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U P Bingerville COURS DE Année 2022-2023

CROISSANCE
ÉCONOMIQUE
Dr COULIBALY K. L3, S E A
TD 2

Répondre par vrai (V) ou faux (F) devant chaque affirmation

a) La comptabilité nationale est l’ensemble des techniques utilisées pour


mesurer les activités des entreprises d’un pays.
b) Agrégats économiques grandeurs statistiques mesurant l’activité des
ménages.
c) Valeur ajoutée : richesse crée par les unités économiques
d) Les revenus primaires sont constitués des transferts réalisés par
l’Etat aux agents économiques.
e) PIB=∑ VA +TVA ou TPS+droit de douane et assimilés est l’expression du PIB
selon l’optique du revenu.
f) PIB=I +G+CF+ ΔS + X −M est l’égalité ressource-emploi dans une économie
en autarcie.
g) Contrairement à Adam Smith (1776), David Ricardo (1819) présente la
croissance économique comme résultant de l'accumulation du capital,
c’est à la quantité des instruments à la disposition des travailleurs.
h) L'augmentation de la richesse par tête provient de celle du capital par tête
i) Dans leurs approches théoriques de la croissance économique, Le
pessimisme des classiques à long terme se justifie par l’existence de
l’état stationnaire.
t X −X
t−1 q
j) Soit le taux de croissance économique g= X = −1 avec
w
t −1

q la productivité moyenne de travail et w le salaire moyen

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- siq >w alors lacroissance négative
- siq=w alors l ' économie a atteint un état stationnaire
- siq <w alors il y aune croissance économique .
k) Le modèle de croissance de Ricardo repose sur une analyse de la
répartition des revenus entre les classes sociales (ouvriers, propriétaires,
entrepreneurs) qui contribuent à la production.
l) Les ouvriers perçoivent des salaires en contrepartie de leur travail .
m) Les capitalistes sont rémunérés par la rente tirée de leur investissement .
n) Les propriétaires sont rémunérés par les profits tirés de l’activité .
o) Au fur à mesure que la production augmente, la part des salaires reste
constante et celle des rentes augmente, réduisant à rien la part des profits.
p) L’état stationnaire est atteint au point où profit=rente + salaire .
q) En résumé : dans ce modèle de type agricole, la croissance va se
poursuivre jusqu’à l’épuisement des terres cultivables. La croissance se
poursuit même si rente > profit .
ΔK ΔN w
r) Selon la reformulation de Baumol, K = N = w −1 avec w productivité

marginale du travail et w le taux de salaire .


s) Le taux de croissance reste positif et se poursuit tant que le taux de salaire
(w ) reste supérieur à la productivité marginale du travail (w ¿ .
t) l’économie atteindra l’état stationnaire lorsquew=w .
u) Le développement de la population provoque la mise en valeur des terres
moins fertiles ; cette situation entraîne une baisse de la productivité du
travail qui tend vers le taux de salaire naturel.
v) Dans le même temps, la baisse de la productivité du travail entraîne dans
son sillage le taux de profit et par ricochet une baisse de l’accumulation
du capital. Or c’est l’accumulation du capital qui permet l’embauche.

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w) Même si le taux de profit s’annule, le mobile de l’investissement ne
disparaît pas on aboutit à l’état stationnaire caractérisé par une croissance
nulle de l’ensemble des grandeurs macroéconomiques.
x) Selon Karl Marx, le salaire est le prix de la location de la force de travail,
laquelle force a elle-même un coût en travail.
y) La différence entre le travail total fourni et le travail nécessaire pour la
reconstitution de la force de travail constitue le surtravail ou encore la
moins-value.
z) Le modèle Harrod-Domar de la croissance présente une fonction de
production à coefficient fixe et une fonction de production à coefficient
de capital variable.
aa) Dans le contexte d’une fonction de production à coefficient fixe, le
facteur capital et le facteur travail doivent varier dans les mêmes
proportions.
∆K ∆L
bb) K
<
L
.

cc) Dans ce type de fonction, l’embauche de nouveaux travailleurs ne


nécessite pas de machines supplémentaires.
dd) L’oisiveté des travailleurs et la sous-utilisation des équipements
sans augmentation de la production sont la conséquence d’une variation
non proportionnelle du capital au travail.
ee) Le taux de croissance garanti gw doit être égal au taux de croissance
de la population n pour assurer le double plein-emploi.
ff) Le plein emploi du capital signifie l’utilisation .
gg) Pour qu’il y’ait une croissance équilibrée de double plein-emploi, il faut
que le taux de croissance garanti soit égal au taux de croissance de la
population.
s
hh) gw = =n.
v

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ii) Comme les paramètres (s , v et n)sont exogènes et indépendants, on voit que
l’égalité gw =n est plus ou moins évidente.

