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Sujet de stage
Tout est incroyable … Ma conscience s'étonne que je sois un être physique, une machine,
― Edgar Morin
REMERCIEMENTS
C’est avec un réel plaisir et une grande fierté que j’achève ce travail de thèse qui n’aurait pu aboutir
sans la collaboration et le soutien de nombreuses personnes que je tiens ici à remercier.
Je tiens tout d’abord à souligner le rôle important de mes encadrants. Je remercie ainsi M. Bennis
qui m’a non seulement encouragé mais aussi accompagné dans ce tournant professionnel et qui
m’a fait confiance pour faire aboutir ce projet, à Mme BENCHEKROUN Bouchra, Coordinatrice
du Master pour tous les efforts qu’elle ne cesse de déployer pour nous garantir un enseignement
de qualité.
Je remercie bien entendu toutes les personnes des entreprises qui ont pris le temps de me recevoir
et ont eu la patience de répondre à mes questions.
Merci aussi à ma famille, mes parents, mes frère et sœurs qui ne remettent jamais en cause mes
choix et mes décisions, et me font toujours pleinement confiance quant à l’aboutissement de mes
projets aussi ambitieux soient-ils.
LISTES DES FIGURES
Figure N°11 : Relations entre les KPI, les CSF et le BSC ……………………………… 38
Figure N°15 : Répartition des heures de travail dans l’entrepôt de DPK ……………… 46
Table N°5 : Classification des facteurs critiques de succès les plus communs 39
Table N°6: Relation entre les CSF, les KPI et les mesures ………………… 40
ES : Entreprises Systems
Les systèmes d’information intégrés, au titre desquels se trouvent les ERP, sont donc de plus en
plus importants dans le marché des logiciels à destination de la logistique. Ainsi, selon l’étude, les
éditeurs d’ERP SAP et Oracle représentent, à eux deux, près de la moitié du chiffre d’affaires de
l’année 2017.
Les ERP ne sont ni l’intégralité du système d’information, ni l’ensemble des applications utilisées
dans l’organisation où ils sont installés. Toutefois, ils sont souvent l’ossature des processus de
cette dernière et tendent à couvrir de plus en plus de fonctionnalités.
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Source Nicolas Gaultier, Associé Conseil Supply Chain Strategy chez Deloitte dans Etude Deloitte internationale.
Supply Chain Trends 2014/2015
L’industrie automobile évolue stratégiquement dans leurs fonctions et pratiques en réalisant des
opérations flexibles, en temps réel et avec valeur ajoutée afin d’améliorer le contrôle, l’efficacité,
la visibilité et l’exactitude de leurs inventaires.
Les systèmes de technologies de l’information permettent aux sites industriels de réaliser leurs
opérations de façon plus efficace. Le système de gestion d’entrepôt (Warehouse Management
System) est un logiciel d’exécution permettant de contrôler le mouvement et le stockage des
produits. La mise en place de ce système vise à optimiser la performance des opérations au sein
de l’entrepôt.
Le warehousing est une fonction critique de la supply chain, dans la plupart des industries à
l'échelle mondiale, car il implique le stockage de la matière première jusqu’ aux produits finis afin
qu'ils puissent être expédiés. Au cours des trente dernières années, l’industrie automobile, comme
beaucoup d'autres industries, a subi une grande quantité d'automatisation en utilisant la technologie
de l'information, les logiciels et l'intra-logistique automatisée.
Durant ce stage, j'ai travaillé sur le projet SAP WMS, une fonctionnalité logicielle qui permet de
mettre en place un système de stockage, d’organisation et de contrôle des activités au sein de
l’entrepôt.
C’est dans ce cadre que va se dérouler ce rapport de fin d’études au sein de Delphi Packard Kenitra.
Je vais essayer de montrer comment le SAP WMS peut booster la performance des activités de
l’entrepôt et pourquoi faut-il au sein de son entreprise. Ceci sera introduit en évoquant les objectifs
et les fonctionnalités traditionnelles de SAP WMS. Pour cela j’ai choisi comme problématique :
▪ Qu’est-ce que c’est le SAP WMS ? Quel est le cadre de son implémentation?
▪ Quels sont les KPI adaptés à un entrepôt industriel ? Et comment peuvent-ils être mis en
place ?
▪ Quels sont les différents goulots d’étranglement au sein de warehouse en question? Et
comment améliorer les KPI y associés ?
▪ Quelles sont les alternatives et recommandations possibles dans ce sens ?
A travers ce rapport, fruit de notre travail, nous essaierons de décrire les différentes étapes
parcourues afin de venir à bout de notre projet.
Nous commencerons par un premier chapitre à travers lequel nous présenterons le cadre général
du projet, notamment l’organisme d’accueil DPK, l’environnement SAP ainsi que la zone
Outbound qui a fait l’objet de notre étude.
Nous entamons par la suite un deuxième chapitre réservé à l’analyse détaillée de la situation
actuelle, à savoir le WMS actuel, les indicateurs de performance actuels, pour enfin présenter
l’implémentation des KPI.
Nous enchainerons ensuite sur un troisième chapitre consacré à la détection des goulots
d’étranglement dans lequel nous mesurons l’output ainsi que l’indicateur y approprié.
Enfin, une dernière partie illustrera quelques alternatives et solutions pouvant améliorer la
performance globale du warehouse.
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CHAPITRE I : PRESENTATION DE L’ENTITE D’ACCUEIL ET DU CONTEXTE GENERAL
INTRODUCTION DU CHAPITRE
Dans un marché où la concurrence entre ces entités est remarquable, DELPHI cible une
amélioration continue du système de ses performances.
En analysant le produit dans toute la chaîne, c’est-à-dire de la matière première au client final, il
est normalement possible de prévoir et éliminer les ruptures de stock, d’identifier les potentiels
goulots d’étranglement, de déterminer les bons stocks de sécurité ou encore d’influer sur les
expéditions en retard.
Une telle approche permet aussi de prendre en compte la variabilité de la demande client que
celle-ci soit due à un caractère saisonnier, à des opérations de fidélisation ou à l’effet accordéon.
Le tout concourt à une bonne gestion des réapprovisionnements qui s’avère indispensable dans
toute entreprise. En effet, c’est elle qui permet d’assurer la disponibilité des produits sans sur-
stockage et donc de réduire les coûts logistiques auxquels doit faire face toute société.
L’objet de ce présent chapitre est de présenter l’entreprise d’accueil qui n’est autre que la «
Delphi Packard Kenitra », d’essayer de retracer l’ensemble des particularités de progiciel SAP
ainsi que le module de WMS.
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SECTION 1.1- ENTITE D’ACCUEIL
Delphi est un groupe multinational américain leader dans l’industrie automobile, spécialisé dans
la conception et la fabrication d’équipements pour l’automobile et dont la clientèle s’étend de plus
en plus vers des secteurs de haute technologie, comme les télécommunications, le matériel
médical, l’informatique et ses périphériques. Son siège se situe dans la ville de Troy (Michigan)
aux Etats-Unis.
L’origine de Delphi remonte à la création de la New Departure Bell Company à Bristol. La société
fut créée en 1888 pour fabriquer le premier carillon de porte d'entrée. En 1897, l'entreprise
commença à contribuer à l'histoire des transports en donnant le jour au premier frein de bicyclette
à rétropédalage. C'était là le coup d'envoi de toute une série de “premières” qui allaient émailler
l'histoire de Delphi. Aujourd'hui, Delphi est l'équipementier automobile dont la gamme de
composants et de systèmes est la plus diversifiée. Il est également le fournisseur le plus inventif
sur le plan technique. Chaque jour, plus d'une invention sont créées par les ingénieurs Delphi, et
c’est un nouveau produit ou un nouveau procédé qui est créé chaque semaine.
Le groupe possède 171 unités de fabrication à travers le monde dont 49 aux Etats-Unis et Canada,
61 à l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique, 47 au Mexique et l’Amérique du Sud et 14 à l’Asie
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Pacifique. Et ceci dans 41 pays différents. Le groupe multinational DELPHI emploie plus de
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205.700 personnes à travers le monde dont la majorité se concentre au Mexique et l’Amérique du
Sud. Parmi eux on trouve environ 16.000 ingénieurs.
Delphi compte plus de 120 fournisseurs de matière première à travers le monde. Et il est le
fournisseur de plus de 30 marques de voitures.
1.1.1-1. DASM
Implantée à Tanger depuis 1999, DELPHI Automotive System Maroc est une filiale du groupe
DELPHI Packard Electric Systems. Cette dernière est le leader mondial des systèmes de
distribution des signaux électriques pour véhicules. DASM est certifiée ISO 9001, ISO 14001 &
ISO TS 16949. Parmi ses principaux clients, on peut citer de grands constructeurs automobiles tels
que FIAT, RENAULT-NISSAN, OPEL et PEUGEOT-CITROEN (PSA).
