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Conflits fonciers : le mal qui gangrène les terres congolaises

Lorsque l’on parle de la RDC, on entend souvent parler des conflits meurtriers qui ont lieu
dans certaines régions notamment du Kasaï ou des Kivus. La problématique foncière joue un
rôle important dans la cohésion et la paix sociale du pays, mais qu’est-ce qu’un conflit foncier
? Peut-on assimiler tous les problèmes liés à la terre à des différends ethniques, ou serait-ce

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De nos jours, lorsque l’on parle de la République Démocratique du Congo (RDC), on entend

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Conflits fonciers : le mal qui gangrène les terres congolaises

souvent parler du problème démocratique ainsi que des conflits meurtriers qui ont lieu dans
certaines régions notamment du Kasaï ou des Kivus. Les journaux expliquent souvent ces
violences en faisant référence à des conflits ethniques et fonciers qui constituent le quotidien
des congolais depuis des dizaines d’années [1]. La problématique foncière joue en effet un
rôle important dans la cohésion et la paix sociale du pays, mais qu’est-ce qu’un conflit foncier
? Peut-on assimiler tous les problèmes liés à la terre à des différends ethniques, ou serait-ce
user d’un raccourci simpliste qui occulterait une situation problématique foncière bien plus
complexe en RDC ? La communauté internationale ne pourrait-elle pas aider à résoudre un
problème si complexe avec lequel les autorités congolaises ont tant de mal ? Conflit foncier,
de quoi parle-t-on exactement ? Nous allons beaucoup parler de « foncier » dans cet article
mais de quoi s’agit-il ? À notre sens, les conflits fonciers sont tous les conflits qui sont liés à
des parcelles de terre – son sol et son sous-sol – et qui impliquent au moins deux parties
ayant des revendications opposées sur ces parcelles. En RDC, ce type de conflit est apparu
en abondance depuis des dizaines d’années. L’idée généralement sous-jacente à l’apparition
en masse de conflits fonciers, telle qu’en RDC, est que la terre est devenue une marchandise
soumise à une forte compétition pour son accès et son exploitation. Les raisons en sont la
raréfaction de la terre, la présence de ressources naturelles fort demandées, et la pression
démographique croissante [2]. Dans le cas de la RDC, une telle approche, quoi que
partiellement correcte, ne suffit certainement pas à épuiser entièrement la question foncière.
Force est de constater que lorsqu’on s’y intéresse un tant soit peu, la problématique foncière
en RDC révèle une diversité de situations impressionnante qui soulève différentes questions :
qui sont les acteurs de ces conflits fonciers ? quels sont les causes et facteurs qui les sous-
tendent ? Et finalement, quelles en sont les conséquences et pour quelles raisons devrions-
nous nous sentir concernés ? Nous allons nous intéresser à toutes ces questions à travers un
cas précis, à savoir les conflits fonciers dans le territoire de Fizi qui se situe au sud de la
province du Sud-Kivu. On y rapporte que plus de 75% des affaires devant les tribunaux
concernent des conflits fonciers [3]. À travers ce cas concret nous allons mettre en lumière la
complexité des conflits fonciers en RDC. Cependant, nous pensons aussi qu’il existe un
problème structurel de cadre et que des pistes d’actions existent, notamment en ce qui
concerne le rôle de la Belgique dans la coopération et l’aide au développement du Congo.
Fizi et ses conflits fonciers récurrents [4] La localité de Fizi n’échappe pas à la problématique
foncière en RDC. Dans une enquête qu’elle a réalisée, l’ONG Search for Common Ground
identifie différentes causes de conflits fonciers dans ce territoire. Elle y relève notamment les
conflits liés à l’accès aux ressources et à leur exploitation mais aussi les conflits fonciers