CORRECTION DU T D 1

1. La comptabilité nationale est l’ensemble des techniques utilisées pour mesurer les
activités des entreprises d’un pays. (F)

2. Agrégats économiques grandeurs statistiques mesurant l’activité des ménages. (F)

3. Valeur ajoutée : richesse créée par les unités économiques. (V)

4. Les revenus primaires sont constitués des transferts réalisés par l’État aux agents
économiques. (F)

5. PIB=∑VA+TVA ou TPS + droit de douane et assimilés est l’expression du PIB selon


l’optique du revenu. (V)

6. PIB=I+G+CF+ΔS+X-M est l’égalité ressource-emploi dans une économie en autarcie.


(F)

7. Contrairement à Adam Smith (1776), David Ricardo (1819) présente la croissance


économique comme résultant de l'accumulation du capital, c’est à la quantité des
instruments à la disposition des travailleurs. (V)

8. L'augmentation de la richesse par tête provient de celle du capital par tête. (V)

9. Dans leurs approches théoriques de la croissance économique, le pessimisme des


classiques à long terme se justifie par l’existence de l’état stationnaire. (V)

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10. Soit le taux de croissance économique g = (X_t-X_(t-1)) /X_(t-1) = q/w-1 avec q la
productivité moyenne de travail et w le salaire moyen:
- si q>w alors la croissance négative.
- si q=w alors l'économie a atteint un état stationnaire.
- si q<w alors il y a une croissance économique. (V)

11. Le modèle de croissance de Ricardo repose sur une analyse de la répartition des
revenus entre les classes sociales (ouvriers, propriétaires, entrepreneurs) qui
contribuent à la production. (V)

12. Les ouvriers perçoivent des salaires en contrepartie de leur travail. (V)

13. Les capitalistes sont rémunérés par la rente tirée de leur investissement. (F)

14. Les propriétaires sont rémunérés par les profits tirés de l’activité. (V)

15. Au fur à mesure que la production augmente, la part des salaires reste constante et
celle des rentes augmente, réduisant à rien la part des profits. (V)

16. L’état stationnaire est atteint au point où profit = rente + salaire. (V)

17. En résumé : dans ce modèle de type agricole, la croissance va se poursuivre jusqu’à


l’épuisement des terres cultivables. La croissance se poursuit même si rente>profit. (F)

18. Selon la reformulation de Baumol, ΔK/K=ΔN/N=w/w ̅ -1 avec w productivité


marginale du travail et w le taux de salaire.(v)
19. Le taux de croissance reste positif et se poursuit tant que le taux de salaire (w ̅) reste
supérieur à la productivité marginale du travail (w). (V)

20. L’économie atteindra l’état stationnaire lorsque w=w ̅. (V)

21. Le développement de la population provoque la mise en valeur des terres moins


fertiles ; cette situation entraîne une baisse de la productivité du travail qui tend vers le
taux de salaire naturel. (V)

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22. Dans le même temps, la baisse de la productivité du travail entraîne dans son sillage le
taux de profit et par ricochet une baisse de l’accumulation du capital. Or c’est
l’accumulation du capital qui permet l’embauche. (V)
23. Même si le taux de profit s’annule, le mobile de l’investissement ne disparaît pas on
aboutit à l’état stationnaire caractérisé par une croissance nulle de l’ensemble des
grandeurs macroéconomiques. (V)
24. Selon Karl Marx, le salaire est le prix de la location de la force de travail, laquelle
force a elle-même un coût en travail. (V)

25. La différence entre le travail total fourni et le travail nécessaire pour la reconstitution
de la force de travail constitue le surtravail ou encore la moins-value. (V)

26. Le modèle Harrod-Domar de la croissance présente une fonction de production à


coefficient fixe et une fonction de production à coefficient de capital variable. (V)

27. Dans le contexte d’une fonction de production à coefficient fixe, le facteur capital et le
facteur travail doivent varier dans les mêmes proportions. (F)

28. ∆K/K<∆L/L. (V)

29. Dans ce type de fonction, l’embauche de nouveaux travailleurs ne nécessite pas de


machines supplémentaires. (V)

30. L’oisiveté des travailleurs et la sous-utilisation des équipements sans augmentation de


la production sont la conséquence d’une variation non proportionnelle du capital au
travail. (V)

31. Le taux de croissance garanti g_w doit être égal au taux de croissance de la population
n pour assurer le double plein-emploi. (F)

32. Le plein emploi du capital signifie l’utilisation. (F)

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33. Pour qu’il y’ait une croissance équilibrée de double plein-emploi, il faut que le taux de
croissance garanti soit égal au taux de croissance de la population. (V)
34. g_w=s/v=n. (V)
35. Comme les paramètres (s, v et n) sont exogènes et indépendants, on voit que l’égalité
g_w = n’est plus ou moins évidente. (V)

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