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DEPLOIEMENT DU RESEAU.

1. Introduction.

La procédure de déploiement ou d’ajout d’équipements dans le réseau intervient après la


phase de planification (radio et réseau). Ce processus se base sur le plan du réseau
comprenant les emplacements et caractéristiques des équipements ainsi que leurs liens avec
les autres équipements du réseau. Le déploiement du réseau est un processus ou le suivi
minutieux de l’application du plan initial du réseau et de l’installation correcte des
équipements joue un rôle fondamental dans le bon fonctionnement ultérieur du réseau. En
effet, la qualité de service d’un réseau dépend essentiellement de la bonne installation des
équipements du réseau et de l’application rigoureuse de plusieurs règles d’ingénierie de base
que nous présenterons dans ce chapitre.
Ce chapitre traite également des tâches moins techniques (telles que la recherche et la
négociation de site) qui accompagnent ou conditionnent le déploiement du réseau. La
dernière partie du chapitre décrit les différentes tâches d’exploitation et de maintenance d’un
réseau cellulaire dans le cadre de différents types d’organisation possible du département
technique d’un opérateur de réseau cellulaire.
Ci après nous présentons les équipements qui n’ont pas été présentés dans les chapitres
précédents et qui jouent un rôle important dans le réseau.
• Sélection des fournisseurs.
Planification radio Planification

Suvey et identification Definition et


dimensionnement des besoins
des sites en équipements et assistance.

Validation des sites Appel d'offre

Procéssus de
négociation Sélection des fournisseurs.

Déploiement

Sites
Equipements

Figure 1 : processus de déploiement


1.1 Répéteurs

Un répéteur est un équipement qui reçoit et retransmet des signaux radio entre une
BTS (le site donneur) et les mobiles. Il inclu des amplificateurs dans les 2 sens (montant
et descendant) et un système de gestion et de contrôle des alarmes.
Les répéteurs peuvent être utilisés dans plusieurs types d’application : La
couverture des zones non couvertes, la couverture à l’intérieur des bâtiments, l’extension
de la taille d’une cellule, l’optimisation du réseau et le déploiement des réseaux
hybrides. L’application la plus connue des répéteurs est la couverture des zones non
couvertes. L’application pour les couvertures indoor est utilisée dans les zones urbaines
denses ou on a une qualité de signal faible à l’intérieur des bâtiments, dans un tel cas le
trafic à écouler ne justifie pas l’installation d’une BTS supplémentaire. Les répéteurs
peuvent aussi être utilisés pour la couverture des voies ferrées ou le trafic est à priori
faible mais qui nécessitent la présence du signal radio.
Le déploiement d’un répéteur doit être réalisé en considérant les critères suivants :

 Visibilité directe : le répéteur doit être en visibilité directe avec la BTS.


 Isolation : le répéteur et l’antenne du site donneur doivent être
suffisamment éloignés pour garantir une isolation de plus d’une dizaine de
dB (15dB par exemple) supérieure au gain de puissance du récepteur.
 Désensibilisation : les répéteurs requièrent une désensibilisation du secteur
donneur permettant une réduction de couverture de ce secteur.
 Supervision : de même pour les autres éléments du réseau, les répéteurs
doivent pouvoir être contrôlés à partir du système et pour que les alarmes
soient déclenchées au bon moment.
BTS Répéteur Zone d’ombre

Figure 2 : Utilisation d’un répéteur pour la couverture des zones d’ombre


Couverture d’un tunnel

Figure 2 : Utilisation d’un répéteur pour la couverture des zones d’ombre

Les répéteurs ont évolué de solutions de trous de couverture du réseau pour devenir des
éléments fondamentaux d’un réseau cellulaire que les opérateurs intègrent de plus en plus
souvent dans leurs plans de réseaux initiaux.

1.2 Les faisceaux hertziens.


Les faisceaux hertziens sont des moyens de transmission couramment utilisés pour relier
des stations de base aux contrôleurs de stations de base ou aux autres BTS. Le faisceau
hertziens consiste principalement en 2 antennes paraboliques de taille plus ou moins
grande selon la distance en chaque extrémité de la liaison de transmission.les faisceaux
hertziens les plus longs peuvent atteindre les 50 Km.

