque phase de fonctionnement dans une
période de temps T :
▪ Pour 0<t<T
di s
On a: U e = U s = U Max .Sin(wt ) = Lc + Rc i s
dt
D’où , comme déjà vue précédemment, résoudre cette équation différentielle
consiste à déterminer l’expression de is(t) en fonction de Ue(t):
En général, la solution d’une équation différentielle est la somme de :
✓ la solution de l’équation générale sans second membre : ig(t)
✓ la solution de l’équation particulière : ip(t)
C’est-à-dire ➔ is(t)= isg(t)+ isp(t)
La solution particulière (ou transitoire) de l’équation peut être déterminer par deux
méthodes selon la forme sinusoïdale identique de Ue(t):
▪ 1 ère méthode : Utilisant la Transformée de Laplace => utilisé la notation complexe
▪ 2 ème méthode: Utilisant la méthode de la variation de la constante

Avec K : étant une constante d’intégration.

▪ Pour la résolution de l’équation particulière (ou transitoire), puisqu’on a un système
linéaire (R.L), donc ip(t) est de forme sinusoïdale identique à Ue(t)=UmaxSin(wt)
▪ Pour la calculer on peut simplement utiliser la notation complexe :

La constante K est déterminée par les conditions initiales => à t=0 ou à θ=0, d’où on a:
0
U Max −( )
is (0) = 0 = Sin(0 +  ) + Ke 
Z
U
Alors, on obtient l’expression de K suivante: K = − Max Sin()
Z
U Max  −( ) 
t
On remplace K dans is(t): is (t) =  Sin(wt +  ) − Sin()e  
Z  
T U  −T
 U Max  −T

Pour t=T/2, on a: is ( ) = Max  Sin( +  ) − Sin()e 2 = 
Sin(−) 1+ e 2   0
2 Z   Z  
Avec Sin(−) = Sin( Arctg 
Lw 
)
 R 
Pour t<t2 ; Ue(t) < 0, la diode reste passante et is n’est encore nulle même après T/2, et
VD=0 ; dis/dt < 0 => Ris > Ue
Pour t=t2 : La diode se bloque quand le courant tend à devenir négatif c’est à dire quand
Ue < Ldis/dt. La tension Us devient alors nulle : Us = 0 et is = 0.

Aspect graphique des grandeurs électriques à charge RL
Déductions :
Inconvénient
▪ A 0 < t < t1 : La bobine emmagasine de
l’énergie sous forme magnétique pendant la
phase de croissance du courant.
▪ A t1 < t < t2 : La bobine restitue cette énergie
sous forme électrique au reste du circuit
pendant la phase de décroissance du
courant.
▪ L’ondulation du courant ∆i diminue par rapport ∆i
au cas de la charge résistive, cette ondulation
est d’autant plus faible que L est grande ;
▪ Le temps de conduction ton de la diode
augmente également avec L ;
Remarque: Usm diminue avec l’augmentation du
temps de conduction de la diode entre 0 et t2.
Inconvénient:
▪ Les performances du circuit restent médiocres tant que la tension reste négative et sa
valeur moyenne Usm est diminuée par rapport au cas d'une charge résistive.

Analyse du fonctionnement du circuit à charge RL (diode de roue libre)
Avantage :
▪ La charge inductive introduit un retard à l’annulation du courant.
Remèdes:
▪ La conduction discontinue est peu utilisée en pratique car les chutes de tension sont
importantes;
▪ Pour éviter cet inconvénient on emploie une diode DRL de roue libre montée en
parallèle inverse sur la charge, car dès que la tension devient négative la diode de
roue libre conduit et démagnétisant la bobine en court-circuitant la charge R.L.
Autres montages:
Avec une alimentation monophasée, il faut un équipement assez complexe➔
(transformateur à point milieu ou pont à quatre diodes).

Analyse du fonctionnement du circuit à charge RL (diode de roue libre)
➔ Quand D est passante et d’après la loi des mailles, on a : Ldis /dt. = Ue – Ris
▪ Tant que Ris < Ue, on a dis/dt > 0 : le courant augmente. La diode D est alors
passante et DRL bloquée. On a alors Us = Ue –V D = Ue – 0,7
➔ Quand Ris >Ue, dis/dt < 0 : le courant décroît. On a toujours D passante et DRL
bloquée et Us>>Ue;
➔ Quand Us tend à devenir négatif, la diode D se bloque et la diode DRL devient
passante (car VDRL = - Us est positif). On a alors Us = -0,7 V <0
On retrouve une forme d’onde de Us à redressement de simple alternance sur une
charge RL.
Tension négative éliminée

Aspect mathématique des grandeurs électriques à charge RL (diode de roue libre)
Les valeurs instantanées du grandeurs électriques:

Aspect mathématique des grandeurs électriques à charge RL (diode de roue libre)
Les valeurs instantanées du grandeurs électriques:
Aspect graphique des grandeurs électriques à charge RL (diode de roue libre)
Chronogrammes:
Conclusion :
▪ Comme le phénomène est

périodique, l’intensité is(t) doit
retrouver la valeur Imin à la fin de la
période T;
▪ L provoque l’augmentation de la
durée de circulation du courant
dans la charge par rapport au cas
de la charge R.
▪ Plus L est grande, plus la durée de
circulation du courant est grande et
moins ondulé. La circulation du
courant peut ne plus s’interrompre.
Si L est très grande, sa
démagnétisation devient longue et
le courant peut sembler continu.
Redressement de double alternance P2 (par diode)

