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ADDITIF Juin 2014

REGLE APSAD R13 – Extinction automatique à gaz


(Edition Juin 2010)

Alimentation des alarmes sonore et visuelle

Surveillance de la charge des réservoirs

Surveillance de la ligne de déclenchement des déclencheurs à commande électrique

Liaison équipotentielle pour mise à la terre du réseau de tuyauterie

Inhibition des déclencheurs électriques par le dispositif non électrique de mise hors
service à l’état bloqué

Surface de couverture d’un diffuseur

Diffuseur de délestage

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F 27950 St Marcel
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Alimentation des alarmes sonore et visuelle

Dans la partie 1, au § 4.2.3.1.1 (alarme sonore) et 4.2.3.1.2 (alarme visuelle)

Remplacer

« Alimentée par le DECT, cette alarme doit fonctionner au moins jusqu’à la fin d’émission de
l’agent extincteur. »

Par

« Alimentée par le DECT ou par une alimentation extérieure répondant, au minimum, aux
mêmes exigences que l’alimentation du DECT, cette alarme doit fonctionner au moins jusqu’à
la fin d’émission de l’agent extincteur. »

Surveillance de la charge des réservoirs

Dans la partie 1, au § 4.2.4.4 : réservoirs

Le début du paragraphe devient :

« L’agent extincteur doit être disponible en permanence et destiné uniquement à l’extinction


automatique.

Les réservoirs doivent être :

o installés de manière à ce qu’ils puissent être facilement montés et correctement


fixés conformément au manuel d’installation ;

o facilement accessibles même en cas d’incendie, dans le cas des installations


comportant au moins un déclenchement manuel de secours ;

o situés en un emplacement les mettant à l’abri de diverses contraintes


mécaniques, chimiques ou autres.

Le contrôle et la surveillance de la charge des réservoirs sont réalisés selon les dispositions du
tableau T4.2.4.4. Celui-ci indique, en fonction de l’agent extincteur, la tolérance de chargement
au remplissage initial des réservoirs, les moyens de contrôle adaptés, la perte de charge à
signaler au DECT et la perte de charge à prendre en compte lors de l’inspection semestrielle.

Ce dispositif ne doit pas signaler une perte de masse ou de pression inférieure à 5 % de la


valeur nominale de chargement.

Ce signal doit être reporté au DECT.

Lors de l’inspection semestrielle, toute perte de charge supérieure à 10 % de la charge


nominale doit faire l’objet d’une action corrective (échange ou rechargement du réservoir).

Dans le cas d’une surveillance de la charge par la pression, il convient d’apporter une
éventuelle correction due à la température.

Les réservoirs doivent être installés dans le local dont la température est maîtrisée afin
d’éviter des signalisations de défaut intempestives dues à des variations de température. En

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cas d’impossibilité, des dispositions compensatoires doivent être mis en place, par exemple
une surveillance humaine avec visite périodique des réservoirs pour vérifier que la pression
des réservoirs correspond bien à celle indiquée par la courbe affichée en fonction de la
température du local.

T4.2.4.4 Surveillance de la charge des réservoirs (note 1)

Moyen Perte de charge


Tolérance Perte
de contrôle à signaler
État du gaz de charge de charge
et de au DECT
dans le au remplissage à corriger
surveillance par rapport
réservoir initial en inspection
de la charge à la charge
du réservoir semestrielle
adapté nominale (note 3)

Pression Entre 5 % et 20 %
+/- 5 % (note 2) et au-delà
Gaz comprimé de la charge
nominale Entre 5% et 10% et
Masse
au-delà

+/- 5 % > 10 %
des valeurs de la charge
Gaz liquéfié nominales Entre 5 % et 20 % nominale (voir
Pression note 4)
surpressurisé de masse de gaz et au-delà
et de
pressurisation

Gaz liquéfié +0, -5%


Entre 5% et 10% et
non de la charge Masse
au-delà
surpressurisé nominale

Note 1 : les effets de la tolérance de remplissage et/ou de la perte de gaz autorisés et les
conséquences devront être analysés vis-à-vis des valeurs de NOAEL/LOAEL et de
concentration nominale d’extinction.
Note 2 : lorsque l’installation ne comporte qu’un seul réservoir, l’installateur doit montrer de
façon documentée qu’une perte de 20 % de la pression nominale n’entraîne pas une baisse
de plus de 10 % de la concentration nominale d’extinction. Il convient d’apporter une
éventuelle correction due à la température.
Note 3 : le seuil d’indication de perte de charge conditionne la plage de température maîtrisée
dans laquelle les réservoirs peuvent être stockés.
Note 4 : dans le cas d’une surveillance de la charge par la pression, il convient d’apporter une
éventuelle correction due à la température.

Les réservoirs contenant un gaz liquéfié doivent permettre l’émission du gaz en phase liquide
[…] ».

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Surveillance de la ligne de déclenchement des déclencheurs à commande électrique

Dans la partie 1, au § 4.2.5.1 : vannes de réservoirs

La note du § 4.2.5.1, ajoutée lors de l’additif de janvier 2012, devient :

« Note : la surveillance de la ligne de déclenchement des déclencheurs à commande


électrique du DECT doit être effective au minimum entre le DECT et le boîtier de
raccordement électrique. La longueur de câble entre le boitier de raccordement électrique et
le déclencheur à commande électrique doit être alors de 2 m maximum. »

L’additif de janvier 2012 est modifié.

