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INTRODUCTION
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nouveaux contours, nous voulons apporter notre contribution à la construction
de la ci de demain.
I- DEFINITION
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De la définition du domaine foncier rural deux volets peuvent être retenu :
elle peut être négative Et positifs
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Le domaine foncier rural à titre transitoires est composé de deux
éléments :
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Elle va se faire à travers la reconnaissance de l’existence préalable du
droit coutumier mais cette reconnaissance ne se fera que de manière progressive
jusqu’à aboutir à la loi de 98.
La terre est sacrée, elle a une vie propre au tant que l’esprit qui l’habite. Et
si dans sa générosité elle se Prête au besoin de l’être humain elle Ne peut être
vendue.
Elle est mère, la mère nourricière en en tant que tel elle ne peut être
utilisée comme un vulgaire. Protéger par les Génies tout manque de
considération peut attirer le courroux des dieux. La terre est l’héritage
communautaire, le symbole de l’unité ancestrale et d’avenir commun. Preuve de
l’identité autochtone intégrer dans le patrimoine familial du premier occupant
avec accord propre colle celui qui émane des génies, la terre reste libre et
autonome. Les droits qu'elle a accord a l'ancêtre doivent être respecté par ses
descendants.
Ce sont des droits d'usages certes renforcé et illimité dans le temps ; ils ne
sont pas pour au tant des droits de propriétés. OK l’inaliénabilité de la terre
suppose qu'elle ne peut faire l'objet d'appropriation privative. En effet, la
génération actuelle a des obligations a des obligations envers la génération passé
et celle à venir.
Vendre la terre c'est être un parricide.
L’inaliénabilité a pour fonction :
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_sauvegardé l'intégrité du patrimoine foncier
_assurer le maintien Dans la famille du patrimoine foncier ainsi que
sa transmission aux générations à venir
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Paragraphe 2 :_L' évolution de la législation sur les droits
coutumiers
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CHAPITRE 2 : L’ACCES A LA TERRE
La terre est un bien immeuble, très vitale dans les sociétés négro
africaines. Elle est l’objet d’une quête permanente. Ainsi il est prévu plusieurs
modes d’accès à la terre ou au domaine foncier (paragraphe 1).
Aussi existe-t-il un cadre structurel et opérationnel de gestion de ce
domaine. (Paragraphe 2).
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Étymologiquement la propriété supposée l’exercice d’un droit de maîtrise
exclusive et éventuellement absolu sur un bien .
( livré Émile le Brice , Étienne et Paul Mathieu page 30), ici il s’agit d’un
bien foncier. La propriété se traduit également dans la conception mercantile
(met l’accent sur le volume d’argent sur vous mettez en jeu pour être
propriétaire de la terre) contrairement à la conception sacrale ( la terre est
sacrée), par la valeur pécuniaire l’on reconnaît à la terre.
Dès lors les relations de l’homme à la terre vont évoluer tant en milieu
rural que dans la zone urbaine.
En milieu rural, le domaine foncier est constitué par l’ensemble des
terres mis en valeur ou non et quelque soit la nature de la mise en valeur, il
constitue un patrimoine national auxquels toute personne physique ou
morale peut accéder.
Toutefois, seul l’Etat, les collectivités publiques, et les personnes
physiques ivoiriennes sont admises a en être propriétaire.
(L’article 1 de loi numéro 98 -750 du 23 décembre 1998 relative au
domaine foncier rural)
C’est dans ce cadre juridique que sera analysée l’appropriation des terres
rurales.
L’appropriation des terres urbaines quant à elle obéit à une logique dans
laquelle le ministère en charge de la gestion urbaine des terres joue un rôle
important.
Le processus d’appropriation des terres urbaines fait appel à un ensemble
d’opération minutieusement réglementé par les textes.
Ce n’est pas possible dans les pays qui ont nationalisé leur terre.
C’est le cas par exemple du Congo
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( livré Michel foli, la page 91 )
Elle peut se faire soit au moyen d’une procédure de droit public, soit pae
par un recours de moyen de droit civile.
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Dans un contexte socio culturel qui ignorait l’écriture, le recours à un
juste titre juridique ne pouvait conduire qu’à une impasse.