1.3 Les pylônes.


La couverture d’une zone étendue nécessite souvent l’installation des antennes de la BTS
sur un point élevé et dégagé, le recours à des structures métalliques implantées sur le toit
d’un bâtiment (mat) ou sur le sol directement (pylône) est très souvent nécessaire. Il
existe plusieurs types de pylônes : auto stable, les haubanés, et monopole.
Auto stable Monopole Haubané

1.4 Les antennes.

Dans les réseaux mobiles, il existe plusieurs types d’antennes utilisées par les BTS :
a) Les antennes Omnidirectionnelles.
Est dit monosectorisé un site GSM qui ne possède qu’un seul secteur, c'est-à-dire qui ne gère
qu’une seule cellule. Il y a une seule antenne, ou deux si la diversité spatiale est utilisée, voire
jusqu’à trois pour certains sites omnidirectionnels constitués de trois brins omnidirectionnels.
Ce type de site omnidirectionnel est utilisé en zone rurale pour assurer une couverture assez
importante, sans permettre une grande quantité de communications, ou en zone urbaine
importante, pour micro cellule, afin de supporter des communications passées dans une zone
réduite (centres commerciaux, rues piétonnes…). Un site monosectorisé avec panneau
directionnel, peut être utilisé
pour affiner une couverture locale, ou en zone rurale, au dessus d’une vallée encaissée, où les
deux autres secteurs ne seraient pas utiles.
b) Les antennes Directionnelles (Bidirectionnelles et trisectorielles)
Un site bisectorisé est un site GSM qui possède deux secteurs, et donc deux cellules
distinctes. Le site peut comporter au moins deux antennes et jusqu’à quatre si la diversité spatiale
est utilisée. Ce type de site sert à couvrir des zones où seuls deux secteurs sont utiles (flanc d’une
colline…).
Ces antennes utilisent différents types de diversité afin d’optimiser leur fonctionnement, en effet,

1.4.1. Diversité spatiale


La liaison Um ou air dans le sens montant (mobile vers BTS) est plus difficile à assurer que la
liaison descendante (BTS vers mobile), puisque la puissance des terminaux est limitée à 2 watts
en 900 Mhz et 1 watt en 1800 MHz, on utilise donc deux antennes au lieu d’une pour favoriser la
réception du signal.
À cause des diverses réflexions du signal émis par le mobile (contre des immeubles, des
falaises…), deux ondes peuvent arriver en un point donné en s'annulant ou s’atténuant fortement
(à cause de leur déphasage), c’est ce que l’on appelle l’évanouissement (fading) de Rayleigh,
mais quelques mètres (et longueurs d’ondes) plus loin, ces ondes ne seront plus atténuées, d'où
l’intérêt de placer des antennes espacées d’environ 3 à 6 m l’une au dessus de l’autre ou l’une à
côté de l’autre.
On place donc deux antennes, au lieu d’une, pour augmenter les chances de recevoir un signal
correct, on augmente ainsi le signal reçu jusqu’à 5 dB. Ainsi donc on peut avoir :
1.4.2. Diversité de polarisation
La diversité de polarisation est la technique d’utilisation de plusieurs plans de polarisations,
pour favoriser la réception du signal.
La polarisation d'une onde électromagnétique est décrite par l'orientation de son champ
électrique.
Si celui-ci est parallèle à la surface de la terre, la polarisation est linéaire horizontale, s'il est
perpendiculaire à la surface de la terre, la polarisation est linéaire verticale. Pour un téléphone
mobile, la polarisation est verticale lorsque le téléphone est tenu vertical, mais s’il est légèrement
orienté, l’onde polarisée verticalement parvient plus faiblement à la BTS, alors qu’en même
temps, le niveau reçu de cette même onde polarisée horizontalement augmente.
En effet, il existe des signaux en polarisation verticale et horizontale, et il faut que les
antennes émettrices et réceptrices communiquent toutes les deux avec un signal dans la même
polarisation, sous peine d’avoir un signal fortement atténué. L’antenne du relais est capable de
conserver une polarisation constante, mais le téléphone mobile, ne reste jamais parfaitement
vertical et ne peut donc conserver une polarisation verticale.
On utilise donc des antennes qui ont une double polarisation (ou polarisation croisée), ni
verticale, ni horizontale, mais intermédiaire : + 45° et - 45°, et l’on utilise le plan de polarisation
qui reçoit le meilleur signal, pour augmenter les chances de recevoir un niveau correct ; on peut
gagner ainsi jusqu’à 6 dB. En émission, on utilise une seule de ces polarisations, au choix de
l’opérateur.
1.4.3. Diversité de fréquence
La diversité fréquentielle est, la technique utilisant un changement régulier des fréquences
utilisées ; c'est-à-dire, que la BTS et le mobile changent régulièrement de fréquence d’émission
et de réception, c’est ce que l’on appelle le saut de fréquence ou Frequency Hopping, un
changement de fréquence 217 fois par seconde, qui permet de lutter contre l’évanouissement du
signal (oufading). Ce procédé permet aussi de moyenner le brouillage ; par exemple : si un canal
est brouillé, et si une communication est établie sur ce canal, la communication sera fortement
perturbée, alors que si l’on change très régulièrement de canal (fréquence), la communication ne
sera perturbée qu’à certains instants, mais restera en moyenne, audible.
2. Etapes et intervenants.