1.1.1-2. DPT
Delphi Packard Tanger est implantée au Maroc en 2008, emploie actuellement environ 4300
personnes, Delphi a oxygéné un environnement socio-économique en difficulté, dont l’impact
dépasse la région du nord. Delphi Packard Tanger a été certifiée aux normes internationales ISO
TS 16949 :2009 et ISO 14001 :2006.
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1.1.1-3. DPK
Delphi Packard Kenitra, filiale de la division du Delphi Packard Electric Systems, au sein de
laquelle j’ai effectué mon stage fin d’étude ; a démarré au mois de Juillet 2013 à Kenitra. La
présence de Delphi à Kenitra, est expliquée par deux raisons économiques. La première raison est
relative aux coûts de production qui y sont compétitifs (main d’œuvre, bon marché et moins
onéreuse), et la seconde est liée aux coûts logistiques qui y sont minimaux.
Fabrication de faisceaux
Activité
électriques pour les voitures
DPK est constitué de onze départements, comme illustré par l’organigramme ci-dessous, dont sept
départements principaux qu’on développera leurs missions et objectifs par la suite (Figure N°2).
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Plant
Manager
Assistante de
Direction
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Figure N°2 : Organigramme de Delphi Packard Kenitra
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1.1.2-3. DEPARTEMENTS ET LEURS MISSIONS
Delphi Packard Kenitra contient sept départements, avec différentes missions propres à leur
spécialité. Chaque département contient sa structure indépendante des autres ainsi que des
fonctions spécifiques (Tableau N°2).
- La planification de la production
-L’organisation du transport
- La Préparation de la matière
première
Département de coupe et
préparation -Dénudée les fils
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Ingénierie opératoires
Delphi Packard Kenitra produit les faisceaux électriques pour voitures. Ces faisceaux sont
composés d’un ensemble de composants ordonnés de façon logique : fils électriques, terminaux,
connecteurs, passe-fils, rubans, tubes isolants, etc.
Les faisceaux électriques sont les premiers composants qui se fixent sur la carrosserie et dont le
rôle est d’alimenter électriquement tous les composants et les options de la voiture. Par exemple :
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Un câble automobile représenté dans la (Figure N°3) est constitué des composants représenté dans
le (Tableau N°3).
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Figure N°4:Câble automobile
Fil
conducteur
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La partie où on insère les terminaux elle
permet d’établir un circuit électrique
débranchable et un accouplement mécanique
séparable et aussi d’isoler électriquement les
Connecteur
parties conductrices
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Permettent de fixer le câble dans la
Clips
carrosserie automobile
La matière première venant du fournisseur passe par le laboratoire du contrôle de qualité pour
subir un contrôle de réception avant d’être stockée dans le magasin de matière première. Le stock
de matière première est géré par un système pull qui prépare un stock des 24 h prochaine de
production. Le stock quotidien passe à la zone de préparation (la coupe) qui est gérée par le système
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CAO (Cut Area Optimization). A ce niveau les fils sont préparés pour passer à la zone
d’assemblage où les faisceaux électriques sont assemblés et bandés. Ensuite ces câbles passent au
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contrôle électrique où on vérifie la continuité électrique entre les différentes extrémités du circuit
et la présence des éléments secondaires (sécurité des connecteurs, passe-fil, réglette…). De là, les
faisceaux subissent un dernier contrôle qui est celui de contention au cours duquel les différentes
côtés sont vérifiées avant l’étiquetage, emballage et l’envoi au client.
Les fils de grosse section ou qui nécessitent un traitement particulier sont acheminés vers la zone
de préparation où ils sont coupé et préparé avec des machines semi-automatiques.
Zone d’assemblage: c’est la zone où les fils sertis venant de la coupe sont assemblés.
L’assemblage se fait soit sur des tableaux fixes pour les câbles de petites dimensions soit
sur des tableaux roulants ; avec un temps cycle bien définit ; dans les chaînes de montage
pour les câbles longs. Et ceci suivant des schémas (lay-out) fourni par l’ingénierie de
process. Le nombre de postes est déterminé par l’Ingénierie Industrielle, plus le câble est
chargé plus le nombre de postes est grand. Ces postes sont entourés par des cellules qu’on
appelle les cellules de kitting dont le rôle est de préparer des parties de câble, ce sont des
tableaux fixes où on réalise les épissures, les isolations, et l’encliquetage .Les kits sont
ensuite passés aux derniers postes d’assemblage où on effectue la séparation,
l’enrubannage et où on met les brides. Ensuite le câble passe par un control électrique et
un contrôle contention avant d’être emballé et expédié au client.
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SECTION 1.2- IMPLEMENTATION DE SAP WMS
SAP c’est l’entreprise pionnier dans le marché des ES (Enterprises Systems). Ils ont était les
premiers à développer un software de ES complet. Un même système qui aller être utilisé par
plusieurs compagnies. Avant ça, les développeurs de software créaient un système pour chaque
entreprise, ce qui limitait extraordinairement l’utilisation de ces systèmes à cause du prix que ceci
impliquait.
SAP a introduit le premier software de ERP, appelé SAP R/3 (Progiciels de gestion intégrés) en
19921. Avant ça les différents départements dans une même entreprise, utilisaient des différents
softwares, c’est à dire que dans une entreprise le département de finance, celui de ventes, etc.,
utilisaient des systèmes différents avec des organisations de données différentes, et donc, le partage
et utilisation de toute l’information était plus difficile et surtout plus lente. SAP a était conçu pour
éliminer ces inefficiences et pour que toutes les données utilisés le long d’un processus soient mise
en commun dans un seul système de base de données. De cette façon toutes les personnes qui
veulent accéder aux données qui sont couramment en utilisation, peuvent les voir en temps réel.
Cette innovation a était radicale à l’époque, et toutes les grandes compagnies ont commencé à
adopter ce système l’une après l’autre. En 2010, SAP avait plus de 110.000 clients dans presque
120 pays2.
C’est donc important de comprendre qu’un des éléments centraux des systèmes de ERP c’est la
base de données qui enregistre toutes les données, en temps réel, des processus. C’est donc d’une
importance majeur de comprendre comment s’organisent les données dans un système d’ERP.
Premièrement il faut comprendre que tous les processus au sein d’une entreprise génèrent des
données. Ces données peuvent être relatives à plein de différents domaines, et vont être d’une
importance capitale dans certains processus mais pas dans d’autres. Par exemple, la direction d’une
compagnie va être importante pour les préposés à l’entreposage, mais ceci ne va pas être
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http://www.entreprise-erp.com/articles/definition-erp.html
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http://erp-als.over-blog.com/article-naissance-et-historique-de-sap-59052445.html
d’une importance majeure pour les personnes au département de ventes. C’est donc évident qu’il
y a plusieurs types de données dans un même système, on va les classés et essayer de les
expliquer. Il y a trois types de données dans les systèmes d’ERP: Organizational Data, Master
Data et Transaction Data.
■ Organizational Data
Ces données sont utilisées pour représenter la structure des entreprises, on a le data sur les
compagnies, les usines, les entrepôts, la structure régional… Il y a trois éléments d’une importance
majeure dans les Organizational Data : le Client, le Company Code et les Plant.
Le Client représente l’entité organisationnelle la plus élevée dans SAP, il représente une entreprise
qui peut après avoir des filiales. Chaque filiale est représentée par un Company Code, qui à son
tour représente une entité légale et financière indépendante
▪ Plant
Un Plant est la figure qui représente l’endroit ou plusieurs procédés se développent. Nous parlons
donc d’un espace physique où l’entreprise produit, crée et emmagasine ses biens et services. Une
Plant peut être une usine, un entrepôt, un centre de distribution…
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Figure N°6 : Structure du Orgnizational Data
■ Transaction Data
Les Transaction Data contiennent toute l’information qui va être modifié au cours des processus.
Elle répond souvent à la question qui, quand, quoi et où? Par exemple, des dates ou des quantités
sont considérés de Transaction Data.
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Le plus grande partie du Master Data est consacré à l’information des matériaux utilisés dans les
processus de l’entreprise. Tous les départements ne vont pas utiliser les mêmes informations,
comme ont la vue avant, mais elles vont toutes enregistrer dans un même endroit. La figure N°8
montre toutes les différentes informations qui peuvent être retrouvées dans le Material Master.