De même la prescription acquisitive apparaissait d’application difficile car
le droit coutumier n’admet pas que le temps puisse créer un droit ou l’éteindre. (
dans livre de Michel lauroce dans les résistances traditionnelles aux droit
moderne dans les États d’Afrique francophones et à Madagascar). Elle estime
dans son livre que les pratiques coutumières constitue une résistante aux droits
modernes.
Par ailleurs , les particuliers et les sociétés avaient besoin avant toutes
transactions immobilières, d’être informés dans un délai raisonnable sur la
situation juridique des immeubles concernés.
Il ne pouvait attendre trente (30) ou dix (10) ans pour avoir des
informations relatives à ces immeubles.
Toutes ces difficultés d’application des dispositions du code civil en
matière foncière ont amené l’administrateur colonial à recourir aux systèmes de
l’immatriculation foncière. Avec ce système des enquêtes foncière sont réalisés
dans un delà raisonnable avec toutes les garanties de publicité foncière afin de
consolider la propriété du sol.
Cette solution permet aux investisseurs de connaître la situation juridique
du bien foncier qu’ils veulent acquérir ou exploiter. Ce système permet donc de
passer du système communautaire de la propriété foncière à un système
individuel de la propriété foncière.
L’étude de l’appropriation de la terre va d’abord porter sur
l’immatriculation qui est le fondement de la propriété foncière en Côte d’Ivoire
et ensuite sur la propriété foncière coutumières.
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* Au plan touristique technique le système l’immatriculation est
considérée comme l’un des meilleurs en matière de sécurisation de la priorité
foncière.
* Au plan économique il permet de remédier aux incertitudes inhérentes
aux tenures coutumières. Incertitude qui sont à l’origine de nombreux conflits
fonciers. Il favorise également la sécurité juridique nécessaire aux transactions
foncière , aux crédits et aux investissement. En raison de ces multiples
avantages, le système de l’immatriculation a été adopté par plusieurs
pays :Tunisie Madagascar, Togo , Sénégal etc ;ce même système existe en
Allemagne avec quelques variantes. Mais pourtant depuis son introduction en
côte d’Ivoire jusqu’à ce jour ce système n’a pas connu le succès escompté. Les
dernières estimations indiquent une très faible proportion de terre immatriculée.
Cette situation s’explique par plusieurs facteurs .
Notons que par rapport aux dispositions du code civil sur la propriété,
l’immatriculation apparaît comme un mécanisme de renforcement de la sécurité
foncière. Elle revêt trois (3) principales caractéristiques:
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-d’abord, la publicité réalisée par l’inscription au livre foncier ne vise pas
seulement à informer les tiers et à leur rendre opposable le droit de propriété ;
elle constitue surtout un instrument de création et de transfert de droit réel.
-ensuite le droit de propriété est acquis non seulement par la volonté des
parties mais aussi par la formalité de l’immatriculation. Il en résulte
notamment que les actes de cessions foncière passés par devant notaire ne
constate que l’accord des parties. Ils ne peuvent à eux seuls conférer la propriété
foncière.
La loi de finance du 31 décembre 1968
Indique à son article que les notaires , greffier , huissier et autorité
administrative sont tenues dans un délai de trois mois de faire Publier ces actes
aux livres fonciers indépendamment de la volonté des parties .
-enfin contrairement au système français de la publicité foncière qui
repose sur le principe du consensualiste, la preuve de la protection est aisée
car il suffit de recourir à l’inscription réalisée au livre foncier.
Sont seuls susceptibles d’immatriculation sur les livres fonciers des fonds
de terres bâtis ou non bâtis.
S’agissant des fonds de terres non bâtis après avoir indiqué que
l’immatriculation est en principe facultative, l’article 5 du décret du 16
juillet 1932 précise que loin qu’elle est exceptionnellement obligatoire dans le
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cas d’aliénation ou de concession de terre domaniale , et dans le cas où une
terre coutumière doit faire pour la première fois l’objet d’un contrat écrit.
L’exception vide le principe de son contenue car si par principe nul n’est
tenu de procéder à l’immatriculation de son terrain, cette opération devient
obligatoire lorsqu’on veut conformément au droit en vigueur céder ou
transmettre ce terrain. (L’immatriculation permet de céder les terres car elle fait
naître les trois privilèges II sont l’usus, le fructus, l’abusus, sans
l’immatriculation on ne peut céder une terre)
Le droit coutumier ne pouvant en effet garantir aux parties la sécurité des
transactions foncières, le recours aux droits en vigueur devient inévitable et
passe nécessairement par l’immatriculation laquelle demeure le fondement de la
propriété du sol.