Le déploiement d’un réseau cellulaire est un processus ou interviennent plusieurs équipes de


fonctions différentes et bien séparées. Nous présentons l’enchainement de leurs interventions
dans les paragraphes suivants.

2.1 Opérateur.

Il a en charge les tâches suivantes :

a) Définition des besoins des usagers que le réseau doit satisfaire et ce en termes de
capacité, couverture et qualité de service.

b) Acquisition des équipements.

c) Réalisation du projet (déploiement et/ou densification du réseau).

d) Obtention des fréquences nécessaires pour la partie cellulaire et transmission.

e) Supervision du réseau.

f) Raccordement des équipements BTS, BSC, MSC etc.

g) Marketing et commercialisation des produits.

2.2 Le fournisseur d’équipements

Le rôle du fournisseur d’équipements encore appelé Vendor (en anglais) commence lors de
l’appel d’offre auquel il répond. Ses équipes définissent la configuration matérielle et logicielle
préliminaire des équipements dans son offre. Le fournisseur réalise aussi la supervision des
installations et même le paramétrage et la configuration des sites (commissioning).
2.3 Recherche et négociation.

Leur rôle est de rechercher et négocier l’acquisition des sites suivant le résultat de la
planification du réseau en fonction des coordonnées GPS qu’auront transmis l’équipe de
planification.
Négociateur
Opérateur
Equipe des négociateurs
Services d’ingénierie

Planification radio

Position théorique du site Identification et surveys

Site candidat
Pré validation (outil de planification)

Visite technique (opérateur, négociateur, propriétaire )


Classification de chaque site

Validation du site

Avant projet sommaire


Validation et lancement
La figure ci-dessus représente le processus de négociation et d’acquisition des sites BTS.
La phase de pré validation permet de classer les sites selon quatre critères principaux :
a) Intérêt radio du site : conformité par rapport au maillage théorique, disponibilité d’un
lien en visibilité directe ou possibilité d’une pose de fibre optique.
b) Aménagement du site : environnement et disponibilité en moyens de
télécommunications et d’énergie.
c) Facilité de négociation et de démarche administrative ;
d) Facilité d’accès au site pour des éventuels travaux de maintenance.

Apres avoir retenu un site, il fera l’objet d’une visite technique qui regroupe un représentant de
l’opérateur, du négociateur et le propriétaire du site.

2.3 Les installateurs.


Ils sont le plus souvent des sous-traitants, et ils réalisent toutes les tâches relatives à la mise en
place des équipements et même la construction du site.
2.4 Les bureaux de contrôle.
Ils ont en charge le contrôle qualité des installations et la réception des sites, durant cette phase
un contrôle est fait sur la qualité des installations en fonction des normes en vigueur, puis suit la
mise en service du site et la configuration des paramètres de fonctionnement.