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1.2.1.2. LES DOMAINES FONCTIONNELS SAP R/3 :
▪ La planification de la production
▪ Le calcul des besoins et des ressources
▪ Plan industriel et commercial : prévisions des ventes
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▪ Contrôle de fabrication
▪ Suivi de la production
▪ Calcul du coût de revient
■ Le module MM (Material Management) :
▪ Le calcul des besoins de réapprovisionnement
▪ La gestion des demandes d'achats, des achats, des contrats…
▪ Commandes des biens et services
▪ Gestion des stocks
▪ Gestions des emplacements magasins
▪ Inventaires
■ Le module SD (Sales and Distribution) :
▪ La gestion des appels d'offres
▪ Les offres
▪ Les contrats
▪ Les commandes clients
▪ Les expéditions et livraisons
▪ La facturation
▪ Système d'information commercial
▪ Les remises en natures
▪ Détermination des prix
▪ Schéma partenaire/ rôle partenaire
■ Le module FI (Finance) :
Ce module gère toutes les écritures comptables issues des autres modules et se décompose lui-
même en sept sous-modules :
▪ EC-CS : Consolidations
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■ Le module CO (Controlling) :
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§1.2.2- LE MODULE DE WMS (WAREHOUSE MANAGEMENT SYSTEM) SYSTEME
DE GESTION DES ENTREPOTS
Les systèmes logiciels sont utilisés pour soutenir les processus d'entreposage. Le WMS a
commencé comme un système de contrôle de stocks « Inventory Control Systems ». Maintenant,
il inclut beaucoup plus de fonctionnalités. La préparation des commandes, qui est un processus de
récupération de produits stockés répondant à une requête spécifique d’un client, est considérée
comme une fonction de base du WMS.
Les expériences montrent que la moitié de la charge totale de l’exploitation de l’entrepôt est
dépensée par la préparation des commandes dont la complexité et l'intensité du travail sont
grandes.
Cependant, le principe de base du système d'entrepôt a demeuré le même, ce qui est de fournir des
informations pour permettre un contrôle efficace de la circulation des matériaux à l'intérieur d’un
l'entrepôt.
Les améliorations en matière de WMS conduisent dans la très grande majorité des cas à augmenter
la satisfaction des clients grâce à la réduction des délais et grâce à des livraisons fiables à 100 %,
ainsi qu'à une meilleure productivité (une utilisation des ressources d'entreposage, une réduction
des stocks et une productivité améliorée). Les entreprises utilisant ce type d'outils sont de plus en
plus nombreuses.
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1.2.2-1. FONCTIONNALITES DU WMS
۩ Réception : C’est une fonctionnalité qui prend en charge l'entrée de marchandises dans le
dépôt. Elle offre une grande variété de scénarios en fonction de la nature et l'importance
du flux à traiter. En liaison avec la gestion des emplacements, elle permet d'assurer une
parfaite synchronisation entre les saisies administratives et le stockage.
۩ Stockage : La fonction première d'un stock est de constituer un "réservoir" permettant de
combler les différences entre flux amont et aval. Il contribue à la régularisation de la
production et du cycle d’alimentation et évite les ruptures. Il offre l'avantage de la
flexibilité vis à vis de la demande, donc la maîtrise des délais de livraison.
۩ Intégration système : La plate-forme d'intégration EAI (Enterprise Application
Integration), EDI (Electronic Data Exchange) constitue l'interface entre le WMS et le SI
(système d'information) du donneur d'ordre. De plus, l'intégration des partenaires EDI est
facilitée par l’utilisation des messages préconfigurés pour tous les standards et normes
européennes et internationales. Sa mise en place est rapide et peu coûteuse.
۩ Préparation : La gestion des préparations assure les opérations depuis la prise en compte
des commandes à livrer jusqu'à la mise à disposition des marchandises préparées sur les
quais d’expédition. De nombreuses simulations de charges sont disponibles dans les
logiciels Infolog, ainsi qu'un suivi en temps réel de l'avancement.
۩ Traçabilité : Obligation légale présente tout au long de l'ensemble des process logistiques
de l'entrepôt. Ça permet de visualiser l'ensemble des événements survenus sur un article,
un lot ou un emplacement et ceci en termes de traçabilité tant administrative que physique.
۩ Inventaire : L'inventaire est une obligation légale selon laquelle chaque référence d'un
entrepôt, magasin ou parc doit être comptée au moins une fois dans l'année. L’inventaire
permanent augmente la justesse du stock au jour le jour et permet ainsi d'éviter les erreurs
de préparation.
۩ Expédition : Phase finale avant la sortie de la marchandise de l'entrepôt, la gestion des
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Le cabinet A224 expert en logistique, spécialiste de la gestion de la chaîne logistique, a aussi cité
les objectifs suivants du WMS :
Apporter de la rigueur pour fiabiliser les informations utiles à la gestion des stocks
Optimiser l'espace de stockage
Augmenter la productivité des opérations de l'entrepôt
Diminuer le taux d'erreurs picking
Optimiser la préparation des commandes
Fiabiliser la traçabilité
Optimiser les processus internes (réception, rangement, préparation des
commandes, expédition,...) de l'entrepôt par des fonctionnalités avancées:
algorithme d'adressage, ...
Réduire les coûts logistiques
Facturer l'activité de prestations logistiques
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Suivre l'activité de l'entrepôt par un tableau de bord, des statistiques précises et des
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CONCLUSION DU CHAPITRE
Grâce à cet outil, une entreprise va se doter d’un historique de données permettant d’avoir une
vision transverse de l’activité d’un entrepôt. En effet, en plus de fournir un état des stocks en temps
réel et de permettre un suivi des mouvements de stock, le WMS va intégrer un important volume
de données en lien avec la chaîne d’approvisionnement.
Comme nous avons mentionné au niveau de ce chapitre, le SAP WMS est bien structuré et a pour
principal objectif de répondre aux besoins de l’entreprise, ainsi il offre des solutions intégrées au
niveau du module SD (Sales and Distribution. Il permet à l’entreprise d’améliorer la traçabilité et
une optimisation de la performance de la Supply Chain.
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CHAPITRE II : LA MISE EN PLACE DES KPI AU SEIN DE L’ENTREPOT
INTRODUCTION DU CHAPITRE
Aujourd’hui, la gestion des entrepôts constitue l’un des maillons les plus essentiels de la chaîne
logistique. « Elle recouvre la réduction des déplacements des opérateurs, la planification des
tâches, l’optimisation de l’espace, la synchronisation, la régulation et l'optimisation des flux des
processus, la gestion des matières dangereuses, le picking, la gestion des stocks, la gestion des
familles de produits, la gestion des fournisseurs, la gestion des entrées/sorties, la saisie de
l’inventaire et les statistiques. Elle repose sur les technologies d’identification telle que les codes-
barres et la RFID, les progiciels de gestion d’entrepôts (WMS) et les applications de gestion de
stocks. Elle peut mobiliser des logiciels de reconnaissance vocale (Voice picking), des outils
d’interfaçage (XML, EDI) ».
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SECTION 2.1- LA GESTION DES ENTREPOTS
L’entreposage est une partie intégrante de tout le système logistique. Il constitue un lien entre les
producteurs et les clients pour assurer la livraison constante et en temps opportun des produits. Le
but principal de l'entreposage est le stockage et la mise en mémoire tampon des produits, allant
des matières premières et pièces, aux produits finis. L’entreposage peut être utilisé à tout moment
dans la chaîne d'approvisionnement: au producteur (par exemple entrepôt de l'usine), chez le client
(par exemple, entrepôt d’un centre commercial).
Le terme «entrepôt» se réfère à une installation, un centre dont la fonction principale est le stockage
et la mise en mémoire tampon des produits.
D’autres termes sont parfois utilisés au lieu de 'entrepôt'. Alors qu'ils sont semblables, ils ne
peuvent pas être utilisés de manière interchangeable dans la définition de leurs fonctions
principales. Le terme «centre de distribution» est utilisé lorsque l'accent est mis sur la distribution
des produits principalement à forte demande et non sur le stockage.
Lorsque le stockage de produits n’est pas important, le terme de transbordement est employé, «
cross-dock » est aussi utilisé dans ce contexte.
Les opérations d'entreposage peuvent être divisées en plusieurs fonctions, nous citons
principalement:
clients,
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─ L’expédition, qui comprend les produits de chargement dans des véhicules de
transport, l'inspection des produits à expédier, et la mise à jour des registres
d'inventaire de l'entrepôt. Elle peut aussi assurer le tri et l'emballage des produits.
La préparation de commandes est basée sur les commandes des clients. La commande client se
compose de plusieurs lignes de commande, chaque ligne indiquant le produit et la quantité à
prélever. Il s’agit donc d’une opération de l'entrepôt qui satisfait les commandes clients en
choisissant les produits nécessaires à partir des emplacements de stockage et les amener à un
espace dédié pour collecter les commandes des clients assemblés, généralement considéré comme
un dépôt. Il a été estimé que la préparation de commandes compte 50% du total des coûts
d'exploitation de l'entrepôt. Ceci est en grande partie due au fait que la préparation de commandes
exige la participation des préparateurs de commandes, puisque l'automatisation des systèmes de
préparation de commandes nécessite de gros investissements.
Pour cette raison, la préparation de commandes suscite depuis quelques années une zone d’intérêt
chez les professionnels de l'entrepôt pour améliorer la productivité.
Les articles entrants sont reçus et stockés dans un grand volume de charges unitaires (quantité
constante de marchandises prévue pour chaque expédition) tandis que les clients ont tendance à
commander différents articles de petits volumes. La préparation de commandes est essentielle pour
chaque chaîne d'approvisionnement depuis les résultats de la sous-performance des services clients
insatisfaisants (les longs traitements et délais de livraison) et des coûts élevés (les coûts de la main-
d’œuvre, les coûts de livraisons supplémentaires et / ou d'urgence).