Avec la loi portant réforme foncière du 23 décembre 1998 ,
l’immatriculation est devenue obligatoire dans tous les cas pour les terres dû
domaines rural.
Ainsi s’agissant du domaine concédé l’article 12 de ladite loi
dispose :<< tout concessionnaire d’une terre non immatriculée doit en
requérir l’immatriculation à ses frais .>>
Dans la mesure où la loi spéciale déroge aux lois générales on peut dire
que les terres rurales sont obligatoirement assujetties à l’immatriculation.
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Bêta : les conditions de formes
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Il consiste en une identification matérielle du terrain à la reconnaissance
de ses limites.
-L’intervention des tiers :
Les tiers disposent d’un délai de trois mois à compter de l’affichage au
tribunal pour faire connaître leur revendication.
Ils peuvent le faire soit par voie d’opposition, soit par voie de demande
d’inscription.
Par la voie d’opposition le tiers conteste au demandeur la propriété de
terrain objet de la réquisition d’immatriculation.
Il peut le faire oralement devant le conservateur ou par lettre
recommandée.
Dans cette hypothèse le tiers opposant doit établir le bien fondé de son
droit.
Par la demande d’inscription le tiers ne conteste pas la propriété du
terrain au demandeur mais cherche plutôt à faire valoir un droit réel
(l’hypothèque etc ) sur le terrain.
En l’absence d’opposition ou demande d’inscription dans les délais de
trois mois le conservateur prononce l’immatriculation du terrain.
Dans les cas litigieux le dossier est transmit au tribunal lequel prononce
l’immatriculation si l’opposition n’est pas fondée. Dans le cas contraire
l’immatriculation est arrêté et il appartient au tiers requérant de la requérir lui
même.
-La formalité d’immatriculation :
En cas d’absence d’obstacles à l’immatriculation, le dossier revient entre
les mains du conservateur qui peut alors procéder après les vérifications
ultimes à la formalité de l’immatriculation.
C’est alors que le titre de propriété foncière sera délivré.
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Le détenteur l’égale d’un certificat foncier dispose d’un délai de trois
(03) ans pour demander l’immatriculation foncière. (décret numéro 99-594
du 13 octobre 1999).
Lorsque la demande est faite le conservateur de la propriété foncière
dispose à son tour d’un délai maximal de trois mois à compter de la réception
de la requête pour procéder à l’immatriculation du terrain concerné.
Ainsi donc pour permettre au conservateur de rester dans ce délai, la
réforme foncier de 1998 réalise un allégement de la procédure d’immatriculation
tel que prévu par là décret du 26 juillet 1932.
Cet allégement longtemps souhaité par les populations et les praticiens
s’observe par :
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En effet, en cas de contestation ou de réclamation des tiers, le sous-préfet
saisit le comité villageois de gestion foncière qui dispose d’un délai d’un mois
pour régler le litige à l’amiable.
A défaut d’accord amiable le litige est soumit à l’appréciation d’une
commission spéciale présidée par le préfet de département.
1- le principe de l’intangibilité
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Elle pour second effet de créée un titre foncier définit, inattaquable et
imprescriptibles. (Article 121 du décret du 26 juillet 1932). Ce principe de
l’intangibilité du titre foncier revêt une double signification.
D’une part toute action donc tendant à la révélation d’un droit réel non
révélé en cours de procédure ou ayant pour effet e mettre en cause le droit de
propriété du terrain immatriculé est irrecevable.
D’autre part, les personnes dont les droits auraient été lésés par suite
d’une immatriculation ne peuvent se pouvoir par voie d’action réelle,.
Autrement dit les droits inscrit au cours de la procédure
d’immatriculation sont incontestables quand aux droits existant au moment de
l’immatriculation et non inscrit, ils sont sensés n’avoir jamais existé et sont
définitivement purgé.
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Les trois atténuations au principe de l’Intangibilité :
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Là pré notation est autorisée par le président du tribunal du lieu où va se
trouver la matière foncière .
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