2.5 Sociétés d’ingénierie.

Une partie des taches de supervision et de gestion du déploiement peut être confiée à un tiers
dans le cas ou l’opérateur ne dispose pas d’équipes en nombre suffisant pour assurer son
déploiement. Cette société peut assurer la planification du réseau, l’optimisation du réseau, la
validation des sites etc.

3. Règles d’ingénierie de déploiement et mise en service.

La planification du réseau est réalisée sur la base d’informations sur la hauteur des
bâtiments, leur composition … disponible sous la forme de cartes numérisées dans les outils de
planification radio. Ces cartes peuvent toutefois ne pas comporter des informations aussi fines
que la structure exacte des bâtiments ainsi des obstacles de faibles tailles à proximité des
antennes par exemple. D’autre part les contraintes d’installation d’un site peuvent difficilement
être connues lors de la planification du réseau.

C’est pourquoi les règles d’ingénierie doivent être minutieusement être prises en compte lors de
l’installation des équipements. En effet la qualité de service dépend fortement de la qualité des
installations effectuées, l’optimisation et le paramétrage du réseau représentent une contribution
complémentaire par rapport à l’installation des équipements. Nous précisons dans les
paragraphes suivants les principales règles à suivre lors du déploiement des équipements radio.

3.1 Règles d’ingénierie et d’installation.

Les règles d’ingénierie sous listées peuvent être appliquées en les adaptant en fonction des
contraintes de chaque site.

3.1.1 Homogénéité.

Assurer une homogénéité dans le réseau permet d’obtenir une couverture régulière et surtout
évitera d’avoir à traiter des cas particuliers en trop grand nombre.

a) Définition de motifs réguliers : Il s’agit lors de la planification de se baser sur un maillage


régulier du réseau. Un maillage régulier suivra une topologie des sites qui se rapproche le plus
possibles d’une organisation de type cellules hexagonales. Dans la pratique, il est difficile de le
réaliser vue la négociation des sites etc. Il faut cependant veiller à ce que les écarts ne soient pas
supérieurs de 10 à 20 % au rayon de la cellule.

b) Homogénéité des azimuts des antennes : à l’intérieure d’une même zone de couverture, il
s’agira de respecter autant que possible une orientation des antennes qui soit la même pour tous
les sites : exemple : 0°, 120°, 240° pour azimuts. Des écarts de quelques degré peuvent être
tolérés (+ /- 3°)

c) Hauteur des antennes identiques : dans une même zone, antenne à 6 ou 8 mètres au dessus des
toits.

d) Homogénéité de configuration pour les antennes en diversité : même diversité horizontal,


vertical ou croisée, les tilts (+/- 0.2°) et les azimuts doivent être semblable

3.1.2 Règles de dégagement.


Pour le dégagement et l’isolation des antennes, les obstacles proches des antennes (tels
qu’antennes de télévision ou de paraboles de faisceaux hertziens, câbles, fixations, cheminées,
pylones…) que ce soit sur le plan horizontal ou sur le plan vertical peuvent être à l’origine d’une
diminution importante du signal. Aucun n’obstacle ne doit influencer la propagation du signal de
l’antenne. Les règles ci-dessous doivent donc être respectées.

a) dégagement horizontal : Il indique que les obstacles situés dans un angle de +/- 60° à +/-
90°autour de l’azimut de l’antenne doivent être évités ;

b) Dégagement vertical : il indique que les obstacles (cheminée, antennes TV, …) situés dans la
zone de rayonnement de l’antenne doivent également être évités.

L Mât

Obstacle
Hm

Dégagement vertical des antennes

Selon le chéma représenté sur la figure 6.7, la relation suivante doit être respectée :

L
H m =d∗tan ( 30° )+ h+ Ou Hm représente la hauteur de l’antenne, L la taille de l’antenne, h la
2
hauteur de l’obstacle, et d la distance entre l’obstacle et l’antenne. Pour le dégagement des
champs proche et lointain, un dégagement vertical sur une distance de 30m doit être observé.

Trois types de dégagement vertical doivent être assurés :


a) Dégagement pour les champs lointains. Eviter des obstacles de grande taille sur une distance
de 10Km en zone rural et 1Km en zone urbaine

b) Dégagement pour le champ proche, aucun obstacle sur une distance de 10m à 1Km

c) Dégagement et isolation directe des antennes : il doit être observé pour les distances comprises
entre 0 et 10m.