Même si différentes tentatives ont été faites pour automatiser le processus de la préparation de
commande, des systèmes impliquant des opérateurs humains sont encore répandus dans la
pratique. Ces systèmes de préparation de commandes peuvent être classés en deux catégories:
Même si ces trois classes sont fortement interdépendantes et seulement une solution simultanée
pourrait conduire à une solution globale pour le problème d’optimisation de la préparation des
commandes, l'inclusion de toutes les décisions dans un modèle ne se fait jamais dans la pratique
parce que ce calcul est intraitable.
Au lieu de cela, les chercheurs se concentrent sur un ou deux de ces domaines de décision. Le
secteur de la logistique est en train de vivre une montée en complexité. La technologie commence
à intégrer ce secteur afin de lui permettre de faire face aux difficultés. Elle joue un rôle moteur
dans le développement d’innovations logistiques.
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SECTION 2.2- LES INDICATEURS CLES DE PERFORMANCE (KPI)
Les changements économiques récents ainsi que les nouveaux défis auxquels les organisations
sont confrontées, obligent ces dernières à mesurer la performance de leur organisation d’une
nouvelle façon. En effet, plusieurs outils de gestion qui sont actuellement utilisés font état d’une
performance passée. Ces différents outils, qui sont principalement des rapports, ne permettent pas
de prendre des actions immédiates. Ils sont souvent très volumineux, ils comportent beaucoup trop
d’information inutile et ils ne sont souvent pas lus. De bons outils de gestion devraient permettre
aux gestionnaires d’indiquer les éléments sur lesquels ils doivent porter une attention particulière
et de prendre des actions rapidement. Ils cherchent à savoir les actions qu’ils doivent poser
immédiatement et le travail qu’ils auront à accomplir dans les prochains six mois.
§2.2.1- GENERALITES
Les KPI sont des outils essentiels à une gestion saine dans une organisation et ils contribuent à la
prise de décisions rapides et éclairées. Les recherches que David Parmenter a réalisées durant les
dernières années ont permis de mettre en lumière le manque d’évaluation, par très peu
d’organisations, de leurs vrais KPI. L’auteur explique cette lacune par le fait que très peu de
professionnels peuvent vraiment définir ce qu’est un KPI. Selon cet auteur, il existe quatre types
de mesures de performance. Il s’agit de :
Key Result Indicators (KRI): Ces indicateurs offrent de l’information sur les performances
antérieures. Ils permettent d’informer le conseil d’administration sur la performance de
l’équipe de gestion par rapport aux facteurs critiques de succès (CSF) de l’organisation ou
par rapport au tableau de bord prospectif (BSC). Exemple: Return on Capital Employed
Performance Indicators (PI): Ces indicateurs indiquent aux employés et aux gestionnaires
les actions à poser. Exemple: Deliveries-in-full-on-time to customers
Result Indicators (RI): Ces indicateurs informent les employés de ce qu’ils ont réalisé. Ce
sont des indicateurs financiers sur des activités mesurables. Exemple: Ventes journalières
par produits majeurs Ventes hebdomadaires par clients majeurs
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Key Performance Indicators (KPI): Ces indicateurs informent les employés et les
gestionnaires de ce qui doit être fait pour améliorer les performances de l’organisation. Ce
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sont des indicateurs non financiers sur des activités que l’on désire augmenter ou diminuer.
Exemple: Livraisons incomplètes, ou en retard, par clients majeurs.
L’auteur poursuit en mentionnant qu’il existe une relation importante entre les KPI, les CSF et le
BSC. Au préalable, pour bien comprendre cette interrelation, il est requis de définir ce que sont les
CSF et le BSC.
Les CSF sont définis comme étant la liste des problèmes ou des aspects reliés à la performance
d’une organisation qui permettent de déterminer la santé, la vitalité et le bien-être de cette dernière.
Les bonnes pratiques suggèrent qu’il ne devrait pas y avoir plus de cinq à huit CSF à l’intérieur
d’une organisation et ceci, peu importe la grandeur de l’organisation. Il mentionne qu’il est facile
d’identifier les KPI d’une organisation lorsque les CSF sont bien définis. Les caractéristiques des
CSF sont les suivantes:
Les organisations les plus performantes ont un processus décisionnel basé sur de l’information
journalière et hebdomadaire qui est rattachée aux facteurs critiques de succès (CSF) de
l’organisation. Ces facteurs sont présentés sous la forme de rapports journaliers et hebdomadaires
qui sont fournis habituellement par le service des finances :
En ce qui concerne le BSC, Robert Kaplan et David Norton de l’Université Harvard ont été les
premiers en 1992 à les présenter. Le BSC est un ensemble d’indicateurs regroupés sous quatre
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perspectives:
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Finances
Clients
Processus d’affaires internes
Apprentissage organisationnel et développement
Par la suite, deux perspectives supplémentaires au modèle traditionnel du BSC ont été ajoutées.
La Figure N°11 présente un BSC traditionnel auquel on a ajouté les deux perspectives
supplémentaires. Ces dernières sont: la satisfaction des employés et l’environnement.
36
Page
Tableau N°4 : Tableau de bord prospectif à six perspectives
La relation entre les six perspectives du BSC, les CSF et les KPI est représentée à la Figure N°12.
En général, les KPI et les PI sont présentés à l’aide du BSC et les KRI à l’aide d’un simple tableau
de bord.
37
Page
Figure N°11 : Relations entre les KPI, les CSF et le BSC
Il est aussi possible d’associer les concepts tangibles et intangibles aux KPI. Selon cette vision, les
KPI sont divisés en deux groupes distincts. Les indicateurs appartenant au groupe tangible sont
représentés par l’abréviation KPI et les indicateurs appartenant au groupe intangible sont
représentés par l’abréviation KIP. Les CSF les plus usuels peuvent aussi être classifiés selon les
facteurs tangibles, intangibles, financiers et non financiers. Le Tableau N°4 représente cette
classification. 38
Page
Tableau N°5 : Classification des facteurs critiques de succès les plus communs
Les KPI sont élaborés selon le principe SMART (spécifique, mesurable, atteignable, réaliste,
temporel) qui représente les caractéristiques d’un objectif à atteindre. De nos jours, la majorité de
la valeur que les organisations créent pour leurs actionnaires ne se retrouve pas dans les états
financiers et leur performance sur les marchés boursiers s’explique de moins en moins par leurs
résultats financiers. Lorsque les organisations évoluent, la demande des clients devient plus
sophistiquée et les performances non financières deviennent automatiquement significatives. Ceci
s’explique par le fait que les mesures intangibles sont essentielles au succès général des
organisations et elles doivent donc être incluses dans l’évaluation générale de la performance des
organisations.
Enfin, Gartner introduit la notion de mesures au niveau des KPI. Plusieurs mesures peuvent être
reliées à un KPI et tout comme David Parmenter, Gartner mentionne que les KPI sont reliés aux
CSF et aux objectifs de l’organisation. Pour bien comprendre ce concept, le Tableau N°5
schématise ce concept.
39
Page
Tableau N°6: Relation entre les CSF, les KPI et les mesures
On demande souvent d’expliquer comment elle contribue à la valeur d’une organisation. Sans une
habilité à démontrer précisément cette valeur, l’équipe de direction peut se questionner sur la
valeur réelle qu’apporte cette équipe. En effet, la plupart des organisations ne réussissent pas à
aligner les fonctions de l’équipe de support avec les objectifs d’affaires tel que défini par
l’organisation. Il en suit que même si cette équipe améliore le niveau de performance de ses
services, ces efforts sont souvent peu appréciés par la direction.
40
Page
§2.2.2- LES BONNES PRATIQUES EN VIGUEUR QUANT A L’IMPLANTATION DES
KPI
L’implantation d’un processus de mesures de performance dans une organisation est un processus
difficile qui peut prendre beaucoup de temps. Il doit aussi être géré de manière rigoureuse afin
d’éviter un échec lors de la réalisation du projet. David Parmenter a développé un modèle
d’implantation en huit étapes. Ce modèle est plus simple et prend en général six semaines à
implanter. Cependant, certains prérequis sont nécessaires pour que le projet puisse se réaliser avec
succès:
- L’équipe de direction doit comprendre les quatre types de mesures de performance (KRI,
PI, RI et KPI);
- Il doit exister une bonne collaboration entre les gestionnaires et les employés;
- L’équipe de projet doit avoir le pouvoir de régler les problèmes sans avoir à demander la
permission à l’équipe de direction;
- L’équipe de direction est consciente qu’il y aura des changements importants au niveau
des éléments mesurés et de la façon dont ils seront mesurés;
- L’équipe de direction comprend que les mesures doivent être liées aux CSF et en lien avec
la direction stratégique de l’organisation;
- Le manager du site doit être convaincu que c’est le projet le plus important en ce moment;
- Les mesures devront être équilibrées et respecter le BSC à six perspectives;
- On doit identifier cinq à huit CSF qui sont les plus pertinents pour l’organisation;
- On doit identifier les mesures qui vont susciter les changements de comportements en
relation avec les CSF;
- Il est important de travailler avec des mesures antérieures, présentes et futures;
- Le projet doit être réalisé au moment où les membres de l’équipe de projet auront le plus
de disponibilité.