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entre éleveurs et agriculteurs. Ces conflits entre agriculteurs et éleveurs représenteraient


une menace pour la paix et la sécurité des populations locales de Fizi. L’ONG craignait
d’ailleurs que ces conflits n’embrasent la localité. Malheureusement, ce fut le cas puisque,
plus tard dans l’année, des violences ont éclaté dans le territoire de Fizi, forçant plus de
80.000 congolais à se déplacer [5]. Nous allons nous concentrer sur la question des conflits
entre les agriculteurs et les éleveurs de Fizi, ce type de conflit foncier étant l’un des plus
fréquents en RDC [6]. Chaque année, à la même période, les éleveurs reviennent dans la
localité de Fizi pour faire paître leurs bêtes. À cette fin, ils contractent des accords avec les
pouvoirs locaux ; moyennant redevance, ils peuvent occuper certaines parties du territoire.
Cependant, les agriculteurs dénoncent des accords abusifs qui ne tiennent pas compte de
leurs champs. De plus, les éleveurs transgressent bien souvent les termes des accords,
empiétant sur les cultures des agriculteurs. Les agriculteurs accusent aussi les pouvoirs
locaux, coutumiers ou non, ainsi que certaines instances politico-administratives supérieures,
de complicité avec les éleveurs. L’antagonisme agriculteurs v.s éleveurs révèle de manière
sous-jacente l’opposition entre pauvres et riches, les agriculteurs étant les paysans et les
éleveurs étant les élites militaires, politiques et économiques. Ces élites sont aussi souvent
assimilées aux grands concessionnaires de terres. On parle de grands concessionnaires de
terres en comparaison aux paysans qui pratiquent l’agriculture à petite échelle [7]. Ces litiges
fonciers peuvent très vite se dégrader à partir du moment où les agriculteurs décident de se
pourvoir d’armes blanches pour se faire justice à eux-mêmes. Il arrive même que les paysans
[8]
se regroupent et forment des milices d’autodéfense pour protéger leurs terres . Les
éleveurs, en réponse à cette menace, engagent des gardiens qui sont équipés d’armes à feu.
Dans certains cas l’armée régulière doit intervenir pour prévenir des affrontements et une
recrudescence de la violence entre les agriculteurs et les éleveurs. On constate donc ici que
les conflits fonciers peuvent en effet être précurseurs de conflits bien plus violents [9]. Ces
conflits fonciers, en plus d’augmenter l’insécurité, accentuent aussi les phénomènes de
paupérisation de la population rurale et d’insécurité alimentaire. Premièrement, ce sont
souvent les agriculteurs, et donc paysans, qui sont délestés de leurs terres. Généralement, le
bétail va manger et dévaster les cultures des agriculteurs. Dans certains cas, ces derniers
n’auront plus accès aux terres arables pour faire pousser leurs cultures. Par conséquent, tout
ceci engendre la perte de leur source principale de revenus et ne leur permet plus de
sustenter leurs familles [10]. Que font les autorités locales et étatiques ? Dans ces conflits
fonciers, l’implication de diverses autorités, toutes prétendant être compétentes en matière
de gestion foncière, a souvent pour conséquence de déboucher sur un deuxième conflit – de