Liaison équipotentielle pour mise à la terre du réseau de tuyauteries

Dans la partie 1, au § 4.2.5.4 : tuyauteries

7e puce, le texte devient :

« Le réseau de tuyauteries de l’installation doit être mis à la terre (voir norme NF C 15-100
pour la section minimale du conducteur d’équipotentialité).

La continuité électrique du réseau de tuyauteries (au minimum entre le point de mise à la terre
du réseau et chaque extrémité du réseau) doit être effective et documentée. »

Ajout d’un texte au § 4.2.5.4 avant dernier § :

« Les dispositions supplémentaires ci-dessous sont exigées pour les IEAG à CO2 et les IEAG
en zone ATEX : chaque tronçon de tuyauterie doit être en liaison équipotentielle à la terre ;
dans le cas où les raccords sont montés avec des produits isolants, des liaisons
d’équipotentialité supplémentaires doivent être prévues (cf. NF C 15-100 pour la section
minimale du conducteur d’équipotentialité supplémentaire). »

Inhibition des déclencheurs électriques par le dispositif non électrique de mise hors
service à l’état bloqué

Dans la partie 1, au § 4.2.5.6 : dispositif non-électrique de mise hors service

Le texte suivant :

« Le dispositif non-électrique de neutralisation ne doit pas compromettre les fonctions de


détection incendie et d’alarme d’évacuation. »

Devient :

« A l’état bloqué, le dispositif non-électrique de neutralisation peut inhiber les déclencheurs


électriques mais ne doit pas compromettre les fonctions de détection incendie et d’alarme
d’évacuation. »

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Surface de couverture d’un diffuseur

Dans la partie 1, au § 4.2.5.8 : diffuseurs

Le § 4.2.5.8.1 devient :

« Le tableau T4.2.5.8.1 donne la surface de couverture d’un diffuseur selon la hauteur.

Hauteur H du volume protégé Surface de couverture


par le diffuseur (m) d’un diffuseur (m²)

0,10 ≤ H < 0,20 12,5


0,20 ≤ H < 1,00 25,0
H ≥ 1,00 50,0
Tableau T4.2.5.8.1

Les diffuseurs doivent être répartis de manière homogène.

Les entraves à la diffusion de l’agent extincteur (obstacle, encombrement, etc.) doivent être
prises en compte et peuvent nécessiter l’ajout de diffuseurs supplémentaires.

Pour une hauteur H de volume protégé inférieure à 0,10 m ne permettant pas la mise en
place de diffuseurs, des mesures compensatoires telles que l’utilisation de dalles ajourées,
[…], doivent être préconisées.

Si la zone de noyage […] doit être consulté ».

Les § 4.2.5.8.2 et 4.2.5.8.3 sont supprimés.

Diffuseur de délestage

Dans la partie 1, création d’un nouveau paragraphe 4.2.5.8.4

« Dans le cadre d’une protection par gaz inerte, la quantité de stockage d’agent extincteur est
généralement supérieure à la quantité de base. L’émission excédentaire de gaz inerte dans le
local protégé ne doit pas aboutir à une concentration de gaz supérieure à la NOAEL ou à la
LOAEL ou inférieure à la concentration nominale d’extinction.

Il est donc admis d’évacuer ce surplus de gaz en dehors du volume protégé. Les dispositions
minimales de sécurité (tableau T2.3) peuvent être déterminées en considérant la concentration
finale obtenue dans le local protégé.

Le diffuseur de délestage utilisé à cette fin devra être :

o clairement identifié avec une étiquette « Diffuseur de délestage système


d’extinction automatique à gaz – ATTENTION : en cas d’alarmes sonore et

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visuelle, veuillez respecter un périmètre de sécurité d’au moins 5 m autour de ce
diffuseur » (couleur fond/lettres : blanc/rouge, parfaitement visible depuis le sol) ;

o marqué au même titre que les autres diffuseurs ;

o positionné de manière à ce qu’ils ne puissent pas créer de dommages aux biens


et aux personnes, c'est-à-dire à une hauteur supérieure ou égale à 2,5 m d’un
plancher, d’un palier ou d’une plate forme de travail ;

o protégé contre les chocs, l’encrassement et les intempéries ;

o accessible de manière à permettre leur contrôle.

L’exploitant doit veiller à l’application des consignes liées à la présence de ce diffuseur de


délestage ».

La quantité de gaz excédentaire peut être évacuée soit :

a) à l’extérieur du bâtiment (solution à privilégier) ;


b) dans un volume situé à l’intérieur du bâtiment sans que la concentration finale d’oxygène
ne soit inférieure à 19 %. Dans ce cas, le local devra être équipé, à proximité du
diffuseur de délestage, d’alarmes sonore et visuelle ;
c) dans un volume situé à l’intérieur du bâtiment avec une concentration finale d’oxygène
inférieure à 19 %. Dans ce cas, ce volume devra être considéré de la même manière
que les locaux protégés, en termes d’évacuation et de résistance à la pression. »

Annexe 3 Terminologie

Ajout d’une nouvelle définition :

« Diffuseur de délestage

Diffuseur dont le but est d’évacuer la quantité de gaz excédentaire pouvant exister entre la
quantité de stockage et la quantité de base. »

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