Le Tableau N°6 présente un résumé des huit étapes du modèle pour l’implantation des KPI, qui a
été développé par David Parmenter. Une description détaillée suivra.
41
Page
Tableau N°7 : Huit étapes pour l’implantation des KPI
42
Page
SECTION 2.3- ANALYSE DE LA SITUATION ACTUELLE
Avant d’entamer l’implémentation des KPI, il s’avère nécessaire de faire une synthèse des
opérations de l’export dans la zone Outbound.
L’entrepôt est subdivisé en 3 zones principales : la zone de Volvo, qui occupe presque les deux
tiers du warehouse le reste est réparti entre Fiat et Alfa Romeo (Figure N°17)
۩ Le planificateur reçoit une picking liste de la part du client dans laquelle figure les
références à exporter. Cette liste est communiquée ensuite à l’office des Finished Good.
۩ Les opérateurs commencent à travailler sur cette liste en cherchant les articles concernés
dans les racks, les séparant afin d’atterrir sur la zone d’avant-expédition.
۩ Un Feedback est envoyé au même planificateur qui crée sur-ce un BL (Delivery Note).
۩ La dernière étape avant l’export est le cerclage (ou bien le filming selon les exigences du
client).
۩ Une fois la remorque est sur le quai, le chargement commence. Simultanément le service
Facturation prépare la documentation y associée (Facture, CMR …).
43
Page
Figure N°13 : Process de l’export dans Delphi Packard Kenitra
Delphi Packard Kenitra utilise divers équipement de manutention (Figure N°15) pour le picking,
le stockage, le mouvement des palettes et le chargement des remorques.
Les transpalettes mécaniques et électriques sont utilisés pour le picking par contre les clarcks
assurent le chargement des véhicules.
44
Page
Figure N°14 : Les différents moyens d’entreposage au sein de l’entrepôt
22%
27%
Réception
Stockage
Picking
17%
Export
34%
46
Page
Figure N°16 : Le Layout de l’entrepôt avant extension
47
Page
§2.3.2- INTERFACE DE GESTION D’ENTREPOT ACTUEL (ONGOING)
Ongoing Warehouse est une société de logiciels basée en Suède qui est spécialisée dans un système
de gestion d'entrepôt (WMS) basé sur le Web pour les entreprises 3PL / fournisseurs de logistique.
Le produit standard d'Ongoing Warehouse est le WMS basé sur le Web, l'entrepôt continu. Le
système est offert en tant que «logiciel tant que service». ONGOING WMS est facile à utiliser et
c'est rapide à démarrer. L'un des avantages de l'utilisation du système est qu'il peut être consulté à
la fois par le personnel de l'entrepôt et ses clients, qui peuvent vérifier par ex. niveaux de stock,
passer des commandes et suivre les commandes. L'entrepôt en cours dispose d'une API SOAP /
Webservice documentée qui permet les intégrations: envoyer et accéder aux informations du
système.
Avantages Désavantages
▪ Les droits de licence sont nuls. qui empêche une gestion de stock en temps
Les insuffisances d’ONGOING WMS étaient insurmontables de tel sorte que les managers de
l’entreprise ont pensé à implémenter une alternative qui peut faire fin une fois pour toute à ces
défaillances.
49
Page
§2.3.3- LES INDICATEURS ACTUELS DE PERFORMANCE
La performance d’un entrepôt exige que les processus soient contrôlés de manière à assurer
l'exactitude, la qualité, la rapidité et la rentabilité de toutes les activités exécutées. Afin d'établir le
contrôle, l'exploitation de l'entrepôt devrait idéalement mesurer et rendre compte de leurs
performances et de leur productivité. Ceci est fait pour assurer la satisfaction client, la démarche
pour une amélioration continue, pour comprendre les domaines potentiels d'amélioration avant
qu'ils ne deviennent un problème majeur, pour former leurs employés dans les domaines
nécessaires et pour récompenser leur personnel selon les besoins. Ce sont quelques-unes des
raisons importantes derrière la mesure de la performance de l'entrepôt.
L’approche suivie par Delphi en matière de performance est d’ordre : Qualité-Volume-Coût. Or,
si ces derniers sont compatibles pour l’ensemble du plant, il n’en est point pour l’entrepôt. En effet,
les indicateurs pris en compte dans la zone Outbound sont des indicateurs dits « traditionnels » se
souciant seulement de « livrer à temps ».
51
Page
SECTION 2.4- IMPLEMENTATION DES KPI
Mesurer la performance est important pour une gestion efficace des opérations logistiques, en
particulier l'entreposage. En ce qu'ils aident les gestionnaires à prendre les bonnes décisions afin
d'accroître la compétitivité organisationnelle. Les performances peuvent être mesurées à l'aide
d'indicateurs de performance clés ou KPI. Les KPI peuvent être définis comme une valeur
mesurable qui montre à quel point une entreprise peut atteindre ses objectifs clés.
La plupart des entreprises utilisent des KPI à plusieurs niveaux pour évaluer leur succès à atteindre
les objectifs. Par contre, l'utilisation d'indicateurs de performance clés à un niveau (zone Outbound
par exemple) ne peut, en aucun cas, refléter les résultats globaux d'une entreprise. Tandis que les
KPI de haut niveau peuvent se concentrer sur la performance globale de l'entreprise, les KPI de
bas niveau se concentrent généralement sur les processus au niveau de chaque département tels
que les ventes, le marketing, etc...
Cette section se concentre sur les données qui ont été collectées et analysées. Les résultats sont
discutés en détail pour déterminer s'il y a eu un changement positif ou négatif de la performance
au niveau de warehouse après l’implémentation de SAP WMS. Chaque chiffre est basé sur leurs
KPI respectifs et tous les chiffres sont présentés dans des valeurs hebdomadaires pour faciliter la
comparaison.
Dans cette section nous allons, dans un premier temps, mettre en exergue les différentes sous-
familles d’indicateurs (temps, productivité, coût et qualité) et dans un deuxième temps une analyse
commentée sera conduite au fur et à mesure.
La première sous-famille prend le facteur temps comme instrument de mesure. Ici on entend par
ce dernier le temps total d'une activité qui est généralement acquis par la différence entre le début
et la fin du processus, indépendamment des tâches effectuées à l'intérieur.
52
Page
Tableau N°9 : Définitions des indicateurs Temps de l’entrepôt
Puisque nous ne concentrons dans ce travail que sur les indicateurs relatant des activités exercées
exclusivement dans l’entrepôt une sélection particulière des indicateurs est faite ne traitant que
ceux d’intérêt pour nous.
Le picking se calcule en divisant la variation de temps nécessaire pour cueillir une commande sur
le nombre de ligne par commande.
PICKING t
3.77
3.23
2.55
2.09
1.87
1.79
1.75
1.71
1.67
1.58
1.45
1.16
1.11
W10 W11 W12 W13 W14 W15 W16 W17 W18 W19 W20 W21 W22
53
Le picking, comme indiqué précédemment, étant l’opération la plus coûteuse dans le processus de
shipping. Ceci est dû à la difficulté de localiser facilement les palettes qui font l’objet de la
« Picking List ». Cette fonctionnalité, basique qu’elle soit, a permis de dégager une efficience
notable.
Le deuxième indicateur est le délai de livraison (Order lead time) qui est le temps nécessaire pour
qu’une commande soit livrée. C’est-à-dire la durée allant de lancement de commande jusqu’à
livraison finale.
ORDLeadTIMEt
49.85
48.51
48.37
46.98
40.36
40.31
40.06
39.63
39.63
39.21
39.09
38.98
38.98
W10 W11 W12 W13 W14 W15 W16 W17 W18 W19 W20 W21 W22
On remarque que le nombre d’heures été réduit de 2 jours aux environ de 40 heures. Cet
amoindrissement est atteint grâce à l’effet positif de l’indicateur précèdent.
54
Page
§2.4.2- INDICATEURS PRODUCTIVITE
La productivité ici peut être définie comme le niveau d'utilisation des actifs, ou de la manière les
ressources sont combinés afin obtenir des résultats spécifiques et déterminés.
55
Page
La productivité du travail (Labor productivity) qui est rapport entre le nombre total des articles
entretenus et le nombre d'heures de travail.
34.83 LABOR p
34.75
34.9
34.67
34.28
33.42
33.5
33.18
32.72
32.21
31.89
31.67
30.5
W10 W11 W12 W13 W14 W15 W16 W17 W18 W19 W20 W21 W22
La fluctuation des chiffres s’explique par la simple raison que la manager, cherchant la
polyvalence de la main-d’œuvre, envisage la rotation des postes des opérateurs.