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pouvoir cette fois-ci – entre ces autorités. D’une part, il y a les chefs coutumiers qui sont
considérés comme compétents en matière de gestion foncière, en vertu des pratiques
coutumières. D’autre part, il y a les services fonciers, centralisés ou provinciaux, qui
possèdent la compétence foncière en vertu de la loi congolaise [11]. Ce conflit de pouvoir est
donc causé par l’existence de multiples régimes fonciers – les régimes légaux et les régimes
coutumiers – qui se chevauchent et créent des incohérences. L’absence d’un régime foncier
unique et harmonisé est considérée comme l’un des principaux facteurs favorisant
l’apparition de litiges fonciers [12]. En effet, malgré l’adoption de la loi foncière de 1973 [13] qui
ne les désigne pas formellement, les chefs coutumiers ont continué à assurer la gestion
foncière de leur territoire en vertu des pratiques coutumières. Dès lors, ils sont entrés en
concurrence avec les différentes autorités administratives de l’État légalement chargées de
la gestion foncière [14] . Ce conflit entre les autorités de gestion des terres a pour effet de faire
naître ou d’envenimer les conflits fonciers. En effet, seules les élites congolaises connaissent
et maîtrisent la loi foncière congolaise. Les paysans n’ayant pas accès à la loi, ils ne sont pas
capables de suivre le circuit officiel mis en place par le régime légal et vont donc s’en référer
plutôt aux autorités coutumières [15]. Cependant, d’un point de vue légal, ce sont les titres
obtenus en bonne et due forme de la part des services étatiques qui vont prédominer et les
perdants – les paysans – vont être forcés de quitter leurs terres ancestrales [16]. Le manque
d’accès des paysans aux régimes fonciers légaux est expliqué par différents facteurs. Il y a
tout d’abord le manque d’efficacité des procédures administratives et judiciaires. Ces
procédures durant longtemps et étant très onéreuses, les paysans ne peuvent pas dans les
faits se permettre de les suivre. Ensuite, les élites sont aussi favorisées parce qu’elles
connaissant les différents mécanismes là où les paysans n’ont aucune connaissance des
procédures et de leur déroulement, ce qui traduit un certain manque de vulgarisation de la
loi foncière. Finalement, les autorités étatiques sont souvent corrompues et pratiquent le
clientélisme, favorisant certaines parties de manière totalement arbitraire [17]. « Le
clientélisme est un rapport entre des individus de statuts économiques et sociaux inégaux (le
« patron » et ses « clients »), reposant sur des échanges réciproques de biens et de services
et s’établissant sur la base d’un lien personnel habituellement perçu dans les termes de
l’obligation morale », JEAN-LOUIS BRIQUET, « Clientélisme », Encyclopædia Universalis,
consulté le 28 août 2017. Société civile et médiation : mode alternatif de résolution des
conflits ? Les modes de résolution des conflits fonciers sont généralement similaires dans
toutes les provinces de la RDC. Les parties au conflit peuvent faire appel soit aux autorités
étatiques, administratives ou judiciaires, soit aux autorités coutumières pour régler leur

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conflit et décider qui possède des prétentions légitimes. Cependant, nous avons vu que ces
instances sont généralement peu fiables car partiales et agissant sur la base de pratiques
clientélistes [18]. De plus, les paysans, n’ayant souvent pas les moyens de faire appel à ces
méthodes de résolution des conflits et se sentant trahis par les autorités, utilisent aussi la
violence pour appuyer leurs prétentions, par exemple au travers des milices d’autodéfense.
Dans ce cadre-là, la médiation et l’arbitrage par des tierces parties ont fait leur apparition
comme des modes alternatifs de résolution pacifique des conflits fonciers. Ces tierces parties
qui vont jouer le rôle de médiateur ou d’arbitre peuvent être de nature étatique ou non-
étatique [19]. Ces méthodes sont notamment l’apanage de la société civile. Les ONG, jouant
souvent le rôle de médiateur, sont là pour faire le pont entre les différentes parties au conflit
et tenter de les amener à trouver un compromis. Cet outil – la médiation – est largement
utilisé en RDC et notamment dans le Sud-Kivu et à Fizi où sont apparues des chambres de
conciliation [20]. Cependant, les acteurs de la médiation sont parfois critiqués pour des
problèmes de transparence et/ou de standards utilisés. Certains dénigrent aussi la
fragmentation de cette méthode, chaque organisme local mettant son propre système en
place, allant parfois même jusqu’à imposer ce système dans certaines localités, menant ainsi
à des débordements [21]. Néanmoins, compte tenu de la diversité des situations, il nous
semble important que les processus de médiation soient adaptés aux cas concrets. Si la
médiation a prouvé qu’elle pouvait être efficace entre des individus lambdas, elle sera par
contre relativement inefficace lorsque l’une des parties impliquées appartient aux puissantes
élites congolaises [22] . Au vu des critiques autour de la médiation, nous pensons que ce mode
alternatif de résolution des conflits est un réel plus mais gagnerait à être un tant soit peu
institutionnalisé [23]. Il devrait notamment très certainement faire partie des discussions
concernant la réforme foncière en RDC. La réforme foncière en RDC, une chimère ? Le
projet de réforme foncière au niveau national a été lancé en 2012, avec la création
subséquente de la Commission nationale de la réforme foncière (CONAREF). Cependant,
depuis lors, la situation n’a pas changé. Aucune action concrète ou modification législative
n’a été adoptée par l’État depuis l’annonce de la réforme [24]. Malgré tout, en août 2017, l’État
congolais tenait à nouveau des conférences entre les différents acteurs de la question
foncière en RDC pour faire avancer son projet de réforme . À nos yeux, la poursuite d’un tel
projet implique cependant qu’un certain nombre de questions soient posées : quels sont les
guidelines qu’une telle réforme devrait suivre pour pouvoir être effectivement adoptée et
mise en œuvre ? Comment impliquer tous les acteurs concernés par la problématique
foncière dans le processus de réforme ? Comment être sûrs que les acteurs avec un moindre