Analyse du fonctionnement
. .
.
Montage Formes d’ondes des grandeurs électriques
▪ Les tensions de l’enroulement secondaires du transformateur U1 est positive, alors U2
est négative, en conséquence D1 et D2 conduisent alternativement le courant is pour
assurer la continuité.
▪ D’où la tension de sortie Us est toujours positive.
Redressement de double alternance P2 (par diode) Aspect

graphique des grandeurs électriques à charge RL
Séquence .1
▪ Pour 0 ≤t ≤ T/2, (ou 0< ϴ< π) on a: U1 > 0 et U2 < 0,
donc D1 conduit et D2 bloquée, d’où : Us = U1, et VD1 = 0
VD2 = U2 - U1 = -2 UM Sin(wt) et iS1 =is, et iS2 = 0.
Séquence .2
▪ Pour T/2≤ t ≤ T (ou π < ϴ< π/2) on a : U1 < 0 et U2 >0 ,
donc D2 conduit et D1 bloquée, d’où : Us = U2, et VD2 = 0
VD1 = U1 – U2 = -2 UM Sin wt et iS2 = is,et iS1 = 0.

..
.
▪ Le flux dans l’enroulement primaire:
Φ1= Φ11+ Φ21+Φ’21= L1di11/dt +M21dis1/dt-
M’21dis2/dt
▪ Au primaire, nous avons une relation de

transformation des courants (Loi d’hom):
n1.ip = n2 is1 - n2 is2
▪ Quand D1 conduit et D2 est bloquée, donc : => ip = (n2/n1).is1 = N. is1
▪ Quand D1 est bloquée et D2 est conductrice, donc : => ip = -(n2/n1).is2 = -N. is2
Avec
N = n2/n1 : est le rapport de transformation.
➔ Donc, ip= ie courant alternatif non sinusoïdal

▪ Le courant qui traverse les diodes D1 et D2 ne s’annulant pas, ce dernier reste
passant même lorsque U1 devient négatif.
La diode D1 se bloque spontanément à l’amorçage de la diode D2 secondaire.
▪ Si l’inductance est assez grande L1>>1, l’ondulation Δis devient négligeable et le
courant est alors considéré constant . D’où le montage débite un courant continu is
peu ondulé est supposé constant => Is=Cst, ➔ chaque diode assure le passage de is
pendant T/2.
L=L1
L2>> L1

L’expression du courant et tension de sortie:


Redresseur monophasé à double

alternance primaire

Cours - Electronique de Puissance - Chapitre 3-Partie 2-1

Transféré par

Informations du document

Titre original

Copyright

Formats disponibles

Partager ce document

Partager ou intégrer le document

Options de partage

Avez-vous trouvé ce document utile ?

Ce contenu est-il inapproprié ?

Droits d'auteur :

Formats disponibles

Cours - Electronique de Puissance - Chapitre 3-Partie 2-1

Transféré par

Droits d'auteur :

Formats disponibles

Faculté des sciences et techniques

Royaume du Maroc Université Sultan Moulay Slimane

Filière Ingénieur : Productique / Mécatronique

Année universitaire 2023/2024

On donne trois types de montages selon SURTOUT la structure du transformateur

1. Les montages avec sources en étoile Y en montage redresseur à «simple

-Indice i correspond au nombre d’alternance.

q: Indice de commutation du montage ou nombre de phase à l’entrée

L’indice de commutation Pq , PDq est donné par la durée de conduction de chaque

L’indice de pulsation p donne le nombre de portions de sinusoïde par période de la

Critères de performance et Efficacité énergétique:

Pa = U sm .Ism : On la qualifie de puissance réelle ou "utile" : c'est celle qui est

En termes simples, la puissance

Illustration de la compensation électrique sur une

Redressement de simple alternance P1 (par diode )

Redressement de simple alternance P1 (par diode )

Et la puissance apparente de la source d'alimentation :

Redressement de simple alternance P1 (par diode )

Pour le calcul du courant efficace, on procède de la même méthode et on obtient:

Déduction: Fp est légèrement loin de la valeur 1

La bobine L est parcourue par un courant variable di/dt, caractérisée par :

Redressement de simple alternance P1 (par diode )

Aspect mathématique des grandeurs électriques à charge RL

Chronogrammes des tensions et du courant pour une

Redressement de simple alternance P1 (par diode )

Redressement de simple alternance P1 (par diode )

Avec K : étant une constante d’intégration.

Redressement de simple alternance P1 (par diode )

Redressement de simple alternance P1 (par diode )

Redressement de simple alternance P1 (par diode )

Redressement de simple alternance P1 (par diode )

Redressement de simple alternance P1 (par diode )

Redressement de simple alternance P1 (par diode )

▪ Comme le phénomène est

Redressement de double alternance P2 (par diode)

Redressement de double alternance P2 (par diode) Aspect

Redressement de double alternance P2 (par diode)

▪ Au primaire, nous avons une relation de

Redressement de double alternance P2 (par diode)

Redressement de double alternance P2 (par diode)

L’expression du courant et tension de sortie:

Redressement de double alternance P2 (par diode)

Redresseur monophasé à double

Vous aimerez peut-être aussi