La productivité de picking est nombre total de produits cueillis par heure de travail dans l'activité
de picking.
56
Page
PICKING p
7.95
7.45
7.26
7.09
7.06
7.02
6.58
6.58
6.39
5.85
5.55
5.33
5.32
W10 W11 W12 W13 W14 W15 W16 W17 W18 W19 W20 W21 W22
On constate que la productivité de picking s’est légèrement améliorée. Par contre, cette
amélioration reste insuffisante à l’égard des standards logistiques. Nous allons exposer par la
suite les causes derrière ces insuffisances.
57
Page
REPLENISHMENT p
14.99
14.99
14.97
14.71
14.57
14.47
14.42
14.35
14.28
14.27
14.26
13.64
13.36
W10 W11 W12 W13 W14 W15 W16 W17 W18 W19 W20 W21 W22
L’activité de réapprovisionnement n’est pas impactée par ce nouveau système. Néanmoins elle
constituait auparavant un goulot d’étranglement pour toute l’activité d’export.
La productivité d’expédition (Shipping Productivity) est un indicateur qui mesure nombre total
de produits expédiés mensuellement.
58
Page
SHIPPING p
5.89
5.85
5.47
5.36
5.5
5.26
4.94
4.21
4.03
3.69
3.14
2.53
2.15
W10 W11 W12 W13 W14 W15 W16 W17 W18 W19 W20 W21 W22
Cet indicateur peut apparaitre instable. En effet, la fenêtre d’expédition est en changement à
cause des backlogs qui engendrent à leur tour des retards dans les expéditions planifiés.
59
Page
WAREHOUSE UTILIZATION p
54.12%
53.05%
52.89%
52.49%
52.33%
51.71%
51.30%
50.60%
50.27%
49.72%
49.67%
48.95%
48.52%
W10 W11 W12 W13 W14 W15 W16 W17 W18 W19 W20 W21 W22
L’organisation des racks est conçue pour répartir le stockage selon le principe de Pareto. Or, le
stockage est toujours aléatoire ce qui empêche la gestion efficiente de la capacité.
60
Page
2.4.2.6 INDICATEUR N°8: THROUGHPUT
THROUGHPUT p
167
162
162
156
151
147
146
144
138
136
134
132
114
W10 W11 W12 W13 W14 W15 W16 W17 W18 W19 W20 W21 W22
On remarque une hausse légère des outputs après le Week 14. Cet indicateur profite aussi des
externalités positives de la rapidité de picking.
Les indicateurs de coûts utilisés pour la gestion d'entrepôt ne sont pas aussi abondants dans la
littérature que les indicateurs de qualité ou de productivité. Certains auteurs confirment ce fait en
déclarant que malgré leur importance stratégique dans la supply chain, la plupart des activités de
l’entrepôt s’opèrent au niveau opérationnel, qui repose normalement sur des indicateurs non
financiers. En outre, certains objectifs sont difficiles à mesurer sur le plan monétaire (réduction
des délais, amélioration de la qualité et satisfaction client).
61
Page
Tableau N°11 : Définitions des indicateurs Coût de l’entrepôt
Le coût de traitement de la commande est l’un des indicateurs importants à surveiller de près.
C’est le coût total de traitement de toutes les commandes divisé par le nombre de commandes
ORDER PROCESSING c
10.96
10.84
10.28
LABOR c
155811.43
140278.26
137820.9367
MARCH APRIL MAY
Figure N°28 : Organigramme de travail par coût
Le Coût de la main-d’œuvre est l’un des indicateurs traditionnels qui ne doit être interprété seul
risque d’avoir un chiffre-bidon.
Les indicateurs de qualité peuvent être divisés en deux groupes: certains indicateurs sont liés à la
qualité interne opérations, tandis que d'autres se concentrent sur le niveau de service à la
clientèle.
La «livraison à temps» et la «commande parfaite» sont des indicateurs connexes parce qu'ils se
calculent sur la base des mêmes données, c'est-à-dire les commandes livrées à temps. Par contre
« l'ordre parfait» est plus global et l'information contenu dans l'indicateur de «livraison à temps»
est très important pour la gestion de l'entrepôt.
63
Page
Tableau N°12 : Définitions des indicateurs Qualité de l’entrepôt
64
Page
STORAGE ACCURACY q
99.68%
98.18%
97.91%
97.30%
95.93%
94.68%
93.15%
90.91%
88.42%
17.60%
16.36%
15.93%
15.19%
W10 W11 W12 W13 W14 W15 W16 W17 W18 W19 W20 W21 W22
L’indicateur Orders shipped accuracy permet de superviser le nombre d’erreurs d’envoi ou bien
ce qu’on appelle les disrepancies.
65
Page
ORDERS SHIPPED ACCURACY q
100.00%
100.00%
100.00%
100.00%
99.83%
99.83%
99.76%
99.75%
99.56%
98.86%
98.45%
98.39%
98.31%
W10 W11 W12 W13 W14 W15 W16 W17 W18 W19 W20 W21 W22
En évitant les erreurs de picking, toute la chaîne logistique s’en profite. La précision atteint quelque
mois les 100% c’est-à-dire zéro erreur pendant toute une semaine.
Le taux de la rupture de stock met le point sur le nombre d’articles entretenus dans l’entrepôt sans
figurer effectivement dans la picking list.
66
Page
STOCKOUT RATE q
100.20%
100.08%
99.96%
99.44%
98.41%
96.44%
96.01%
95.31%
94.05%
92.72%
91.64%
90.91%
87.72%
W10 W11 W12 W13 W14 W15 W16 W17 W18 W19 W20 W21 W22
De même cet indicateur est fortement impacté par l’instabilité de la fenêtre d’expédition.
67
Page
CONCLUSION DU CHAPITRE
Durant le projet d’implantation des KPI au sein de l’office de produits finis la direction a été peu
impliquée. Un seul membre de la direction s’était impliqué durant ce projet. C’est le même constat
au niveau de la révision des KPI sur une base régulière. Au niveau des problèmes rencontrés lors
du projet d’implantation, un seul responsable a mentionné qu’il y a rencontré un problème. Ses
KPI n’étaient pas bien mesurés à cause d’une mauvaise compréhension de ce qui devait être
mesuré.
Le prochain chapitre et dernier abordera trois éléments distincts. Il débutera par une identification
des goulots d’étranglement, une présentation des KPI qui y sont concernés et il se terminera par
des alternatives à propos de ces goulots.
68
Page
CHAPITRE III: GOULOTS D’ETRANGLEMENT ET AMELIORATION DES KPI
INTRODUCTION DU CHAPITRE
En matière de gestion des flux logistiques, une contrainte de capacité ou goulot est une ressource
(machine, entrepôt, magasin, véhicule…) à faible capacité, qui ralentit le flux, réduit sa taille en
limitant ainsi la performance de l’ensemble de toute une chaîne d’activités.
Le goulot d'étranglement, qu'on appelle aussi « ressource goulot », est défini par l'étape de
production qui a la plus faible cadence dans un flux de production. Dans une entreprise de
production, le bureau des méthodes est chargé de modéliser puis d'étudier les flux, afin d'améliorer
la productivité globale.
69
Page
SECTION 3.1: GENERALITES
Etant donné que les KPI implémentés restent incapables d’expliquer la sous-performance de
certaines activités. De ce fait nous allons essayer de diagnostiquer les différents goulots
d’étranglement qui limitent ces activités ralentissant ainsi toute la chaîne logistique. Pour ce faire
nous allons scinder cette partie en deux étapes : La première étape sera consacrée à la définition
des goulots d'étranglement dans la situation actuelle. La deuxième étape consiste à mesurer la
performance et à calculer le KPI lié aux goulots d'étranglement.
Le diagramme (Figure N°33) de cause à effet présente les différents problèmes au niveau de
l’entrepôt :
En raison de l'absence de KPI, la première étape consiste à exposer les goulots d'étranglement. Les
Page
KPI utilisés dans cette recherche doivent indiquer les pertes (Waste) qui ont un effet direct sur la
performance. La première étape consiste à définir les goulots d'étranglement dans la situation
actuelle. La deuxième étape consiste à mesurer la performance et à calculer le KPI lié aux goulots
d'étranglement.
Les goulets d'étranglement dans la situation actuelle sont exposés en analysant les données du
système ERP (SAP) et en observant les processus.
Dans cette partie, les processus d'entrepôt sont classés en deux : le stockage et le processus de
picking. Par processus, un ou plusieurs goulots d'étranglement sont définis et des suggestions sont
faites à travers des observations, des recherches antérieures et des informations recueillies auprès
de la direction et des employés de Delphi.
L'outil Value Stream Map (VSM) est choisi pour exposer les pertes et donner un aperçu du temps
par activité.