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poids seront bien écoutés et pris en compte ? Les paysans auront-ils plus facilement accès au
régime foncier ou, en d’autres termes, sera-t-il vulgarisé pour eux ? Une certaine
transparence sera-t-elle affichée par les autorités étatiques ? Quel rôle la société civile –
nationale et internationale – peut-elle jouer ? Quels rôles peuvent jouer nos gouvernements –
belge et européens – pour aider le développement de la RDC par rapport à sa problématique
foncière ? Soutenir la réforme congolaise du foncier, une action plus que faisable et
envisageable ! Au regard des conséquences d’appauvrissement de la population et
d’insécurité alimentaire, la question de la réforme foncière revêt un aspect crucial pour la
situation socio-économique de la RDC. En effet, la mise en place d’un régime et d’une
politique foncière juste et équitable permettrait de rendre plus efficace l’aménagement du
territoire, de réduire les inégalités sociales et d’améliorer la situation économique des petits
ménages à travers une maximisation de la production [25]. Nous avons toutefois pu constater
que la problématique foncière en RDC n’est pas si simple à résoudre. Il y a une réelle
pluralité des causes, des acteurs et des facteurs qui se traduit par une diversité des
situations. Cependant, nous avons aussi démontré que certains éléments sont en réalité
communs à tous les conflits fonciers en ce qu’ils sont structurels et se situent à un niveau
plus étatique. Partant de là, une approche globale pourrait aider à résoudre ou, à tout le
moins, à atténuer la masse des conflits fonciers au Congo. Cependant, les réalités locales
devraient néanmoins aussi être prises en compte [26]. Une telle approche est déjà prônée par
la société civile et a été lancée par l’état congolais. Il s’agit de la réforme nationale du régime
foncier en RDC. Cependant, des standards et des lignes de conduite doivent être imposés et
suivis si on veut qu’une telle réforme puisse être efficace. Malheureusement, il semblerait
que ce projet de réforme piétine. De ce constat d’échec de la réforme foncière et de la
problématique foncière en général, nous sommes obligés d’aborder un autre problème plus
latent en RDC qui est le manque de transparence et de bonne gouvernance [27]. Dans ce
contexte, la Belgique, en tant que soutien au développement, peut aider en accompagnant la
RDC dans son projet de réforme et en encourageant ses élites politiques à mettre réellement
en œuvre cette réforme dans un esprit de transparence et de bonne gouvernance. Lorsqu’on
analyse la problématique foncière en RDC, il s’agit principalement de concilier diversité et
unité, à savoir les différentes réalités locales à travers un cadre institutionnel commun. Une
augmentation de la décentralisation du pouvoir dans la gouvernance foncière serait une piste
intéressante à creuser à ce niveau-là [28]. Notre société belge pourrait apporter son conseil au
niveau de la poursuite des négociations et la recherche d’un compromis qui conviendrait à
tous les acteurs impliqués dans la problématique foncière. Ne dit-on pas après tout que les

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belges sont les rois du compromis ? Il faut aussi ajouter à cela que la Belgique, comme
d’autres pays européens, peut avoir un rôle majeur à jouer en ce qui concerne les entreprises
nationales ou internationales et les institutions de financement du développement qui
investissent en RDC. Nous pouvons en tant que citoyens pousser l’État belge à réclamer plus
de transparence et imposer une plus grande responsabilité sociétale à ces investisseurs
étrangers [29]. Finalement, sur le problème démocratique de fond, nous pensons que la
Belgique peut et doit à travers les voies diplomatiques encourager les autorités congolaises à
organiser des élections démocratiques. Guillaume De Smet, stagiaire à la Commission
Justice et Paix.