15 mètres

1 Km

Dégagement vertical pour les champs proches et lointain en environnement rural

3.1.3 Règles d’isolation entre antennes.


Un espacement d’une distance égale à une longueur d’onde permet d’obtenir une isolation de 22
dB typiquement. Entre les antennes de 2 secteurs d’un même site, l’isolation doit être de 1.5m
pour les antennes de type omnidirectionnel ou panel et de 0.1 m pour les types cross-polar.
Entre 2 opérateurs une isolation horizontale de 3m et vertical de 1m au moins doit être respectée.

3.1.4 Taux d’ondes stationnaires.


Le taux d’ondes stationnaires doit être compris entre 1.0 et 1.3 pour une valeur maximale
admissible de 1.5.
3.5 Règles d’installation et de raccordement d’une BTS.

L’installation d’un site BTS doit respecter quelques règles élémentaires dont certaines sont
précisées ci après.
- Les cabinets d’équipements doivent être installés cote à cote.
- Les équipements de transmission doivent être installés proche des BTS pour réduire les
pertes de transmission.
- Les climatiseurs doivent être en face des équipements pour une meilleure efficacité.
- Les équipements d’énergie secondaire (redresseurs et batteries) doivent être installés le
plus loin possible des bâtis de la BTS afin d’éviter des détériorations en cas
d’échauffement du redresseur ou de dégagement d’acides par les batteries.

3.6 Installation et mise en service d’un site.


Une BTS pourra être installée soit dans un shelter soit dans un bâtiment aménagé ou construit à
cet effet.
L’étape suivante consistera à installer la BTS et à la raccorder à l’énergie primaire du site, la
climatisation et la sécurité physique du site doivent aussi être prises en compte.
La mise en service de la BTS comprend les étapes suivantes :

 Mise sous tension des équipements concernés.


 Tests de base de fonctionnement de chacun des équipements avec mises sous tension et
hors tension successives afin de tester les équipements de secours.
 Intégration des équipements aux autres équipements du réseau (avec synchronisation des
trames et vérification de la signalisation).
 Paramétrage des équipements au niveau local ou de l’OMC.
 réalisation des tests avancés, tests de service (appels, sms, internet etc.)

3.7 Intégration d’une BTS après la mise en service.


Apres la mise en service d’une BTS, il est nécessaire de :
 rechercher les fréquences ou codes à lui attribuer, ceci devrait normalement être issu de la
phase de planification du réseau.
 Configurer les voisines de la BTS.
 Supprimer les relations de voisinages inutiles après intégration de la nouvelle BTS.

3.8 Audit et réception du réseau.


Elle consiste à une vérification technique visant à établir la conformité entre le contenu de la
commande et le matériel installé effectivement. Lors de l’exploitation du réseau, il est également
important d’effectuer périodiquement des audits du réseau.
3.9 Réception
Le tableau ci-dessous présente un exemple de fiche de réception :

Description/ Opération Mention (ok ou Nok)


Isolation thermique, sonore et contre eau
Fixation des câbles et des équipements
Finitions des travaux (génie civil, peinture etc.)
Répartiteurs
Mise à la terre
Hauteur des antennes
Azimut et tilt réels
Climatisation
Alignement des câbles d’énergie et de signaux.
Etanchéité
Etiquetage des câbles.
Equipement d’énergie
Alarmes externes
Redresseur d’énergie
Eclairage
Valeurs des tensions et courants sur site.
Valeur des TOS

Dans la réception d’un site, il existe une réception quantitative et une réception qualitative.
La phase de réception définitive provient un an après la phase de réception provisoire.

Conclusion :
Dans les réseaux mobiles, la phase de déploiement et de maintenance du sous système radio est
la plus couteuse. De plus en plus afin de réduire de telles dépenses, les opérateurs de téléphonie
mobile effectuent le partage de site. En partageant les sites entre plusieurs opérateurs, les coûts
d’entretien, de maintenance et de sécurité sont limités.

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