La synchronisation des activités des processus donne un aperçu du temps total de traitement des
processus. Un flux de valeur implique la cartographie des flux au sein du système d'exploitation
afin d'identifier les sources de perte (gaspillage, variabilité et rigidité) qui bloquent ces flux et
provoquent des problèmes opérationnels (Drew, McCallum & Roggenhofer, 2004). Par
conséquent, Patel, Chauhan et Trivedi (2015) décrivent la VSM comme un processus susceptible
d'exposer une quantité significative d'activités sans valeur ajoutée qui jouent finalement un rôle de
perte dans les processus actuels. Les activités peuvent être classées en trois types de valeurs:
71
Le concept a été introduit par la direction Toyota dans les années 1950 et fait référence aux
activités pour lesquelles le client est prêt à régler. Le client est seulement prêt à payer pour les
activités à valeur ajoutée alors que les activités sans valeur ajoutée devraient être éliminées.
L'objectif de VSM est de visualiser les activités à valeur ajoutée, les activités sans valeur ajoutée
et les activités nécessaires. Les sources de gaspillages (activités sans valeur ajoutée) peuvent être
détectées par cet outil.
Basé sur les théories de la gestion de Toyota, Womack & Jones (1996) a popularisé le concept et
identifié sept types différents de gaspillages:
─ Surproduction
─ Défauts
─ Inventaire inutile
─ Traitement inapproprié
─ Transport excessif
─ Attendre
─ Motion inutile
72
Page
SECTION 3.2 : GOULOTS D’ETRANGLEMENT
Le responsable de formation a supposé que deux jours de formation étaient suffisants pour que les
opérateurs d'entrepôt utilisent SAP WMS. Néanmoins, il s’est avéré qu'en raison de cette courte
période de formation, des problèmes sont survenus dans l'utilisation de SAP WMS. Dans les stades
suivants, peu de formation supplémentaire a été fournie pour améliorer le niveau de connaissance
du SAP.
Ces problèmes avec SAP ont entraîné que les paramètres de base du stockage des références ne
sont pas définis correctement.
Ce stockage incorrect des paramètres des références a entraîné que le SAP WMS perd ses fonctions
et devient désactivé.
Le deuxième résultat dû à l'utilisation inefficace du système est qu'une performance ne peut être
mesurée, donc la gestion ne peut pas être informée et aucun KPI ne peut être suivi. L'utilisation de
l’entrepôt et l'utilisation de l'espace de stockage sont des exemples qui peuvent impliquer la
performance d'un entrepôt.
Les problèmes et les goulets d'étranglement sont résumés et illustrés dans un diagramme de cause
à effet montré ci-dessous.
73
Page
Formation Méthode La direction
insuffisante en de stockage n’est pas au
parallèle de incorrecte Les données courant
l’implémentation ne sont sont
de SAP WMS Utilisation pas collectées
inefficace du
Absence de Absence de
système ERP
formation KPI
continue en
SAP
Stratégie de
stockage
Stockage non définie
Le WMS est
incorrect pour la
désactivé
logistique-retour
Principe
FIFO non
respecté
Par mesure de précaution le manager a décidé d’appliquer le nouveau système exclusivement pour
une seule destination (Tableau N°12). Ayant encore une main-d’œuvre peu qualifiée, l’entrepôt
n’est pas prêt pour l’éclatement de système notamment pour les destinations pour lesquelles Delphi
exporte régulièrement plus de 4 fois par semaine.
L'amélioration du goulot d'étranglement doit augmenter les performances de SAP dans l'entrepôt,
ce qui se traduit par une meilleure implication de management, une diminution des problèmes de
qualité et la mise en œuvre du FIFO. Les améliorations conduisent également à une meilleure
compréhension et simplification des méthodes de formation.
Tous ces changements ont eu pour résultat que les employés de l'entrepôt ont commencé à se
plaindre que les composants ne pouvaient pas être stockés en raison de l'absence de disponibilité.
Les entrevues ont révélé que ce problème est fréquent. Cependant, des preuves de ce problème
n'ont pas pu être obtenues du système en raison d'une utilisation inefficace de SAP. Comme décrit
précédemment dans goulot d'étranglement, le personnel de l'entrepôt doit trouver de l'espace sans
utiliser le système ERP. Après le GO LIVE, le problème était à son apogée. Le manager a donc
donné l'instruction de placer des rayonnages à palettes supplémentaires pour ajouter de l'espace de
stockage. Pourtant la pression de disponibilité n'a pas disparu et les employés doivent encore être
créatifs pour stocker les références.
75
Page
Augmentation
Problèmes de La direction
du nombre de
disponibilité n’est pas au
SKU
courant
Connaissance
Lignes de Forte
insuffisante sur
production augmentation Aucune donnée
supplémentaires la performance
du nombre de ne peut être
palettes générée par SAP Absence de
Diminution KPI
des
références
par palette
Petite Mauvaise
Implémentation augmentation utilisation de
des racks de la capacité SAP (Goulot
supplémentaires de stockage N°1)
Etant donné sa criticité, différents KPI sont impactés par ce goulot. Prenant par exemple
l’utilisation d l’entrepôt. Ce dernier pose un problème majeur dans la mesure où le SAP est
incapable de calculer l’espace vide dans l’entrepôt (faute d’absence de Master Data). Par
conséquent le risque de désorganisation surgit et l’activité de picking devient de plus en plus
laboureuse.
76Page
3.2.2.2 KPI ET GOULOT D’ETRANGLEMENT N°2
WAREHOUSE UTILIZATION p
54.12%
53.05%
52.89%
52.49%
52.33%
51.71%
51.30%
50.60%
50.27%
49.72%
49.67%
48.95%
48.52%
W10 W11 W12 W13 W14 W15 W16 W17 W18 W19 W20 W21 W22
Pour l’ERP, l’utilisation de l’espace de dépasse pas 55%. Alors qu’en réalité les palettes sont
stockées à côté des racks faute d’espace suffisant.
La direction de DELPHI n'a jamais mis en œuvre une stratégie de stockage dans l'entrepôt.
L'objectif de management a toujours été d'améliorer les lignes de production et l'entrepôt a été
négligé.
Dans chaque site de Delphi, SAP Enterprise est utilisé comme système ERP. En 2013, a acheté
une édition personnalisée de SAP qui était également équipée d'un système de gestion d'entrepôt.
WMS est un outil intégré dans SAP qui permet de contrôler le traitement des mouvements de
palettes et de gérer les stocks dans l'entrepôt. Cependant, du fait que SAP n'est pas utilisé
efficacement, l'outil WMS est désactivé.
Les problèmes soulignent le goulot d'étranglement dans la situation actuelle. L'analyse révèle que
le processus contient des gaspillages qui doivent être éliminés. Les problèmes de ce goulot
d'étranglement sont également visualisés dans un diagramme de cause à effet dans l'image.
Les changements de la demande par les clients ne peuvent pas être influencés par l'entrepôt.
Aucune recherche, calculs de réduction des coûts et mauvaise utilisation de SAP Enterprise ne
peuvent être influencés. Ces trois problèmes causent le goulot d'étranglement et résulte par la suite
en une stratégie de stockage inefficace.
Changement Changement
de demande d'importance de
référence chez le
client
Aucune
recherche sur
Les références Stratégie de
la stratégie de Aucune stratégie Long temps de
sont stockées stockage
stockage n'est n'est déterminée trajet
incorrectement inefficace
effectuée par le
management
Mauvaise
utilisation des
types de
stockage WMS est
désactivé
Utilisation
élevée
Le temps de déplacement peut être classé comme un gaspillage dans processus. L’objectif de cette
étude est de réduire ou d'éliminer les activités sans valeur ajoutée. Dans cette étude, le temps de
trajet par référence est utilisé comme KPI. Le temps de trajet dépend de la popularité des références
dans l'entrepôt.
Afin de mesurer le temps de parcours, un diagnostic de l'activité doit être effectué. Bartholdi et
Hackman (2011) soutiennent que le profilage des activités d'entrepôt est une mesure et une analyse
statistique de l'activité des entrepôts. Les auteurs décrivent que c'est la première étape nécessaire
à presque n'importe quel projet de stratégie de stockage d'entrepôt. Lorsque l'importance des
commandes client est comprise, le système peut être piloté.
Dans cette étude, l'attribution de stockage est basée sur la popularité de picking des références. Les
données sont obtenues et analysées selon la formule suivante:
L'étape suivante consiste à combiner toutes les références des trois lignes de production liées à
l'entrepôt. Une analyse plus approfondie montre que seulement 8 références sont responsables de
58% qui représentent seulement 1% de stock de l'entrepôt. C'est la catégorie A. Par contre la
catégorie B comprend 21 références pour 32% des choix. C'est juste 3% du total des références.
Les autres références sont responsables de 10% des choix. C'est 96% des références. L'Excel
Pareto dans le graphique donne un aperçu de l'analyse ABC.