Documents joints
Conflits fonciers le mal qui gangrène les terres congolaises

Notes

Notes

1 Par exemple, voir « RDC: l’armée reprend le contrôle d’une localité stratégique dans
l’Est, 7 morts », 16 juillet 2017.

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2 SEVERIN MUGANGU MATABARO, « La crise foncière à l’est de la RDC », Annuaire


L’Afrique des Grands Lacs, 2007-2008, p. 385.

3 SHAMAVU HAMIBANGA DESIRE, Étude sur les principes, les critères, et les indicateurs
pour la prise en compte de la participation publique dans les décisions susceptibles
d’avoir une incidence sur les droits fonciers locaux au Sud Kivu, Groupe Jérémie, p. 14.

4 Les données concernant ce cas d’étude ont été majoritairement prélevées dans une
enquête récente menée sur le terrain par l’ONG Search for Common Ground. Voir
Search for Common Ground, Réponses alternatives pour les communautés en crise,
conflict scan post intervention, Territoire de Fizi, Janvier 2017.

5 « Est de la RDC : 80.000 déplacés en six jours de combats à Fizi », 12 juillet 2017.

6 GILLIAN MATHYS et KOEN VLASSENROOT, « Pas juste une question de terres » : Litiges
et conflits fonciers dans l’est du Congo, Rift Valley Institute, Octobre 2016, p.

7 Ibid., pp. 2 et 4.

8 Les milices d’autodéfense sont des groupes armés formés par des populations locales
qui entendent protéger leurs intérêts communs contre ceux qui les menacent.

9 GILLIAN MATHYS et KOEN VLASSENROOT, op cit., p. 1.

10 Ibid., p. 4.

11 BRUNEAU JEAN-CLAUDE, « Enjeux fonciers à risques au Congo (RDC) : contexte


théorique et pratiques déviantes », in Bulletin de l’Association de géographes français¸
89e Éd., 2012-2013, p. 475.

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12 AN ANSOMS, KLARA CLAESSENS et EMERY MUDINGA, « L’accaparement des terres par


des élites en territoire de Kahele, RDC », in L’Afrique des Grands Lacs, Annuaire
2011-2012, pp. 208-209.

13 Loi N° 73-021 du 20 juillet 1973 portant régime général des biens, régime foncier et
immobilier et régime des sûretés telle que modifiée et complétée par la Loi N°80-08
du 18 juillet 1980.

14 An Ansoms, Klara Claessens et Emery Mudinga, op cit., p. 207.

15 Séverin Mugangu Matabaro, op cit., p. 386.

16 Ibid., p. 387.

17 Gillian Mathys et Koen Vlassenroot, op cit., pp. 1-3.

18 Ibid., p. 3.

19 Arnold Nyaluma Mulagano et Joyeux Mushekuru Mugeni, Les chambres de conciliations


dans le territoire de Fizi :Entre justice citoyenne et pratiques illégales, Avril 2016, RCN
Justice et Démocratie, pp. 7-8.

20 Ibid., p. 7.

21 Ibid., pp. 13-18.

22 Gillian Mathys et Koen Vlassenroot, op cit., p. 4.

23 ARNOLD NYALUMA MULAGANO et JOYEUX MUSHEKURU MUGENI, op cit., pp. 23-24.

24 Ibid., p. 7.

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25 SHAMAVU HAMIBANGA DESIRE, op cit., p. 16.

26 GILLIAN MATHYS et KOEN VLASSENROOT, op cit., p. 7.

27 BRUNEAU JEAN-CLAUDE, op cit., p. 484.

28 Shamavu Hamibanga Désiré, op cit., p. 18 ; Séverin Mugangu Matabaro, op cit., pp.


409-411.

29 Rights and Resources Initiative, Tenure foncière et investissements en Afrique,


Rapport de synthèse, 2016.

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