Le processus de préparation commence lorsque l’opérateur reçoit la picking liste jusqu'au moment
il confirme la vente avec l’agent de facturation. Le temps de travail total est de 576 minutes. La
durée totale des activités sans valeur ajoutée est de 75 minutes. Compte tenu de cette quantité de
perte dans le processus, ce goulot d'étranglement est le problème le plus grave. L'amélioration de
ce KPI va rendre le travail de l’opérateur plus efficace. Ce temps où l’opérateur reste immobile
devrait être converti en temps de travail efficace.
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SECTION 3.3- ALTERNATIVES
SAP WMS fait partie intégrante du système SAP ERP. Par conséquent, la création de rapports est
possible à l'aide de transactions SAP. SAP WMS peut être utilisé pour planifier efficacement un
cycle logistique complet dans le cadre du système SAP ERP sans licence distincte. Ceci est
différent de l'utilisation de SAP WMS avec des outils tels que SAP NetWeaver Business
Warehouse (c’est notre cas), où une licence distincte doit être achetée. SAP WMS est intégré à
plusieurs autres modules tels que la planification de la production, les ventes, la gestion du
matériel, etc. Ainsi, les données provenant de différents modules dans SAP peuvent être facilement
fusionnées et analysées.
SAP WMS est capable de générer des rapports flexibles avec deux autres outils de reporting. Tout
d'abord, SAP Logistics Information System (LIS) qui fait partie de SAP ERP lui-même et, en
second lieu, un outil distinct, par exemple, SAP NetWeaver Business Warehouse. Ces deux
applications peuvent être utilisées pour générer des KPI couvrant plusieurs processus. De cette
façon, le reporting peut aider à faire ressortir les mesures nécessaires pour une entreprise tout en
créant des rapports pour l'entrepôt.
Les rapports de SAP WMS doivent intégrer intelligemment les mesures sous la forme de KPI. Le
reporting doit être fait avec des outils qui ont un contenu pour les KPI logistiques pour aider dans
l'évaluation de la performance de l'entrepôt, l'efficacité logistique opérationnelle, la qualité de
service offerte par les fournisseurs tiers de logistique et d'entreposage, etc.
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Ce changement dans les pratiques de reporting présente les avantages suivants :
L'entrepôt peut faciliter 3321 palettes au maximum. Les palettes peuvent être stockées dans des
ruelles ou des racks. Le niveau d'utilisation maximal est mesuré à la fin du Week 22 avec 53.04%
des emplacements occupés. Le niveau d'utilisation minimal a été mesuré le début du Week 11 mars
avec un niveau d'utilisation de l'entrepôt de 48.52%. La disponibilité moyenne des palettes dans la
période de mesure était de 1611 palettes.
Dans le cas de Delphi, des travaux d’extension de la zone Finish Good sont presque achevés
(promis d’être livré mi-juin). En raison de ces conditions, les deux voies suivantes peuvent être
suivies: redéfinition interne de l'entrepôt et amélioration de la gestion des stocks.
La conception d'un entrepôt interne ne peut seulement être dérivée de la théorie; La pensée logique
et le bon sens devraient être utilisés. Les principaux objectifs de la refonte de l'entrepôt sont les
suivants:
Fournir une flexibilité maximale afin de répondre aux exigences changeantes de stockage
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et de manutention.
3.3.2.2 AMELIORATION DE LA GESTION DES STOCKS
Afin de gérer correctement les stocks, l'information sur la demande à tous les niveaux, une gestion
de la supply chaîne doit être maintenue en temps réel. Cela comprend l'information au point de
vente jusqu'à la livraison des matériaux chez les clients. Cela nécessite un système de gestion
d'entrepôt (WMS) en temps réel pour gérer les données d'inventaire et de transaction. Un
programme de comptage de cycles devrait également être mis en place pour suivre l'inventaire et
s'assurer que le produit obsolète n'occupe pas d'espace précieux dans l'entrepôt.
Dans ce cas, la meilleure alternative pour maximiser la disponibilité de l'entrepôt est de changer la
conception de l'entrepôt interne. Tous les changements physiques dans l'entrepôt entraînent des
coûts; Pourtant, ces investissements sont pour une longue période et améliorent considérablement
les performances.
Le rayonnage sélectif à palettes est le type de stockage de palettes le plus couramment utilisé
aujourd'hui. Rack sélectif utilise des montants et une paire de poutres transversales pour créer une
étagère pour stocker une palette. Selon la hauteur de la palette et du plafond, les systèmes à
crémaillère sélective ont généralement plusieurs niveaux par baie. Une baie ne comporte
habituellement qu'une seule palette, bien que des systèmes de rayonnage à palettes doubles soient
aussi possibles.
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Figure N°38 : Exemple de rayonnage sélectif à palettes dans un entrepôt
Avantages
Faible investissement par rapport aux solutions de stockage plus denses
Accessibilité à toutes les palettes
FIFO est assuré.
Désavantages
Faible densité de stockage due aux allées entre les rangées de rack
Ce type de rayonnage utilise des montants et des poutres transversales pour supporter un
convoyeur à rouleaux par gravité dans la baie. Les rouleaux sont légèrement inclinés, de sorte que
les palettes coulent naturellement vers l'avant du système. Après que le chauffeur du clarck a choisi
la première palette, la palette suivante se déplace vers la position suivante. Ce type de système est
le mieux adapté pour stocker une grande quantité de palettes d'un même produit. Les systèmes
d'étagères à palettes supportent la manipulation FIFO.
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Figure N°39 : Exemple de système de support de flow dans un entrepôt
Avantages
Haute densité de stockage
Peut être stocké 20+ palettes profondes
Propulsion par gravité
Pas besoin de conduire à l'intérieur du système de rayonnage
Maniement du FIFO
Désavantages
Mauvaise accessibilité à toutes les palettes
Investissement élevé dû aux rouleaux coûteux
Cher en maintenance
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3.3.3.3 SYSTEME DE NAVETTE A PALETTE
Ce système est comparable au système de rayonnage à palettes. Dans ce système, une navette
entraînée par un moteur électrique circule sur des rails à l'intérieur des canaux de stockage. Le
système est construit horizontalement et la propulsion des palettes n'est pas faite par gravité, mais
par une navette électronique. Pallet Shuttle System prend également en charge la gestion FIFO.
Avantages
Haute densité de stockage
Peut être stocké 20+ palettes profondes
Propulsion par navette
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Désavantages
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Table N°16 : Récapitulatif et comparaison entre les différents systèmes
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Amélioration de KPI
Le graphe d’utilisation d’entrepôt montre que le KPI est de 54% au maximum. Le nombre
d'emplacements de palettes disponibles dans l'entrepôt 1523 (sans compter le nouvel espace). Si
les alternatives sont mises en œuvre, le nombre d'emplacements de palettes passe à 2297. Si les
niveaux de stock restent les mêmes, l'utilisation de l'entrepôt dans la nouvelle situation sera de
69.16%. Une amélioration supplémentaire de KPI et la gestion FIFO est sécurisée.
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CONCLUSION DU CHAPITRE
Pour conclure, ce chapitre est dédié à la présentation des solutions possibles ainsi que la
recommandation adéquate à la problématique traitée. Nous avons vu également utile d’introduire
avec une nouvelle fonctionnalité de SAP WMS afin d’améliorer les pratiques de reporting.
La mise en place d’un système d’information requiert une méthodologie qui diffère suivant qu’on
traite le sujet d’une approche fonctionnelle ou technique. Il ne faut pas oublier que si la
problématique a été approchée techniquement on aurait évoqué la phase test, et la phase
développements spécifiques, des étapes qui peuvent rendre un projet pas si évident que cela car
elles requièrent de compétences techniques spécifiques et rares surtout lorsqu’il s’agit d’ ERP
comme SAP.
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CONCLUSION GENERALE
La réalisation de ce stage m’a permis de m’attaquer à une problématique vaste et partagée par tout
organisme et cela dans tous les secteurs d’activité. Cette problématique s’attarde sur un point
critique de l'organisation où s'entremêlent l’aspect cartésien et précis des données factuelles et
l’aspect flou et influençable de la nature humaine du décideur.
Reste à faire, un suivi rigoureux du déploiement de l’ensemble des standards, pratiques et outil
mis à disposition de l’organisme. Le bon sens de l’écoute et la maîtrise du besoin des acteurs est,
et restera, le principal levier d’amélioration du projet.
Enfin, ce stage a démontré la capabilité d’une approche qualité à émerger des solutions et axes
d’amélioration pertinents, sur tous les niveaux de l’organisation. Me permettant d'acquérir une vue
globale des pratiques de la logistique en allant du niveau managérial au niveau opérationnel. Cette
expérience vient confirmer mon projet professionnel et ma volonté à continuer à m’investir et
m’épanouir dans ce domaine qui est le domaine de la logistique automobile. 93
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TABLE DE MATIERES
INTRODUCTION GENERALE 1
1.1.1-1. DASM
1.1.1-2. DPT
1.1.1-3. DPK
§2.2.1- GENERALITES
CONCLUSION GENERALE 88
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